Azaer : Semi de Lille - 1er sept.

Azaer écrit:

J'ai un 10km à Chavagne (35) programmé pour dimanche prochain.

Juste pour info, vous serez au moins 3 forumeurs du site (ça me donnerait presque envie d'y aller) :
www.conseils-courseapied.com/forum/25-re...ans-le-35.html#91097
www.conseils-courseapied.com/details/529...ees-de-chavagne.html

Moi aussi

Merci pour les infos Seb.

@ Mush' : Toi aussi quoi ? Tu veux venir courir avec les bretons ???

Hier soir, abandon de l'entrainement piscine au bout de 400m
Finalement, je souffre davantage en battant des jambes qu'en courant. La douleur venant avec l'étirement du pied (en appuyant sur le dessus du pied).

Donc ce soir, ce sera CÔTES !

Ca donne envie de courir avec vous tous en effet mais bon, pas pour cette fois -ci . Bien que j'aimerai vraiment un jour rencontrer en live une bonne partie de vous tous sur une course!!!! On verra cela plus tard

Et voilà les vacances terminées

Après une semaine bien remplie niveau boulot (3 petites séances) et une semaine de vacances en bretagne sous le soleil, j'ai fini par un trail samedi dans le 35, celui de Chateaubourg. C'était plus une sortie longue pour moi et mon père, nous n'avions aucun objectif de chrono. Et cela ne mérite pas de CR face aux récits du MdP

260 participants à ce trail très roulant d'env. 25km et env. 400m de D+. Les coureurs ont l'air plutôt affûtés, bien plus que sur des épreuves sur routes où l'on croise davantage d'amateurs comme nous. Départ très tranquille de notre part, nous sommes bons derniers, ça part plutôt vite pour un trail. Peut être que la distance relativement courte rassure les gens et leur donne des ailes.
Assez rapidement, nous rattrapons du monde. A chaque faux-plat, nous dépassons quelques coureurs partis un peu vite. Petit à petit, je prends mon rythme de croisière et mon père se laisse décrocher, ça en devient une habitude. Le parcours est agréablement vallonné, succession de descentes et de montées légères dans les sous-bois verdoyants. Km 9 ou 10, petit ravito en eau que je zappe car j'ai deux petits bidons à la ceinture. Régulièrement, je double, toujours dans les côtes, dans les passages plus techniques (quelques fossés et troncs d'arbres). Régulièrement, je me fais doubler sur le plat. Je me dis que je suis régulier et mon aisance respiratoire le prouve. A l'oeil, je tourne à un gros 11km/h et je suis quasiment en EF. Une jeune femme élancée me rattrape et nous discutons tranquillement. Cela dure un bon bout de chemin et c'est agréable, cassant la monotonie de la course. Elle est très à l'aise, surtout sur le plat, bien plus que moi. Mais elle se laisse enfermer lors du dépassement d'un groupe dans un passage plus technique.

Ravito du 15e km : au bout d'une longue montée, je marque l'arrêt quelques instants. Je me rafraichis car le soleil cogne, il est environ 15h. Ma nouvelle copine en profite pour ramarrer la loco et nous repartons ensemble. Mais pas pour longtemps, elle décide d'augmenter un peu son rythme, je la laisse s'envoler. Le mien doit faiblir sur cette partie plane, sans que je m'en rende compte, car je me fais doubler. Mon petit 11km/h ne suffit plus et les autres coureurs me passent à leur rythme. Puis ça devient dur. Dur pour le moral de se faire doubler et dur physiquement. Le 17e est toujours un passage difficile à gérer pour moi, je manque de fond, et cette course ne fait pas exception à la règle. Je commence à évaluer les kilomètres qui passent et ceux qui restent. A la (dé)faveur d'une toute petite montée, je me mets à marcher un peu, déçu. Nouvelle rencontre, un grand coureur, costaud, se joint à moi. Nouvelle discussion, cela me fait du bien de parler, cela me permet d'oublier un peu la souffrance. Mais trop présente, je lâcherai au bout d'un moment. Des ampoules aux pieds et des douleurs au niveau du diaphragme (comme sur marathon).

Dernier ravito, il reste encore 5km. Là, je bois tranquillement, puis je marche longtemps, peut être 3'. Je regarde derrière moi, cherchant mon père qui ne doit pas être si loin que ça, lui qui ne s'arrête jamais. Puis, un coureur d'au moins 100kg me double, et là, j'hallucine de ne pouvoir le suivre alors que je pèse au moins 25kg de moins que lui. Je recommence à trottiner et le repasse tout en l'encourageant. Il a l'air de souffrir, mais quelle volonté! ça me boost un peu et je me suis refait la cerise sur la pause de 3'. Les coureurs alternent de plus en plus marche et course sur cette fin de parcours, il est grand temps que ça se termine. Même les descentes ne permettent plus de relancer, quand il n'y a plus d'énergie, "y en a plus!". Je reprends mon marathonien baraqué juste avant la dernière difficulté du parcours, à 1km de l'arrivée : un raidillon de 3' qui se monte en marchant et en appuyant sur les genoux. Pas dur en soit, mais placé tout à la fin, il fait très mal. Un bénévole nous indique qu'il reste 600m et c'est la bière! Mon collègue me motive pour finir en courant, je n'en veux plus (merci à toi) : 2h35'50.
Le temps de déposer mon dossard et mon père me tape sur l'épaule. Il fini à 1' de moi, il n'aura pas marché de toute la course.


Finalement, nous sommes 195 et 203 sur 245 arrivants je crois. En queue de peloton, mais dans le peloton quand même. Mon père est très satisfait de sa course car il progresse bien au niveau du classement, lui qui est plutôt dans les derniers sur ce genre d'épreuve.
C'était une petite course (plus "nature" que "trail") très sympa et très bien organisée, et c'était la 1ère édition.

Dimanche, le lendemain du trail, j'ai fait un marathon .... devant la télé et je reprendrai l'entrainement ce soir. Tout est au vert.

Bravo Seb !!

Belle rando !

Bonne récup !