Suivi d'Atom [Coming back to life]

Ok!! Bon je ne m"attendais pas à cela , quoi rajouter à ce qui a été dit , je suis sincèrement déçu pour toi , mais comme dit Bruno17

L'abandon est une forme d'intelligence du coureur et non une faiblesse !

J'attends de tes nouvelles
Un bon repos , une bon resto avec un bonne bouteille (avec modération)

www.lepape-info.com/forme/abandon-course...mpaign=info-28-05-12
lis cet article

bogoss44 écrit:

www.lepape-info.com/forme/abandon-course...mpaign=info-28-05-12
lis cet article

"Courir doit toujours rester un plaisir, ne l’oubliez pas, surtout en de telles circonstances." c'est bien dit.

@tous: merci pour vos mots d'encouragement, ça fait vraiment du bien après la déception d'hier.

@Eric: Pour le moment, je n'ai aucune envie de retenter un marathon de sitôt... Mais je retiens tout de même ton invitation, et je me dis que dans le pire des cas, même si je ne prends pas le départ, je me vois bien passer un petit week-end à La Rochelle avec ma chérie pour venir vous encourager.

@Ernest: Merci pour ce lien. Cet article permet de relativiser ma contre-performance et de remettre chaque chose à sa place. Je n'ai pas terminé mais je suis en bonne santé, c'est le principal

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, je suis quand-même toujours amer d'avoir dû renoncer au marathon de Sauternes pour la deuxième fois consécutive. Mais il n'y en aura pas de troisième. J'ai vraiment trop souffert de la chaleur... Et je ne suis pas le seul. Même en tête ça a dû être dur : Par exemple Sébastien Horrereau - vainqueur l'année dernière - a mis quasiment 15 minutes de plus que son précédent chrono. Au final, plus d'un quart du peloton finit classé en plus de ... 5 heures !

Pour ma part, je crois que j'ai méprisé tous les fondements que je croyais avoir acquis pour pouvoir effectuer un marathon.

Première erreur. Pour ne pas me stresser, j'avais décidé de ne pas afficher ma FC sur mon cardio mais uniquement mon allure moyenne. Et donc, fatalement, je suis parti en sur-régime (pas eu le temps encore de vérifier sur GC, mais je suis certain que c'est le cas). Las, j'ai mis plus de 11 km avant de me décider à ralentir après m'être obstiné à vouloir maintenir un rythme que je savais pertinament ne pas pouvoir tenir toute la course.

J'ai éprouvé assez rapidement la sensation de soif, quand bien même j'ai pris à chaque ravitaillement (environ tous les 3 à 4 km) un verre d'eau ou du glucose. Mon père qui me suivait à vélo (merci papa d'avoir été mon coach, sans toi, cela aurait été encore plus pénible) me passait régulièrement une gourde d'eau pour me désaltérer. Mais j'ai bu trop goulument. Deuxième erreur. Ce qui fait qu'à ce fameux 32ème km, mon estomac était juste une énorme citerne qui, arrivée au trop plein, a activé le vidage automatique (je vous passe les détails ).

Je me suis alimenté trop légèrement et ça par contre, je ne l'ai pas vu venir. Du coup, lorsque j'abandonne - par "chance" si l'on peut dire ça comme ça - je me trouvais juste à coté d'un poste de secours : La croix rouge, les pompiers et le médecin qui m'ont pris en charge juste après que j'ai rendu toute l'eau que j'avais bue, ont eu vite fait de diagnostiquer une hypoglycémie. Heureusement que tout ce beau monde était là pour me prodiguer un remède révolutionnaire, qu'une PME américaine vient de lancer et dont on devrait entendre parler dans les prochaines années : Une boisson gazeuse, sucrée, de couleur ambrée. De mémoire, je crois que ça s'appelle du Loca Loca.

Dernier point: les crampes. J'ai commencé à avoir des élancement dans les mollets... dès le 15ème km. Ce sont elles qui ont été à l'origine de mon abandon et je me suis retrouvé complètemenr tétanisé au 32ème. Un méchant point de contracture au mollet droit me le rappelle encore ce matin.

Pour l'anecdote, quand je jète l'éponge, il fait près de 35° dehors. Une pure folie.

3 mois d'entrainement assidu pour un tel résultat, c'est très frustrant mais je crois - enfin j'espère - que ce marathon ne m'a pas enlevé mon envie de courir et je me dis qu'il y a beaucoup d'enseignements à tirer de cette difficile expérience. Même si pour le moment, la pilule reste difficile à avaler.

EDIT: Hébé, je ne pensais pas avoir autant de choses à écrire...

Déjà, Bravo pour la perf' : avoir couru 32km par 35°C, faut le faire...

Peut-être que ce marathon est programmé trop tard dans l'année, aussi...Vaut peut-être mieux en trouver un autre programmé un peu plus tôt dans l'année, ou alors en automne l'an prochain...

...

Et puis t'as pu profiter du concert du 12 mai, au moins

Bon rétablissement, recharge bien les batteries...

Et bien, je suis sincèrement désolé et en même temps épaté. Finir sous 35°C... Je me serais arrêté bien avant.
En plus, sur marathon, le mental y fait beaucoup j'imagine (Tiens?!? et si j'allais piquer une tête dans l'océan ou alors réunir tous les ravitos pour faire une piscine géante pour une personne, voire deux je vais prendre mon portable, appeler ma chérie lui dire que j'ai changer de plan, on va se faire un jacuzzi...).

Bref, respect AtomHeart!

Ps :

Une boisson gazeuse, sucrée, de couleur ambrée.

Bah, ouais mais si tu bois de la bière en marathon aussi...