Marathon de Reims 2017
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Merci encore pour tes encouragements...
Cette semaine, je ne fais rien... à part kiné, osteo et cryothérapie
Cette semaine, je ne fais rien... à part kiné, osteo et cryothérapie
par EOS541
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Je ne sais pas si je visiterai, mais à l'allure que j'aurai, je devrais avoir le temps de regarder ...
par EOS541
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Bon voilà, c'est fait.......
J'avais promis un CR, alors je vais tenter la chose..
En titre cela pourrait être :
Satisfait d'être finisher, déçu de la performance...
Arrivés la veille ( nous étions 3, un couple d'amis beaucoup plus jeunes et qui eux faisaient le semi ), nous passons une soirée sympathique, détendue.
Le matin, pas trop stressé, je me lève 2h avant le départ, mange mon gatosport, me prépare tranquillement, et nous voilà partis en footing jusqu'à la ligne départ, 2 km, je suis échauffé et arrête là mes efforts.
Il faut savoir que le départ du semi et du marathon se fait en même temps, J'espère et me suis entrainé pour le faire en 3h50 , alors j'ai choisi le sas de 3h45 en me disant que je laisserais passer les pressés et ne m'occuperais pas des autres coureurs.
A ma surprise, je suis seulement un peu tendu mais pas du tout stressé. Depuis 5 semaines j'ai une douleur à la jambe gauche qui commence enfin à passer, alors je reprends espoir quant à la performance à venir..
Le présentateur annonce : 3400 runners pour le semi et 1600 pour le marathon, il prévient que le tracé est exigeant et qu'il ne faut pas espérer battre un record, mais que le circuit dans les vignes est joli (la belle affaire ).
Je me suis fixé, une allure de 5:22--5:27 comme à l'entrainement..
Le premiers sont partis quand 6 minutes plus tard, c'est mon tour..
Le premier K est en légère descente alors je le fais tranquille 5:30, là je me fais doubler par beaucoup, et c'est l'inconvénient de partir avec le semi...
Après les Kilomètres s'enchainent gentiment , je suis dans l'allure, je me fais doubler sans arrêt par les semi, vivement le 10eme, là où on se sépare d'eux..
Les 5 premiers en 26:34
les 10 premiers en 53:23
On se retrouvent entre "marathoniens", j'échange un peu avec d'autre coureurs ,beaucoup moins de monde pour le coup, là les montées commencent mais elles sont supportables, on arrive dans les vignes..
Les 15 premiers en 1:21:01, je ralentis dans les montées récupère et accélère dans les descentes, tout va bien, le jambes commencent à se faire sentir, mais rien d'inquiétant.
au 16ème on arrive à Rilly la montagne et là une vraie pente de 1,5km toute droite et celle là, elle se fait sentir, je serre les dents, ne force pas, arrive en haut un peu sonné, mais récupère en grande partie dans la descente..
d'autres villages, des petites bosses, ça commence à user mais j'arrive au 20ème en 1:48:34, j'ai un peu baisser la cadence, les jambes commencent à me rappeler que je n'ai plus 20 ans, mais ça va.
Un petit sms des mes amis pour me prévenir qu'ils ont terminé et battus leur record (1h26, impressionnant ) . Je me dis, les veinards, ils ont fini moi encore 22km ..
Je commence à penser au mur, mais ne suis pas inquièt tout va bien, des douleurs de temps en temps,.. Je commence à voir des coureurs qui marchent en se tenant, le mollet, la cuisse, je les plains et espère que cela ne m'arrivera pas...
25 ème kilomètre, en 2:16:07, je n'ai jamais couru autant, je commence à fatiguer, mais conserve le moral et ne perd pas trop de temps..
Et là au 26 ème, on quitte le goudron pour prendre un chemin de pierre, de terre avec ornières, cailloux et tout ce qu'il faut pour se faire mal, et je vois au loin une butte avec environ 2Km de montée assez raide.. Je prends un coup au moral et commence à douter de mes forces.. Mais bon quand il faut y aller..
Là au milieu de la montée, je commence à ressentir des petits coup d'électricité au mollet droit, je ralentis, déchirure ou crampe qui s'annonce ? Par sécurité je décide de finir les 200 mètres qui restent de montée en marchant. Arrivé en haut, ravitaillement et je repars 1,5 km de descente pour rattraper la route, la douleur revient de temps en temps et repart..
28éme, kilomètre , je n'ai plus de doute, c'est un crampe et il en reste 14, les plus longs de ma vie
Je ne suis pas le seul, d'autre marchent de plus en plus souvent..
Que faire : ralentir la cadence , ou marcher 30 secondes, jusqu'à ce que ça passe un peu et courir jusqu'à ne plus pouvoir et recommencer.. Je choisis la seconde option , du coup, je n'ai pas connu le mur des 30, mais les crampes du 28eme..
La bien sûr la cadence baisse fortement, je dois faire du 9km à l'heure... envolé mon espoir de faire moins de 4h..
AU 26ème, mes amis sont venus me rejoindre et m'accompagne, m'encouragent. me disent que c'est dans la tête.. là, je leur répond que ma tête va bien merci, mais que les 2 mollets et maintenant la cuisse gauche me font souffrir , sont durs, j'ai l'impression de courir sur des bouts de bois douloureux....
Je n'imagine pas abandonner, jamais;, mais le temps passe, et je commence à imaginer du 4h30...
Arrivé au 40ème, ( ça y est je vois le bout ), les participants du 10K, prennent le même tronçon, ils sont super nombreux, cela doit être le gros du peloton, ils ne courent pas plus vite que moi, mais quelle pagaille..
IL y a plus de monde sur le bord de la route, et comme je dois être un des rares marathoniens, à ce moment là, j'entends des Allez le marathonien, certains m'appellent par mon prénom (et oui il est affiché sur mon dossard ), cela fait du bien , mais n'enlève pas la douleur et l'énervement de devoir sillonner au travers des coureurs..
à 200m, de l'arrivée, je prends un autre trajet, heureusement, l'arrivée se fera séparément, là aussi beaucoup d'encouragements..
Je décide de marcher 10 secondes pour atténuer la douleur, je veux finir en courant.. Je vais le finir, vais je connaitre cette sensation de bonheur en franchissant la ligne ?
J'arrive, les derniers mètres dans la douleur, ils sont longs, je franchis la ligne,, lève un bras rageur..
Et bien, non pas de sentiment de plaisir, de bonheur, juste la satisfaction que cela soit terminé..
Le tout en 4:07:59.
Une séance de cryothérapie devrait aider à passer les courbatures de ce lendemain de marathon
A froid, les bons cotés :
- C'est fait,
- L'ambiance est bien même si on est souvent seul.
- Je me suis senti bien une longue partie de la course.
- Je n'ai pas connu le mur..
- L'organisation et la sécurité au top.
- Mes amis pour me soutenir.
- La satisfaction de l'avoir fait et que tous ces entrainements ont tout de même servi.
Les moins :
- Le parcours trop exigeant pour avoir un temps de référence, 2km de trail dans un marathon, pas certain que cela soit judicieux.
- Et je pense ne pas avoir assez bu, a l'arrivée, les urines super foncées.. pourtant j'avais un bidon avec moi, mais n'ai bu que quelques gorgée à chaque ravitaillement, le bidon n'a pas pu compenser. Je trouve mal fichu que les poubelles soient si proches des ravitaillements et comme je suis un peu écolo, je n'imaginais pas balancer ma bouteille dans la nature.. si je dois en refaire un, je ne prendrai plus de bouteille mais conserverai celles des ravitaillements et m'en débarrasserai au ravitaillement suivant. Donc les crampes , je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi, et même si les longues pentes n'y sont sans doute pas pour rien, je dois l'assumer..
Voilà, pas facile de résumer tout cela.. en tout cas merci encore aux membres du forum qui m'ont aider et encourager...
J'avais promis un CR, alors je vais tenter la chose..
En titre cela pourrait être :
Satisfait d'être finisher, déçu de la performance...
Arrivés la veille ( nous étions 3, un couple d'amis beaucoup plus jeunes et qui eux faisaient le semi ), nous passons une soirée sympathique, détendue.
Le matin, pas trop stressé, je me lève 2h avant le départ, mange mon gatosport, me prépare tranquillement, et nous voilà partis en footing jusqu'à la ligne départ, 2 km, je suis échauffé et arrête là mes efforts.
Il faut savoir que le départ du semi et du marathon se fait en même temps, J'espère et me suis entrainé pour le faire en 3h50 , alors j'ai choisi le sas de 3h45 en me disant que je laisserais passer les pressés et ne m'occuperais pas des autres coureurs.
A ma surprise, je suis seulement un peu tendu mais pas du tout stressé. Depuis 5 semaines j'ai une douleur à la jambe gauche qui commence enfin à passer, alors je reprends espoir quant à la performance à venir..
Le présentateur annonce : 3400 runners pour le semi et 1600 pour le marathon, il prévient que le tracé est exigeant et qu'il ne faut pas espérer battre un record, mais que le circuit dans les vignes est joli (la belle affaire ).
Je me suis fixé, une allure de 5:22--5:27 comme à l'entrainement..
Le premiers sont partis quand 6 minutes plus tard, c'est mon tour..
Le premier K est en légère descente alors je le fais tranquille 5:30, là je me fais doubler par beaucoup, et c'est l'inconvénient de partir avec le semi...
Après les Kilomètres s'enchainent gentiment , je suis dans l'allure, je me fais doubler sans arrêt par les semi, vivement le 10eme, là où on se sépare d'eux..
Les 5 premiers en 26:34
les 10 premiers en 53:23
On se retrouvent entre "marathoniens", j'échange un peu avec d'autre coureurs ,beaucoup moins de monde pour le coup, là les montées commencent mais elles sont supportables, on arrive dans les vignes..
Les 15 premiers en 1:21:01, je ralentis dans les montées récupère et accélère dans les descentes, tout va bien, le jambes commencent à se faire sentir, mais rien d'inquiétant.
au 16ème on arrive à Rilly la montagne et là une vraie pente de 1,5km toute droite et celle là, elle se fait sentir, je serre les dents, ne force pas, arrive en haut un peu sonné, mais récupère en grande partie dans la descente..
d'autres villages, des petites bosses, ça commence à user mais j'arrive au 20ème en 1:48:34, j'ai un peu baisser la cadence, les jambes commencent à me rappeler que je n'ai plus 20 ans, mais ça va.
Un petit sms des mes amis pour me prévenir qu'ils ont terminé et battus leur record (1h26, impressionnant ) . Je me dis, les veinards, ils ont fini moi encore 22km ..
Je commence à penser au mur, mais ne suis pas inquièt tout va bien, des douleurs de temps en temps,.. Je commence à voir des coureurs qui marchent en se tenant, le mollet, la cuisse, je les plains et espère que cela ne m'arrivera pas...
25 ème kilomètre, en 2:16:07, je n'ai jamais couru autant, je commence à fatiguer, mais conserve le moral et ne perd pas trop de temps..
Et là au 26 ème, on quitte le goudron pour prendre un chemin de pierre, de terre avec ornières, cailloux et tout ce qu'il faut pour se faire mal, et je vois au loin une butte avec environ 2Km de montée assez raide.. Je prends un coup au moral et commence à douter de mes forces.. Mais bon quand il faut y aller..
Là au milieu de la montée, je commence à ressentir des petits coup d'électricité au mollet droit, je ralentis, déchirure ou crampe qui s'annonce ? Par sécurité je décide de finir les 200 mètres qui restent de montée en marchant. Arrivé en haut, ravitaillement et je repars 1,5 km de descente pour rattraper la route, la douleur revient de temps en temps et repart..
28éme, kilomètre , je n'ai plus de doute, c'est un crampe et il en reste 14, les plus longs de ma vie
Je ne suis pas le seul, d'autre marchent de plus en plus souvent..
Que faire : ralentir la cadence , ou marcher 30 secondes, jusqu'à ce que ça passe un peu et courir jusqu'à ne plus pouvoir et recommencer.. Je choisis la seconde option , du coup, je n'ai pas connu le mur des 30, mais les crampes du 28eme..
La bien sûr la cadence baisse fortement, je dois faire du 9km à l'heure... envolé mon espoir de faire moins de 4h..
AU 26ème, mes amis sont venus me rejoindre et m'accompagne, m'encouragent. me disent que c'est dans la tête.. là, je leur répond que ma tête va bien merci, mais que les 2 mollets et maintenant la cuisse gauche me font souffrir , sont durs, j'ai l'impression de courir sur des bouts de bois douloureux....
Je n'imagine pas abandonner, jamais;, mais le temps passe, et je commence à imaginer du 4h30...
Arrivé au 40ème, ( ça y est je vois le bout ), les participants du 10K, prennent le même tronçon, ils sont super nombreux, cela doit être le gros du peloton, ils ne courent pas plus vite que moi, mais quelle pagaille..
IL y a plus de monde sur le bord de la route, et comme je dois être un des rares marathoniens, à ce moment là, j'entends des Allez le marathonien, certains m'appellent par mon prénom (et oui il est affiché sur mon dossard ), cela fait du bien , mais n'enlève pas la douleur et l'énervement de devoir sillonner au travers des coureurs..
à 200m, de l'arrivée, je prends un autre trajet, heureusement, l'arrivée se fera séparément, là aussi beaucoup d'encouragements..
Je décide de marcher 10 secondes pour atténuer la douleur, je veux finir en courant.. Je vais le finir, vais je connaitre cette sensation de bonheur en franchissant la ligne ?
J'arrive, les derniers mètres dans la douleur, ils sont longs, je franchis la ligne,, lève un bras rageur..
Et bien, non pas de sentiment de plaisir, de bonheur, juste la satisfaction que cela soit terminé..
Le tout en 4:07:59.
Une séance de cryothérapie devrait aider à passer les courbatures de ce lendemain de marathon
A froid, les bons cotés :
- C'est fait,
- L'ambiance est bien même si on est souvent seul.
- Je me suis senti bien une longue partie de la course.
- Je n'ai pas connu le mur..
- L'organisation et la sécurité au top.
- Mes amis pour me soutenir.
- La satisfaction de l'avoir fait et que tous ces entrainements ont tout de même servi.
Les moins :
- Le parcours trop exigeant pour avoir un temps de référence, 2km de trail dans un marathon, pas certain que cela soit judicieux.
- Et je pense ne pas avoir assez bu, a l'arrivée, les urines super foncées.. pourtant j'avais un bidon avec moi, mais n'ai bu que quelques gorgée à chaque ravitaillement, le bidon n'a pas pu compenser. Je trouve mal fichu que les poubelles soient si proches des ravitaillements et comme je suis un peu écolo, je n'imaginais pas balancer ma bouteille dans la nature.. si je dois en refaire un, je ne prendrai plus de bouteille mais conserverai celles des ravitaillements et m'en débarrasserai au ravitaillement suivant. Donc les crampes , je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi, et même si les longues pentes n'y sont sans doute pas pour rien, je dois l'assumer..
Voilà, pas facile de résumer tout cela.. en tout cas merci encore aux membres du forum qui m'ont aider et encourager...
Last Edit:il y a 7 ans 1 mois
par EOS541
Dernière édition: il y a 7 ans 1 mois par EOS541.
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- Patrick57
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Bravo pour ton marathon !!
Pas facile du tout vu le profil et le terrain, les crampes n'ont pas aidé c'est sûr, mais le chrono n'est pas mal finalement au vu de tout ça !
Bonne suite de récup et merci pour ton sympathique CR !
Pas facile du tout vu le profil et le terrain, les crampes n'ont pas aidé c'est sûr, mais le chrono n'est pas mal finalement au vu de tout ça !
Bonne suite de récup et merci pour ton sympathique CR !
par Patrick57
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Merci Patrick pour cet encouragement et ton soutien constant...
Je pensais ne faire qu'un marathon, du coup, comme je me sens frustré je pense en faire un autre en 2018... plus plat et essayer de mieux le gérer...
Je pensais ne faire qu'un marathon, du coup, comme je me sens frustré je pense en faire un autre en 2018... plus plat et essayer de mieux le gérer...
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- Patrick57
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Je comprends la frustration, mais tu n'avais pas choisi le plus simple
Une idée déjà pour le prochain ?
Une idée déjà pour le prochain ?
par Patrick57
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