Les petites phrases qu'on a aimées dans les CR...

maclad écrit:

peut être parce que c'est toi qui l'a crée ?

Ben, j'ai créé les deux... les autres sujets que j'ai marqués sont présents en première page de "mes discussions" mais pas dans la partie favori...
Mystère...

Ps : Navré de polluer ce post, je ferai mieux d'ouvrir un sujet dans la rubrique associée...
Bonnes petites phrases à tous!

Lu dans : premiére course , 19 KM , un dossard pour deux de Raphael391

Le CR en entier vaut la peine d'être lu, mais cette phrase en est le point culminant:

" il reste 300 mêtres , j'ai les jambes complétement carbonisée , je ne respire plus , je passe en apnée complet et j'accélère encore dans un véritable sprint . garmin nous créditera d'une vitesse instantanée délirante de plus de 23 km/heures sur la ligne d'arrivée ."

Alors pour ma part ça ne va pas être une phrase mais plusieurs tirées de la fantastique aventure marathon de jcm. Son récit de course m'a marqué et j'y repense encore alors que plus de 3 mois sont passés. Je vous le conseils. Voici la fin du récit qui est juste impressionnante. Courir 42 km en étant diabétique et avec des crampes à partir du 29 bref quoi dire de plus...
42.195km couru en 3h38min...


"…et là, d’un coup, une pointe fugace mais aiguisée telle un dard fait tressaillir le mollet gauche…
Le marathon est fini… ou plutôt, le marathon vient de commencer… Du 29e au 37e, 16 arrêts, les plus brefs possibles, 15-20“ alors que je crie à chaque coup de poignard dans ces 2 mollets qui veulent ma peau."

"Au 39e, enfin, le voila le fameux, le si redouté…, le mur “Jess, ça ne va pas“ Plus de gels, mais dans un ultime éclair de lucidité, je demande 3 sucres. Impossible d’avaler le 3e tant le diabétique que je suis est écœuré par les gels. Mais comme la glycémie me l’apprendra à l’arrivée, ces sucres me sauveront. Pleine hypo sans en avoir vraiment conscience.
Dans ce cas, il n’y a plus qu’une issue, s’arréter. Mais non !!! Les jambes tétanisées par les crampes, je relance la machine & dépasse au passage quelques pantins anonymes étendus si près du but. La ligne paraît au loin ornée de son décompte inexorable et alors que Jess s’efface, dans un ultime effort ce corps en manque, brutalisé et meurtri parcourt les dernières centaines de m
Le corps réclame maintenant son tribu, la tête se vide, les forces s’étiolent alors que je m’étends au bas des escaliers… Je ne peux plus parler ou même respirer. Les yeux se ferment alors que des mains me secouent et des visages inconnus semblent s’approcher. Le monde alentour se délite inexorablement, tandis que l’air refuse de posséder mon corps… Le temps si fuyant suspend sa course de manière indéfinissable et intangible."

CR de CED37
trail du loup :

KM 32 HHHHaaaaaa ça sent la merguez!

j'ai bien aimé cela car on doit ce dire à ce moment là qu'on arrive et qu'on va bien manger

Le Roc la Tour : mon 1er petit ultra - Jérome59263 :

J’ai à ce moment-là de la course la conviction que l’organisateur est adepte de pratiques S-M , et m’attends à voir surgir Denis Brogniard au détour d’un virage (je flippe, j’ai même pas de collier d’immunité).

Trail de la Grande Casse : 62 KM, 3800 D+ par Alban34 .

Etonnant ce que, après coup, on peut parler d’une course en disant que c’était « génial », alors qu’on en a bavé des litres pendant de longues heures, en se demandant si on allait pas abandonner.

Évidemment, je n'ai jamais fait d'épreuve aussi difficile mais je me suis déjà dit la même chose (à mon petit niveau...).

C’est vrai qu’entre la carte et la réalité, il y a un monde. Le moindre pixel qui monte ou qui descend, c’est un long km à avaler.

« Pourquoi vous faites ça m’sieur ? » Qu’ils sont mignons.

J'adore...

Encore bravo pour cette belle course.