Aquila: en mode anar

327m de D+ sur 20km c'est sûr que c'est pas l'UTMB mais c'est quand même pas mal pour une course sur route.
Mais du coup je comprends mieux le travail en côte.

Aquila écrit:

C'est pas l'UTMB, ça reste de la course sur route presque civilisée. 327m pour 20 km. L'essentiel du D+ est concentré sur 9,5 km, jusqu'au sommet du col de la Gineste. Les 10,5 km qui restent sont soit en descente, soit plats, sauf la côte des pompiers, après le km 17. Elle fait 20 ou 25 m maxi, mais elle est raide et tombe au mauvais moment. Les chronos sont équivalents à ceux d'un semi, le D+ compensant le km qui manque.

Une copine qui l a fait m'a dit que la difficulté c était le D+ plutôt rassemblé, du coup c'est moins roulant que d'autres courses.
Pour le vent, je me rappelle plus cequ'elle m'avait dit... si elle l'avait eu dans le dos ou si il avait fallu lutter contre...

(Cliquer sur l'image pour l'afficher à sa taille réelle).

Ca monte "à la provençale". Dès la ligne de départ, avec un % modeste. Et le % s'accroit au fur et à mesure que la course se déroule. Et dès la moitié de l'ascension, on rattrape les premiers marcheurs: ceux qui sont partis comme des missiles de croisière. Ceux qui n'ont pas bossé en côte. Ceux qui cumulent les deux handicaps.

Le secret, c'est de monter à l'économie pour pouvoir descendre comme un diable. Comme toujours: partir tranquille. Parce qu'en CàP, on ne descend pas fort si on a du jus de chaussette dans les jambes. L'ennui, c'est que comme l'ascension est longue, on voit le chrono défiler, on stresse, on accélère un peu, on s'épuise, et on n'arrive pas à descendre plus vite qu'AS 21 alors qu'il faudrait, par endroits, être entre AS 10 et AS 5, voire presque VMA...

Le travail de côtes longues est justement là pour permettre de monter à l'économie sans pour autant se traîner.

Enfin, une difficulté pour définir un objectif chrono: la météo. Il fera entre 0 et 25°. De 0 à 120 km/h de vent. De face ou de dos. Une hygrométrie entre 60 et 100%. Même Paul le Poulpe (paix à son âme) y perdrait son latin.

Aujourd'hui, j'ai attaqué la séance avec un peu d'appréhension. Certes, notre sauterie d'hier n'était pas exactement une séance "de qualité", mais enchaîner sur de la côte longue au train 24h plus tard, ça m'enchantait moyen, moyen. D'autant qu'il faisait 27° à l'ombre, et qu'il n'y avait d'ailleurs pas d'ombre puisqu'il était midi...

Dans le cadre de la préparation générale, on augmente progressivement l'intensité des séances de côtes longues. Aujourd'hui, au programme, deux montées de 1,4 km avec + 46m à réaliser au train mais sans atteindre 90% de FC max. Ce taquet est très restrictif par de telles températures, mais très sage aussi de la part du coach. La descente à bon rythme mais en EF, pour assurer une moyenne globale sous 75%. Malgré une hydratation au top, une diététique soignée et une pâte de fruit, les ischios piquaient vers la fin, juste sous la limite du raisonnable. J'accuse le poids de ma coupure forcée du printemps et d'une poignée de kg encore à perdre: la dérive est nette entre les deux montées... Mais les sensations vont bien.

Contrat rempli: maxi 89% FC Max, moyenne à 74%. Pas de trace de douleur à froid. Mon gourou sait décidément calibrer un exercice...
***Lien Garmin Connect***

Demain, repos. Jeudi, brève EF très souple. Et samedi, SL dont je n'ai pas encore le programme...

Jusqu'ici, tout va bien.

Ton coach est bon pour calibrer les séances mais tu n'es visiblement pas mauvais pour les suivre et les respecter.

Jolie séance malgré la chaleur en tout cas. Environ 6'/km en montée c'est quand même pas mal, surtout avec une FC <90%

Bravo belle sortie et 2 sorties en côte en 2 jours ça doit piqué grave !!!