S'équiper pour la course à pied

Smilk - 2022

Réponse de StéphaneT sur le sujet Smilk - Reprise avant plan marathon

Posted il y a 7 ans 11 mois #458178

lestat écrit: Tiens je rebondis par rapport au trail, c'est pas spécialement pour toi, j'espère que tu ne le prendras pas mal, c'est plutôt une interrogation que j'ai depuis que je côtoie des gens qui se mettent au trail...
Pourquoi lorsqu'on parle trail, les coureurs se lancent dans des distances et des dénivelé de fou, on dirait une sorte de surenchère alors qu'ils vont hésiter à se lancer sur marathon voir même sur semi...

Toi encore tu as déjà fait un marathon, et tu t'apprête à en faire un deuxième, cela dit tu n'as jamais fait de trail tout de même et tu hésite a faire un 52km avec 2300m de D+ ;)

je comprend que le trail se gère différemment d'une course sur route, qu'il y a des changements de rythme, cela dit pour moi ça reste une course et pas une randonnée à la recherche des mouflons et des marmottes :)

Et si je réagis, c'est parce que moi même je veux me mettre à la course/escalade ^^ et que je me pose des questions sur la distance la mieux adaptée pour commencer tout en hésitant entre 10 et 20 km...


Je vois tout à fait ce que tu veux dire et j'ajoute même ma petite pierre, quitte à passer pour un pisse-froid : je trouve qu'on oublie la notion de progressivité même dans la compétition. On court un an et on finit par un marathon, six mois de plus et c'est les 100 km de Millau. J'extrapole mais je pense qu'on galvaude un peu la course en demandant toujours plus haut, toujours plus longtemps. Le risque c'est de se dégoûter et de vite passer à autre chose.
Je prends mon exemple personnel, je pense que j'ai commencé bien trop tôt par un semi, sous prétexte que j'étais capable de courir deux heures. Maintenant que j'y suis j'y reste en espérant y développer davantage de performance. Quel serait mon intérêt de me traîner en 5h00 sur marathon alors que si ça se trouve, dans trois an, j'aurais le niveau pour le passer en 4h00 sans marcher ?
Je pense que le succès de la CAP se nourrit de la tendance actuelle d'une consommation rapide et jetable. Or c'est un sport qui est tout le contraire : exigeant avec le corps et l'esprit.

Bref, c'est un ressenti qui ne remet absolument pas en cause ce que font les uns et les autres, c'est juste mon sentiment. :dry: ;)

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Réponse de smilk sur le sujet Smilk - Reprise avant plan marathon

Posted il y a 7 ans 11 mois #458179
Kamel sors de ce corps :evil:

Je te rassure, je ne l'ai pas mal pris :P

Je comprends ta réflexion même si je ne suis pas entièrement d'accord avec toi. Ta remarque me fait penser à celle d'un collègue qui fait du 1/2 fond et qui ne comprend pas les gens qui se lancent sur du long (à la limite, il peut comprendre les gens qui font un marathon :P ).

On fait un sport traumatisant qui demande de l'investissement et de la motivation. Je pense que le plus important est de se fixer un objectif en rapport avec ses capacités et la préparation qu'on peut mettre en place. L'objectif étant fait pour entretenir la motivation. Pour certains, ça sera finir une course, d'autres se fixer des objectifs chrono (avec ou sans RP), pour d'autres découvrir de nouvelles distance/terrains/dénivelés ou se prouver (à soi-même ou à d'autres) certaines choses. Et c'est là que ça peut parfois dériver vers de la surenchère.

Pour ma part, je vois la route et le trail comme complémentaires. Le 1er semestre se terminera sûrement par un trail long, le 2è semestre sera sûrement orienté route 10K/Semi. Ma question était à la base de savoir comment surfer sur ma prépa marathon pour préparer une autre course, sachant que j'aurai certainement du temps pour me préparer au printemps et que je sais que je ne pourrai pas me consacrer à de grosses prépa au 2nd semestre. M'est venue cette idée de trail (pour découvrir autre chose). La question que je me pose est justement de savoir si ce 52 km représente un trop gros fossé à franchir ou pas. Quel que soit le choix que je ferai, je mettrai en place la prépa que je jugerai nécessaire pour faire cette course dans de bonnes conditions (y compris une ou plusieurs courses préparatoires qui pourraient me faire changer d'avis :lol: ).
Il y a de toute façon une part d'inconnu. Peut-être que ces formats de course ne me plairont pas et qu'au final je ne referai plus de longs trails ensuite :P
Last Edit:il y a 7 ans 11 mois par smilk
Dernière édition: il y a 7 ans 11 mois par smilk.

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Réponse de lestat sur le sujet Smilk - Reprise avant plan marathon

Posted il y a 7 ans 11 mois #458182
C'est sûr qu'au moins tu auras la caisse pour affronter la longueur de l'épreuve ;)

En fait j'avoue que j'ai aussi en tête les discussions que j'ai avec des gens de mon groupe, il y a par exemple un gars qui a bataillé sur Marseille-Cassis (pour mémoire 20km sur route avec 300m de D+ en gros) et qui veut partir sur un trail de 43km avec 1800m de D+ début juin...

Après c'est vrai que j'ai une vision de la course à pied qui m'appartient et qui n'est pas forcément celle de quelqu'un d'autre, c'est juste que depuis mon point de vue je ne comprend pas toujours justement les choix faits par d'autres et c'est pour ça que j'aime bien en discuter, pour essayer de comprendre :)
Last Edit:il y a 7 ans 11 mois par lestat
Dernière édition: il y a 7 ans 11 mois par lestat.

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Réponse de jeanmarc sur le sujet Smilk - Reprise avant plan marathon

Posted il y a 7 ans 11 mois #458187
Pour mettre une petite pierre moi aussi je dirais que quand on parle de trail et vu ma grande expérience ( 1 trail ) :blush:
Il faudrait parler plutôt en nombres d heures de course prévu plutôt qu'en kilomètres et en D

Je suis d accord que beaucoup d entre nous a tendance à essayer d aller plus loin plus haut mais l avantage de notre sport c est que la réalité nous rappel vite à notre niveau

Continuons à avoir chacun nos objectifs car c est souvent ça qui nous permets de chausser tôt le matin a 2/3 degrés :evil:
par jeanmarc

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Réponse de Pimass sur le sujet Smilk - Reprise avant plan marathon

Posted il y a 7 ans 11 mois #458188

StéphaneT écrit: Je vois tout à fait ce que tu veux dire et j'ajoute même ma petite pierre, quitte à passer pour un pisse-froid : je trouve qu'on oublie la notion de progressivité même dans la compétition. On court un an et on finit par un marathon, six mois de plus et c'est les 100 km de Millau. J'extrapole mais je pense qu'on galvaude un peu la course en demandant toujours plus haut, toujours plus longtemps. Le risque c'est de se dégoûter et de vite passer à autre chose.
Je prends mon exemple personnel, je pense que j'ai commencé bien trop tôt par un semi, sous prétexte que j'étais capable de courir deux heures. Maintenant que j'y suis j'y reste en espérant y développer davantage de performance. Quel serait mon intérêt de me traîner en 5h00 sur marathon alors que si ça se trouve, dans trois an, j'aurais le niveau pour le passer en 4h00 sans marcher ?
Je pense que le succès de la CAP se nourrit de la tendance actuelle d'une consommation rapide et jetable. Or c'est un sport qui est tout le contraire : exigeant avec le corps et l'esprit.

Bref, c'est un ressenti qui ne remet absolument pas en cause ce que font les uns et les autres, c'est juste mon sentiment. :dry: ;)


Tu es peut-être un pisse froid, mais...........j'avoue que tu as tout à fait raison !

D'ailleurs, je cours depuis un an, j'ai commencé par un semi et fait un marathon après un peu moins d'1 an...
(cela dit j'avais du vécu cyclisme longue distance :dry: )

Ce qui pose vraiment question là dedans c'est le côté extrémiste de beaucoup de sportifs, le toujours plus...
D'ailleurs chez moi à Royan il y a le 12 h, 24 h, 48 h de course ( et j'allais dire pourquoi pas 72 heures, ou 23 h avec une main dans le dos....etc)

Mais chacun y trouve son compte, ou pas, et en tant que kiné; les gens qui font n'importe quoi ça m'arrange ;)
par Pimass

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Réponse de StéphaneT sur le sujet Smilk - Reprise avant plan marathon

Posted il y a 7 ans 11 mois #458190

Pimass écrit:

StéphaneT écrit: Je vois tout à fait ce que tu veux dire et j'ajoute même ma petite pierre, quitte à passer pour un pisse-froid : je trouve qu'on oublie la notion de progressivité même dans la compétition. On court un an et on finit par un marathon, six mois de plus et c'est les 100 km de Millau. J'extrapole mais je pense qu'on galvaude un peu la course en demandant toujours plus haut, toujours plus longtemps. Le risque c'est de se dégoûter et de vite passer à autre chose.
Je prends mon exemple personnel, je pense que j'ai commencé bien trop tôt par un semi, sous prétexte que j'étais capable de courir deux heures. Maintenant que j'y suis j'y reste en espérant y développer davantage de performance. Quel serait mon intérêt de me traîner en 5h00 sur marathon alors que si ça se trouve, dans trois an, j'aurais le niveau pour le passer en 4h00 sans marcher ?
Je pense que le succès de la CAP se nourrit de la tendance actuelle d'une consommation rapide et jetable. Or c'est un sport qui est tout le contraire : exigeant avec le corps et l'esprit.

Bref, c'est un ressenti qui ne remet absolument pas en cause ce que font les uns et les autres, c'est juste mon sentiment. :dry: ;)


Tu es peut-être un pisse froid, mais...........j'avoue que tu as tout à fait raison !

D'ailleurs, je cours depuis un an, j'ai commencé par un semi et fait un marathon après un peu moins d'1 an...
(cela dit j'avais du vécu cyclisme longue distance :dry: )

Ce qui pose vraiment question là dedans c'est le côté extrémiste de beaucoup de sportifs, le toujours plus...
D'ailleurs chez moi à Royan il y a le 12 h, 24 h, 48 h de course ( et j'allais dire pourquoi pas 72 heures, ou 23 h avec une main dans le dos....etc)

Mais chacun y trouve son compte, ou pas, et en tant que kiné; les gens qui font n'importe quoi ça m'arrange ;)


C'est gentil j'avais peur d'être un peu pisse-froid ! :lol:

Sans rire, si je me permets la réflexion c'est parce que j'observe le va et viens sur le forum et je me dis que dans le lot, certains n'ont certainement pas le temps de venir partager ici leur expérience, mais je sais aussi que beaucoup désertent à cause des blessures. Et que les blessures arrivent parce qu'on s'y prend mal avec soi-même.
Et comme smilk est accueillant, je poursuis ma réflexion. :P

Je prends mon cas perso : quinze kilos de trop il y a un an, j'ai viré 20% de surcharge à mon corps tout en lui opposant 300 % d'activité physique supplémentaire. Aujourd'hui j'aurais largement les capacités de me diriger vers un marathon. Sauf qu'à terme, après une prépa exigeante, dans quel état se retrouve-t-on ? Je ne parle pas pour ceux qui sont dans la vingtaine mais dans le cas des "pré-quarantenaires" inactifs sportivement tels que moi. Est-ce qu'on se fait réellement du bien en s'imposant plus, plus vite, plus longtemps et surtout trop vite ?
Moi j'ai très peur de me blesser et j'ai l'impression que cette crainte me met des barrières certes psychologiques mais aussi qu'elle est là pour me dire "attends coco, tu t'es vu ? Gaines-toi un peu plus avant d'espérer mieux, secoues-toi et étires-toi davantage avant de vouloir courir 4h00." Je lis les galères des uns et des autres et je ne peux m'empêcher de me dire que certes, c'est pas de chances mais aussi que non, ce n'est pas qu'un problème de chaussures ou de bassin dévié... La bassin est dévié quand le corps n'est pas gainé, la cap accentue le décalage et les genoux trinquent. On sait tous cela. Sauf qu'on va courir quand même... :dry:

Bref, je pisse froid. :P

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