42320 petits pas pour l'humanité, ... MDB2016

42320 petits pas pour l'humanité, mais un grand pas pour moi (Marathon de Bordeaux 2016)

Voici mon compte rendu de course, mon premier Marathon et je suppose pas le dernier !

(Attention, ca risque d’être long je fais dans la trilogie : avant, pendant et après )

-Avant-
J'ai commencé la CAP il y 2 ans, après 38 ans de vie fort peu sportive et avec une aversion marquée pour la course ancrée depuis les séances d'endurance du collège. Commencée comme aide pour perdre du poids et retrouver la forme c'est devenue une passion et une part importante de ma vie.
Au bout d'un an à 1,5 sorties par semaine en moyenne j'arrive à tenir sans trop de soucis 10 kilomètres et avec des collègues on se lance dans le délire de faire le Marathon de bordeaux en relais. Pour moi le premier bloc de 14 Km sous la pluie ... homérique mais fort sympathique.
L'idée de se lancer sur le semi en 2016 pousse à ce moment là, comme objectif de progression de l'année à venir.
2015 se passe, les distances en sortie longue s'allongent, un premier semi est passé en solitaire (ouille ca pique les courbatures), un second plus rapide s'arrête au 18em kilomètre ... j'étais parti forcément trop vite, d'autres sont passés lors de sorties longues de 23, 24 kilomètres pour arriver à une sortie pour me tester en novembre de 29 Km. Ca passe, ca pique un peu mais ces distances qui m'auraient parues impossibles un an auparavant me semble maintenant tout a fait faisables.
Un ami m'annonce que lui part sur un Marathon, (20 ans après son dernier couru avec l'objectif de le finir dans les 4h30) et là je repense à mes expériences sur semi ou voulant aller trop vite je souffrais et finissais mal et l'idée de courir les 42 kilomètres plus calmement m’apparaît comme finalement une moindre épreuve (logique ou vas tu te cacher parfois).
Je me tâte un peu, j'en parle avec des personnes qui ont déjà fait un Marathon, je dévore frénétiquement toute la littérature disponible sur internet sur le sujet à commencer par ce site que je ne peux que mille fois remercier pour son contenu, ses plans et son forum
Je découvre toute les bêtises que j'ai faites depuis deux ans : pas assez d'endurance fondamentale, pas assez de progressivité (d'où un genoux fragilisés par deux fois après des montées en charge trop rapide), des chaussures initialement pas correctes et je découvre tout ce que ca implique de faire un marathon : une vraie préparation, l'apprentissage de l'approvisionnement et un nombre important de nouveaux concept 'Allure21, Allure42, FCM, VMA, EF, SL, ,' etc etc ... et m'inscris sur le Marathon de Bordeaux du 9 avril 2016

La pause de Noël vient conclure l'année 2015 et environ 800 Km parcourus et le rétroplanning et préparatifs pour le marathon se mettent en place :
Choix du plan de 4 séances sur 12 semaines de conseil-courseapied.com
Renouvellement des chaussures (d'abord des Hoka puis finalement des Saucony (les premières me faisaient mal aux maléoles )
Papa Noël m'équipe comme un pro (un bas, un haut, une montre .. merci !)
Abonnement de 2 mois en salle pour la PPG
Estimation de l'objectif (4H), validation de ma FCM (193)

Voici 2016 qui arrive, 3 semaines sans courir me font piaffer d'impatience et le début de la préparation fait du bien.
Avant de le commencer, je le trouvait (quel naïf) facile, voire léger ce plan. Le jeune coq que j'étais pensait qu'on pouvait facilement courir plusieurs fois par semaine en EF en mixant avec des séances de qualités sans vraiment avoir besoin de semaine allégée mais ça c'était avant.
Je les fais globalement un chouïa trop vite je pense, c'est dur de se plier à l'exercice de l'EF pour moi, mais je suis très appliqué à faire les sorties prévues et force est de constater qu'on est content quand arrive la semaine de repos
Au bout d'une grosse semaine apparaît aussi une périostite tibiale légère qui me font changer de chaussures, les Hoka neuves sont revendues et je reviens à des chaussures plus proches de ce que j'avais avant : des Saucony (merci les soldes, et je suis tellement bien dedans que j'en commanderais en février sur internet une seconde paire identique, re merci les braderies de fin de soldes, ça me permettra d'alterner entre les paires).
Les semaines passent, les vacances au ski deviennent "ski et course en côte" (rhaaaaaa le cardio c'est pas comme sur le plat), 110 kilomètres courus en janvier, 155 en février tout va plutôt bien avec des mollets qui commencent à être durs à plein temp et des tendons que je trouve un brin rigides.
Je passe chez le doc pour le certificat et c'est tout bon : échographie et analyse sont meilleures qu'il y a un an.
Fin de semaine 9 une SL de 2h15 de prévue,à 3 semaine du Marathon la pression commence, je cogite, je m'inquiète et je me dis que je peux aller faire la partie entre le Km8 et le km30 du Marathon que je ne connais pas, de nuit, pour être dans les conditions du jour J et me rassurer.
Chaussures au pieds, je pars et je croise mon ami inscrit en 4h30 qui sort pour un 10 km sur les traces du début du Marathon. Décision est vite prise de faire les 8 premiers ensemble puis je poursuivrais jusqu'au km 22/23 pour faire la SL prévue.
Bilan, à courir dans le noir je me suis un peu égaré, au sens géographique j'ai allongé mon parcours prévu et au sens intellectuel j'ai préféré prolonger la SL jusqu'à 2h45 et atteindre les 30 km. Résultat : j'ai fini de courir fatigué et affamé avec les 5 derniers kilomètres fait un peu dans la douleur.
Résultat le lendemain matin tout va bien mais dès l'heure du déjeuner une nouvelle douleur apparaît sous mon talon. Chouette une nouveauté
Un peu raisonnable je pense alléger la semaine 10 pour reposer cela. Mais dès le lundi les 45' d'EF se transforment en 22' car la douleur se relance en courrant.
Je zappe le fractionné (quel dommage )
Je zappe le second EF (soyons patient et attendons une semaine me disais-je)
Je zappe la sortie longue (argh trois sorties déjà en moins, moi qui en n'avais pas raté une seule jusque là)
et je retente en semaine 11 (de relâchement) un mini footing avec aussi peu de succès : ca relance la douleur
Commence 15 jours de doutes, de médications dans tous les sens (crème, massage, essence essentielles, homéopathie, froid, chaud, étirement), de repos forcé (je limite même la marche et la position debout), de lecture (je découvre 'born to run') et surtout d'incertitudes quant-à comment et si je pourrais débuter et finir (?) le Marathon ...
J-3, je n'ai plus réellement de douleur, pour la première fois en deux semaines et demie je marche sans être focalisé sur mon ressenti au niveau du pied .. un mini espoir est là d'aller le courir ce premier marathon .... ou pas

à suivre !

Eh, eh, le suspense est à son comble.

La suite, la suite, la suite !!!

monsieur c est se faire desirer

c'est actuellement en cours .. mais ca va etre un plus gros pavé

-Pendant- (ou -le réveil de la force-)

J-2 et J-1 se passent avec un petit peu de confiance retrouvée et l'espoir de pouvoir y aller.
Je repasse par le forum, je lis avec intérêt que d'autres se sont déjà retrouvés blessés ou fatigués en fin de préparation et ont pu y aller quand même et donc je poursuis sagement ma charge glucidique en continuant de laisser reposer les muscles et en ne travaillant qu'un peu de gainage et abdo pour retrouver un semblant de forme car je me trouvais moins sec et affûté que 15 jours plus tôt avec déjà de la perte de masse musculaire.
Samedi arrive, j'ai bien dormi, la décision est prise depuis hier soir : je serais au départ.
Le stress est levé car je pars sans autre objectif que re-courir, prendre du bon temps, voir jusqu'où et comment ça le corps tiendra et rester en forme pour les jours suivant car je pars en congés quelques heures après la fin du marathon ..
Samedi matin, lever tôt par habitude, je finis les pâtes de la veille (heureusement que j'aime les nouilles), je me lance dans la cuisine de mon gâteau sport maison (testé la semaine passé avec des invités mais sans effort physique derrière, recette sur demande ) et garde les jambes et le corps frais. Un déjeuner tôt (tient encore des pâtes) en échangeant avec un autre ami qui sera sur la ligne de départ ce soir mais pour son 7em marathon et 3h40 comme objectif. Retour à la maison pour une sieste (et en plus pendant ce temps la pluie cesse et le soleil arrive ) et de bricole en moyen de passer le temps, l'après midi passe et je charge mon sac à dos avec les affaire, enfile la tenue de lumière et part vers mon premier RDV dans les locaux de mes bureaux pour retrouver des collègues avec qui nous sommes inscrit en challenge entreprise.
Traversée du jardin public, les yeux d'une petite puce de 5 ans s'ouvrent intensément et qui dit à sa maman 'Maman, c'est un coureur', le sourire est impossible à retenir et j'aimerais tellement qu'elle dise vrai. (puis vous avez déjà vu un coureur avec son assiette à gâteau couverte d'alu comme s'il allait fêter son anniversaire avec ses amis ? )
Arrivée au bureau, les autres arrivent au compte goutte. On mange, on goûte, on blague, on boit, on prend des photos puis on part accompagner les coureur du semi aux bas de la place des Quinconces. Purée, que de monde ! mais ils sont 100 000 ou quoi ?
Derniers selfies, les sas sont trouvés et on les regarde se concentrer et partir pour leur effort.
Retour au bureau pour les 3 autres : 2 sur le marathon et un premier relayeur.
On re goûte, on se strappe les chevilles, on s'habille, on se déshabille, on enlève le strap qui gène sous le pied, on se rhabille, on boit un peu puis enfin on part à notre tour vers les Quinconces. Pause pipi sur un arbre (pour la tradition et le confort de course) et nous voila dans le même sas des 4H, à l'arrière.
Le speaker chauffe l'ambiance, on y est presque et c'est parti ! on démarre, on ralentit à peine et on se relance pour passer sous l'arche du départ. L'émotion est quand même présente à l'idée de partir pour quelque chose d'inconnu, de nouveau et d'un peu fou. Le rythme est un peu rapide à mon gout, on va tous au même endroit et par le même chemin donc ce n'est pas la peine de pousser ou dépasser
Nous voilà déjà au premier kilomètre, ma petite famille est bien là où c'était prévu et un dernier coucou rapide avant de continuer à être englouti par la marée humaine.
Le pont Chaban (la principale côte du parcours ) se passe à peine moins vite (6.10 en montée et 5.40 en descente) et nous partons à l'attaque du coté Bastide de Bordeaux. Ca fait presque tout bizarre de courir, j'avais un oublié ce que ca faisait mais pour l'instant le corps va bien, souffle et coeur sont correctement là et à ce rythme à mi chemin entre Allure 42 et EF je parle régulièrement avec mon ami collègue relayeur sans soucis. (le second un peu plus rapide nous a distancé) Arrive le premier ravitaillement au Kilo 5, je me force à boire 3 gorgées d'eau pour diluer un peu le powerade que je promène à la main et bois toute le 10/12 minutes.
Bilan positif pour ce premier petit morceau, rien ne fait mal, on tourne en 5'53 et 85% FCM (un peu élevé par rapport à mes sorties équivalentes lors de la prépa après analyse, surement l'émotion de la course et un peu de perte de forme avec mes 3 semaines de repos forcé (cf épisode 1).
Début du second bloc avec la pression au derrière, pas celle que vous craignez mais celle des portes drapeau du 4h15 qui nous talonnent avec un joli petit groupe de coureurs. Ca durera ainsi jusqu'au 10 kilomètres, les "4h15" nous rattrapent, on les seme de quelques dizaines de mètres, ils nous rattrapent, on regagne de l'espace, etc etc
Vers le kilomètre 8 je prends mon premier tube de glucide, tout chaud et pas très bon, je bois toujours comme un métronome et au kilomètre 10 je me fais compléter ma bouteille avec de l'eau.
Les chiffres sont presque les mêmes 5.48 min/Km, 86% FCM et encore devant les 4h15
Arrive le 12èm kilomètre et la surprise du relais : j'ai la chance de courir en binôme avec un ami sur chaque tronçon et je pensais donc changer de binôme assez rapidement si les Sas à relayeurs étaient comme l'an passé en bordure du parcours. Mais là l'organisation a pris le parti d’exiler les sas des relayeurs dans une rue annexe et plutôt loin (150 m ? 250 m ?) bref je vois partir mon ami et je ne sais pas quand le suivant me rattrapera ...
Je lève le pied, je respire, je recharge en eau et je fais mon seul vrai morceau en solo ... pendant 4.5 kilomètres ! mon binôme suivant m'a appelé et on a bien prévu qu'il me rattrape et je passe donc les kilomètres, traverse les vignes, arrive derrière le bois du buck.
Tous les voyant sont au vert mais je m'ennuie un peu entre 2 groupes de 4h15, je continue de boire, je reprends un tube puis j'appelle mon épouse pour la rassurer et faire passer la lassitude, avec un grand succès vu que pendant le coup de fil mon binôme n°2 me rattrape et commence à m’entraîner à son rythme et me voici à 5'15 .. c'est pas sérieux et on ralentit donc jusqu'à revenir au 5'55 qui me conviennent bien ce soir. Un coureur apprécie notre foulée et nous voilà trois de front au kilomètre 18 avec l'idée d'aller ensemble au moins au semi.
Du coup on arrive bien vite au relais 3 en papotant, binôme N°2 nous quitte vers les sas là encore hors de la course et nous rattrape 1 kilomètre plus loin accompagné de binôme 3 la frustration de ne pas avoir assez couru ensemble l'a poussé à passer le relais et reprendre la course, merci !
On passe du coup la barre symbolique du semi à 4 (si vous avez bien suivi, je n'ai pas besoin de représenter la fine équipe) et tout continue comme avant : on est dans les 6 minutes au kilomètre, 85% FCM toujours, je bois toutes les 12/15 minutes, je recharge ma bouteille aux ravitaillement des 25, un tube toutes les 40 minutes environ et malgré tout la faim est là, celle qui tord un peu le ventre à partir du K24. Heureusement le ravitaillement des 25 arrive, on est revenu en ville et je suis bien plus frais que les fois précédentes après 25 kilomètres donc je mange du pain d'épices, je recharge la bouteille et bois et emmène du pain d'épice pour le kilomètre suivant et me sens bien, un brin euphorique.
On passe avec mes deux binômes auprès des monuments de la ville et nous voilà assez vite à l'approche du dernier relais ou je laisse mes deux amis. A nouveau 500 mètres seul que je mets à profit pour poster sur Facebook que je passe ma distance record perso des 29.5 Km mais où j'accélère un peu sans m'en rendre compte et monte légèrement au cardio.
K30 je suis rejoins par mon dernier camarade, il m'apporte une bouteille neuve de potion magique bleue, pouaa que le gout est sucré habitué que j'étais de boire de plus en plus dilué.
K31.5 Nouveau ravitaillement que je fais appliqué (mais sans arrêt autre que le temps de faire le complément d'eau et marcher prendre ma dose de pain d'épices) et on continue en mode guide touristique (j'informe mon ami qui connais moins que moi ce quartier) mais je commence à pester un peu car là ca devient un peu moins facile, sans être douloureux pour le moment.
Je suis ravi d'avoir tenu ces 30 kilomètres déjà et de ne pas avoir plus mal qu'après une sortie longue comme je les connaissais de 2H par exemple.
K32.5 je dois voire mon épouse qui a couché la marmaille, et oui elle est au rdv, me passe une seconde bouteille de st yorre (mon dopage depuis 3 semaines) et on attaque la petite boucle qui est dure : on est à deux pas de chez moi, la fatigue est là, on fait une boucle pour revenir au même point. Quelques voisins aperçus, un tube (le dernier) de glucide et encore le rôle de guide touristique m'occupe le temps de la boucle et me voilà finalement plus frais au second passage.vers le k35.5 et à minuit passé et on attaque le jardin public.
Le sol me plait moins (gravier) mais heureusement les 10000 pieds passés avant nous ont tassé tout ça et ça se passe bien,
K36 pain d'épice, glouglou, on parle moins on est à l'économie
K37 : pas mal de marcheur, à chaque fois un double sentiment : "merde, il souffre et le mur est là" et "Luc t'as réussi à aller plus loin déjà que cet autre coureur, continue tu peux le faire"
K37.2 merci à ceux qui ont mis le panneau '5 km de l'arrivée' ca reboost, on se dit que c'est vraiment plus grand chose
K38 : tient il pleut, j'avais peur de finir sec bon honnêtement ce fut 3 gouttes pendant 2 minutes mais ça fait apprécier d'avoir couru jusque là au sec
Là commence la partie "au courage', les cuisses tirent, la fatigue est là, les pieds sont plus lourd et gonflés, les orteils se plaignent (oui oui je les entends), le ventre est un peu bizarre quand même un peu écœuré des glucides et boisson bleue et je sais qu'on en a encore pour plus de 20 minutes..
K38.5, put.. euh pardon, purée des pavées, ils ont déjà couru un marathon les créateurs du parcours ? on voit mal, ils sont un peu mouillé et les jambes ne sont plus trop là .. bref je baisse un tout petit peu le rythme (6.20) pour être sûr de ne pas me foutre par terre (mais els cuisses me relaissent tranquille, cool)
K39, merci au groupe de rock, ca envoit de l'énergie et ca motive à remonter la dernière montée jusqu'au grand théatre et le ravitaillement du kilomètre 40.
Un peu d'eau, un quartier d'orange (le seul) et on continue .. sur une autre montée cours de l'intendance, je l'avais oublié celle-là mais bon ca sent l'écurie et le pire me parait derrière et je sais que je finirais .. donc on accélère un petit peu, c'est à dire que je reprends mon rythme du jour à 6.05 du kilomètre. C'est pas facile mais ça va, j’espère juste que ca tiendra encore 1.8 km
Heureux que ça descende je passe les 41 puis nous revoila -enfin- sur les quais et on est séparé pour les derniers 200 mètres.
J'ai juste le temps de me demander ce que ça me fera d'y arriver, d'être un finisher mais je vois un photographe donc je fais le beau et boosté par le speaker qui harangue pour passer sous les 4h25 je me mets à accélérer jusqu'à 5m du kilomètre et surtout jusqu'à 5 mètres de la ligne d'arrivée où une fulgurante douleur m'arrache l'arrière cuisse droite .. je freine aussitôt, compose un visage pas trop bizarre pour le second photographe et heureusement la douleur passe immédiatement.
Ca y'est la ligne est passée, je l'ai fait, 4h23m54 secondes de courses sans marche, sans soucis sérieux de douleurs, sans grosse inflation du cardio (commencé à 167 bpm, fini à 171), sans grosse baisse de vitesse (hormis les pavés), en ayant parlé régulièrement presque tout le temps et sans relance de la tendinite (pour le moment) ...
Merci la préparation, merci le plan, merci le forum, merci à tous des conseils et pensées et à très bientôt pour le 3em volet