Kodama - Reprise

Seb35 écrit:

Kodama écrit:

... Mais comme ils me l'ont dit à la fin : si on s'arrache pas la gueule, on progresse pas. Chef oui Chef ! ...

Je trouve cette remarque intéressante ! Faut-il s'arracher la gueule à l'entrainement pour progresser en CàP ? Ou, du moins, va-t-on progresser plus vite, si on s'arrache la gueule ? Bonne question !

Moi je pense que non ! Je pense que c'est le jour de la course qu'il fait savoir aller chercher ses limites... A l'entrainement, à mon avis, il faut bien respecter les allures ou les FC cibles et si celles-ci sont bien définies, la séance ne doit pas être extrêmement difficile. Qu'en pensez-vous ?

Kodama écrit:

Je suis partagé.
J'essaye généralement de respecter au maximum les allures, hormis je l'avoue aux foulées et quelques séances de fractionnés.
J'ai beaucoup de mal à me mettre dur, même à la fin d'une course... Je reste souvent dans une zone de confort, enfin de moindre inconfort. Donc me rentrer dedans à l'entrainement pourrait faire progresser le mental et me faire rester dans cette zone d'inconfort plus longtemps.

fifi17 écrit:

Moi je pense que toujours être dans le confort ne permet pas de passer la vitesse supérieure ! Il faut savoir créer le déséquilibre avec certaines séances ou blocs, mais pas n'importe quand !
On voit souvent des coureurs battre des records sur semi ou 10, après un marathon souvent fini durement, c'est à mon avis la séance "d'arrachage de gueule" qui leur manque

Snarf31 écrit:

J'essai de me forger un vrai mental de gagnant.

Pache écrit:

Ça permet de relativiser la difficulté d'une fin de course

Du point de vue psychologique, on est tous d'accord qu'il faut bien, de temps en temps, se faire mal à l'entrainement pour se forger un mental en vue de la course. C'est vrai sur l'intensité des séances mais aussi de savoir faire des séances dans des conditions un peu difficiles : météo (pluie, vent, très froid ou très chaud...), horaire inhabituel (à jeun avant de partir au taf)...
Après tout dépend des coureurs, mais personnellement, je suis persuadé que je ne pourrais jamais aller aussi loin dans l'effort à l'entrainement qu'en course. Pour moi "l'effet dossard" joue à fond, j'ai très rarement "explosé" sur une course alors qu'il m'est arrivé d'abandonner des séances de VMA ou de côtes.

Mais quand je posais cette question je pensais surtout à l'aspect physiologique. Par exemple, une séance de VMA de 2x10x200m à 105%VMA terminée à l'arrache va-t-elle nous permettre de plus progresser qu'une séance de VMA de 2*10*200m à 100%VMA bien maîtrisée ? Je me souviens avoir lu que pour les séances de VMA découpées en 2 blocs (2*10*200m ou 2*12*30"-30" par exemple), Gilles pensait qu'il fallait se sentir en mesure de faire un 3ème bloc .

allez c'est la dernière ligne droite !

soit fort dans la tête et ça devrait le faire !

Bravo pour cette derniere seance , ca doit bien piqué
Bonne continuation

Seb35 écrit:

Seb35 écrit:

Kodama écrit:

... Mais comme ils me l'ont dit à la fin : si on s'arrache pas la gueule, on progresse pas. Chef oui Chef ! ...

Je trouve cette remarque intéressante ! Faut-il s'arracher la gueule à l'entrainement pour progresser en CàP ? Ou, du moins, va-t-on progresser plus vite, si on s'arrache la gueule ? Bonne question !

Moi je pense que non ! Je pense que c'est le jour de la course qu'il fait savoir aller chercher ses limites... A l'entrainement, à mon avis, il faut bien respecter les allures ou les FC cibles et si celles-ci sont bien définies, la séance ne doit pas être extrêmement difficile. Qu'en pensez-vous ?

Kodama écrit:

Je suis partagé.
J'essaye généralement de respecter au maximum les allures, hormis je l'avoue aux foulées et quelques séances de fractionnés.
J'ai beaucoup de mal à me mettre dur, même à la fin d'une course... Je reste souvent dans une zone de confort, enfin de moindre inconfort. Donc me rentrer dedans à l'entrainement pourrait faire progresser le mental et me faire rester dans cette zone d'inconfort plus longtemps.

fifi17 écrit:

Moi je pense que toujours être dans le confort ne permet pas de passer la vitesse supérieure ! Il faut savoir créer le déséquilibre avec certaines séances ou blocs, mais pas n'importe quand !
On voit souvent des coureurs battre des records sur semi ou 10, après un marathon souvent fini durement, c'est à mon avis la séance "d'arrachage de gueule" qui leur manque

Snarf31 écrit:

J'essai de me forger un vrai mental de gagnant.

Pache écrit:

Ça permet de relativiser la difficulté d'une fin de course

Du point de vue psychologique, on est tous d'accord qu'il faut bien, de temps en temps, se faire mal à l'entrainement pour se forger un mental en vue de la course. C'est vrai sur l'intensité des séances mais aussi de savoir faire des séances dans des conditions un peu difficiles : météo (pluie, vent, très froid ou très chaud...), horaire inhabituel (à jeun avant de partir au taf)...
Après tout dépend des coureurs, mais personnellement, je suis persuadé que je ne pourrais jamais aller aussi loin dans l'effort à l'entrainement qu'en course. Pour moi "l'effet dossard" joue à fond, j'ai très rarement "explosé" sur une course alors qu'il m'est arrivé d'abandonner des séances de VMA ou de côtes.

Mais quand je posais cette question je pensais surtout à l'aspect physiologique. Par exemple, une séance de VMA de 2x10x200m à 105%VMA terminée à l'arrache va-t-elle nous permettre de plus progresser qu'une séance de VMA de 2*10*200m à 100%VMA bien maîtrisée ? Je me souviens avoir lu que pour les séances de VMA découpées en 2 blocs (2*10*200m ou 2*12*30"-30" par exemple), Gilles pensait qu'il fallait se sentir en mesure de faire un 3ème bloc .

T'es sur que c'est un 3è bloc entier qu'on est sensé pouvoir faire ?
Pour apporter ma pierre à l'édifice, je dirais qu'on n'est pas tous égaux et que par conséquent on peut (doit) adapter les entrainements. Pour autant, des constantes existent. Il faut juste trouver le curseur dans ces cas là entre le à fond ou plus qu'à fond.
Les constantes, pour moi, c'est la régularité dans les séries (distance ou chrono, selon l'entrainement), même si on doit taper dedans...

frantz54123 écrit:

Pour apporter ma pierre à l'édifice, je dirais qu'on n'est pas tous égaux et que par conséquent on peut (doit) adapter les entrainements. Pour autant, des constantes existent. Il faut juste trouver le curseur dans ces cas là entre le à fond ou plus qu'à fond.
Les constantes, pour moi, c'est la régularité dans les séries (distance ou chrono, selon l'entrainement), même si on doit taper dedans...

C'est bien dit ! La constante à respecter serait la constance dans les séries. Gilles préconise d'interrompre une séance de VMA, si on arrive plus à respecter les allures. Et il est clair que pour un même objectif, la difficulté de la séance ne sera pas la même d'un jour à l'autre en fonction de l'état de forme ou des conditions extérieures.

Une 2ème constante, bien plus subjective, pourrait être le sentiment d'avoir bien bossé !


Ha au fait, Bonne course à toi Sylvain ! Je te souhaite de battre ton record... sans battre le mien... sacré challenge !

Will : Je vais tâcher ^^

Chris : Un peu mais pas tant que ca au final. On a pas le temps de s'en rendre compte que c'est déjà fini.

Seb : Ca laisse une fenêtre de 5"... Mais je dois avouer que si jamais je peux battre ton temps, je ne m'en priverai pas ^^

A midi, un peu d'EF pour récupérer.
On s'est retrouvé à 4, mais l'un d'entre nous souhaitait rattraper deux autres collègues qui avaient 5/10min d'avance... Du coup, les premiers kilomètres sont bcp trop rapides pour de l'EF... Après 3/4km, voyant qu'on ne les aurait pas on s'est calmé. Enfin 3 d'entre nous... Le 4ème a continué sur sa lancée.
Le reste fut plus conforme a de l'EF.

Bilan de la sortie :
Distance : 8,03 kms
Temps : 38:09
Allure Moy : 4'45"/km
FC Moy : 137 bpm (72% FCM)
FC Max : 162 bpm (85% FCM)