Lestat - Courons un peu :)

yep, et je suis d'accord avec toi là-dessus Kamel. Surtout que le benefices sont les memes en étant un peu plus lent (tant que la foulée n'est pas altérée).

Pour le dernier tiers de course ce qui est marrant, c'est que c'est vrai quelle que soit la distance: un 5km la souffrance augmente significativement aux alentours de 3.5km, pour le 10 c'est le km 7, le semi-marathon le km 15 etc...

Je sais pas si c'est vraiment le manque d'endurance (et dans ce cas je parlerais plutôt de manque de "stamina" ) qui fait ça, ou bien le mental. Sur tous les 5km que j'ai fait dernièrement, j'aurais pu largement lâcher le morceau au km 3.5 et finir en réduisant l'allure. C'est mon mental qui a fait pencher la balance selon moi, et permis de pousser sur la fin.

Je pense qu'au dela des facultés physiologiques qui sont développées à l'entrainement, il y a aussi la resistance mentale, et la capacité à accepter la douleur. D'où l'"intérêt" d'intégrer des seances difficiles dans l'entrainement pour preparer au jour J. Pour se rendre compte que quand le corps semble dire stop, finalement y a encore moyen de pousser.

Je suis de plus en plus persuadé qu'il y a un peu des deux. Et pour bosser ça, faut bosser sa "stamina" (les tempos ça combine un peu tout, le côté physiologique, et la durée des intervalles fait beaucoup travailler le mental aussi).

D'ailleurs, suffit de regarder les gars qui sont en tete sur les différentes distances. Ils sont rapides, ils ont de sacrées capacités physiques, mais il y a un degré certain de souffrance, quelle que soit la distance. Et je pense que leur seuil de souffrance est bien plus élevé que le notre.

Judas68fr écrit: yep, et je suis d'accord avec toi là-dessus Kamel. Surtout que le benefices sont les memes en étant un peu plus lent (tant que la foulée n'est pas altérée).

Pour le dernier tiers de course ce qui est marrant, c'est que c'est vrai quelle que soit la distance: un 5km la souffrance augmente significativement aux alentours de 3.5km, pour le 10 c'est le km 7, le semi-marathon le km 15 etc...

Je sais pas si c'est vraiment le manque d'endurance (et dans ce cas je parlerais plutôt de manque de "stamina" ) qui fait ça, ou bien le mental. Sur tous les 5km que j'ai fait dernièrement, j'aurais pu largement lâcher le morceau au km 3.5 et finir en réduisant l'allure. C'est mon mental qui a fait pencher la balance selon moi, et permis de pousser sur la fin.

Je pense qu'au dela des facultés physiologiques qui sont développées à l'entrainement, il y a aussi la resistance mentale, et la capacité à accepter la douleur. D'où l'"intérêt" d'intégrer des seances difficiles dans l'entrainement pour preparer au jour J. Pour se rendre compte que quand le corps semble dire stop, finalement y a encore moyen de pousser.

Je suis de plus en plus persuadé qu'il y a un peu des deux. Et pour bosser ça, faut bosser sa "stamina" (les tempos ça combine un peu tout, le côté physiologique, et la durée des intervalles fait beaucoup travailler le mental aussi).

D'ailleurs, suffit de regarder les gars qui sont en tete sur les différentes distances. Ils sont rapides, ils ont de sacrées capacités physiques, mais il y a un degré certain de souffrance, quelle que soit la distance. Et je pense que leur seuil de souffrance est bien plus élevé que le notre.

Alex tu es super intéressant à lire merci pour toutes ces explications. Pour l'ignare que je suis c'est plein d'enseignements

Merci Slim! C'est l'esprit scientifique, j'ai envie de comprendre le pourquoi du comment quand je me lance dans un truc..

lestat écrit:

Judas68fr écrit: ok, mais le plan VO2 tu veux le faire en "apéro" de la prepa Marseille-Cassis non? Si oui, 1h10 à 1h25 ça va te suffire, et ensuite une fois que tu te lance dans la prepa 20km tu peux augmenter les durées progressivement, en restant sous 30% de ton volume hebdomadaire.

Oui le plan VO2 c'est l'entrée en matière, il y a bien un plan spécifique derrière ou je vais faire des SL plus importantes.
C'est juste que j'aimerais bien améliorer mon endurance, je sais que ça prend du temps mais je voudrais faire les choses les plus efficaces pour y arriver.

Le meilleur moyen de faire progresser ton endurance c'est de faire des séances d'EMA (80 à 85% de VMA).
Le plan VO2max ne sert à rien dans ce cas.
Une séance de VMA par semaine (pour ne pas perdre ta VMA) et une séance d'AS42 et/ou AS21 avec 80% de ton temps/km en EF, 5% en VMA et 15% en AS42.

huhu j'ai de la lecture ce matin moi, c'est cool, sujet déconseillé à ceux qui aiment courir sans se prendre la tête, moi c'est l'inverse, comme le Alex du grand nord j'aime comprendre le pourquoi du comment

Pour commencer @Kharaez : quand je cours en EF j'affiche bien ma FC, mais il y a deux possibilités, soit je vais vite au début pour que mon cœur aille le plus vite possible dans la zone de FC de l'EF et ensuite mon allure ne fera que ralentir tout du long de la séance, soit je me cale à une allure que j'estime être mon allure d'EF du moment et je surveille si ma FC ne vient pas dépasser les 75% sur la fin de séance... j'essaie plutôt la dernière solution ces temps ci, avec des loupés, liés aux variations de température et de mon état de forme

Pour ce qui est du sujet de l'endurance, Judas tu abordes un point intéressant en faisant la distinction entre endurance et stamina, clairement je dois développer les deux... mais j'ai l'impression que j'aurais plus de résultat intéressants et rapides en travaillant sur la stamina, compte tenu des distances que je cours bien évidemment (10 km et semi).

J'ai l'impression qu'Alex de Toulouse (dis moi si je me trompe) propose quelque chose pour développer l'endurance qui permet de courir longtemps, celle qui me permettrait peut-être de m'aligner sur marathon un jour... pas forcément celle que je veux développer dans l'immédiat.

Du coup le plan VO2max avec les séances de travail au seuil qu'il propose me semble adapté à l'amélioration de la stamina.

Ensuite pour ce qui est de l'aspect psychologique de la résistance à la douleur et sur le fait que la fin de course est forcément difficile si on cherche la performance, je suis d'accord, mais je pense que sur ce point j'ai un mental assez combatif, si j'en viens à penser lâcher ça ne dure jamais bien longtemps et je me ressaisis en général.
La preuve en est que sur ma dernière course, passée la déception de ne pas être dans un bon jour, je me suis accroché et j'ai fait exploser le cardio sur la dernière ligne droite