Suivi de Frantz 54123 : RP Marathon
- secalex
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Réponse de secalex sur le sujet Re: Frantz54123 : Marathon de Metz S10/9
Posted il y a 10 ans 1 mois #336051
Soigne ta crève.
par secalex
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Réponse de Snarf31 sur le sujet Re: Frantz54123 : Marathon de Metz S10/9
Posted il y a 10 ans 1 mois #336065
J'ai un peu de retard mais je tenais à te féliciter pour ton chronos.
Je suis désolé que tu n'ai pas réussi à faire mieux mais à mon avis tu vas nous faire une sacré perf quand tout sera favorable.
J'imagine qu'il n'est pas évident de courir un marathon en étant enrhumé
Peut être que 2015 te sera plus favorable et que tu vas enfin atteindre la performance que tu cherches depuis plusieurs mois.
En tous cas bonne récup
Je suis désolé que tu n'ai pas réussi à faire mieux mais à mon avis tu vas nous faire une sacré perf quand tout sera favorable.
J'imagine qu'il n'est pas évident de courir un marathon en étant enrhumé
Peut être que 2015 te sera plus favorable et que tu vas enfin atteindre la performance que tu cherches depuis plusieurs mois.
En tous cas bonne récup
par Snarf31
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- Aquila
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Réponse de Aquila sur le sujet Re: Frantz54123 : Marathon de Metz S10/9
Posted il y a 10 ans 1 mois #336066
Deux ou trois petites choses, François. Enfin non, une tartine que tu liras quand tu pourras... Sans complaisance mais avec bienveillance, et pas mal d'humilité face à ce que tu as encore réalisé à Metz.
1- "Je ne voulais pas utiliser la crève comme excuse, mais c'est vraisemblablement une raison..."
Quand un type vient de faire 35 km sans trop d'histoires un jour de compétition, je crois très sincèrement que le terme "excuses" ne fait pas appel aux bonnes références. On est dans "causes-conséquences", pas dans "fautes-excuses". Je suis donc content de lire ton changement de portage à ce propos.
2- Ta crève, c'est une infection qui génère des inflammations et, qu'on le veuille ou non, la fonction respiratoire s'en trouve dégradée. Robin écrit que les crampes, c'est "multifactory" et il a raison. Ce que tu as lu à propos des crampes colle avec ton cas, c'est clair. Et tu as autant voire plus à apprendre des lectures relatives aux effets du stress qu'à celles qui parlent de sport ou de troubles contractiles. Car l'entraînement, la fatigue, la surcompensation, la compétition, mais aussi la maladie, c'est du stress. Le stress, ce n'est pas seulement défendre un dossier chaud face à un comité de direction. Le stress, de façon générique, c'est l'état d'un organisme qui essaie de s'adapter à une situation exceptionnelle.
3- En développement du 1- et du 2- ci-dessus. Ton organisme a dû gérer l'infection, les inflammations, et un marathon avec un apport en oxygène et en éléments nutritifs dégradé par la pathologie. A ce propos, la FC traduit le débit cardiaque (en volume de sang / temps). Si le sang est trop pauvre en oxygène pour combler les besoins liés à l'effort, le débit cardiaque doit augmenter pour y palier. Donc la FC monte. Mais ce n'est pas tout! Le combat contre l'inflammation et l'infection nécessite des apports spécifiques et génère des déchets également spécifiques. Tous ces "convois exceptionnels" de munitions, de pièces détachées et de carburant pour le front et de déchets pour les centrales d'épuration, ça nécessite d'accélérer les échanges poumons-foie-reins, qui conditionnent le débit cardiaque et donc la FC.
4- Ton corps est en situation de double stress: celui lié au marathon et celui lié à l'infection. Pour produire l'énergie nécessaire à la gestion de ce combat sur deux fronts, il métabolise plus rapidement (et moins bien: vite fait, mal fait) les nutriments, ce qui affecte l'approvisionnement en éléments essentiels. Y compris les électrolytes qui règlent la contraction musculaire, les glucides qui servent de carburant, les éléments qui assurent l'équilibre acido-basique, etc. Tu en veux, des crampes? En voilà!
La synthèse de tout ça: deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne, c'est que tu as un organisme en béton armé pour avoir résisté à tout ça sans finir sur un brancard. Mais ça, on le savait bien avant que tu prennes le départ. La mauvaise, c'est que tu as cruellement manqué de chance en chopant cette saleté de crève juste avant la course... La chance, tu sais ce que c'est? Quand un pot de fleurs tombe d'un balcon au 10e étage, si tu te le prends sur la gueule, c'est que tu n'as pas de chance. C'est malheureux mais on n'y peut rien.
Alors la vitesse, oui, sans doute qu'il faut la bosser car elle n'est pas en cohérence avec ton potentiel révélé sur 21 et 42 km. Et sortir de sa zone de confort, c'est porteur. Or, ta zone de confort est clairement entre AS 21 et 42. Mais à mon très humble avis, ça n'a rien à voir avec tes ennuis des 7 derniers km. Sans ta crève, tu aurais certainement explosé le chrono et tu aurais fini par faire le même constat sur ton déséquilibre entre 21 et 42 km d'une part, et 10 km d'autre part. La cruelle vérité, c'est que, parmi les sportifs amateurs plus tout jeunes que nous sommes, tu es un sacré champion, que tu as fait sub-3h après avoir pris un pot de fleurs sur la gueule et qu'en plus, tu as une marge de progression.
1- "Je ne voulais pas utiliser la crève comme excuse, mais c'est vraisemblablement une raison..."
Quand un type vient de faire 35 km sans trop d'histoires un jour de compétition, je crois très sincèrement que le terme "excuses" ne fait pas appel aux bonnes références. On est dans "causes-conséquences", pas dans "fautes-excuses". Je suis donc content de lire ton changement de portage à ce propos.
2- Ta crève, c'est une infection qui génère des inflammations et, qu'on le veuille ou non, la fonction respiratoire s'en trouve dégradée. Robin écrit que les crampes, c'est "multifactory" et il a raison. Ce que tu as lu à propos des crampes colle avec ton cas, c'est clair. Et tu as autant voire plus à apprendre des lectures relatives aux effets du stress qu'à celles qui parlent de sport ou de troubles contractiles. Car l'entraînement, la fatigue, la surcompensation, la compétition, mais aussi la maladie, c'est du stress. Le stress, ce n'est pas seulement défendre un dossier chaud face à un comité de direction. Le stress, de façon générique, c'est l'état d'un organisme qui essaie de s'adapter à une situation exceptionnelle.
3- En développement du 1- et du 2- ci-dessus. Ton organisme a dû gérer l'infection, les inflammations, et un marathon avec un apport en oxygène et en éléments nutritifs dégradé par la pathologie. A ce propos, la FC traduit le débit cardiaque (en volume de sang / temps). Si le sang est trop pauvre en oxygène pour combler les besoins liés à l'effort, le débit cardiaque doit augmenter pour y palier. Donc la FC monte. Mais ce n'est pas tout! Le combat contre l'inflammation et l'infection nécessite des apports spécifiques et génère des déchets également spécifiques. Tous ces "convois exceptionnels" de munitions, de pièces détachées et de carburant pour le front et de déchets pour les centrales d'épuration, ça nécessite d'accélérer les échanges poumons-foie-reins, qui conditionnent le débit cardiaque et donc la FC.
4- Ton corps est en situation de double stress: celui lié au marathon et celui lié à l'infection. Pour produire l'énergie nécessaire à la gestion de ce combat sur deux fronts, il métabolise plus rapidement (et moins bien: vite fait, mal fait) les nutriments, ce qui affecte l'approvisionnement en éléments essentiels. Y compris les électrolytes qui règlent la contraction musculaire, les glucides qui servent de carburant, les éléments qui assurent l'équilibre acido-basique, etc. Tu en veux, des crampes? En voilà!
La synthèse de tout ça: deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne, c'est que tu as un organisme en béton armé pour avoir résisté à tout ça sans finir sur un brancard. Mais ça, on le savait bien avant que tu prennes le départ. La mauvaise, c'est que tu as cruellement manqué de chance en chopant cette saleté de crève juste avant la course... La chance, tu sais ce que c'est? Quand un pot de fleurs tombe d'un balcon au 10e étage, si tu te le prends sur la gueule, c'est que tu n'as pas de chance. C'est malheureux mais on n'y peut rien.
Alors la vitesse, oui, sans doute qu'il faut la bosser car elle n'est pas en cohérence avec ton potentiel révélé sur 21 et 42 km. Et sortir de sa zone de confort, c'est porteur. Or, ta zone de confort est clairement entre AS 21 et 42. Mais à mon très humble avis, ça n'a rien à voir avec tes ennuis des 7 derniers km. Sans ta crève, tu aurais certainement explosé le chrono et tu aurais fini par faire le même constat sur ton déséquilibre entre 21 et 42 km d'une part, et 10 km d'autre part. La cruelle vérité, c'est que, parmi les sportifs amateurs plus tout jeunes que nous sommes, tu es un sacré champion, que tu as fait sub-3h après avoir pris un pot de fleurs sur la gueule et qu'en plus, tu as une marge de progression.
Last Edit:il y a 10 ans 1 mois
par Aquila
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- jhs
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Réponse de jhs sur le sujet Re: Frantz54123 : Marathon de Metz S10/9
Posted il y a 10 ans 1 mois #336075
Salut François
Je tente de t'envoyer un mail au boulot car je suis du genre bavard.
Si tu ne reçois rien, envoies moi ton adresse en MP.
A+
EDIT: tout pareil qu'Aquila mais en plus long, plus détaillé, plus étayé, plus chiffré, mais pas forcément mieux. Finalement je vais m'abstenir.
Je tente de t'envoyer un mail au boulot car je suis du genre bavard.
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EDIT: tout pareil qu'Aquila mais en plus long, plus détaillé, plus étayé, plus chiffré, mais pas forcément mieux. Finalement je vais m'abstenir.
Last Edit:il y a 10 ans 1 mois
par jhs
Dernière édition: il y a 10 ans 1 mois par jhs.
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Réponse de chris55 sur le sujet Re: Frantz54123 : Marathon de Metz S10/9
Posted il y a 10 ans 1 mois #336146
maclad écrit:
+1
rien à dire, je passe juste faire coucou !!
+1
par chris55
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Réponse de robin sur le sujet Re: Frantz54123 : Marathon de Metz S10/9
Posted il y a 10 ans 1 mois #336149
L'analyse avance....
L'essentiel étant que l'envie reste. Courir après quelques minutes de moins, c'est parfois usant. Mais si on aime ça, on finit en général par faire progresser le canasson !
Pour ton cas, je rejoindrai plutôt Cyril qui te dit de préparer un semi. Le 10 km c'est très spécifique et très dur pour des gars endurants comme nous ! Vitesse et endurance ne font pas toujours bon ménage ... sauf chez Cyril mais qui, pourtant n'a pas non plus des résultats en regard de sa superbe vma (20 km/h, quel salaud ... Je suis jaloux ). Bon vu l'acharnement de cyril je crois que son chrono finira par se rapprocher de son potentiel ultime (moins de 2h40 ?)
Mon avis est que bosser la vitesse ne sert quasiment à rien pour le marathon. Je ne fais plus de séances de vma depuis 1 an et demi et j'ai progressé sur marathon, pas vraiment regressé sur 10 km (j'en fais très très peu)et si d'aventure je fais une séance sur piste avec des copains, et bien je constate que c'est plutôt correct.
le marathon (et au delà) est une épreuve tellement spécifique que je crois qu'on peut aller chatouiller son potentiel sans travailler beaucoup sa vma... ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire des séances où le coeur se met au taquet très haut.
Si la vitesse ne te passionne pas, tu as d'autres pistes de progression à explorer à mon avis...ou d'autres distances car tes qualités endurantes et mentales sont remarquables
L'essentiel étant que l'envie reste. Courir après quelques minutes de moins, c'est parfois usant. Mais si on aime ça, on finit en général par faire progresser le canasson !
Pour ton cas, je rejoindrai plutôt Cyril qui te dit de préparer un semi. Le 10 km c'est très spécifique et très dur pour des gars endurants comme nous ! Vitesse et endurance ne font pas toujours bon ménage ... sauf chez Cyril mais qui, pourtant n'a pas non plus des résultats en regard de sa superbe vma (20 km/h, quel salaud ... Je suis jaloux ). Bon vu l'acharnement de cyril je crois que son chrono finira par se rapprocher de son potentiel ultime (moins de 2h40 ?)
Mon avis est que bosser la vitesse ne sert quasiment à rien pour le marathon. Je ne fais plus de séances de vma depuis 1 an et demi et j'ai progressé sur marathon, pas vraiment regressé sur 10 km (j'en fais très très peu)et si d'aventure je fais une séance sur piste avec des copains, et bien je constate que c'est plutôt correct.
le marathon (et au delà) est une épreuve tellement spécifique que je crois qu'on peut aller chatouiller son potentiel sans travailler beaucoup sa vma... ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas faire des séances où le coeur se met au taquet très haut.
Si la vitesse ne te passionne pas, tu as d'autres pistes de progression à explorer à mon avis...ou d'autres distances car tes qualités endurantes et mentales sont remarquables
par robin
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