Passer du bitume au trail

Du coup je l'ai fait mon trail ce week-end.
12km avec 250m de D+

J'avais pris le cardio pour trace et suivi. Je l'ai regardé de temps en temps mais pas vraiment les pulses plutôt l'allure à chaque autolap (1km).

Niveau effort je ne suis pas sur la même planète que la moyenne des gens je crois.
Parti tellement vite que les gens sont parti loin de moi assez vite.
J'en ai repris qq uns mais pas tan que ça.
Côté effort j'ai marché dans pas mal de montées et je pourrai sûrement courir dans certaines avec des kg en moins et de l'entraînement en plus.
1ère montée : point de côté je me suis dit que ça allait être long et il m'a tenu 3 ou 4 km... puis il est parti ouf.
Et j'ai pu finir en m'envoyant sur les derniers 500m donc content.

Patrick ta première estimation peut-être correcte mais ce n'est qu'une moyenne.

Le critère le plus important avant le D+ et la distance est la technicité du parcours.
Par exemple si on compare l'UTMB et le GRR on peut constater moins de kilomètres et de D+ pour le GRR pourtant les temps de course sont sensiblement équivalents.
Bruno Heubi donne une formule assez juste pour faire une comparaison par rapport au plat.

J'ai pu aussi le constater entre deux trails équivalents en termes de kilomètres et de D+ dans la région mais j'ai pas fait la même course sur les deux.

Edit : dans les pentes de plus de 15% il vaut mieux marcher car c'est plus économique.

secalex écrit: Patrick ta première estimation peut-être correcte mais ce n'est qu'une moyenne.

Le critère le plus important avant le D+ et la distance est la technicité du parcours.
Par exemple si on compare l'UTMB et le GRR on peut constater moins de kilomètres et de D+ pour le GRR pourtant les temps de course sont sensiblement équivalents.
Bruno Heubi donne une formule assez juste pour faire une comparaison par rapport au plat.

J'ai pu aussi le constater entre deux trails équivalents en termes de kilomètres et de D+ dans la région mais j'ai pas fait la même course sur les deux.

Edit : dans les pentes de plus de 15% il vaut mieux marcher car c'est plus économique.

Je suis conscient des limites de mon approche dès que les pentes deviennent trop importantes... il faut donc aussi se faire une idée la plus précise possible des difficultés que l'on va rencontrer...

j'aime de plus en plus ce sujet...

j'avais bien l'idée de partir sur le 100m 1km plat pour donner une indication également
surtout quand on commence et qu'on ne sait pas "se juger"
après la technicité du parcours... fausse le calcul en partie

pour la marche à plus de 15%, je l'avais lu et ça semble assez logique ( surtout pour moi vu mon niveau )

undead écrit: pour la marche à plus de 15%, je l'avais lu et ça semble assez logique ( surtout pour moi vu mon niveau )

Perso, sans prendre en compte la technicité qui parfois oblige à marcher, je marche dès que la course à ma vitesse EF n'est plus possible en raison de la pente. (Par exemple, si ma vitesse EF est de 10km/h, et que la FC "maxi" que je me suis fixé sur le parcours est de 85% FCM, je marche dès que la pente est telle que je suis à plus de 85% FCM à 10km/h). De toute façon, sur des pentes suffisament raides, j'arrive à monter jusqu'à 85% FCM en marchant

Tiens d'ailleurs, petit calcul : Pour un marcheur à 6km/h (rapide, mais largement faisable) sur une pente à "seulement" 10%, la vitesse "équivalente" sur du plat est de 12km/h (6km + 600mD+ = 12km en convertissant avec la formule 100mD+ = 1km). 12km/h est la vitesse tenue sur un Marathon couru en 3h30...donc par extrapolation, courir en montée au lieu de "juste" marcher à 6km/h, pour un trail de plus de 3h30 et de distance équivalente comparable à un Marathon, reviens à courir au-dessus de son AS42 sur ce dit Marathon...et personne ne ferait ça hein ??

Je pars de toute façon du principe que mon économie de course se dégrade tellement se forcant à courir en montée que l'énergie passée à courir ne vaut pas les quelques secondes / minutes gagnées. De plus, cela permet de souffler, boire, s'alimenter.
Sur des trails long, cela se traduit souvent par "dès que ça monte, même légèrement, je marche".
Je compense par des relances plus rapides sur le plat et en descente, permises par l'énergie non-depensée inutilement en montée

Bien sur, je pense que ça peut évoluer en fonction de la distance (plus c'est court, plus on aura tendance à vouloir tenir un effort élevé, et donc à courir en montée), de la technicité (si il n'y a que des descentes techniques où on ne peut pas relancer, on aura tendance à plus courir dans les montées et les faux plats pour compenser), et du niveau (un traileur de haut niveau qui est a une FC "EF" en courant à 10km/h en montée aurait tort de se priver !!).

D'ailleurs, j'aimerais bien par exemple connaitre la répartition course / marche des meilleurs sur un trail long ou un ultra...voir si il y'a différentes pratiques, et pourquoi...

Effectivement au delà d'un certain % de pente il vaut mieux marcher, et ainsi limiter ses BPM. L'objectif étant de repartir au plus vite dès que la pente le permet. Eviter les quelques mètres de plus qu'on veut parfois gratter pour encore mieux récupérer. Ceux là au fil des montées peuvent représenter des minutes. Il faut rester concentré et déterminé pour vite et mieux relancer. La vrai "petite" récup, il faut essayer de l'avoir en se relâchant dans les descentes.