Trail Verbier Saint-Bernard
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Réponse de papadje sur le sujet Re:Trail Verbier Saint-Bernard des 3 et 4 juillet
Posted il y a 14 ans 4 mois #53434
Salut,
oui j'ai pu finir en 12h05 au terme d'une journée ... unique pour le moins, le CR suivra.
@+
ps: c'est douloureux ce matin
oui j'ai pu finir en 12h05 au terme d'une journée ... unique pour le moins, le CR suivra.
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ps: c'est douloureux ce matin
par papadje
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Réponse de wilf sur le sujet Re:Trail Verbier Saint-Bernard des 3 et 4 juillet
Posted il y a 14 ans 4 mois #53437
papadje écrit:
Peaufine nous bien "l'histoire d'une journée unique"
Salut,
oui j'ai pu finir en 12h05 au terme d'une journée ... unique pour le moins, le CR suivra.
@+
ps: c'est douloureux ce matin
Peaufine nous bien "l'histoire d'une journée unique"
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Réponse de FredX sur le sujet Re:Trail Verbier Saint-Bernard des 3 et 4 juillet
Posted il y a 14 ans 4 mois #53438
Vous ne faisiez pas le même parcours tous les deux ?
J'ai regardé sur le live et j'en ai bien l'impression...
En plus forrest parle d'un objectif de 21h et papadjé a réussi à finir en 12h...
J'ai regardé sur le live et j'en ai bien l'impression...
En plus forrest parle d'un objectif de 21h et papadjé a réussi à finir en 12h...
par FredX
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Réponse de papadje sur le sujet Re:Trail Verbier Saint-Bernard des 3 et 4 juillet
Posted il y a 14 ans 4 mois #53442
Il y avait 2 parcours:
- la boucle: depart Verbier, arrivée verbier pour 110km
- la traversee: depart La Fouly, arrivée verbier 61 km
@+
- la boucle: depart Verbier, arrivée verbier pour 110km
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Réponse de forrest_team sur le sujet Re:Trail Verbier Saint-Bernard des 3 et 4 juillet
Posted il y a 14 ans 4 mois #53770
Voici le CR du directeur de la course.
Un grand merci à toute l'équipe et aux bénévoles qui étaient à Verbier et sur le parcours le week-end dernier.
Voila comment s'est déroulé ma course lors de votre course.
Compte rendu du directeur de course.
Samedi 3h30 la journée commence. Je saute dans la voiture et me dirige vers Verbier en prenant un journaliste japonais venu suivre la course d’ Hiroki Ishikawa, son compatriote dont on réentendra surement parlé fin aout sur les flancs du Mt Blanc. Tout semble rouler et le départ est donné sans encombres à 5h00. Là on se dit que le weekend ne fait que commencer. Je suis le début de course dans les premiers postes et passe voire les samaritains pour m’assurer qu’il n’y a pas de problèmes. Je monte à la Fouly voire si la remise des dossards de la Traversée se déroule sans encombre. Tout est calme, aucune alerte, il est 10h00. Tout est trop simple ! Un téléphone à la météo de l’aéroport de Genève pour m’informer de leurs prévisions. Le météorologue est formel : Des orages locaux se formeront dans l’après midi. Vu les vents faibles ceux-ci pourront rester sur place et donner de grandes quantité d’eau. La tension commence à monter et depuis ce moment là tout va s’enchainer. Le portable sonne pour la xème fois de la journée. C’est le guide posté au col des Chevaux, le point délicat de la course : « j’ai pas trouvé mon pic-nic, je suis au col, j’ai qu’un petit bout de chocolat, alors je reste un moment mais quand j’ai faim je fous le camps ! ». Oups… Un guide qui a faim est un mauvais guide ! Il faut trouver une solution. Du coup je monte au col du Grand St Bernard pour amener du pic nic au guide affamé et dans l’idée de baliser un itinéraire de rechange si l’orage nous oblige à fermer le col des Chevaux. Ma femme me rejoint et me sera d’une grande aide. Je refile ledit pic nic à 2 touristes allemands qui ont la bonne idée de monter au col des Chevaux et pars baliser l’itinéraire de rechange avec ma femme. Le premier orage éclate à ce moment là. Il est à peine deux heure de l’après midi et tout semble basculer. En arrivant en bas de la combe des Morts, mon portable est de nouveau connecté au réseau et le responsable des samaritains m’appel pour m’avertir qu’un coureur aurait du arriver à un poste il y a déjà 3h et que nous n’avons toujours aucune nouvelle de lui. Le coureur balai de ce secteur n’a rien vu de spécial. Il pleut, je suis trempé, l’orage gronde, le gros des coureurs est dans le secteur le plus élevé de la course, en contrebas un coureur est porté disparu et voila qu’un hélico survole le col des Chevaux. Je me dis à ce moment là que la situation ne peut pas être bien pire que ca ! J’ai tort, elle le sera, mais je ne le sais pas encore ! Finalement l’orage diminue, le gros des coureurs passera sans trop de problème les premières difficultés, le disparu finira par venir chercher ses 10 CHF de caution, en s’excusant d’avoir abandonné sans rien nous dire (vive les cautions !) et l’hélico n’était pas là pour un secours, mais pour la télé. Bref tout s’arrange et le soleil revient. Première alerte passée ! Il est à peine 14h !
Je décide alors de rester dans le secteur. Cette petite accalmie me permet de prendre le temps de boire un café (tiens j’ai encore rien mangé moi !) et de contrôler le sac de quelques coureurs. Je constate alors que les gens sont prudents et ont pour la plupart prévu des habits de rechange.
La trêve est de courte durée. Le portable retentit à nouveau. J’apprends qu’un coureur s’est perdu, a quitté le chemin et s’est blessé. Un promeneur a alors alerté les secours qui sont venus le tirer d’affaire. La course est terminée pour lui. La blessure n’est pas trop grave mais le coureur, que j’aurai plus tard au bout du fil, est très déçu car il menait la course avec une bonne avance.
J’ai alors très peur que ses poursuivants se perdent aussi, mais suite à quelques coups de fils, j’arrive à me rendre compte que les autres coureurs trouvent tous leur chemin.
Pendant ce temps le ciel s’est à nouveau assombri. Je remonte donc en urgence au col du Grand St Bernard où l’orage a repris de plus belle. Des trombes d’eau inondent la route. Appel du col : la grêle s’est mise à tomber, les conditions deviennent limites. Appel de La Fouly : Le dernier concurrent abandonne avant d’attaquer la montée sur le col de Fenêtre. Le coureur balai se retrouve seul, une heure derrière les coureurs précédents. Il n’ose plus se lancer dans la montée car il juge que c’est devenu trop dangereux.
En quelques minutes les conditions sont donc devenues très mauvaises. Arrivé au poste du Grand St Bernard je n’hésite pas longtemps avant de prendre une décision. La course est neutralisée à 18h40 et le col des chevaux est désormais fermé. Je redescends en voiture m’assurer que la combe des Morts est praticable et baliser le début et la fin de cette solution de secours. Pendant ce temps, ma femme et ma belle sœur partent en direction du col Fenêtre, porter assistance à un concurrent en difficulté. 19h20, de retour au Grand St Bernard, je rentre dans l’hospice où les coureurs transis se sont réfugiés, pour leur annoncer que la course reprend, qu’ils éviterons le col des Chevaux et rejoindront le tracé normal plus bas. Ils pourront finir la course, c’est l’essentiel. J’apprendrai d’ailleurs que parmi ceux-ci, un seul ne sera pas finisher.
L’orage semble enfin s’apaiser, mais nous avons encore beaucoup de coureurs en haute altitude, sur le col de Fenêtre et quelques uns sur le col des Chevaux. Ce sera un soulagement de voire arriver le coureur balai en provenance du col Fenêtre. Nous savons au moins qu’il n’y a plus de coureurs sur le versant italien de ce col. Les 3 bénévoles en poste au col Fenêtre descendront par le versant suisse pour s’assurer qu’il n’y en a plus non plus versant suisse. Arrivés à la route d’alpage les bénévoles rencontrent le chef de poste de la Fouly, venu à leur rencontre. Ce dernier leur annonce qu’ils ne pourront pas récupérer leur voiture car une coulée de boue bloque la route. S’en est trop pour eux, la colère succède à la peur. Après quelques jurons et engueulades, tout ce petit monde regagne la Fouly. La course est fermée entre la Fouly et le col des Chevaux. Pas d’accidents graves à déplorer. Ouffff !
Si il en est ainsi c’est parce que nous n’avons pas hésité à prendre des décisions radicales mais aussi car nous avons pu compter sur des coureurs au comportement exemplaire. Les derniers coureurs ayant passé le col des Chevaux me rapporteront plus tard qu’ils ont eu très peur. La décision de fermer ce col fut sans doute la bonne, je regrette juste pour eux de l’avoir prise quelques minutes trop tard. Il faut dire que ce n’est pas évident à décider à partir de quand il faut arrêter et jusqu’où on peut continuer.
Deuxième alerte passée. La nuit tombe et la course est loin d’être terminée.
Retour à Verbier. Les premiers sont arrivés depuis longtemps, je n’étais pas là pour les accueillir mais mes collègues ont fait ça très bien.
Je passerai la nuit au PC course. Hors de question de dormir, tout au long de la nuit nous avons des messages d’alerte du programme de chronométrage disant que tel ou tel coureur devrait être arrivé à Lourtier depuis plus de 2h. Nous cherchons alors à joindre le coureur lui-même ou sa famille pour tenter de savoir ce qu’il se passe. Tantôt le coureur s’est simplement assoupi à la cabane de Mille et prend son temps pour regagner Lourtier, tantôt il est rentré à la maison sans rien dire à personne. Finalement tout rentre dans l’ordre. Quand le coureur balai du dernier tronçon rejoins l’arrivée en accompagnant la dernière concurrent, escortée par des enfants envoyés à sa rencontre, nous lui faisons un triomphe. Elle l’a bien mérité et moi aussi, nous avons passé tout deux plus de 30h sans dormir !
Fin.
La deuxième édition du Trail Verbier St Bernard s’est déroulée sans incidents majeurs. La Boucle compte un taux d’abandons de 48%. La faute principalement au violent orage de la région du Grand St Bernard qui n’a touché que les coureurs de la Boucle, la Traversée ayant déjà entièrement passé à ce moment là.
Epilogue : Lundi 5 juillet, le président rend visite aux bénévoles qui sont restés toute la course au col Fenêtre et qui n’ont toujours pas pu récupérer leur voiture. J’ai une reconnaissance énorme envers cette famille qui est restée des heures en haute altitude avec des conditions épouvantables. Pour compliquer le tout, madame s’est fait très mal au visage en glissant alors qu’ils étaient en train de monter la tente. Malgré cela ils sont restés en poste et ont tenu leurs engagements. Ils auraient largement eu de quoi tout envoyer promener en nous traitant de fous. Mais non, leur message est clair en ce lundi matin. « C’est un truc de dingues, mais l’année prochaine on est bénévoles et on veut être là haut. ».
Je crois qu’à elle seul cette anecdote montre tout l’engagement des locaux dans cette aventure et il est claire que sans eux, rien ne serait possible.
Demain je serai au départ du Gran Trail Valdigne. Je n’aurai qu’a prendre mon dossard, partir, essayer d’arriver et dire un grand Merci à l’organisation. Je me réjouis et je n’ai jamais été aussi peu tendu au départ d’une course !
Un grand merci à toute l'équipe et aux bénévoles qui étaient à Verbier et sur le parcours le week-end dernier.
Voila comment s'est déroulé ma course lors de votre course.
Compte rendu du directeur de course.
Samedi 3h30 la journée commence. Je saute dans la voiture et me dirige vers Verbier en prenant un journaliste japonais venu suivre la course d’ Hiroki Ishikawa, son compatriote dont on réentendra surement parlé fin aout sur les flancs du Mt Blanc. Tout semble rouler et le départ est donné sans encombres à 5h00. Là on se dit que le weekend ne fait que commencer. Je suis le début de course dans les premiers postes et passe voire les samaritains pour m’assurer qu’il n’y a pas de problèmes. Je monte à la Fouly voire si la remise des dossards de la Traversée se déroule sans encombre. Tout est calme, aucune alerte, il est 10h00. Tout est trop simple ! Un téléphone à la météo de l’aéroport de Genève pour m’informer de leurs prévisions. Le météorologue est formel : Des orages locaux se formeront dans l’après midi. Vu les vents faibles ceux-ci pourront rester sur place et donner de grandes quantité d’eau. La tension commence à monter et depuis ce moment là tout va s’enchainer. Le portable sonne pour la xème fois de la journée. C’est le guide posté au col des Chevaux, le point délicat de la course : « j’ai pas trouvé mon pic-nic, je suis au col, j’ai qu’un petit bout de chocolat, alors je reste un moment mais quand j’ai faim je fous le camps ! ». Oups… Un guide qui a faim est un mauvais guide ! Il faut trouver une solution. Du coup je monte au col du Grand St Bernard pour amener du pic nic au guide affamé et dans l’idée de baliser un itinéraire de rechange si l’orage nous oblige à fermer le col des Chevaux. Ma femme me rejoint et me sera d’une grande aide. Je refile ledit pic nic à 2 touristes allemands qui ont la bonne idée de monter au col des Chevaux et pars baliser l’itinéraire de rechange avec ma femme. Le premier orage éclate à ce moment là. Il est à peine deux heure de l’après midi et tout semble basculer. En arrivant en bas de la combe des Morts, mon portable est de nouveau connecté au réseau et le responsable des samaritains m’appel pour m’avertir qu’un coureur aurait du arriver à un poste il y a déjà 3h et que nous n’avons toujours aucune nouvelle de lui. Le coureur balai de ce secteur n’a rien vu de spécial. Il pleut, je suis trempé, l’orage gronde, le gros des coureurs est dans le secteur le plus élevé de la course, en contrebas un coureur est porté disparu et voila qu’un hélico survole le col des Chevaux. Je me dis à ce moment là que la situation ne peut pas être bien pire que ca ! J’ai tort, elle le sera, mais je ne le sais pas encore ! Finalement l’orage diminue, le gros des coureurs passera sans trop de problème les premières difficultés, le disparu finira par venir chercher ses 10 CHF de caution, en s’excusant d’avoir abandonné sans rien nous dire (vive les cautions !) et l’hélico n’était pas là pour un secours, mais pour la télé. Bref tout s’arrange et le soleil revient. Première alerte passée ! Il est à peine 14h !
Je décide alors de rester dans le secteur. Cette petite accalmie me permet de prendre le temps de boire un café (tiens j’ai encore rien mangé moi !) et de contrôler le sac de quelques coureurs. Je constate alors que les gens sont prudents et ont pour la plupart prévu des habits de rechange.
La trêve est de courte durée. Le portable retentit à nouveau. J’apprends qu’un coureur s’est perdu, a quitté le chemin et s’est blessé. Un promeneur a alors alerté les secours qui sont venus le tirer d’affaire. La course est terminée pour lui. La blessure n’est pas trop grave mais le coureur, que j’aurai plus tard au bout du fil, est très déçu car il menait la course avec une bonne avance.
J’ai alors très peur que ses poursuivants se perdent aussi, mais suite à quelques coups de fils, j’arrive à me rendre compte que les autres coureurs trouvent tous leur chemin.
Pendant ce temps le ciel s’est à nouveau assombri. Je remonte donc en urgence au col du Grand St Bernard où l’orage a repris de plus belle. Des trombes d’eau inondent la route. Appel du col : la grêle s’est mise à tomber, les conditions deviennent limites. Appel de La Fouly : Le dernier concurrent abandonne avant d’attaquer la montée sur le col de Fenêtre. Le coureur balai se retrouve seul, une heure derrière les coureurs précédents. Il n’ose plus se lancer dans la montée car il juge que c’est devenu trop dangereux.
En quelques minutes les conditions sont donc devenues très mauvaises. Arrivé au poste du Grand St Bernard je n’hésite pas longtemps avant de prendre une décision. La course est neutralisée à 18h40 et le col des chevaux est désormais fermé. Je redescends en voiture m’assurer que la combe des Morts est praticable et baliser le début et la fin de cette solution de secours. Pendant ce temps, ma femme et ma belle sœur partent en direction du col Fenêtre, porter assistance à un concurrent en difficulté. 19h20, de retour au Grand St Bernard, je rentre dans l’hospice où les coureurs transis se sont réfugiés, pour leur annoncer que la course reprend, qu’ils éviterons le col des Chevaux et rejoindront le tracé normal plus bas. Ils pourront finir la course, c’est l’essentiel. J’apprendrai d’ailleurs que parmi ceux-ci, un seul ne sera pas finisher.
L’orage semble enfin s’apaiser, mais nous avons encore beaucoup de coureurs en haute altitude, sur le col de Fenêtre et quelques uns sur le col des Chevaux. Ce sera un soulagement de voire arriver le coureur balai en provenance du col Fenêtre. Nous savons au moins qu’il n’y a plus de coureurs sur le versant italien de ce col. Les 3 bénévoles en poste au col Fenêtre descendront par le versant suisse pour s’assurer qu’il n’y en a plus non plus versant suisse. Arrivés à la route d’alpage les bénévoles rencontrent le chef de poste de la Fouly, venu à leur rencontre. Ce dernier leur annonce qu’ils ne pourront pas récupérer leur voiture car une coulée de boue bloque la route. S’en est trop pour eux, la colère succède à la peur. Après quelques jurons et engueulades, tout ce petit monde regagne la Fouly. La course est fermée entre la Fouly et le col des Chevaux. Pas d’accidents graves à déplorer. Ouffff !
Si il en est ainsi c’est parce que nous n’avons pas hésité à prendre des décisions radicales mais aussi car nous avons pu compter sur des coureurs au comportement exemplaire. Les derniers coureurs ayant passé le col des Chevaux me rapporteront plus tard qu’ils ont eu très peur. La décision de fermer ce col fut sans doute la bonne, je regrette juste pour eux de l’avoir prise quelques minutes trop tard. Il faut dire que ce n’est pas évident à décider à partir de quand il faut arrêter et jusqu’où on peut continuer.
Deuxième alerte passée. La nuit tombe et la course est loin d’être terminée.
Retour à Verbier. Les premiers sont arrivés depuis longtemps, je n’étais pas là pour les accueillir mais mes collègues ont fait ça très bien.
Je passerai la nuit au PC course. Hors de question de dormir, tout au long de la nuit nous avons des messages d’alerte du programme de chronométrage disant que tel ou tel coureur devrait être arrivé à Lourtier depuis plus de 2h. Nous cherchons alors à joindre le coureur lui-même ou sa famille pour tenter de savoir ce qu’il se passe. Tantôt le coureur s’est simplement assoupi à la cabane de Mille et prend son temps pour regagner Lourtier, tantôt il est rentré à la maison sans rien dire à personne. Finalement tout rentre dans l’ordre. Quand le coureur balai du dernier tronçon rejoins l’arrivée en accompagnant la dernière concurrent, escortée par des enfants envoyés à sa rencontre, nous lui faisons un triomphe. Elle l’a bien mérité et moi aussi, nous avons passé tout deux plus de 30h sans dormir !
Fin.
La deuxième édition du Trail Verbier St Bernard s’est déroulée sans incidents majeurs. La Boucle compte un taux d’abandons de 48%. La faute principalement au violent orage de la région du Grand St Bernard qui n’a touché que les coureurs de la Boucle, la Traversée ayant déjà entièrement passé à ce moment là.
Epilogue : Lundi 5 juillet, le président rend visite aux bénévoles qui sont restés toute la course au col Fenêtre et qui n’ont toujours pas pu récupérer leur voiture. J’ai une reconnaissance énorme envers cette famille qui est restée des heures en haute altitude avec des conditions épouvantables. Pour compliquer le tout, madame s’est fait très mal au visage en glissant alors qu’ils étaient en train de monter la tente. Malgré cela ils sont restés en poste et ont tenu leurs engagements. Ils auraient largement eu de quoi tout envoyer promener en nous traitant de fous. Mais non, leur message est clair en ce lundi matin. « C’est un truc de dingues, mais l’année prochaine on est bénévoles et on veut être là haut. ».
Je crois qu’à elle seul cette anecdote montre tout l’engagement des locaux dans cette aventure et il est claire que sans eux, rien ne serait possible.
Demain je serai au départ du Gran Trail Valdigne. Je n’aurai qu’a prendre mon dossard, partir, essayer d’arriver et dire un grand Merci à l’organisation. Je me réjouis et je n’ai jamais été aussi peu tendu au départ d’une course !
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Réponse de forrest_team sur le sujet Re:Trail Verbier Saint-Bernard des 3 et 4 juillet
Posted il y a 13 ans 5 mois #106829
Je fais un petit up du sujet pour l'édition 2011.
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