Kodama - Reprise

Pendant que François et Patrick s'amusaient à faire le marathon de Metz, je me suis contenté cette année de la petite soeur qui avait lieu en même temps : Les foulées Haganis, une course de 7.1km dans les rues de Metz.

J'arrive vers 8h30 sur le village marathon en espérant encourager de vive voix nos deux marathoniens, mais malheureusement je ne les ai pas croisé v_v Tristesse, j'espère les voir à la fin.
Je retrouve des collègues au stand CRL du village. On discute, on va voir le départ du marathon (toujours pas réussi à voir François et Patrick) avec Bob Tahri qui part comme une fusée (il me semble qu'il faisait le lièvre pour les kenyans et s'est arrêté au semi), puis celui du relais.

Place à court échauffement avec une collègue, son copain et le frère du copain en question
Comme la course est courte mais avec quelques relances du fait des virages, je vise en dessous des 27'30 soit environ du 3'50/km.
Mais comme ma montre est partie sur une promenade de 42bornes, tout se fera au chrono en regardant les bornes kilométriques.

J'essaye de me placer vers l'avant pour ne pas trop slalomer mais pas tout devant non plus pour éviter de faire slalomer les plus rapides que moi.
Le coup de feu retentit, ca piétine un peu et je me rends vite compte que je ne me suis vraiment pas placé au bon endroit.
Je slalome, je passe sur les trottoirs, je ralentis... Les 200 premiers mètres sont un peu délicat, mais c'est somme toute un début de course classique.

Les minutes passent, je me sens bien, je souffre pas mais comme je ne vois pas les bornes kilométriques, je n'ai strictement aucune idée de mon allure donc je continue en me fixant comme objectif de rattraper le gars devant moi.
Par contre sur 500m environ, la personne devant moi ne devait pas vouloir être doublée. Dès que j'arrivais à son niveau, elle accélérait pour reprendre 10m, mais je revenais à nouveau et il accélérait pour remettre 10m. Tant pis, je le laisse vivre sa vie et s'épuiser au lieu de prendre des relais tranquillement.
Après 500m, je le double et cette fois il ne résiste pas et je le distance inexorablement.

La fin de course avec les virages les ponts, les faux plats montants et l'absence de dos à suivre fut un peu plus difficile.
Mais je franchis la ligne d'arrivée en 26'26 à une 37ème place (sur pas loin de 2000 participants).

Par contre, et ca m'ennuie de plus en plus, je n'arrive pas à me faire mal et à mettre dans le rouge même sur des courtes distances. Si quelqu'un a des idées pour sortir de la zone de confort, je prends.

Après cette petite course, ravitaillement entre collègue et on prend le chemin du marathon en sens inverse.
On encourage chaque participants sur les derniers kilomètres. Certains sont dans le dur, d'autre plus faciles qui prenant même le temps (et surtout la force) d'un petit merci, hochement de tête ou pouce levé.
Au loin, je vois une "petite" silhouette avec une foulée relâchée et bien maintenue, je crie un "aller François" qui me répond le plus naturellement du monde : "Tiens, Salut Sylvain"... Normal...

Puis je croise le meneur d'allure 3h, sans avoir vu Seb (celui à qui j'ai prêté ma montre) qui voulait passer la fameuse barrière. Je me dis que c'est mort, surtout quand je le vois seul, sans groupe. Du coup, je prends sa foulée, me met 2m devant et pendant les deux derniers kms je l'exhorte à avancer en oubliant ses douleurs et pensant à l'entrainement.
Malheureusement ca n'aura pas suffit et il finit en 3h01'38" (mettant quand même une 10aine de minutes à son record)

Ensuite je retourne à nouveau à l'envers de l'arrivée pour encourager les suivants en espérant également croiser Pat, mais malheureusement ce ne fut pas le cas.

Bref, très belle matinée de sport et plein de bons moments !

Salut!

Chouette course, chouette récit et chouette matinée, on dirait!
Pourrais-tu préciser en quoi tu "n'arrives pas à te faire mal"? Est-ce dans la tête ou dans les jambes?

Au loin, je vois une "petite" silhouette avec une foulée relâchée et bien maintenue, je crie un "aller François" qui me répond le plus naturellement du monde : "Tiens, Salut Sylvain"... Normal...

La classe, quoi!

Jean Marc : Clairement une très belle journée ! En plus la pluie nous a oublié, que demandez de plus ?
Pour le se faire mal, ca serait plus maintenir le temps dans la zone rouge au niveau cardiaque. J'ai l'impression qu'à la moindre difficulté, je me réfugie dans une certaine zone de confort et donc à la fin, j'ai l'impression d'en avoir encore sous la semelle.
Mais après tout, ce n'est peut être qu'une impression.

Finalement, d'autres résultats de la course sont tombés. Le 26'26 est le temps officiel mais si on en croit le temps réel, je suis en 25'48 soit du 3'38 de moyenne oO
Je devais être certainement plus entamé que dans mes souvenirs...

Et j'ai peut être loupé une petite coupe.
A priori, il y avait un classement des coureurs des entreprises sponsors du marathon et je finis à la 2ème place

Kodama écrit:

Je devais être certainement plus entamé que dans mes souvenirs...

Peut-être aussi que tu t'es bien amusé et que du coup, tu ne t'es pas trop rendu compte de ton degré d'engagement. Ne pas sous-estimer les effets de l'euphorie!

Kodama écrit:

Au loin, je vois une "petite" silhouette avec une foulée relâchée et bien maintenue, je crie un "aller François" qui me répond le plus naturellement du monde : "Tiens, Salut Sylvain"... Normal...

du grand François quoi !!

Bravo pour cette belle perf' !!
tu as peut être donné plus que ce que tu pensais en effet !

Même si j'ai couru la veille, ca ne m'a pas empêché avec un collègue (qui avait également couru) d'aller se faire un décrassage... sur piste.

Le plan stipulait de la VMA courte à base de 2x4(300-200). Un joli programme en perspective qui s'est globalement bien passé même s'il faut noter que je suis parti à nouveau trop vite et que la piste était glissante du fait de la pluie.
Mais je pense continuer mon petit bonhomme de chemin.