kamoulox69: Re-re-tentative de reprise

Avec peu de séances de CAP hebdo (une seule ), ce système ne me semble absolument pas tenable, en particulier dans les deux premières phases.
Je suis incapable d'imaginer une quelconque transposition d'un entraînement où des séances de CAP seraient remplacées par du vélo ou de la natation.
On trouve des personnes sur le forum qui pratiquent ainsi mais, pour l'instant, je n'ai rien vu de spectaculaire dans les performances (j'entends par performances un chrono sur ce que j'appelle les courses "officielles" )
Je préfère des entraînements où l'on va "ajouter" plutôt que "remplacer".
Rien ne t'empêche de tester un nouveau format et voir où ça te mène

Bien d'accord avec Stéphane, restez par ici, y'a des lecteurs intéressés

Si c'est pour parler trail, vélo ou natation on va pas aller bien loin
Ce qui m'intéresse concerne ces fameuses courses "officielles" sur route (10/semi/marathon et peut-être 100km).

Pour compléter ma réponse à ta question sur les allures un peu au-dessus de l'AS10, je dirais qu'il est nécessaire de "stresser" un peu l'organisme car, en retour, il va s'adapter à ce nouveau stress et permettre de progresser. Tout est dans le dosage de ce "stress" (on le retrouve dans presque tous les systèmes d'entraînement à part Maffetone ou équivalent)

Pour préparer un 10km, on lit très souvent qu'il faut améliorer sa VMA (le terme "vitesse" est alors synonyme de VMA) car on raisonne en considérant qu'un 10km se court TOUJOURS à un pourcentage de VMA donné et que, mécaniquement, une VMA plus haute donnera une AS10 plus haute. Cette approche répond à une logique qui donne de très bons résultats.
Malheureusement, cette approche a parfois le défaut de transformer les coureurs en champions des séances de VMA (l'organisme s'adapte et devient plus performant sur ... les récups) sans pour autant les rendre meilleurs sur 10km.
Je connais beaucoup de coureurs que je ne pourrais pas forcément suivre sur une séance de VMA courte/moyenne mais qui ne sont pas forcément plus rapides que moi sur 10km.

Je partage l'idée que n'importe qui est capable de tenir 300 ou 400m à une allure un peu plus rapide que son AS10 actuelle donc que la "vitesse" à atteindre n'est pas un obstacle.
La difficulté est de pouvoir maintenir cette allure sur 10km. C'est pourquoi l'entraînement doit être construit dans ce seul but (ce qui n'enlève pas le plaisir de courir )
Les ingrédients nécessaires peuvent être différents mais l'objectif doit rester le même.

Je connais beaucoup de coureurs que je ne pourrais pas forcément suivre sur une séance de VMA courte/moyenne mais qui ne sont pas forcément plus rapides que moi sur 10km.

Moi même je ne suis pas très bon sur ces séances, surtout les courtes.

Malheureusement, cette approche a parfois le défaut de transformer les coureurs en champions des séances de VMA (l'organisme s'adapte et devient plus performant sur ... les récups) sans pour autant les rendre meilleurs sur 10km.

C'est aussi parce que sur les 10km, il y a pas beaucoup de moment pour récupérer. Mais aussi parce qu'il faut savoir récupérer en course : être capable sur un virage serré, demi-tour de se relâcher pour récupérer, le plus dur est de le ressentir. Ces séances de VMA permettent d'aider à faire baisser plus rapidement le cardio dès qu'on relâche.


Je ces deux points je suis d'accord avec toi qu'on n'a pas besoin d'être très bon en VMA pour être meilleur sur 10 bornes. C'est une des composantes qui permet d'y arriver et ces séances se travaille plus en amont qu'en phase spécifique.

@kamoulox69 : ton approche me plaît beaucoup. Je vais suivre avec plus de rigueur ton suivi, même si je ne mets pas souvent des commentaires.

Concernant la VMA, je crois bien que tous les clubs d'athlé en font une composante importante de leurs entraînements et ça donne d'excellents résultats ... souvent bien meilleurs que ceux que j'obtiens .
Je sais que j'ai beaucoup de difficultés en particulier sur la VMA courte et j'ai eu l'impression que je dépensais de l'énergie, je stressais mon organisme sans en tirer de gros bénéfices pour la course.
J'ai un profil de coureur qui ne se prête pas à ce type d'effort

Je voulais pointer le risque d'une "dérive" qui se traduirait par une volonté de toujours se dépasser sur ces séances. Si on ne prépare pas de course à objectif, pourquoi pas? Mais si on prépare une course à objectif, je pense qu'il faut le garder à l'esprit à chaque instant de la prépa.
On devient très performant sur des efforts intenses en fractionné mais si on ne travaille pas des efforts un peu moins intenses sur plus long et en continu, alors il manquera quelque chose pour la course.
Je fais des séances sur la piste à côté de chez moi où s'entraînent des coureurs de l'ASVEL (pas ceux qui courent en 31-32' ) et je me souviens d'un coureur qui tournait en 1'15-1'16 sur ses 400m (avec récup ultra-lente d'1'). Je l'ai vu quelques temps après au semi de Villeurbanne (en 2017) et il a terminé en "seulement" 1h25', ce qui a alimenté ma réflexion sur les "ingrédients" nécessaires à la réussite d'une course.

Pour habituer le corps à des changements de rythme ou à des relances, on peut trouver pas mal de séances dont ce serait l'objectif alors que je vois les séances de VMA comme des séances utiles ... au développement ou à l'entretien de la VMA

Ce soir le vent était encore et toujours présent donc j'ai refait un footing (à la place des 600m AS10)
Exactement le même parcours qu'hier .... et les mêmes chiffres (allure, cardio) mais avec des sensations bien moins bonnes (ventre lourd, jambes "moyennes").
www.strava.com/activities/1464483834