Globe-runner: A la maison
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Réponse de K6OP sur le sujet Globe-runner: Bagan Temple Marathon - CR
Posted il y a 5 ans 1 jour #511743
Bien, je vais tenter de me lancer dans le CR. J’avoue que quand j’en lis certains sur le site, je me demande comment on peut être si précis. J’ai des pans entiers de la course qui sont complètement brumeux dans ma tête.
Il faut dire que j’ai trouvé ce premier marathon vraiment très dur. Je pense que je ne m’en rendais pas compte quand je l’ai choisi. J’ai plus choisi a cause de la date et la zone géographique. Et aussi quand j’ai vu un cut off à 7h, je me suis dit que j’aurais tout mon temps. J’aurais du me méfier parce qu’un long cut off c’est aussi un signe de difficulté.
Toute l’inscription et l’organisation de la course, plutôt efficace et professionnel, est géré par une société danoise, Albatros Adventure, spécialisée dans les marathons extrêmes dans des endroits « exotiques » genre Cercle polaire, Petra, Grande Muraille, etc.
Il faut prendre un package complet de 6 jours/5 nuits minimum pour avoir le dossard. Personnellement, j’ai fait plus court à cause de mes obligations professionnelles, mais tant que je payais le package complet et même un supplément, pas de problème.
Nous sommes arrivés à Bagan depuis l’avant veille au soir depuis Yangon. Le vendredi matin était prévu une visite touristique en groupe, mais forte de mon expérience de la visite à Yangon la veille, j’ai décidé de ne pas les rejoindre. La visite de Yangon avait été intéressante mais fatigante, surtout avec la chaleur et le piétinement et je voulais me reposer au maximum avant la course. À la place, je suis sortie faire 25 minutes de course de décrassage et maintien, et puis j’ai alterné piscine, chaise longue, petit massage dynamisant, sieste, hydratation maximum, et préparation de toutes mes affaires.
Après le briefing du soir suivi d’une pasta party, je suis allée me coucher tôt. L’hôtel servait le petit déjeuner à partir de 3h45 du matin et j’y suis allée dès l’ouverture pour laisser le temps de digérer et laisser la nature prendre son temps avant le départ.
À 5h du matin, le bus a quitté l’hôtel pour nous amener au départ prévu à 6h15, juste au lever du soleil.
Il faisait bon et il y avait une super ambiance. Les départs des 3 courses étaient au même moment : un 10K, un semi et le full. Pas mal de monde a changé son inscription pour les courses plus courtes. J’avoue que j’étais confiante et ça ne m’a pas traversé la tête.
À 6h15 on est tous partis sous les applaudissements d’une petite foule, dont beaucoup d’enfants.
Je suis partie gentiment avec mes écouteurs pour un peu de musique pas fort juste pour me rythmer l’allure et une appli que j’avais programmée pour une sorte de coaching. Du genre me rappeler de boire tous les 2.5K et de profiter, de manger un gel tous les 5K et de prendre photo ou vidéo, et de m’encourager tous les 10K pour célébrer les passages clés.
Les 5 premiers km comme vous vous en doutez se sont passés sans problème. Il faisait encore bon, dans les 24/25 degrés avec des vues magnifiques sur les temples et les ballons dans le ciel.
Et puis, peu après la bifurcation du parcours 10K, j’ai commencé à avoir très mal au ventre. D’abord je me suis dit que ça allait passer, mais non, au point qu’il m’a fallu prendre un chemin de traverse plusieurs fois pour aller dans des petits coins isolés en espérant ne pas rencontrer de serpents. On nous avait prévenus au briefing que c’était un risque dans les buissons et que si on était mordus il fallait essayer de prendre la photo du serpent, ou au moins avoir la couleur et la description, pour savoir quel antipoison prendre !
En ce qui me concerne, pas de serpent, et la douleur au ventre a fini par se calmer au km 8. J’ai pu reprendre sur une bonne allure.
À la bifurcation du semi, aux alentours de 10K, tout allait de nouveau bien et j’en ai bien profité. La température commençait à monter, mais très supportable. Le terrain était relativement plat, le sentier large et je croisais des gens en scooter, chars à bœuf ou voiture à cheval. Et puis vers les 12K le chemin s’est rétréci et j’ai couru seule pour 1 ou 2km. A un moment j’ai croisé un japonais qui avait retiré chaussure et chaussette et je me suis arrêtée pour lui donner un pansement pour ampoules. Je me suis fait un ami pour la vie!
A partir de 15 ou 16K, ça a commencé à se corser. En même temps que la température montait, déjà probablement au delà de 30, le chemin est devenu très sablonneux. Du genre où on s’enfonce bien, qui coupe tout élan et tout rebond, et qui casse bien l’allure et les jambes. J’ai du beaucoup marcher sur cette partie. Un peu avant 18K, j’ai croisé une française sympathique arrêtée à cause de crampes. Je pense qu’elle était complètement déshydratée. À la sortie du long chemin de sable, en arrivant sur une partie bitumée, vers les 20K, je l’ai vue à l’arrière d’un scooter d’un policier. Elle avait abandonné. J’ai relancé la course, mais avec beaucoup de mal car le chemin montait pas mal et la température flirtait avec les 35/36 degrés et je n’avais plus d’eau. J’ai du alterner marche et course jusqu’au ravitaillement suivant où j’ai pu remplir mes gourdes. J’étais contente d’avoir pris un gilet de trail avec poches d’eau et plein de gels. Je pense que c’est vraiment ce qui m’a permis de tenir. La température est restée très haute jusqu’au bout. A chaque ravitaillement, je prenais une bouteille pour remplir la gourde, une autre pour boire et un peu de la fin de la deuxième pour verser sur ma tête et mon cou. La montée a continué jusqu’à 25K. Je me répétais qu’il fallait au moins que j’atteigne les 30K, et qu’après il n’en resterait plus que 12, et que 12, ce n’était rien, je l’avais fait plein de fois.
J’ai fini par atteindre 30K et là, pas de bol, de nouveau du sable. Et je me rendais compte que j’avais déjà fais 5h, donc j’étais hyper juste pour le cut off. 12K en moins de 2 heures, ça allait être juste. Je me suis dit, tu as 2 fois 6K avec une heure pour chaque. Tu te traînes, mais c’est jouable, quitte à marcher vite au lieu de courir (trottiner en réalité). Je suis arrivée à 36K et là, la batterie de mon téléphone avec la musique et le coaching préenregistré m’a lâché. Mais je n’ai pas voulu m’arrêter pour charger la batterie en power bank. Chaque seconde comptait à ce moment et cela aurait été idiot de perdre 30 précieuses secondes. Les seuls arrêts seraient pour les ravitaillements et prendre de l’eau. Sur le coup de 38 et 39K, alors que le chemin longeait la route, avec pas mal de traffic quand même, y compris bus et camions, j’ai cru que je n’y arriverai pas à temps mais qu’il me manquerait un chouïa. Mais à ce point, il fallait continuer coûte que coûte. Même si j’étais éliminée, il fallait que je fasse la distance, juste pour moi. A 40K, je me suis mise à y croire de nouveau. Et puis, 2K, c’est rien. Ils ont été longs ces 2K pourtant, et en voyant la fin j’ai tout donné. J’entendais des encouragements sans les entendre et j’ai vécu les derniers mètres dans un brouillard. On m’a dirigée vers la tente des médecins pour voir comment ça allait. Je me suis allongée un peu, on m’a appliqué des pack froids, et apparemment tout allait bien. J’ai pensé à arrêter Strava juste 25 minutes après être arrivée tellement j’étais embrumée. Mais j’ai récupéré assez vite quand même par rapport à des personnes très mal en point dans la tente. Et aussi une vieille dame qui se faisait dorloter par l’équipe. 71 ans et son 238ème marathon!
Je suis classée avant dernière, à la 144ème place ( j’avais le dossard 235). 6:58:48, sur la corde mais avant le cut off! Il y a eu énormément d’abandons ou de personnes qui sont passé de full à semi.
Et maintenant, je n’en reviens toujours pas d’être arrivée au bout. Une drôle de sensation d’avoir préparé pendant plusieurs mois et c’est fait.
Avant de réfléchir à la suite, je vais travailler mes photos et vidéos. Peut être un petit montage et je vous donnerai le lien.
Cassiopée
Il faut dire que j’ai trouvé ce premier marathon vraiment très dur. Je pense que je ne m’en rendais pas compte quand je l’ai choisi. J’ai plus choisi a cause de la date et la zone géographique. Et aussi quand j’ai vu un cut off à 7h, je me suis dit que j’aurais tout mon temps. J’aurais du me méfier parce qu’un long cut off c’est aussi un signe de difficulté.
Toute l’inscription et l’organisation de la course, plutôt efficace et professionnel, est géré par une société danoise, Albatros Adventure, spécialisée dans les marathons extrêmes dans des endroits « exotiques » genre Cercle polaire, Petra, Grande Muraille, etc.
Il faut prendre un package complet de 6 jours/5 nuits minimum pour avoir le dossard. Personnellement, j’ai fait plus court à cause de mes obligations professionnelles, mais tant que je payais le package complet et même un supplément, pas de problème.
Nous sommes arrivés à Bagan depuis l’avant veille au soir depuis Yangon. Le vendredi matin était prévu une visite touristique en groupe, mais forte de mon expérience de la visite à Yangon la veille, j’ai décidé de ne pas les rejoindre. La visite de Yangon avait été intéressante mais fatigante, surtout avec la chaleur et le piétinement et je voulais me reposer au maximum avant la course. À la place, je suis sortie faire 25 minutes de course de décrassage et maintien, et puis j’ai alterné piscine, chaise longue, petit massage dynamisant, sieste, hydratation maximum, et préparation de toutes mes affaires.
Après le briefing du soir suivi d’une pasta party, je suis allée me coucher tôt. L’hôtel servait le petit déjeuner à partir de 3h45 du matin et j’y suis allée dès l’ouverture pour laisser le temps de digérer et laisser la nature prendre son temps avant le départ.
À 5h du matin, le bus a quitté l’hôtel pour nous amener au départ prévu à 6h15, juste au lever du soleil.
Il faisait bon et il y avait une super ambiance. Les départs des 3 courses étaient au même moment : un 10K, un semi et le full. Pas mal de monde a changé son inscription pour les courses plus courtes. J’avoue que j’étais confiante et ça ne m’a pas traversé la tête.
À 6h15 on est tous partis sous les applaudissements d’une petite foule, dont beaucoup d’enfants.
Je suis partie gentiment avec mes écouteurs pour un peu de musique pas fort juste pour me rythmer l’allure et une appli que j’avais programmée pour une sorte de coaching. Du genre me rappeler de boire tous les 2.5K et de profiter, de manger un gel tous les 5K et de prendre photo ou vidéo, et de m’encourager tous les 10K pour célébrer les passages clés.
Les 5 premiers km comme vous vous en doutez se sont passés sans problème. Il faisait encore bon, dans les 24/25 degrés avec des vues magnifiques sur les temples et les ballons dans le ciel.
Et puis, peu après la bifurcation du parcours 10K, j’ai commencé à avoir très mal au ventre. D’abord je me suis dit que ça allait passer, mais non, au point qu’il m’a fallu prendre un chemin de traverse plusieurs fois pour aller dans des petits coins isolés en espérant ne pas rencontrer de serpents. On nous avait prévenus au briefing que c’était un risque dans les buissons et que si on était mordus il fallait essayer de prendre la photo du serpent, ou au moins avoir la couleur et la description, pour savoir quel antipoison prendre !
En ce qui me concerne, pas de serpent, et la douleur au ventre a fini par se calmer au km 8. J’ai pu reprendre sur une bonne allure.
À la bifurcation du semi, aux alentours de 10K, tout allait de nouveau bien et j’en ai bien profité. La température commençait à monter, mais très supportable. Le terrain était relativement plat, le sentier large et je croisais des gens en scooter, chars à bœuf ou voiture à cheval. Et puis vers les 12K le chemin s’est rétréci et j’ai couru seule pour 1 ou 2km. A un moment j’ai croisé un japonais qui avait retiré chaussure et chaussette et je me suis arrêtée pour lui donner un pansement pour ampoules. Je me suis fait un ami pour la vie!
A partir de 15 ou 16K, ça a commencé à se corser. En même temps que la température montait, déjà probablement au delà de 30, le chemin est devenu très sablonneux. Du genre où on s’enfonce bien, qui coupe tout élan et tout rebond, et qui casse bien l’allure et les jambes. J’ai du beaucoup marcher sur cette partie. Un peu avant 18K, j’ai croisé une française sympathique arrêtée à cause de crampes. Je pense qu’elle était complètement déshydratée. À la sortie du long chemin de sable, en arrivant sur une partie bitumée, vers les 20K, je l’ai vue à l’arrière d’un scooter d’un policier. Elle avait abandonné. J’ai relancé la course, mais avec beaucoup de mal car le chemin montait pas mal et la température flirtait avec les 35/36 degrés et je n’avais plus d’eau. J’ai du alterner marche et course jusqu’au ravitaillement suivant où j’ai pu remplir mes gourdes. J’étais contente d’avoir pris un gilet de trail avec poches d’eau et plein de gels. Je pense que c’est vraiment ce qui m’a permis de tenir. La température est restée très haute jusqu’au bout. A chaque ravitaillement, je prenais une bouteille pour remplir la gourde, une autre pour boire et un peu de la fin de la deuxième pour verser sur ma tête et mon cou. La montée a continué jusqu’à 25K. Je me répétais qu’il fallait au moins que j’atteigne les 30K, et qu’après il n’en resterait plus que 12, et que 12, ce n’était rien, je l’avais fait plein de fois.
J’ai fini par atteindre 30K et là, pas de bol, de nouveau du sable. Et je me rendais compte que j’avais déjà fais 5h, donc j’étais hyper juste pour le cut off. 12K en moins de 2 heures, ça allait être juste. Je me suis dit, tu as 2 fois 6K avec une heure pour chaque. Tu te traînes, mais c’est jouable, quitte à marcher vite au lieu de courir (trottiner en réalité). Je suis arrivée à 36K et là, la batterie de mon téléphone avec la musique et le coaching préenregistré m’a lâché. Mais je n’ai pas voulu m’arrêter pour charger la batterie en power bank. Chaque seconde comptait à ce moment et cela aurait été idiot de perdre 30 précieuses secondes. Les seuls arrêts seraient pour les ravitaillements et prendre de l’eau. Sur le coup de 38 et 39K, alors que le chemin longeait la route, avec pas mal de traffic quand même, y compris bus et camions, j’ai cru que je n’y arriverai pas à temps mais qu’il me manquerait un chouïa. Mais à ce point, il fallait continuer coûte que coûte. Même si j’étais éliminée, il fallait que je fasse la distance, juste pour moi. A 40K, je me suis mise à y croire de nouveau. Et puis, 2K, c’est rien. Ils ont été longs ces 2K pourtant, et en voyant la fin j’ai tout donné. J’entendais des encouragements sans les entendre et j’ai vécu les derniers mètres dans un brouillard. On m’a dirigée vers la tente des médecins pour voir comment ça allait. Je me suis allongée un peu, on m’a appliqué des pack froids, et apparemment tout allait bien. J’ai pensé à arrêter Strava juste 25 minutes après être arrivée tellement j’étais embrumée. Mais j’ai récupéré assez vite quand même par rapport à des personnes très mal en point dans la tente. Et aussi une vieille dame qui se faisait dorloter par l’équipe. 71 ans et son 238ème marathon!
Je suis classée avant dernière, à la 144ème place ( j’avais le dossard 235). 6:58:48, sur la corde mais avant le cut off! Il y a eu énormément d’abandons ou de personnes qui sont passé de full à semi.
Et maintenant, je n’en reviens toujours pas d’être arrivée au bout. Une drôle de sensation d’avoir préparé pendant plusieurs mois et c’est fait.
Avant de réfléchir à la suite, je vais travailler mes photos et vidéos. Peut être un petit montage et je vous donnerai le lien.
Cassiopée
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Réponse de smilk sur le sujet Globe-runner: Bagan Temple Marathon - CR
Posted il y a 5 ans 1 jour #511746
Bravo pour ta course ! Passer 7h dans ces conditions dantesques, il faut dire que tu n'as pas pris le marathon le plus facile
Maintenant repose toi bien avant de partir pour de nouvelles aventures
Maintenant repose toi bien avant de partir pour de nouvelles aventures
par smilk
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Réponse de K6OP sur le sujet Globe-runner: Bagan Temple Marathon - CR
Posted il y a 4 ans 11 mois #511803
J’ai fait une petite vidéo de mon marathon avec mes photos, mes vidéos et quelques photos officielles du site (celles où je suis sur la photo!).
Je vous mets le lien YouTube
Cassiopée
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Cassiopée
par K6OP
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Réponse de K6OP sur le sujet Globe-runner: Bagan Temple Marathon - Et après ?
Posted il y a 4 ans 11 mois #511804
J’ai pris une semaine off après le marathon, histoire de me remettre un peu. Et comme en plus j’étais à Melbourne pour le boulot, avec les 26 ou 27 heures de voyage du retour et le décalage à gérer, j’ai essayé de dormir tout ce que je pouvais. Surtout que demain je repars à New York pour une semaine.
Avec ça, je me pose des questions sur la suite. J’en ai bavé pour ce marathon, donc clairement avant d’en refaire un, il va falloir que je m’améliore. Un point positif quand même : ça ne m’a pas dégoûtée de ce genre d’effort. Disons que ça me motive pour recommencer dans de meilleures conditions.
J’ai toujours dans le viseur le Dramathon à l’automne 2020. Et comme c’est en Écosse, je suis sûre que je ne souffrirai pas de la chaleur !
Et comme l’automne 2020, c’est loin, je vais plutôt regarder des distances plus courtes d’ici là, de type semi. La question sera de savoir où et quand. Comme mes voyages vont continuer, je vais chercher des courses selon où je serai. Et aussi comme j’ai un peu de flexibilité sur les dates de voyages selon les destinations, je peux aussi essayer de viser une course et voir si je peux faire mon voyage business au même moment.
En gros, en 2020, je dois aller 3 fois en Australie ( dates plus ou moins déjà fixées), 1 fois en Nouvelle Zélande, 3 ou 4 fois à New York ( fixé aussi), et des destinations fixées mais pas la date pour Los Angeles, Singapour, Hong Kong, Seoul, Tokyo, Colombo, Manille. Et des points d’interrogation pour Denver, Toronto, Jakarta, Ho Chi Min, Bangkok, Taipei, Sotchi. Il y aura aussi une grande ville européenne, mais je ne sais pas encore laquelle, et un peu de Londres.
Bref, ça ouvre des tonnes de possibilités. Beaucoup trop en fait. Et mon expérience me montre que choisir la bonne course à distance n’est pas si simple.
Et en parallèle, il va falloir me monter un plan d’entraînement qui me permettra de progresser.
Par ailleurs, une chose est sûre. Je préfère courir dehors, avec une nette préférence pour les espaces naturels plutôt que les environnements urbains. Mais je n’ai pas beaucoup d’expérience ni d’aisance avec les dénivelés, et j’aimerais me renforcer sur ce type de terrain. Et je m’entraîne seule. Compte tenu des voyages, s’inscrire à un club n’a pas beaucoup de sens. En plus comme j’ai démarré seule et que je suis lente, je ne suis pas sûre qu’une ambiance de course en groupe me conviendrait.
Bref, beaucoup de contraintes pas faciles à gérer.
Je prends toutes vos suggestions de courses si vous avez des idées sur ma liste de destinations. Et vos conseils pour optimiser l’entraînement.
D’ici là, j’ai l’intention de courir simplement au feeling jusqu’à la fin de l’année.Selon le temps qu’il fait dehors ( aujourd’hui il pleut, alors cocooning, mais à NY à partir de mardi il fait froid et sec) et le temps que j’aurais devant moi. Ce sera donc plutôt des sorties EF ou fartlek selon l’envie. Et je reprendrai un entraînement structuré en Janvier.
Cassiopée
Avec ça, je me pose des questions sur la suite. J’en ai bavé pour ce marathon, donc clairement avant d’en refaire un, il va falloir que je m’améliore. Un point positif quand même : ça ne m’a pas dégoûtée de ce genre d’effort. Disons que ça me motive pour recommencer dans de meilleures conditions.
J’ai toujours dans le viseur le Dramathon à l’automne 2020. Et comme c’est en Écosse, je suis sûre que je ne souffrirai pas de la chaleur !
Et comme l’automne 2020, c’est loin, je vais plutôt regarder des distances plus courtes d’ici là, de type semi. La question sera de savoir où et quand. Comme mes voyages vont continuer, je vais chercher des courses selon où je serai. Et aussi comme j’ai un peu de flexibilité sur les dates de voyages selon les destinations, je peux aussi essayer de viser une course et voir si je peux faire mon voyage business au même moment.
En gros, en 2020, je dois aller 3 fois en Australie ( dates plus ou moins déjà fixées), 1 fois en Nouvelle Zélande, 3 ou 4 fois à New York ( fixé aussi), et des destinations fixées mais pas la date pour Los Angeles, Singapour, Hong Kong, Seoul, Tokyo, Colombo, Manille. Et des points d’interrogation pour Denver, Toronto, Jakarta, Ho Chi Min, Bangkok, Taipei, Sotchi. Il y aura aussi une grande ville européenne, mais je ne sais pas encore laquelle, et un peu de Londres.
Bref, ça ouvre des tonnes de possibilités. Beaucoup trop en fait. Et mon expérience me montre que choisir la bonne course à distance n’est pas si simple.
Et en parallèle, il va falloir me monter un plan d’entraînement qui me permettra de progresser.
Par ailleurs, une chose est sûre. Je préfère courir dehors, avec une nette préférence pour les espaces naturels plutôt que les environnements urbains. Mais je n’ai pas beaucoup d’expérience ni d’aisance avec les dénivelés, et j’aimerais me renforcer sur ce type de terrain. Et je m’entraîne seule. Compte tenu des voyages, s’inscrire à un club n’a pas beaucoup de sens. En plus comme j’ai démarré seule et que je suis lente, je ne suis pas sûre qu’une ambiance de course en groupe me conviendrait.
Bref, beaucoup de contraintes pas faciles à gérer.
Je prends toutes vos suggestions de courses si vous avez des idées sur ma liste de destinations. Et vos conseils pour optimiser l’entraînement.
D’ici là, j’ai l’intention de courir simplement au feeling jusqu’à la fin de l’année.Selon le temps qu’il fait dehors ( aujourd’hui il pleut, alors cocooning, mais à NY à partir de mardi il fait froid et sec) et le temps que j’aurais devant moi. Ce sera donc plutôt des sorties EF ou fartlek selon l’envie. Et je reprendrai un entraînement structuré en Janvier.
Cassiopée
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Réponse de xavier37 sur le sujet Globe-runner: Bagan Temple Marathon - Et après ?
Posted il y a 4 ans 11 mois #511812
Bonjour Sylvie, et merci pour le partage de la vidéo !!
Quel marathon !! la chaleur, les pistes en sable et les rencontres improbables, tu avais vraiment choisi un marathon difficile et tu n'as que plus de mérite d'en être venu à bout !
Je ne suis pas le mieux placé pour les conseils, mais dans tes destination il y a Toronto, c'est un marathon que j'ai noté dans mes tablettes, il est au moi de mai et il y a la distance semi également...
Sinon c'est marrant, je serais également en écosse à l'automne 2020, je me suis inscrit au marathon du Loch Ness à Inverness, pas très loin du tien et juste une quinzaine de jours avant. Tu seras tranquille pour la chaleur, mais il sera sans doute un peu humide...
Pour l'entraînement je laisse la place aux spécialiste... et je suivrais avec intérêt
Xavier
Quel marathon !! la chaleur, les pistes en sable et les rencontres improbables, tu avais vraiment choisi un marathon difficile et tu n'as que plus de mérite d'en être venu à bout !
Je ne suis pas le mieux placé pour les conseils, mais dans tes destination il y a Toronto, c'est un marathon que j'ai noté dans mes tablettes, il est au moi de mai et il y a la distance semi également...
Sinon c'est marrant, je serais également en écosse à l'automne 2020, je me suis inscrit au marathon du Loch Ness à Inverness, pas très loin du tien et juste une quinzaine de jours avant. Tu seras tranquille pour la chaleur, mais il sera sans doute un peu humide...
Pour l'entraînement je laisse la place aux spécialiste... et je suivrais avec intérêt
Xavier
par xavier37
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Après une semaine entière à Melbourne sans cap après le marathon, j’ai fait une reprise en douceur à New York.
3 sorties running, toutes du côté de Central Park.
Je suis arrivée lundi soir sous la neige dans la Grosse Pomme, ce qui fait que ma sortie en EF de mardi matin était sous le froid, avec chaque foulée qui crisse sur le sol gelé ( j’adore ça)
Une petite photo pour vous donner l’idée
Donc 7,74km en EF avec allure moyenne de 8:20/km. Une petite déception quand même. Je suis rentrée par la 5ème avenue pour voir le sapin du Rockefeller’s Center. Il était là, mais les lumières ne sont pas encore allumées !
Le mercredi, j’ai remis ça, en faisant ma boucle dans le parc dans l’autre sens. Il faisait plus froid que la veille.
8,01km avec allure moyenne de 8:02/km.
Et jeudi, une sortie avec un peu de travail d’allures. 4,84km avec allure moyenne de 7:52/km.
Et ce matin, une marche sportive le long de l’Hudson pendant une petite heure.
J’ai pris beaucoup de plaisir à ces petites sorties tranquilles, sans idée d’entraînement ni d’objectif en tête.
Et je réalise que c’est ce genre de chose qui me fait tenir pour les semaines de travail intenses et stressantes parfois.
Maintenant je rentre à la maison, et je me pose pour quelques semaines avant de repartir voyager.
Cassiopée
3 sorties running, toutes du côté de Central Park.
Je suis arrivée lundi soir sous la neige dans la Grosse Pomme, ce qui fait que ma sortie en EF de mardi matin était sous le froid, avec chaque foulée qui crisse sur le sol gelé ( j’adore ça)
Une petite photo pour vous donner l’idée
Donc 7,74km en EF avec allure moyenne de 8:20/km. Une petite déception quand même. Je suis rentrée par la 5ème avenue pour voir le sapin du Rockefeller’s Center. Il était là, mais les lumières ne sont pas encore allumées !
Le mercredi, j’ai remis ça, en faisant ma boucle dans le parc dans l’autre sens. Il faisait plus froid que la veille.
8,01km avec allure moyenne de 8:02/km.
Et jeudi, une sortie avec un peu de travail d’allures. 4,84km avec allure moyenne de 7:52/km.
Et ce matin, une marche sportive le long de l’Hudson pendant une petite heure.
J’ai pris beaucoup de plaisir à ces petites sorties tranquilles, sans idée d’entraînement ni d’objectif en tête.
Et je réalise que c’est ce genre de chose qui me fait tenir pour les semaines de travail intenses et stressantes parfois.
Maintenant je rentre à la maison, et je me pose pour quelques semaines avant de repartir voyager.
Cassiopée
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