Mon 1er Marathon...en 03h44’29 !
- Bruno17
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Il y a un peu moins d’un an, j’ai démarré la course à pied sérieusement grâce aux conseils de Gilles et du forum du site ccap et j’en suis là ce soir à vous narrer mon 1er marathon, celui de ma ville La Rochelle.
Après 14 semaines de préparation à raison de 4 séances hebdomadaires quelque peu perturbées par mes missions professionnelles et quelques soucis personnels, je vais vous faire partager cette expérience unique.
PLAN 14 SEMAINES
La préparation a été appliquée et suivie à la lettre près, en y ajoutant quasi-systématiquement de la PPS avant les séances de VMA; l’electrostimulation a été assez rapidement abandonnée faute de temps.
Le semi-préparatoire réalisée 5 semaines à mon allure AS42 (18 premiers kilomètres) a été riche d’enseignement et avec le recul, plutôt plaisant à cette allure diesel sous le soleil charentais, avec un bonus-plaisir sur les 3 derniers kilomètres ou j’ai pu augmenter ma FCM et définitivement validée cette AS42. Les gels et tenues (cuissard, ceinture porte-dossard) ont tous été testés lors des SL ou lors du semi préparatoire.
L’avant dernière semaine a été marquée par une douleur du genou gauche probablement méniscale imposant l’absence d’entrainement durant 2 séances consécutives. Même si le moral est en berne lorsque l’on ne courre pas, ce repos a été salutaire.
La dernière semaine a été simple: hydratation (3l eau minérale/jour avec Malto anti-oxydant les 3 derniers jours), coucher 21h-21h30 rythmant mes journées d’activité professionnelle ou je n’ai pas «levé le pied» sauf à ne pas prendre de garde... sans oublier la fameuse pommade NOK appliquée tous les soirs.
JOUR J
La veille, samedi, le taux d’humidité ambiant (brouillard épais) est tel que je suis très interrogatif quant à la tenue vestimentaire à adopter (tenues ML/changement en cours de parcours ?).
Lever 06h00: la nuit a été bonne sans réelle appréhension sur l’épreuve à venir mais cela va vite changer... Je sors et constate avec soulagement que même si le ciel est bas et que le brouillard est encore présent, l’humidité sera bien moins importante que celle constatée la veille... Je valide donc la tenue: maillot technique ML près du corps et au dessus LE maillot MC team CCAP, à arborer fièrement !
Petit déjeuner pris tranquillement: biscottes-miel, café et GATOSPORT (1/3) - il paraît au passage que le saveur noisette est meilleur que le chocolat...
Je m’allonge jusqu’à 07H10 sans chercher le sommeil mais en pensant à la «nécessité» de réussir cette épreuve au vue des efforts consentis... La pression monte doucement et la sérénité du petit matin laisse place aux doutes et aux questions fondamentales: suis-je prêt ? Le genou va t-il tenir ? Et ce mur du 30e dont tout le monde parle ? Bref la FC monte doucement mais sûrement...
Je pars en voiture chercher un copain Séb. (qui a 3 marathons à son actif) vers 08h00 et nous voilà à discuter de l’épreuve et à partager nos remarques et interrogations, ce qui a l’avantage de nous amener tranquillement vers le site du départ. Voiture garée. Dernière pause pipi, boisson d’attente Overstim’s à la main !
Nous entrons dans le sas gris avec 2000 concurrents devant nous. Je commence à plonger dans ma bulle fixant mon cardio (au repos 45-50% FCM; çà va de ce côté là je me dis !) et visualisant les premières centaines de mètres du parcours avec concentration (éviter les trottoirs, les vêtements, les chevilles des concurrents courant à droite - à gauche). L’ambiance alentour est bon-enfant, le speaker détend quelque peu l’atmosphère mais les visages en disent long sur l’épreuve qui se prépare... Tout le monde est concentré autour de moi !
MARATHON
Pan ! le départ du marathon est lancé avec cette musique extraordinaire que Séb. Nabulio a apprécié par le passé... On franchit la ligne de départ de manière assez fluide en un peu plus d’une minute, en marchant puis en commençant à courir. Enfin ! J’y suis...
Premier étonnement: le ballon 04h00 passe à côté de moi à grande vitesse et je le vois s’éloigner très rapidement devant moi bien loin de l’allure recommandée par cet horaire... Je ne me démonte pas et regarde mon cardio. pour ne pas céder aux douces sirènes du «tu peux le suivre» voire même «il faut le suivre» car tu dois réaliser aujourd’hui 03h45 !
Les premiers kilomètres sont agréables avec une excellente ambiance sur le vieux port avec ses fanfares et son public chaud bouillant mais à nouveau, j’essaie d’intérioriser mes sensations et de faire taire cette petite voix qui te dit: «tu te sens bien... accélère». Le cardio à ce moment est réellement d’une grande aide et je lève le pied.
Mes premiers temps de passage sont les suivants: 5'42 (1er kil.), 5'14, 5'09, 5'15, 5'19; les sensations sont bonnes, je m’hydrate régulièrement à l’aide d’une bouteille de 50 cl d’eau que j’ai pris dès le départ et que je voulais abandonner après le 5e kil., au final elle m’accompagnera jusqu’au 10e kilomètre (histoire de se rassurer probablement).. Je vois Séb. me dépasser tranquillement et lui souhaite une nouvelle fois bonne route. La première difficulté (une rue pentue au 7e kilomètre) est franchie assez facilement grâce notamment à un orchestre qui sait nous faire oublier la difficulté et nous transporte un court instant en Bretagne ! La suite se passe toujours calmement, le cardio m’indique une FC oscillant entre 80 et 82% FMT. Parfait ! Tout cela me rassure. Le meneur d’allure des 04h00 est dépassé et je me dis qu’il n’a absolument pas été régulier; il faut véritablement s’auto-gérer ! Les temps suivants sont: Km 6 à 10: 5'13, 5'29, 5'20, 5'20, 5'13.
Deuxième étonnement: un panneau m’indique mon temps théorique d’arrivée au vue de mes temps de passage à 03h52... Ceci m’ennuie un peu car je n’ai pas eu l’impression de «traîner» sur ce premier 10 kilomètre...et je ne vois pas le ballon 03h45 !
Un compagnon de course, Benoît, m’accoste et nous voilà à discuter de notre gestion de la course; il souhaite faire 03h45 et nous nous mettons d’accord pour voyager ensemble dans La Rochelle... Nos temps de passage sont réguliers; il m’annonce avoir déjà réalisé un marathon (Cheverny) et avoir explosé au 35e (bilan 03h57)... Je lui dit qu’aujourd’hui ce ne sera pas le cas ! Un crachin «breton» fait son apparition et je ne m’en rends compte qu’après un certain de course, l’eau perlant sur mon visage. Benoît et moi-même respectons les ravitaillements, marchons 15-20 secondes le temps d’apprécier 2 gobelets d’eau fraîche après avoir pris le soin d’ingérer nos gels 500m auparavant. Les temps indiqués sont du Km 11 à 15: 5'17, 5'18, 5'21, 5'11, 5'26 et du Km 16 à 20: 5'16, 5'17, 5'14, 5'17 et 5'11.
Troisième étonnement: le temps de passage au semi (01:54:50 officiel) finit par m’ennuyer réellement car l’objectif visée s’éloigne alors même que je suis bien physiquement et moralement... Mon allure de départ était-elle peut-être un peu trop pépère ? Mon cardio affiche une FC à 80-82% ! J’ai été trop cool me dis-je; il va falloir forcer l’allure tout en retenue néanmoins car je le veux cet objectif ! Les kilomètres défilent, l’ambiance toujours aussi bonne, Benoît commence à présenter quelques signes de fatigue mais je l’encourage à me suivre surtout que je me fixe toujours à mon cardio sans vouloir déborder «à tout prix» même si l’envie d’accélérer franchement me démange. Km 21 à 25: 5'23, 5'11, 5'18, 5'11, 5'14 puis Km 26 à 30: 5'29, 4'58, 5'24, 5'19, 5'13.
Benoît a fini par lâcher prise et je lui transmets tout mon soutien pour les futurs kilomètres qu’il devra donc effectuer seul... L’envie d’accélérer est toujours bien présente mais je me force à raison garder... Attends le Kilomètre 35 ! La FC commence à monter tout doucement et je flirte maintenant avec les 85%... Je rejoins Séb. qui se sent bien mais a décéléré ; on rigole et on se souhaite bon courage pour la fin de l’épreuve. Une petite gêne sur les ischios gauches fait son apparition; heureusement elle sera présente mais ne restera qu’au stade de la gêne sur le reste de la course. Une douleur sur un orteil gauche apparaît également et je constaterai plus tard qu’il s’agissait d’un hématome sous 1 ongle de pied (1 seul ressenti pour 5 hématomes ! Je vais perdre 5 ongles de pied !!!). L’ambiance place de Verdun est excellente... C’est grisant mais ce n’est pas encore l’heure d’accélérer me dit une petite voix ! Arrive le Bd de Cognehors une montée de 200-300m qui fait un peu mal aux cuisses mais je suis proche du 35-36e et je vais donc pouvoir lancer les chevaux, me dis-je comme pour me motiver... Temps de passage: Km 31 à 35: 5'25, 5'14, 5'11, 5'15, 5'08.
L’accélération commence, je suis bien dans ma tête et physiquement (la gêne des ischios ne s’amplifie pas) et la douleur de l’orteil a disparu... Je double un bon nombre de concurrent... Je m’arrête systématiquement aux ravitaillements mais le redémarrage est un peu plus poussif. Qu’importe, il ne reste que 6 kilomètres ! Je maintiens mon effort et profite réellement de cette ambiance marathon. C’est bon de se trouver là en fait ! Je dépasse et cela me fait du bien au moral; ma gestion de course est pour l’heure satisfaisante et je suis même à me demander si je n’aurais pas du accélérer plus tôt...
Km 36 à 40: 5'22, 5'09, 5'09, 5'00, 4'52 puis Km 41 à fin: 4'57, 4'54. L’arrivée sous les houras de la foule est extraordinaire; je savoure intérieurement et accepte cette récompense pour tous les efforts consentis (famille, boulot, régime...).
C’est un grand moment... Je suis marathonien !
POST MARATHON
J’attends sous la bannière Ré nos amis du site et je fais la connaissance d’Azaer qui est satisfait de sa course... Nous échangeons quelques mots, nous félicitons... C’est sympa !
Olive et Bogoss ne seront pas de la partie car j’ai froid et après 30’ d’attente, je me décide à partir....
Merci à tous pour votre soutien...
Merci à Gilles pour son site !
Et à très bientôt pour de nouvelles aventures...
Après 14 semaines de préparation à raison de 4 séances hebdomadaires quelque peu perturbées par mes missions professionnelles et quelques soucis personnels, je vais vous faire partager cette expérience unique.
PLAN 14 SEMAINES
La préparation a été appliquée et suivie à la lettre près, en y ajoutant quasi-systématiquement de la PPS avant les séances de VMA; l’electrostimulation a été assez rapidement abandonnée faute de temps.
Le semi-préparatoire réalisée 5 semaines à mon allure AS42 (18 premiers kilomètres) a été riche d’enseignement et avec le recul, plutôt plaisant à cette allure diesel sous le soleil charentais, avec un bonus-plaisir sur les 3 derniers kilomètres ou j’ai pu augmenter ma FCM et définitivement validée cette AS42. Les gels et tenues (cuissard, ceinture porte-dossard) ont tous été testés lors des SL ou lors du semi préparatoire.
L’avant dernière semaine a été marquée par une douleur du genou gauche probablement méniscale imposant l’absence d’entrainement durant 2 séances consécutives. Même si le moral est en berne lorsque l’on ne courre pas, ce repos a été salutaire.
La dernière semaine a été simple: hydratation (3l eau minérale/jour avec Malto anti-oxydant les 3 derniers jours), coucher 21h-21h30 rythmant mes journées d’activité professionnelle ou je n’ai pas «levé le pied» sauf à ne pas prendre de garde... sans oublier la fameuse pommade NOK appliquée tous les soirs.
JOUR J
La veille, samedi, le taux d’humidité ambiant (brouillard épais) est tel que je suis très interrogatif quant à la tenue vestimentaire à adopter (tenues ML/changement en cours de parcours ?).
Lever 06h00: la nuit a été bonne sans réelle appréhension sur l’épreuve à venir mais cela va vite changer... Je sors et constate avec soulagement que même si le ciel est bas et que le brouillard est encore présent, l’humidité sera bien moins importante que celle constatée la veille... Je valide donc la tenue: maillot technique ML près du corps et au dessus LE maillot MC team CCAP, à arborer fièrement !
Petit déjeuner pris tranquillement: biscottes-miel, café et GATOSPORT (1/3) - il paraît au passage que le saveur noisette est meilleur que le chocolat...
Je m’allonge jusqu’à 07H10 sans chercher le sommeil mais en pensant à la «nécessité» de réussir cette épreuve au vue des efforts consentis... La pression monte doucement et la sérénité du petit matin laisse place aux doutes et aux questions fondamentales: suis-je prêt ? Le genou va t-il tenir ? Et ce mur du 30e dont tout le monde parle ? Bref la FC monte doucement mais sûrement...
Je pars en voiture chercher un copain Séb. (qui a 3 marathons à son actif) vers 08h00 et nous voilà à discuter de l’épreuve et à partager nos remarques et interrogations, ce qui a l’avantage de nous amener tranquillement vers le site du départ. Voiture garée. Dernière pause pipi, boisson d’attente Overstim’s à la main !
Nous entrons dans le sas gris avec 2000 concurrents devant nous. Je commence à plonger dans ma bulle fixant mon cardio (au repos 45-50% FCM; çà va de ce côté là je me dis !) et visualisant les premières centaines de mètres du parcours avec concentration (éviter les trottoirs, les vêtements, les chevilles des concurrents courant à droite - à gauche). L’ambiance alentour est bon-enfant, le speaker détend quelque peu l’atmosphère mais les visages en disent long sur l’épreuve qui se prépare... Tout le monde est concentré autour de moi !
MARATHON
Pan ! le départ du marathon est lancé avec cette musique extraordinaire que Séb. Nabulio a apprécié par le passé... On franchit la ligne de départ de manière assez fluide en un peu plus d’une minute, en marchant puis en commençant à courir. Enfin ! J’y suis...
Premier étonnement: le ballon 04h00 passe à côté de moi à grande vitesse et je le vois s’éloigner très rapidement devant moi bien loin de l’allure recommandée par cet horaire... Je ne me démonte pas et regarde mon cardio. pour ne pas céder aux douces sirènes du «tu peux le suivre» voire même «il faut le suivre» car tu dois réaliser aujourd’hui 03h45 !
Les premiers kilomètres sont agréables avec une excellente ambiance sur le vieux port avec ses fanfares et son public chaud bouillant mais à nouveau, j’essaie d’intérioriser mes sensations et de faire taire cette petite voix qui te dit: «tu te sens bien... accélère». Le cardio à ce moment est réellement d’une grande aide et je lève le pied.
Mes premiers temps de passage sont les suivants: 5'42 (1er kil.), 5'14, 5'09, 5'15, 5'19; les sensations sont bonnes, je m’hydrate régulièrement à l’aide d’une bouteille de 50 cl d’eau que j’ai pris dès le départ et que je voulais abandonner après le 5e kil., au final elle m’accompagnera jusqu’au 10e kilomètre (histoire de se rassurer probablement).. Je vois Séb. me dépasser tranquillement et lui souhaite une nouvelle fois bonne route. La première difficulté (une rue pentue au 7e kilomètre) est franchie assez facilement grâce notamment à un orchestre qui sait nous faire oublier la difficulté et nous transporte un court instant en Bretagne ! La suite se passe toujours calmement, le cardio m’indique une FC oscillant entre 80 et 82% FMT. Parfait ! Tout cela me rassure. Le meneur d’allure des 04h00 est dépassé et je me dis qu’il n’a absolument pas été régulier; il faut véritablement s’auto-gérer ! Les temps suivants sont: Km 6 à 10: 5'13, 5'29, 5'20, 5'20, 5'13.
Deuxième étonnement: un panneau m’indique mon temps théorique d’arrivée au vue de mes temps de passage à 03h52... Ceci m’ennuie un peu car je n’ai pas eu l’impression de «traîner» sur ce premier 10 kilomètre...et je ne vois pas le ballon 03h45 !
Un compagnon de course, Benoît, m’accoste et nous voilà à discuter de notre gestion de la course; il souhaite faire 03h45 et nous nous mettons d’accord pour voyager ensemble dans La Rochelle... Nos temps de passage sont réguliers; il m’annonce avoir déjà réalisé un marathon (Cheverny) et avoir explosé au 35e (bilan 03h57)... Je lui dit qu’aujourd’hui ce ne sera pas le cas ! Un crachin «breton» fait son apparition et je ne m’en rends compte qu’après un certain de course, l’eau perlant sur mon visage. Benoît et moi-même respectons les ravitaillements, marchons 15-20 secondes le temps d’apprécier 2 gobelets d’eau fraîche après avoir pris le soin d’ingérer nos gels 500m auparavant. Les temps indiqués sont du Km 11 à 15: 5'17, 5'18, 5'21, 5'11, 5'26 et du Km 16 à 20: 5'16, 5'17, 5'14, 5'17 et 5'11.
Troisième étonnement: le temps de passage au semi (01:54:50 officiel) finit par m’ennuyer réellement car l’objectif visée s’éloigne alors même que je suis bien physiquement et moralement... Mon allure de départ était-elle peut-être un peu trop pépère ? Mon cardio affiche une FC à 80-82% ! J’ai été trop cool me dis-je; il va falloir forcer l’allure tout en retenue néanmoins car je le veux cet objectif ! Les kilomètres défilent, l’ambiance toujours aussi bonne, Benoît commence à présenter quelques signes de fatigue mais je l’encourage à me suivre surtout que je me fixe toujours à mon cardio sans vouloir déborder «à tout prix» même si l’envie d’accélérer franchement me démange. Km 21 à 25: 5'23, 5'11, 5'18, 5'11, 5'14 puis Km 26 à 30: 5'29, 4'58, 5'24, 5'19, 5'13.
Benoît a fini par lâcher prise et je lui transmets tout mon soutien pour les futurs kilomètres qu’il devra donc effectuer seul... L’envie d’accélérer est toujours bien présente mais je me force à raison garder... Attends le Kilomètre 35 ! La FC commence à monter tout doucement et je flirte maintenant avec les 85%... Je rejoins Séb. qui se sent bien mais a décéléré ; on rigole et on se souhaite bon courage pour la fin de l’épreuve. Une petite gêne sur les ischios gauches fait son apparition; heureusement elle sera présente mais ne restera qu’au stade de la gêne sur le reste de la course. Une douleur sur un orteil gauche apparaît également et je constaterai plus tard qu’il s’agissait d’un hématome sous 1 ongle de pied (1 seul ressenti pour 5 hématomes ! Je vais perdre 5 ongles de pied !!!). L’ambiance place de Verdun est excellente... C’est grisant mais ce n’est pas encore l’heure d’accélérer me dit une petite voix ! Arrive le Bd de Cognehors une montée de 200-300m qui fait un peu mal aux cuisses mais je suis proche du 35-36e et je vais donc pouvoir lancer les chevaux, me dis-je comme pour me motiver... Temps de passage: Km 31 à 35: 5'25, 5'14, 5'11, 5'15, 5'08.
L’accélération commence, je suis bien dans ma tête et physiquement (la gêne des ischios ne s’amplifie pas) et la douleur de l’orteil a disparu... Je double un bon nombre de concurrent... Je m’arrête systématiquement aux ravitaillements mais le redémarrage est un peu plus poussif. Qu’importe, il ne reste que 6 kilomètres ! Je maintiens mon effort et profite réellement de cette ambiance marathon. C’est bon de se trouver là en fait ! Je dépasse et cela me fait du bien au moral; ma gestion de course est pour l’heure satisfaisante et je suis même à me demander si je n’aurais pas du accélérer plus tôt...
Km 36 à 40: 5'22, 5'09, 5'09, 5'00, 4'52 puis Km 41 à fin: 4'57, 4'54. L’arrivée sous les houras de la foule est extraordinaire; je savoure intérieurement et accepte cette récompense pour tous les efforts consentis (famille, boulot, régime...).
C’est un grand moment... Je suis marathonien !
POST MARATHON
J’attends sous la bannière Ré nos amis du site et je fais la connaissance d’Azaer qui est satisfait de sa course... Nous échangeons quelques mots, nous félicitons... C’est sympa !
Olive et Bogoss ne seront pas de la partie car j’ai froid et après 30’ d’attente, je me décide à partir....
Merci à tous pour votre soutien...
Merci à Gilles pour son site !
Et à très bientôt pour de nouvelles aventures...
par Bruno17
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- Ymeguira
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Réponse de Ymeguira sur le sujet Re: Mon 1er Marathon...en 03h44’29 !
Posted il y a 12 ans 11 mois #135713
Pfiou!!! Super Chrono Bruno.
Moins de 03h44 sur un premier marathon c'est impressionnant! Et quel gestion de course! A te lire, on a presque l'impression que tu as été "facile" jusqu'à la fin avec une grosse accélération sur les 5 derniers kilos...
Il parait qu'il faut finir son premier marathon frustré. Eh bien je pense que c'est le cas pour toi! Encore bravo pour ta course!
Moins de 03h44 sur un premier marathon c'est impressionnant! Et quel gestion de course! A te lire, on a presque l'impression que tu as été "facile" jusqu'à la fin avec une grosse accélération sur les 5 derniers kilos...
Il parait qu'il faut finir son premier marathon frustré. Eh bien je pense que c'est le cas pour toi! Encore bravo pour ta course!
par Ymeguira
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- acera
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Réponse de acera sur le sujet Re: Mon 1er Marathon...en 03h44’29 !
Posted il y a 12 ans 11 mois #135718
Négative Split!
Sur marathon, en plus!!!! Respect!
En moins de 3h45' pour un premier, c'est grave la classe!
Félicitation, tu as super bien géré ta course, une vraie réussite!
Merci pour ton CR, on aurait dit une promenade de santé...
Bonne continuation pour la suite, monsieur le marathonien!
Sur marathon, en plus!!!! Respect!
En moins de 3h45' pour un premier, c'est grave la classe!
Félicitation, tu as super bien géré ta course, une vraie réussite!
Merci pour ton CR, on aurait dit une promenade de santé...
Bonne continuation pour la suite, monsieur le marathonien!
par acera
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- olive22
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Réponse de olive22 sur le sujet Re: Mon 1er Marathon...en 03h44’29 !
Posted il y a 12 ans 11 mois #135723
Bravo Bruno, une très bonne gestion, et un temps à la mesure de tes entrainements Désolé pour s'être loupé, mais c'est vrai qu'il faisait frois à l'arrivée et les enfants ont eu raison de moi !
Super CR, je me suis retouvé sur certains passages, comme la place de Verdun, très sympa.
Ce premier marathon t'invite forcément à en faire d'autres, et donc on se croisera à l'occasion !
Encore FELICITATIONS
Super CR, je me suis retouvé sur certains passages, comme la place de Verdun, très sympa.
Ce premier marathon t'invite forcément à en faire d'autres, et donc on se croisera à l'occasion !
Encore FELICITATIONS
par olive22
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- sabine
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Réponse de sabine sur le sujet Re: Mon 1er Marathon...en 03h44’29 !
Posted il y a 12 ans 11 mois #135731
ça c'est de la gestion de course, on ne peut mieux
un grand grand bravo
c'est prometteur pour l'avenir
un grand grand bravo
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par sabine
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- deru84
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Réponse de deru84 sur le sujet Re: Mon 1er Marathon...en 03h44’29 !
Posted il y a 12 ans 11 mois #135735
Et ben, quelle magnifique gestion de course !
Ca a l'air tellement facile quand on te lit
Ca a l'air tellement facile quand on te lit
par deru84
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