Courir en côtes et descentes

oeufmollet écrit:

- pour la descente : me tenir bien droit, limite vers l'arrière pour que je n'accélère pas naturellement à cause du poids, essayer de bien dérouler le pied, ne pas taper des pieds, bref, tout en douceur. Résultat : presque nickel en bas

Pas tout à fait sur que ce soit la bonne technique là...
Pour limiter les traumatismes en descente il est en général conseillé de :
- se tenir le buste penché légèrement vers l'avant avec les mains dans le même plan que les genoux.
- d'augementer la fréquence des foulées et pas l'amplitude pour éviter de "taper"
- de rester le plus "souple" possible.

pour les côtes tout a été dit.

@+

Possible, mais quand on a une ossature lourde, comme dirait Cartman (ou si tu préfères quand on a un peu de ventre ^^), le fait de se pencher meme juste un chouillat en avant fait qu'on a tendance à accélérer à cause du poids qui nous tire vers le bas. Alors qu'en se penchant légèrement en arrière (pas trop pour pas se faire mal au dos), on aura pas cette tendance là.
Et pour les foulées, si on les accélère sans changer l'amplitude, on va aussi accélérer.
Je pense que l'objectif au départ est de rester à vitesse constante pour descendre en douceur. Si on commence à accélérer, c'est vraiment super difficile de ralentir ensuite, en tout cas c'est mon ressenti (dans une grosse descente).
J'essaierai ta technique quand j'ne aurai l'occasion quand meme

si tu as la bonne technique de suite, meme penché vers l'avant, tu peux dominer la descente et pas te faire dominer, et ce , quelque soit le poids.
réduire la fréquence et l'amplitude ne veut pas dire accélérer non plus.
et pencher vers l'arriere, si le terrain est gras, tu vas vite avoir mal au cul

@oeufmollet: tu as raison rien ne vaut la mise en situation pour valider la théorie. Si tu augmentes la fréquence de tes foulées en réduisant l'amplitude tu n'iras pas plus vite, mais c'est un coup à prendre.

j'essaye dans faire de plus en plus souvent car les cotes sont mon points faibles donc 1 * par semaine goooooooooooo
mais mon soucis est respiratoire la moindre cote ma FC grimpe à une allure ahurissante pourtant je reduis ma foulée j'essaye de garde une bonne posture mais rien y fait la Fc grimpe et ma respiration s'accélére jusqu'a l'asphyxie presque à chaque fois point de vus jambes tout va bien et les descentes le pieds je peux dérouler et accélérer sans que la fc grimpe et du coup la respiration suis j'en ai eu l'expèrience dimanche dans une course de montagne en marchant vite dans les cotes ma fc grimpe à 85% donc dés que je trottine binggggggggggggggg 95 % par contre j'ai pu descendre pendant 5 km environ non stop avec une Fc moy de 90 % respiration normale et les jambes impecc

donc ma question y a t'il des exercices respiratoires à faire durant ces cotes j'aimerais bien y arriver un jour
exemple quand j'attaque une cote à 73% de fc et que je ne réduis pas ma foulée au point de marcher et bien j'atteins les 93 % en haut soit env 300 m plus tard d'ou mon impossibilité en course de le faire en courant

La seule chose que je peux te proposer c'est de veiller à bien ralentir dès que la bosse commence. il faut essayer de contenir la fc le plus possible avant même qu'elle ne monte et chercher à s'économiser dès le début de la pente.
. Je trouve aussi qu'on est plus rapidement essoufflé en grimpant que sur le plat. faudrait que j'ouvre un jour un sujet la dessus. Exemple à 80% sur du plat la respiration est cool, à 80% en grimpant il y a une nette sensation d'essoufflement. j'avais aussi ressenti çà en marche de montagne. Mais peut être que c'est une question de durée et qu'au fil du temps on s'y fait.

Sinon en dehors de ça je ne vois aussi que l'amélioration de tes capacités physiques globales de coureuse. Peut être pourrais tu chercher des côtes moins rudes. Sur du 5% je maintiens très facilement sous les 75%, quand ça grimpe à 10% c'est déjà bien moins évident.