LCHF, low carb, cétogène.
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StéphaneT écrit: Pour le purées, je ne connaissais pas ! Comment tu manges ça ? En accompagnement d'un plat ou est-ce plutôt pour le petit déj ?
Le beurre de cacahuète je n'aime pas trop.
Je mange beaucoup de noix et comme à chaque repas je fais une salade verte, j'ai mon content d'huile d'olive ou de colza.
Moi je l'utilise comme de la confiture donc plutôt au petit déjeuner ou au goûter à tartiner ou dans des yaourts/fromages blanc/compotes. Je m'en sers aussi dans les desserts (gâteaux, crèmes...) que je fais. Sinon, tu dois pouvoir aussi trouver des recettes salées où tu peux en mettre (plutôt des recettes asiatiques je pense avec de la purée de sésame par exemple). Ca marche aussi super bien pour faire des barres de l'effort.
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- smilk
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- smilk
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-Un papier très intéressant sur les caractéristiques métaboliques de l'effort pour un athlète LCHF :
www.bodyscience.fr/?Les-athletes-qui-consomment-peu-de
-Une étude (toujours de Volek) qui compare le stock et la synthèse de glycogène entre athlètes LCHF ou non :
www.metabolismjournal.com/article/S0026-...5%2900334-0/fulltext
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- StéphaneT
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sv83782.nfrance.com/~v1000/13physiologie/energie.htm#aliments
Après huit semaines d'entraînement en endurance, la quantité de triglycérides a pu être multipliée par 1,8 fois (Essen et al, 1977). Les gouttelettes qui contiennent ces composés sont généralement proches des mitochondries c'est à dire à proximité des centres énergétiques de la cellule. Parallèlement, les enzymes impliquées augmentent. C'est donc l'aptitude complète de l'organisme à dégrader les lipides qui est accrue, dans des proportions de 20 à 30%, par l'entraînement. Ces nouvelles dispositions à utiliser les graisses se font sentir au niveau de la masse grasse de l'organisme.
En moyenne, la proportion de graisses présente dans l'organisme est proche de 15% pour les hommes et de 20% pour les femmes. Avec l'entraînement, ce taux moyen diminue et peut même atteindre des valeurs inférieures à 5% pour les hommes et 10% pour les femmes les plus aguerris à la pratique poussée.
Cette adaptation a son revers de médaille. Si l'entraînement se fait exclusivement dans les allures modérées (zone verte), il apparaît, chez l'athlète, une diminution de l'aptitude à pouvoir courir vite. Six à neuf mois suffisent pour faire ce constat. La fréquence cardiaque maximale diminue, la fréquence de repos est généralement très basse. L'athlète a perdu l'essentiel de ses qualités anaérobies, il s'est rendu incapable de "faire du lactate" ; les taux maximaux étant dans une épreuve progressive de 6 mmol/l contre 8 à 14 mmol/l habituellement.
En pratique, un tel sportif est capable de courir très longtemps doucement et de manière régulière. En revanche, il ne peut plus ni courir vite, ni changer d'allure. Selon l'expression consacrée, il est devenu un vrai "diesel".
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- smilk
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StéphaneT écrit: Je n'étais jamais tombé sur cet article qui parle davantage de physiologie que de diététique mais qui explique largement mon hiver compliqué en matière de sensations. J'extraits cette courte citation, mais tout l'article est passionnant.
sv83782.nfrance.com/~v1000/13physiologie/energie.htm#aliments
Après huit semaines d'entraînement en endurance, la quantité de triglycérides a pu être multipliée par 1,8 fois (Essen et al, 1977). Les gouttelettes qui contiennent ces composés sont généralement proches des mitochondries c'est à dire à proximité des centres énergétiques de la cellule. Parallèlement, les enzymes impliquées augmentent. C'est donc l'aptitude complète de l'organisme à dégrader les lipides qui est accrue, dans des proportions de 20 à 30%, par l'entraînement. Ces nouvelles dispositions à utiliser les graisses se font sentir au niveau de la masse grasse de l'organisme.
En moyenne, la proportion de graisses présente dans l'organisme est proche de 15% pour les hommes et de 20% pour les femmes. Avec l'entraînement, ce taux moyen diminue et peut même atteindre des valeurs inférieures à 5% pour les hommes et 10% pour les femmes les plus aguerris à la pratique poussée.Cette adaptation a son revers de médaille. Si l'entraînement se fait exclusivement dans les allures modérées (zone verte), il apparaît, chez l'athlète, une diminution de l'aptitude à pouvoir courir vite. Six à neuf mois suffisent pour faire ce constat. La fréquence cardiaque maximale diminue, la fréquence de repos est généralement très basse. L'athlète a perdu l'essentiel de ses qualités anaérobies, il s'est rendu incapable de "faire du lactate" ; les taux maximaux étant dans une épreuve progressive de 6 mmol/l contre 8 à 14 mmol/l habituellement.
En pratique, un tel sportif est capable de courir très longtemps doucement et de manière régulière. En revanche, il ne peut plus ni courir vite, ni changer d'allure. Selon l'expression consacrée, il est devenu un vrai "diesel".
C'est marrant parce que perso, j'ai remarqué le contraire, avec une FC plus élevée à l'effort, mais aussi une capacité à tenir une FC plus élevée. Je n'ai pas encore d'explication précise (oxydation des lipides qui utilise plus d'oxygène peut-être ?), mais j'ai trouvé d'autres témoignages de coureurs avec le même constat que moi.
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- secalex
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+1smilk écrit:
StéphaneT écrit: Je n'étais jamais tombé sur cet article qui parle davantage de physiologie que de diététique mais qui explique largement mon hiver compliqué en matière de sensations. J'extraits cette courte citation, mais tout l'article est passionnant.
sv83782.nfrance.com/~v1000/13physiologie/energie.htm#aliments
Après huit semaines d'entraînement en endurance, la quantité de triglycérides a pu être multipliée par 1,8 fois (Essen et al, 1977). Les gouttelettes qui contiennent ces composés sont généralement proches des mitochondries c'est à dire à proximité des centres énergétiques de la cellule. Parallèlement, les enzymes impliquées augmentent. C'est donc l'aptitude complète de l'organisme à dégrader les lipides qui est accrue, dans des proportions de 20 à 30%, par l'entraînement. Ces nouvelles dispositions à utiliser les graisses se font sentir au niveau de la masse grasse de l'organisme.
En moyenne, la proportion de graisses présente dans l'organisme est proche de 15% pour les hommes et de 20% pour les femmes. Avec l'entraînement, ce taux moyen diminue et peut même atteindre des valeurs inférieures à 5% pour les hommes et 10% pour les femmes les plus aguerris à la pratique poussée.Cette adaptation a son revers de médaille. Si l'entraînement se fait exclusivement dans les allures modérées (zone verte), il apparaît, chez l'athlète, une diminution de l'aptitude à pouvoir courir vite. Six à neuf mois suffisent pour faire ce constat. La fréquence cardiaque maximale diminue, la fréquence de repos est généralement très basse. L'athlète a perdu l'essentiel de ses qualités anaérobies, il s'est rendu incapable de "faire du lactate" ; les taux maximaux étant dans une épreuve progressive de 6 mmol/l contre 8 à 14 mmol/l habituellement.
En pratique, un tel sportif est capable de courir très longtemps doucement et de manière régulière. En revanche, il ne peut plus ni courir vite, ni changer d'allure. Selon l'expression consacrée, il est devenu un vrai "diesel".
C'est marrant parce que perso, j'ai remarqué le contraire, avec une FC plus élevée à l'effort, mais aussi une capacité à tenir une FC plus élevée. Je n'ai pas encore d'explication précise (oxydation des lipides qui utilise plus d'oxygène peut-être ?), mais j'ai trouvé d'autres témoignages de coureurs avec le même constat que moi.
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