Marathon et les jambes qui lachent

Bonjour à tous

J'ai couru hier le marathon de la route du louvre entre Lille et Lens. J'avais pour objectif de faire un chrono entre 3h45 et 3h50. Tout se déroulait à merveille jusqu'au 35ème où mes jambes me lâchent complètement, l'impression de courir avec des poteaux en bois et quasi impossible de les lever. J'avais le souffle, l'énergie j'étais à peine fatigué...et pourtant j'ai du marcher....

Quelle frustration, j'ai une excellente hygiène de vie, j'ai mangé tout se qu'il fallait...

Je ne comprends pas, j'ai fais une bonne préparation, j'ai géré ma course comme il le fallait, j'ai bu toutes les 15mn, pris les gels en temps et en heure, je ne suis pas parti trop rapidement... j'ai été hyper régulier 5'30 de moyenne jusqu’à à ce fameux 35ème

Quelqu'un peut-il m'aider à comprendre ce qui m'est arrivé ? est-ce un jour tout simplement sans ? est-ce la fatigue de la préparation ? Mon meilleurs chrono sur semi est 1h38 et là je termine le marathon en 4h25, quelle déception.
Merci d'avance pour vos conseils.
Sportivement
Ludo

Salut, il semble que tu as rencontré le fameux mur qui pose parfois tant de soucis sur marathon. Est ce que tu as un cardio fréquencemètre et saurais tu nous dire à quel pourcentage de ta fc tu as couru? Il suffit parfois de peu de chose accumulé sur pas mal de km pour faire toute la différence. Courir à 80/81% le premier semi ou le courir à 83/4 amène parfois cette différence alors qu'à 83% on ne se sent pas forcément faire de gros efforts.
L'épuisement des réserve de glycogène est souvent avancé comme explication à la rencontre du mur (même si comme d'habitude en sport et en diététique certains remettent en cause cette explication) et une allure un peu trop rapide est la principale explication avancée.
Question traditionnelle est ce que tu fais bien de l'endurance en entrainement?
C'est vrai que si tu as fait 42 et quelque sur 10 le rythme de 5.30 au kilo au marathon ne semblait pas excessif, loin de là.
Sinon comme tu as dit peut être un jour sans, une fatigue accumulée....

Salut Rémilens et merci pour tes explications.

J'ai hésité à prendre mon cardio, je regrette ça m'aurait peut être éclairé....

Faut que je penche sur la sujet.

A bientôt

Salut,
Je n'ai pas d'explication à donner car je n'ai pas d'expérience dans le domaine du marathon mais je me renseigne un maximum pour bien me préparer.
J'ai regardé ton profil et j'ai pu lire que tu avais déjà réalisé un marathon en plus de 4h30.

Tes perfs sur 10 et sur semi semblent correctes.
Je ne sais pas si tu as eu le même problème lors de ton premier marathon?

Quoi qu'il en soit, pas mal de coureurs parlent de ce fameux mur mais les avis diffèrent sur les causes.
Il existe aussi un facteur / indice d'endurance qui donne des différences notables, pour deux coureurs qui sont très proches sur des courtes distances (par exemple, le coureur A & B ont le même chrono sur 10Km mais sur marathon le Coureur A n'arrive pas a faire aussi bien que le coureur B car son indice d’endurance est différent).

Peut être faudrait il que tu mesure ton indice d'endurance et que tu vois comment l'améliorer (surement faire plus d'EF).

Si des personnes bien informées pouvaient nous répondre ce serait super de leur part.

Ps: félicitation tout de même pour ta nouvelle marque sur marathon

Salut Fabien et merci pour ta réflexion très intéressante sur cet indice. Il y a 3 ans j'ai fais ce même marathon sans prépa. Cette année j'ai étais hyper contentieux dans ma prépa sportive et diététique. Certains disent que je me suis peut être mis trop de pression sur un résultat... Ce que je sais c'est que je suis passé d'un état d'effort physique limite facile au néant total en moins d'un km. Est-ce que mon corps ne peut pas supporter un tel effort ? est ce ce fameux indice qui entre en ligne de compte ? En tous cas merci pour ta réponse. A+ Ludo

J'ai couru le même marathon que toi, et si ça peut te rassurer, même si je l'ai fini un peu plus vite que toi, j'ai moi même été ralenti à cause des jambes, là ou le reste allait impec.

Pourtant, je me suis hydraté (peut être pas assez), et j'ai géré l'alimentation en parfaite autonomie sans soucis de ce côté.

Cependant, je crois que ce qui m'a le plus tué les jambes, c'est le vent.

Au 35° k, pour lutter, il a fallu modifier la foulée et là on casse tout un automatisme musculaire. Si tu ajoutes les faux plats montants, c'est encore pire.

Je pense que sur cette course ça a joué beaucoup sur les jambes, même si ça n'est sans doute pas la seule explication.