Zatopek n°21: réaction à l'édito

Bonjour à tous,

L'excellent Zatopek est sorti recemment avec un édito inédit.
Il parle, entre autre, des performances de nos marathoniens Kenyans et annonce clairement, pour la premiere fois de mes yeux vus dans un édito (le sujet avait été abordé il y a quelques mois déjà dans un article), le dopage de certains athletes.

Auparavant le magazine avait fait un comparatif entre les performances au marathon avant et aprés l'arrivée de l'EPO.
Il a fallu 10 ans pour battre le record detenu par Belayneh Dinsamo datant de 1988 en 2h06'50.

Depuis la marque a été régulierement ammélioré pour etre aujourd'hui (hors temps de Boston) de 2h03'38.
Ce qui intrigue c'est la densité de mecs (sortant de nulle part) capables de perf ahurissantes.

En 2010, 118 athletes passent sous les 2h10. 20 sous les 2h07 (dont 11 kenyans)
En 2011, 168 athletes passent sous les 2h10. 29 sous les 2h07 (dont 28 kenyans, et 1 seul brésilien).

En 1 an, l'évolution est assez forte et surtout certaines nationalités disparaissents.
Aucun Ethiopien par exemple dans les 33 premieres performances.
Certains diraient que les premiers controles inopinés en Ethiopie pourrait en etre la cause.

Auriez vous des avis sur la question?
Est ce que les commentateurs sportifs parleront encore des coureurs des hauts plateaux kenyans au Jo de londres?

Bonjour Dédé,

Je suis content que ce sujet soit abordé car j'ai effectivement un avis sur la question. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours observé à mon (petit) niveau que des coureurs en quête de leur 10 minutes de gloire étaient prêts à prendre n'importe quoi. J'en veux pour preuve certains coureurs de l'équipe militaire à laquelle j'appartenais à l'EDNBC de Caen en 1992 qui ont bizarrement évolué pendant cette année où les coureurs de la caserne étaient plus qu’ excellemment considérés puisque nous disposions chacun d'une chambre, d'une fonction privilégiée (j'était barman pour les officiers; ce qui me réquisitionnait 3 heures par jour sans une seule manoeuvre à effectuer pendant 10 mois) ... Et bien certains (2 en fait) qui ne m'avaient jamais "battu" en compét scolaire devenait tout bonnement intouchables alors que nous avions chacun 5 entraînements par semaine avec la caserne .

Des exemples j'en ai pléthore bien que n'ayant participé qu'à très peu de courses depuis ma reprise de la cap. Donc si à notre niveau on peut constater des tentatives voire des dérives; il n'y a pas à s'étonner vu les enjeux (de gloire surtout genre les JO, championnats du monde) au dessus et le "pas de contrôle ou si peu" que s'y a(ban)donnent..... Je pense que c'est peut-être même cela (avant la cigarette) qui m'a découragé et fait arrêté car à cette époque je ne savais même pas que manger du raisin sec était bon et 20 ans plus tard je fais toujours mes courses et entraînements à jeun et s'en avoir pris quelque gel que ce soit (qui est selon moi) le début de la tentation vers autre chose..... Ma nouvelle montre sera mon seul produit dopant

jyc44 écrit:

je fais toujours mes courses et entraînements à jeun et s'en avoir pris quelque gel que ce soit (qui est selon moi) le début de la tentation vers autre chose.....

C'est bien connu, on commence par prendre un gel et on fini con...gelé. Ou on se prend des tartes et on finit par se goinfrer de tartiflettes...
Le risque tout de même c'est de finir par avoir faim... mais c'est vrai que le premier chocobon en entraine souvent un cinquième...
(ok, je sors)

acera écrit:

jyc44 écrit:

je fais toujours mes courses et entraînements à jeun et s'en avoir pris quelque gel que ce soit (qui est selon moi) le début de la tentation vers autre chose.....

C'est bien connu, on commence par prendre un gel et on fini con...gelé. Ou on se prend des tartes et on finit par se goinfrer de tartiflettes...
Le risque tout de même c'est de finir par avoir faim... mais c'est vrai que le premier chocobon en entraine souvent un cinquième...
(ok, je sors)

On m'avait parlé d'un exemple de triche avec des maris qui courraient avec le dossard de leur épouse histoire de faire un podium ou un temps sur un course de niveau régional.

J'en parlais au bureau hier et plus particulierement de l'exemple des Kenyans, que je ne mets pas tous dans le même plat evidemment.
La surprise et la stupeur fut totale.
"Quoi même les Kenyans...?"

Sans tomber dans la parano et la sinitrose, qui ne doivent d'ailleurs aucun effet sur notre pratique sportive, j'ai adoré cet édito qui remet les points sur les i.

Sauf que pour les kenyans la plupart du temps il s'agit d'une question de survie... L'élite de le ur troupe vit des performances qu'ils obtiennent sur les circuits internationnaux.
Dur de les blamer en sachant que si ils ne font pas ca, ben ils crevent la faim...
Mais la plupart sont quand meme tres au dessus de la moyenne.