Dopage

dede la frite écrit:

Riis a parlé, pas Jalabert par exemple...

Le même Jalabert qui a boycotté toutes les courses française après les durcissements des contrôles en France après l'affaire Festina!!!

L'utilisation de produits avant/pendant/après un marathon ne me choque pas. Je ne connais pas leur contenu, mais je crois qu'il s'agit de vitamines, sucres, sels minéraux qui vont être utilisés par le corps pendant la course. Corrigez moi si je me trompe. Donc rien de choquant là-dedans.
L'utilisation du paracétamol par le coureur du dimanche est par contre déjà du dopage à mes yeux, certes à petit niveau mais dopage quand même. On détourne l'utilisation d'un "médicament" dans le but d'améliorer une performance.

Par contre, je doute que "cette médiatisation du dopage procure aussi au velo une certaine vitrine appréciable pour certains sponsors", comme tu l'écris dédé la frite. Voir son image associée à du dopage, je ne pense pas que c'est ce que recherche un sponsor, au contraire.

Cdric écrit:

Par contre, je doute que "cette médiatisation du dopage procure aussi au velo une certaine vitrine appréciable pour certains sponsors", comme tu l'écris dédé la frite. Voir son image associée à du dopage, je ne pense pas que c'est ce que recherche un sponsor, au contraire.

Assez d'accord. D'ailleurs, j'ai dans un coin de ma tête le souvenir d'une ou plusieurs équipes ayant perdu leur sponsor principal suite à des affaires de dopage. La raison invoqué par ledit sponsor : il ne veut pas avoir son nom associé à une affaire de dopage. Aujourd'hui encore, faite du vélo avec un maillot Festina (c'est mon cas...), je peux vous assurer qu'un gus sur deux au bord de la route va vous traiter de dopé !!

dede la frite écrit:

Et encore une fois, on tolère l'injection de vitamines par voie orale, mais on condamne les injections de vitamines en intraveineuse.

Je crois que ce ne sont pas spécifiquement les injections de vitamines qui sont interdites, mais les injections tout court ! Beaucoup de méthodes de dopage passent par des injections, et c'est pour cela qu'elles sont maintenant interdites. Comme ça, on ne peut plus avoir de "mon médecin m'a piqué avec de l'EPO à l'insu de mon plein gré...".

Cdric écrit:

L'utilisation de produits avant/pendant/après un marathon ne me choque pas. Je ne connais pas leur contenu, mais je crois qu'il s'agit de vitamines, sucres, sels minéraux qui vont être utilisés par le corps pendant la course. Corrigez moi si je me trompe. Donc rien de choquant là-dedans.
L'utilisation du paracétamol par le coureur du dimanche est par contre déjà du dopage à mes yeux, certes à petit niveau mais dopage quand même. On détourne l'utilisation d'un "médicament" dans le but d'améliorer une performance.

Par contre, je doute que "cette médiatisation du dopage procure aussi au velo une certaine vitrine appréciable pour certains sponsors", comme tu l'écris dédé la frite. Voir son image associée à du dopage, je ne pense pas que c'est ce que recherche un sponsor, au contraire.

Pas tout à fait d'accord concernant la notoriété, le dopage et les sponsors.

La notoriété de Festina a grandement augmenté après l'affaire du tour de France en 1997 (ou 98 je sais plus) et pas seulement en association avec le dopage.
qunad on posait la question avant/après l'affaire à quoi Festina était associé, en 1999, c'était majoritairement au dopage, mais à partir de 2000, c'est devenu lié à "montre"
De plus bcp moins de personne disait ne pas connaitre Festina après l'affaire.

Le dopage n'est pas forcement mauvais pour les sponsors, c'est la manière de gérer les évenements qui décide si c'est positif ou négatif.

L'image de BMC et Andy Rhis après l'affaire Floyd Landis c'est d'ailleurs grandement améliorée grâce au regard de chien battu d'ANdy qui prétendait que ce que Floyd avait fait était comme la trahison d'un fils tellement Rhis lui faisait confiance et tellement il aime le vélo (ce qui est vrai, en tout cas pour le premier point).
Résultat, Landis est passé pour un imbécile trahissant la confiance d'un idéaliste un peut naïf ce qui a rejailli positivement sur l'image de BMC.

Comme quoi...

Pour la médiatisation des cas de dopage, je pensais à l'organisateur de la course, qui est lui même propriétaire du seul quotidien sportif du pays.
Ce qui fait vendre des journaux ce sont les victoires françaises ou le dopage.
Et puis cette année, on a vu des histoires de dopage juste avant le Tour, et aux 2 journées de repos. Le lendemain de la journée de repos, il y avait donc du contenu à mettre dans le journal.
Il n'y a peut etre aucun lien et j'ai peut etre les idées mal placées.

Aprés d'accord pour l'affaire Festina qui a renforcé la notoriété de la marque de montres.
Idem pour l'equipe française au coeur d'un scandale en 2004. Elle est toujours là. Ça ne semble pas lui poser plus de problème que ça.
Celles qui sont parties sont allemandes. Peut être ont ils une autre éthique?

Quant aux sportifs, ils ont souvent bien meilleurs réputation en avouant le dopage, qu'en le niant...

En effet, Festina a gagné un temps d'exposition incroyable et une certaine notoriété en 1999 "grâce" cette histoire de dopage . Est-ce que la marque est plus connue depuis ? Oui. Est-ce que son image sera longtemps encore liée au dopage ? Je le crois. La remarque de Xav sur les commentaires qu'il reçoit 13 ans après cette histoire est assez équivoque.

La lutte contre le dopage est peut-être perdue d'avance. Les intérêts financiers sont tels que le dopage aura toujours un temps d'avance sur la lutte. Pour détecter une substance, il faut la connaitre et trouver un moyen technique pour la détecter. Tant que les moyens financiers seront suffisants pour permettre la création de molécules dopantes, les tests anti-dopage auront toujours un temps de retard.
L'Homme veut toujours faire plus, toujours mieux. Voir des coureurs du dimanche utiliser du paracétamol dans des courses amateurs est un signe qui laisse quand même peu d'espoir quant à une modification des mentalités et des pratiques.