Robin : à l'assaut une dernire(?) fois d'un RP...

frantz54123 écrit:

Si tu enlèves la gène (gn) du champi[strike]gn[/strike]on, tu seras un champion Robin ok...je sors

On va déjà essayer de pas faire de conneries de gestion de course. C'est si facile sur 65km et 3800 m D+ de faire une boulette que l'on paye cher ensuite

Bon, si ça veut continuer à rigoler, ça va pouvoir être cool :

robin écrit:

On va déjà essayer de pas faire de conneries de gestion de course. C'est si facile sur 65km et 3800 m D+ de faire une boulette que l'on paye cher ensuite

Evite de t'arrêter pour manger des champi...
La bonne gestion c'est : tranquille tranquille tranquille...et on voit au 50ème
Enfin ce serait ma gestion.
Un plan de bataille ?

YMCA écrit:

Un plan de bataille ?

OUI !
1) ne pas m'emballer au départ mais sans me faire enterrer; on commence en descente, tout le monde va bomber bêtement, et après grosse côte bien raide dans laquelle je vais pouvoir être efficace et j'aimerai ne pas passer mon temps à doubler.
2) voir en haut où je me situerai en étant monté cool ; de là naîtra (ou pas) la véritable gniak de la fin de course .
3) faire la descente prudente en déroulant tranquille et en essayant de ne pas trop me faire reprendre. mais priorité au déroulé; je veux d'abord éviter la mesaventure du marathon d'annecy où les 3/4 de la course ont été difficiles.
4) montée à peclet d'abord cool et à partir du roc de la pêche, si ça va bien, commencer à allonger le pas. Si ça va pas, maintenir le rythme sera déjà pas mal.
5) descente en allongeant mais sans bourriner. la descente est longue; si ça va bien au 3/4 de la descente, je commence à accélérer, sinon, je commence à subir et à raisonner dans ma tête par petites étapes

Bien possible qu'à partir de là, comme tout le monde, je sois mort et que je finirai alors en 6) comme je peux

revenons à la stratégie initiale :
6) dernier ravito à pralo; on fait les comptes. Si je suis encore frais (si début de course intelligente), je prends quelques courtes minutes et là je mets tout, tout de suite, dès le début de la montée raide, je fais la dernière montée à bloc en récupérant vaguement sur les plats. Si je vois un concurrent devant; un seul objectif, le rattrapper
7) dernière descente prudente car je serai alors très fatigué et que je veux revenir entier, sans entorse. Là, la stratégie consistera plus à contenir ceux qui reviendront derrière. Il existe quelques longs plats descendant et roulant où je laisserai parler le marathonien . bref, si j'ai pas les cuisses complètement explosées, je donne tout jusqu'à la fin.

allez, y'a plus qu'à ...

frantz54123 écrit:

Si tu enlèves la gène (gn) du champi[strike]gn[/strike]on, tu seras un champion Robin ok...je sors

J'adore

YMCA écrit:

La bonne gestion c'est : tranquille tranquille tranquille...et on voit au 50ème

C'est clair que c'est une approche pas bête du tout.
Car à mon avis c'est là vers le km50 que la course va se jouer et se transformer en méchante galère ou en super plaisir.
Car la montée au Bochor après s'être pris 1200m de D- depuis Peclet (bon, il y a quand même une jolie bosse pour couper la descente), ne vas pas être facile et conditionnera pour beaucoup la montée sur la Vanoise.

En tout cas, on essayera de te suivre. Tu nous donneras ton dossard. C'est toujours sympa ces tracking.

Salut,

je vais suivre le meme plan de course que toi sauf pour la fin
robin écrit:

6) dernier ravito à pralo; on fait les comptes. Si je suis encore frais (si début de course intelligente), je prends quelques courtes minutes et là je mets tout, tout de suite, dès le début de la montée raide, je fais la dernière montée à bloc en récupérant vaguement sur les plats. Si je vois un concurrent devant; un seul objectif, le rattrapper
7) dernière descente prudente car je serai alors très fatigué et que je veux revenir entier, sans entorse. Là, la stratégie consistera plus à contenir ceux qui reviendront derrière. Il existe quelques longs plats descendant et roulant où je laisserai parler le marathonien . bref, si j'ai pas les cuisses complètement explosées, je donne tout jusqu'à la fin.

Pourquoi prendre le risque de te cramer? on sera encore loin de l'arrivée non? A priori je resterai exactement sur le même schéma. Dans toutes les parties ou tu pourras faire parler tes qualités de coureur, tu feras des différences ÉNORMES si tu as encore du jus!

regarde un exemple perso, 2 séances de ma prépa UTB de l'an passé.
montée au train
montée à fond
Sur la sortie ou je suis monté à fond, je gagne "seulement" 40", alors que je passe en haut avec quasi 10' d'avance et en ayant une fc moy sur la sortie plus haute...en plus j'avais fait une sortie natation le midi de la première...

mais ce n'est qu'un avis perso

@+

@papadje : tu sais, ma stratégie à la noix, c'est surtout pour me motiver. ma technique de montée, c'est toujours au train... quand je dis que je mets tout, tout de suite, ça veut surement dire "tu seras cramé et il faudra alors mobiliser toute ta tête et ton énergie pour repartir dans cette affreuse côte et moins perdre que les autres", ça veut pas dire que j'irai si vite que ça.

On a tous la bonne stratégie...au départ. on sait tous ce qu'il FAUT faire, ce qu'on DEVRAIT faire et puis il y a la réalité.
Je n'ai surtout aucune idée d'où je pourrai bien être dans le peloton. Si je suis bien dans la masse, je vais laisser faire comme je peux en m'amusant et je laisserai parler mes qualités sur la dernière montée. Si je me retrouve à être pas trop mal placé, alors je ne sais pas ce que je ferai en réalité; je sais juste ce qu'il serait bon et raisonnable de faire : y aller cool longtemps