probleme sur fin de marathon

Pendant la preparation j'ai eu un probleme à la cheville qui m'a empêcher de courir pendant deux semaines je pense que sa a du jouer sur ma performance ce que je trouve bizarre c'est que pour les deux marathons je passe en 2h32 min au 32 et après catastrophe je fini en 3h42 pour celui de Toulouse et 3h47 pour celui de marseille

Le marathon c'est 30km d'échauffement et 12km de course.

SI en plus tu as dû couper 2 semaines pendant ta prépa.

Salut,
Bravo déjà. Pour ta question, il y a peut-être quelque chose à creuser dans ton entraînement et l'amélioration de ton économie en course (faire quelques séances à jeun, durée des SL, en faire quelques unes avec uniquement de l'eau claire, renforcement des fibres de la filière aérobie et donc plus d'EF, tout ça aide).
Complètement d'accord avec Air également
Comme ne le dit pas Alex direct mais qui est totalement juste, il y a peut être quelque chose à chercher au niveau du mental aussi (le mur n'est qu'un plus ou moins sale moment à passer et puis ça va ça vient et tu maintiens l'effort par la concentration).
Pour ton troisième 42 tu apprivoiseras ce moment, plein de courage !

bonjour,
merci pour l'info par contre pour les séances à jeun comment dois je faire longueur temps etc

pedro écrit: Pendant la preparation j'ai eu un probleme à la cheville qui m'a empêcher de courir pendant deux semaines je pense que sa a du jouer sur ma performance ce que je trouve bizarre c'est que pour les deux marathons je passe en 2h32 min au 32 et après catastrophe je fini en 3h42 pour celui de Toulouse et 3h47 pour celui de marseille

Ca n'engage que moi, mais je trouve que l'on met trop l'accent sur l'alimentation dans une contre performance.

pour moi, la raison 1 d'un échec est une mauvaise gestion de l'allure. Tu vises 3h30, et tu passes à 2h32 au 32km, soiit du 4'45 au lieu des 5'00 théorique pour une 3h30. Ca me parait bien risqué comme pratique. je rejoins Alex et sa plus grande expérience de la distance, les premiers kilomètres ne comptent pas, tous se jouent sur la fin, l'objectif est bel et bien d'arriverle plus frais, hydraté et alimenté possible au trentième.

Autre point, tu ne nous parles pas du tout de ton entrainement. La aussi le marathon est juste une course, le plus important est avant. Si tu n'as pas pu faire les SL extra longues, ou les gros blocs à allure pour valider ton allure de course justement, mais aussi pour habituer le corps à cet effort, ne te cherches pas d'autres excuses . Accepte le fait que ta préparation n'a pas été à la hauteur de tes ambitions légitimes vu ton joli temps sur semi. Si ta préparation a été incomplète, tu aurais du (et c'est le plus dur bien entendu) revoir ton objectif à la baisse.

Je te dis tout ca car je suis tout à fait comme toi. j'ai subi très durement mon premier marathon (surtout les 5 derniers km). Et du coup, j'ai fait beaucoup d'effort pour mieux préparer et surtout gérer le second il y a peu. honnêtement, je suis toujours pas fan de la distance et de la prépa éreintante qui va avec, mais il y a beaucoup à apprendre en terme de gestion de l'entrainement et de la nutrition, et ca c'est bien mieux passé ce coup ci. Fais l'effort de bien préparer, et de bien gérer la course, nul doute que tu devrais améliorer tes marques, qui sont ma foi très jolie pour des première expériences sur la distance. Tu peux en être fier, tout en souhaitant mieux faire la prochaine fois..

pour moi, la raison 1 d'un échec est une mauvaise gestion de l'allure. Tu vises 3h30, et tu passes à 2h32 au 32km, soiit du 4'45 au lieu des 5'00 théorique pour une 3h30.

Oui. L'objectif était raisonnable (moins à priori après ta prépa tronquée), mais pas la manière d'y arriver. La bonne gestion, surtout quand on débute sur la distance, c'est d'être un métronome. Et ca nécessite par contre une allure bien calibrée à l'entrainement (en particulier la gestion de la dérive cardiaque). On consomme le glycogène dès les premiers kms, et une allure un peu surestimée est souvent égale au mur. Mais on apprend à chaque course, et donc tu tirerras des enseignements de celle ci.
Mais la nutrition reste un facteur important, sans être prépondérant sur un bon entrainement et une bonne allure (les deux étant souvent liés)