Et vous, pourquoi vous courez ?
- samumu
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Réponse de samumu sur le sujet Re: Et vous, pourquoi vous courez ?
Posted il y a 9 ans 7 mois #359375
je crois c'est quelque chose de très individuel avant tout, même si on aime partager.
- me sentir en forme, vraiment c'est important
- me trouver beau ! bin quoi, j'ai horreur de la brioche
- essayer de progresser, toujours, même si c'est difficile
- comprendre un peu + la mécanique de mon corps, en tirer le maximum tout en le préservant
- être fier de moi
- aller j'avoue même si c'est pas la motivation première, mais épater un peu d'autres runners en étant + rapide ! si possible des gars au boulot...... ou des p'tits jeunes LOL
- ressentir la pleinitude absolue quand je réalise ou dépasse un objectif
- pouvoir pratiquer une activité pas trop chère, où je veux et quand je veux où presque.
- faire un peu de compétition, pour épater la galerie, enfin surtout les novices LOL ou les non pratiquants
- me sentir en forme, vraiment c'est important
- me trouver beau ! bin quoi, j'ai horreur de la brioche
- essayer de progresser, toujours, même si c'est difficile
- comprendre un peu + la mécanique de mon corps, en tirer le maximum tout en le préservant
- être fier de moi
- aller j'avoue même si c'est pas la motivation première, mais épater un peu d'autres runners en étant + rapide ! si possible des gars au boulot...... ou des p'tits jeunes LOL
- ressentir la pleinitude absolue quand je réalise ou dépasse un objectif
- pouvoir pratiquer une activité pas trop chère, où je veux et quand je veux où presque.
- faire un peu de compétition, pour épater la galerie, enfin surtout les novices LOL ou les non pratiquants
par samumu
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- dule66
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Réponse de dule66 sur le sujet Re: Et vous, pourquoi vous courez ?
Posted il y a 9 ans 7 mois #359377
Air1 écrit:
Suis d'accord
Je me la pète personnellement toute seule dans ma tête
Parce que vu le résultat que je fais, il n'y a que moi-même -et mes proches du club et de la CaP- qui puissent comprendre l'effort fourni et la qualité du résultat
rien de plus insupportable que ceux qui se la pètent le lundi matin devant la machine à café au boulot car ils ont fait un 10K.
Suis d'accord
Je me la pète personnellement toute seule dans ma tête
Parce que vu le résultat que je fais, il n'y a que moi-même -et mes proches du club et de la CaP- qui puissent comprendre l'effort fourni et la qualité du résultat
par dule66
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- samumu
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Réponse de samumu sur le sujet Re: Et vous, pourquoi vous courez ?
Posted il y a 9 ans 7 mois #359380
l'effort fourni et les sensations sont différentes des uns aux autres mais c'est ce qui nous permet de continuer et de rester motivé, ceci dit le résultat, quel qu'il soit est toujours relatif et doit être vu comme un indicateur de progression, on est tous loin du haut niveau mais on peut être proche de son potentiel maxi
par samumu
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- jeanmarc
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Réponse de jeanmarc sur le sujet Re: Et vous, pourquoi vous courez ?
Posted il y a 9 ans 7 mois #359389
au debut c était pour reprendre un peu la forme ( moi aussi j ai des problèmes avec la bedaine )
puis apres avoir souffert comme tous les débutants le plaisir est arriver et je me suis fait la remarque que je ne coupais plus les virages pour gagner 1metres ou 2 que peu importe le temps je sortais et que sinon ça manquait
j ai reussi a retrouver le poids de mes 20 ans et surtout une sensation de forme qui est encore meilleur qu a cet age
mon premier 30 minutes a était mon graal suivi de l heure puis le 10kilo a l heure etc ................
j ai fait deux courses a ce jour une sympa sous la pluie (13 kilo ) et surtout la course des faistayres ( pendant les fetes de bayonne) ou au depart tous le monde chante ( 6000 inscrit) en passant sous le tunnel l hymne de l AVIRON BAYONNAIS je crois que meme mes cheveux était dresser tellement c était bon
maintenant je suis a 15 jours de mon premier marathon et rien que de l ecrire j ai les poils au garde a vous
l avantage de la CAP c est quand on a atteint un objectif il y en a toujours un autre
et peut etre le plus important c est tous vos messages,vos conseils, vos CR , vos encouragements qui viennent des fussees du forum ou des débutants ils n ont q'un but c est faire partager notre passion
le petit geste quand on se croise entre CAP ( le meme principe que les motards d on je fais parti aussi)
merci a vous tous
puis apres avoir souffert comme tous les débutants le plaisir est arriver et je me suis fait la remarque que je ne coupais plus les virages pour gagner 1metres ou 2 que peu importe le temps je sortais et que sinon ça manquait
j ai reussi a retrouver le poids de mes 20 ans et surtout une sensation de forme qui est encore meilleur qu a cet age
mon premier 30 minutes a était mon graal suivi de l heure puis le 10kilo a l heure etc ................
j ai fait deux courses a ce jour une sympa sous la pluie (13 kilo ) et surtout la course des faistayres ( pendant les fetes de bayonne) ou au depart tous le monde chante ( 6000 inscrit) en passant sous le tunnel l hymne de l AVIRON BAYONNAIS je crois que meme mes cheveux était dresser tellement c était bon
maintenant je suis a 15 jours de mon premier marathon et rien que de l ecrire j ai les poils au garde a vous
l avantage de la CAP c est quand on a atteint un objectif il y en a toujours un autre
et peut etre le plus important c est tous vos messages,vos conseils, vos CR , vos encouragements qui viennent des fussees du forum ou des débutants ils n ont q'un but c est faire partager notre passion
le petit geste quand on se croise entre CAP ( le meme principe que les motards d on je fais parti aussi)
merci a vous tous
par jeanmarc
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- Sabrina Gump
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Réponse de Sabrina Gump sur le sujet Re: Et vous, pourquoi vous courez ?
Posted il y a 9 ans 7 mois #359391
Je vais en ajouter un peu de mes motivations, du coup :
Préparer un marathon, c'est déjà préparer et chercher à atteindre un truc de mythique. On m'aurait parlé de ça il y a 10 ans, j'aurais éclater de rire. Vous rigolez, non ? Déjà au collège, j'étais une quiche au cross, alors courir un marathon. En plus, courir, ça sert à rien. Mais là, quand je pense ce que je suis en train de préparer, j'arrive à en avoir les larmes aux yeux. Mais chuuut, ça, il ne faut pas le dire ! J'ai la chair de poule dés que je pense au départ de dimanche.
Ensuite, préparer un marathon, c'est un objectif tellement énormissime que ça me permet de rester debout même dans les moments où je devrais être par terre. Ca permet de rester en vie, à certains moments, rien que ça. C'est pour ça que j'appréhende l'après-marathon. Ça risque de faire très mal... surtout si je ne peux plus courir pendant plusieurs semaines, pour récupérer et pour vraiment finir de guérir mes blessures car là, c'est du bricolage que je fais.
Après, courir, ça me permet de me sentir comme un oiseau. Ce sentiment de se déplacer avec légèreté, vite (enfin, c'est relatif, mais bon), avec peu de contacts avec le sol, dans la nature... Et s'il n'y a rien ni personne autour de moi, c'est apaisant. Ça aide à se ressourcer et à évacuer les agressions de toutes sortes.
Enfin, participer à des courses, ça me permet de me réconcilier avec mon coté animal. Je le sens déjà quand je fais des SL ou que je dois faire des efforts d'endurance. C'est comme si un instinct primitif savait très bien ce qu'il fallait faire pour rester concentré et continuer à courir sans broncher même malgré la fatigue. Il y a plein de mécanismes automatiques qui se mettent en place : mon cerveau se met au ralenti, ça évite de consommer du sucre pour rien, je passe en pilotage automatique et il me reste juste un peu de concentration pour fixer un objectif (loin devant, ou une heure d'arrivée ou une distance). Il y a un truc de mécanique, d'inscrit dans les gènes ou dans le système nerveux. Et aussi, j'aime bien me caler derrière quelqu'un, comme un relais d'endurance. Je n'ai pas besoin de finir par doubler la personne, mais c'est comme si c'était plus facile d’emboîter le pas de quelqu'un quand on court. Quand je participe à une course (peu pour l'instant, mais il y a redondance, là, je ne crois pas au hasard), ça me prend toujours de rester dans un coin en endurance (je ne vise donc pas la performance !), de suivre le troupeau et dés que je sens le bon moment, j'accélère pour remonter du monde et de la distance et finir par terminer en sprint. C'est très bizarre car je n'ai pas vraiment l'esprit de compétition ou de performance, je ne cherche pas à battre des records ou des personnes, mais c'est comme si un vieux mécanisme ancestral était à l’œuvre, la traque en endurance puis dés que la proie émet des signes de faiblesse, l'accélération et le sprint. Non mais sérieux, c'est assez guedin comme truc. J'ai encore un exemple en tête qui s'est fait instinctivement : Je remontais du monde lors d'une course, on approchait de la fin. Je double un gars, enfin, en tout cas, j'arrive à sa hauteur et je vois qu'il accélère... Il ne voulait pas se laisser faire. J'appuie un peu plus et il surenchérit. Je le laisse partir en me doutant bien qu'il ne tiendrait pas et qu'il fallait attendre encore un peu. 10 mètres plus loin, je le vois être parcouru par une espèce de spasme, je me dis, c'est terminé pour lui. J'accélère et je le double, début de la dernière ligne droite à 100m, sprint et arrivée. C'est comme si je connaissais le principe, toutes les personnes qui seront devant moi lors de ma phase d'accélération, ce sont potentiellement des proies fatiguées. Looool ! Comme si il était vital de s’entraîner à chasser à l'épuisement ! D'ailleurs, la philosophie du negative split me plaît beaucoup, même si ce n'est pas la plus efficace pour un chrono, ça me parait la plus drôle d'un point de vue stratégique.
Allez, l'année prochaine, je pars chasser à l'épuisement dans le Serengeti ! Qui m'accompagne ?
Préparer un marathon, c'est déjà préparer et chercher à atteindre un truc de mythique. On m'aurait parlé de ça il y a 10 ans, j'aurais éclater de rire. Vous rigolez, non ? Déjà au collège, j'étais une quiche au cross, alors courir un marathon. En plus, courir, ça sert à rien. Mais là, quand je pense ce que je suis en train de préparer, j'arrive à en avoir les larmes aux yeux. Mais chuuut, ça, il ne faut pas le dire ! J'ai la chair de poule dés que je pense au départ de dimanche.
Ensuite, préparer un marathon, c'est un objectif tellement énormissime que ça me permet de rester debout même dans les moments où je devrais être par terre. Ca permet de rester en vie, à certains moments, rien que ça. C'est pour ça que j'appréhende l'après-marathon. Ça risque de faire très mal... surtout si je ne peux plus courir pendant plusieurs semaines, pour récupérer et pour vraiment finir de guérir mes blessures car là, c'est du bricolage que je fais.
Après, courir, ça me permet de me sentir comme un oiseau. Ce sentiment de se déplacer avec légèreté, vite (enfin, c'est relatif, mais bon), avec peu de contacts avec le sol, dans la nature... Et s'il n'y a rien ni personne autour de moi, c'est apaisant. Ça aide à se ressourcer et à évacuer les agressions de toutes sortes.
Enfin, participer à des courses, ça me permet de me réconcilier avec mon coté animal. Je le sens déjà quand je fais des SL ou que je dois faire des efforts d'endurance. C'est comme si un instinct primitif savait très bien ce qu'il fallait faire pour rester concentré et continuer à courir sans broncher même malgré la fatigue. Il y a plein de mécanismes automatiques qui se mettent en place : mon cerveau se met au ralenti, ça évite de consommer du sucre pour rien, je passe en pilotage automatique et il me reste juste un peu de concentration pour fixer un objectif (loin devant, ou une heure d'arrivée ou une distance). Il y a un truc de mécanique, d'inscrit dans les gènes ou dans le système nerveux. Et aussi, j'aime bien me caler derrière quelqu'un, comme un relais d'endurance. Je n'ai pas besoin de finir par doubler la personne, mais c'est comme si c'était plus facile d’emboîter le pas de quelqu'un quand on court. Quand je participe à une course (peu pour l'instant, mais il y a redondance, là, je ne crois pas au hasard), ça me prend toujours de rester dans un coin en endurance (je ne vise donc pas la performance !), de suivre le troupeau et dés que je sens le bon moment, j'accélère pour remonter du monde et de la distance et finir par terminer en sprint. C'est très bizarre car je n'ai pas vraiment l'esprit de compétition ou de performance, je ne cherche pas à battre des records ou des personnes, mais c'est comme si un vieux mécanisme ancestral était à l’œuvre, la traque en endurance puis dés que la proie émet des signes de faiblesse, l'accélération et le sprint. Non mais sérieux, c'est assez guedin comme truc. J'ai encore un exemple en tête qui s'est fait instinctivement : Je remontais du monde lors d'une course, on approchait de la fin. Je double un gars, enfin, en tout cas, j'arrive à sa hauteur et je vois qu'il accélère... Il ne voulait pas se laisser faire. J'appuie un peu plus et il surenchérit. Je le laisse partir en me doutant bien qu'il ne tiendrait pas et qu'il fallait attendre encore un peu. 10 mètres plus loin, je le vois être parcouru par une espèce de spasme, je me dis, c'est terminé pour lui. J'accélère et je le double, début de la dernière ligne droite à 100m, sprint et arrivée. C'est comme si je connaissais le principe, toutes les personnes qui seront devant moi lors de ma phase d'accélération, ce sont potentiellement des proies fatiguées. Looool ! Comme si il était vital de s’entraîner à chasser à l'épuisement ! D'ailleurs, la philosophie du negative split me plaît beaucoup, même si ce n'est pas la plus efficace pour un chrono, ça me parait la plus drôle d'un point de vue stratégique.
Allez, l'année prochaine, je pars chasser à l'épuisement dans le Serengeti ! Qui m'accompagne ?
Last Edit:il y a 9 ans 7 mois
par Sabrina Gump
Dernière édition: il y a 9 ans 7 mois par Sabrina Gump.
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- oeufmollet
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Réponse de oeufmollet sur le sujet Re: Et vous, pourquoi vous courez ?
Posted il y a 9 ans 7 mois #359393
ça dépend ... t'es le chasseur ou la proie ? non je préfère demander, vu l'endroit où ça va se passer
pour l'après-marathon, ça pourrait être l'occasion de faire d'autres sports pour compenser : natation, velo ... enfin tu vois le genre. Quoi que t'en fais deja, zut
pour l'après-marathon, ça pourrait être l'occasion de faire d'autres sports pour compenser : natation, velo ... enfin tu vois le genre. Quoi que t'en fais deja, zut
par oeufmollet
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