Le fil des prépas marathon S2 2016

Je ne vais pas résumer le bouquin mais les études sur lesquelles il s'appuie sont très récentes (et sérieuses, c'est pas un farfelu). Je mettrai un lien vers celles-ci si j'ai le temps ce soir

Oui c'est connu. le tout est de le supporter. Et tout le monde ne le supporte pas car très contraigant, tant physiquement (car il faut continuer à faire de grosses séances pour épuiser complètement le stock de glycogène durant la phase de privation) que psychologiquement (à priori très difficile de se passer complètement de sucre jours) . Mais ceux qui ont l'habitude de le faire continuent, c'est quasi mystique. Je pense que ca fait parti du cérémonial de préparation vers le marathon pour eux.

Tout le monde semble d'accord sur un point: l'alimentation peut jouer un rôle très important sur la performance.
Je lis beaucoup d'articles ou de commentaires qui mentionnent exclusivement la gestion de l'alimentation sur les 10-15 derniers jours (chacun ses convictions sur le régime à suivre, chacun son vécu ... le résultat de la course donne quand même une partie de la réponse )

blorent écrit: Je ne vais pas résumer le bouquin mais les études sur lesquelles il s'appuie sont très récentes (et sérieuses, c'est pas un farfelu). Je mettrai un lien vers celles-ci si j'ai le temps ce soir

J'imagine que ce livre ne se résume pas en effet à 10 jours de prépa
Je prends souvent un exemple assez simple: ce que l'on va décider de manger les 2-3 jours avant une SL avec travail d'AS42 peut produire deux résultats très différents.
Dans un 1er cas, avec une grosse recharge glucidique, on devrait réussir à obtenir de bons ratios et en quelque sorte se rassurer sur le choix de l'allure.
Dans un second cas, sans une telle recharge, on peut avoir une séance avec de moins bons ratios mais paradoxalement, cette séance "moins réussie" sera peut-être plus bénéfique pour le jour de la course.
Je ne sais pas si ce genre de situation est proposé dans ce livre mais j'avoue que ça m'intéresse (comme toujours, je sais que cette question a été posée très souvent ... mais je ne sais pas où chercher )

Et comme toujours, la réponse de l'un n'est pas celle de l'autre. Donc il faut essayer, et voir ce que ca donne sur soi.

kamoulox69 écrit: Tout le monde semble d'accord sur un point: l'alimentation peut jouer un rôle très important sur la performance.
Je lis beaucoup d'articles ou de commentaires qui mentionnent exclusivement la gestion de l'alimentation sur les 10-15 derniers jours (chacun ses convictions sur le régime à suivre, chacun son vécu ... le résultat de la course donne quand même une partie de la réponse )

blorent écrit: Je ne vais pas résumer le bouquin mais les études sur lesquelles il s'appuie sont très récentes (et sérieuses, c'est pas un farfelu). Je mettrai un lien vers celles-ci si j'ai le temps ce soir

J'imagine que ce livre ne se résume pas en effet à 10 jours de prépa
Je prends souvent un exemple assez simple: ce que l'on va décider de manger les 2-3 jours avant une SL avec travail d'AS42 peut produire deux résultats très différents.
Dans un 1er cas, avec une grosse recharge glucidique, on devrait réussir à obtenir de bons ratios et en quelque sorte se rassurer sur le choix de l'allure.
Dans un second cas, sans une telle recharge, on peut avoir une séance avec de moins bons ratios mais paradoxalement, cette séance "moins réussie" sera peut-être plus bénéfique pour le jour de la course.
Je ne sais pas si ce genre de situation est proposé dans ce livre mais j'avoue que ça m'intéresse (comme toujours, je sais que cette question a été posée très souvent ... mais je ne sais pas où chercher )

Les derniers jours sont les plus importants pour le stockage de glycogène (qui est un des facteurs de la perf). Par contre l'équilibre alimentaire en amont est aussi important, car certaines carences prennent du temps à etre comblées (Magnesium en particulier). Et là une cure de quelques jours ne suffit pas.

Tout-à-fait d'accord, c'est pas facile physiquement. Les stocks se vident rapidement (en un jour ça me semblait plié), puis tu es franchement léthargique. Et fatalement les allures en footing et autres s'en ressentent, faut juste le savoir et pas paniquer, car c'est pas gai de devenir super lent juste avant ta course... Ceci dit au bout de quelques jours tu sens que le corps s'adapte, c'est sympa. C'est la logique derrière ça : habituer ton corps à fonctionner sur les lipides, puis bombarder des glucides à la fin en bonus.

Par contre psychologiquement ben j'ai trouvé ça plutôt sympa C'est assez court et surtout bien défini donc le manque des pates pizzas fruits et autres est gérable, et comme indiqué avant c'est plutôt sympa de pouvoir se lâcher sur les tranches de lard, les oeufs, les laitages entiers, la crème fraiche, etc que je limite plutôt d'habitude EDIT: et surtout le beurre de cacahuètes!!. Faut être un peu créatif pour les repas par contre, 65-70% de MG ça se trouve pas dans beaucoup d'aliments.

On verra dimanche si ça fait quoi que ce soit, mais bon je n'ai pas non plus de point de comparaison, je pourrai juste vous dire comment je me sens sur la ligne de départ (et espérons sur celle d'arrivée )

Je ne sais pas si ce genre de situation est proposé dans ce livre mais j'avoue que ça m'intéresse (comme toujours, je sais que cette question a été posée très souvent ... mais je ne sais pas où chercher )

C'est abordé, en parlant également des régimes "low-carb" (ou "fat-adapted", ou "keto" c'est comme on veut et je suis pas sur des traductions en français ). En gros c'est super utile de s'entrainer avec des stocks de glycogène à 0 (principalement parce que ça stimule la "mitochondrial biogenesis", de nouveau je ne sais pas traduire, c'est la fabrication des petites bêbêtes qui transportent l'oxygène), mais ça ne sert à rien d'être pour autant en permanence en "low-carb", ce qui empêche de se dpnner à fond sur les fractionnés intenses par exemple. Son conseil est donc de faire régulièrement, genre une séance sur 5-6, des sorties à jeun complet.