Marathon de Lyon
- jf69
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Cela faisait quelques années que je ne courais plus régulièrement. Depuis que mon médecin et mon kiné m'avaient convaincu de faire un autre sport à cause d'une tendinite rotulienne causé par un début de coxarthrose. J'ai donc fait une sortie de vélo par semaine pendant quelques années puis les sorties se sont espacées pour finir par disparaître : Je n'ai jamais retrouvé avec un vélo cet état de déconnexion qui arrive en course à pied si on a pas l’œil, l'oreille et le poignet fixé sur son cardio qui affiche, bipe vibre pour indiquer quand accélérer ou décélérer…
Bref ce printemps, quelques années et kilos plus tard, je me suis décidé à reprendre la course à pied tranquillou pour voir si mon genou me foutait la paix. Une fois de temps en temps puis une fois par semaine : il me fout la paix !
Pis l'envie venant en faisant, cette vieille envie de courir un marathon revient. J'ai déjà couru quelques semis mais ça date un peu ; Refaire un semi ? Possible mais ça ne me fait pas « vibrer » alors il y a un peu plus de 4 mois je m’inscris au marathon de Lyon. A l'époque (avant 2010) j'étais déjà inscrit sur ce site, je regarde les plans proposés et je choisis « finir » parce que je ne suis pas débile au point de penser que je peux espérer autre chose...
Je le dit à ma compagne mais surtout pas aux amis, collègues ou connaissances. C'est mon projet, mon défit et je veux absolument ni être obligé d'y aller pour ne pas décevoir ni subir les « quelle idée ?! » des septiques.
Je ne connaît pas ma VMA ni ma FCM et je ne veux pas faire de test 1/2 cooper : tranquillou j'ai dit. La FCM je vais tâtonner, je sais qu'elle était à 188… ça sera 183.
Je vais adapter le plan en ajoutant une sortie en EF par semaine et en augmentant plus rapidement les sorties longues sans jamais dépasser les 2 h30.
Coup de bol je tombe sur un suivi d'un gars juste un peu plus jeune que moi qui va faire son premier marathon en même temps que moi ! Merci LudoMich !
J'ai suivi mon plan, les séances AS21 m'ont parues dures : Il faisait chaud et je partais d'un peu trop loin… Par contre les sorties longues sont passées sans problèmes.
Bref dimanche 4 octobre, avec quelques kilos en moins, je me retrouve dans mon sas des « 4h30 et plus » sous mon sac poubelle pour me protéger de la fraîcheur mais au sec ce qui n'était pas gagné vu le temps de la semaine ! Je regarde le meneur d'allure des 4h30 et je me dis que non je ne vais suivre personne ! Je n'ai qu'une envie : finir. Je sais que je peux courir à 142 bpm sans soucis pendant 2h30 à 6'20'' de moyenne mais je veux marcher une minute à chaque ravitaillement pour bien boire et me décontracter. Après 2h30 c'est l'inconnu pour encore au moins 2h !
Le départ est donné avec 1/4 d'heure de retard, je pars vraiment tranquille et je résiste au flot de semi-marathoniens, j'ai l'impression de me faire remonter lentement par une vague, la ceinture du cardio a eu le temps de sécher et ma polar M400 à un peu de mal sur les premiers km. On remonte la Saône, il y a un peu de brume, l’île Barbe, des équipages des clubs d'aviron sont de sortie, une fanfare, il y en aura une tous les 5 km… 32'26'' au kilo 5 avec un arrêt technique chaussure (trop serrée) et une petite vidange, tout va bien. Un gel et une bouteille d'eau au ravitaillement, je marche un peu et je repars.
On remonte encore la Saône pour passer près de chez Bocuse. Le GPS est un peu en avance sur le kilométrage officiel : Le 10 est passé en 1:06:07. On traverse la Saône et commence la descente, je suis bien, un concurrent interpelle chaque marathonien : « Salut, ça va ? On est pas nombreux dans ce SAS hein » ! Des gens portent des banderoles avec le nom d'un parent, d'un ami. Au 15ième la M400 indique 1:37:06 mais un peu trop tôt. Je me dis que j'aurai du enregistrer un tour manuel à chaque 5 km officiels. la prochaine fois... Jusque là tout va bien, je suis content d'être là !
Après le 16ième on passe sous la colline de la Croix-Rousse par le tunnel des modes doux. Le semi sur la voie des bus, le marathon sur la partie piétonne et cyclable. Je commence à me dire qu'après le tunnel on sera un peu seul… Sinon je le trouve bien ce tunnel, il y a des scénettes projetés sur les murs.
A la sortie du tunnel mes filles, ma femme et des amis m'encouragent. Ils ont l'air content, je leur file la bouteille vide que je me trimbale depuis 3 bornes, ça les fait marrer. Le semi tourne à droite, direction l'arrivée . Nous, on traverse le Rhône puis direction la cité internationale, un tour du parc de la Tête-d'Or et retour sur les quais. On est sur mon terrain de jeux. On est pas nombreux mais je double régulièrement des coureurs qui commencent à piocher. Je me demande quand va être mon tour, la Polar bipe le 25ième avec 200 m d'avance en 2:42:47, les jambes commencent à peser un peu.
Je retrouve mon club de supporter au 27ième – J'adore ! Je me dis que j'entre dans l'inconnu mais que je sais que je vais aller au bout. Je connais à peu près la fin du parcours pour l'avoir fait lors d'une sortie longue. Pas en ayant couru presque 3 heures avant mais je peux visualiser ce qu'il reste à parcourir. Et puis mon beau-frère m'attend après le 31ième et je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Il est bien capable de m'attendre à une table de camping avec des bières et des cacahuètes !
Les quais du Rhône sont toujours très fréquentés et beaucoup de personnes nous encouragent même s'ils ne sont pas venus spécialement pour voir la course, ils nous encouragent souvent par notre prénom et même si je sais qu'il est marqué sur le dossard je trouve que c'est plus fort qu'un simple « bravo ». Je ne calcule ni le temps ni les kilomètres qu'il reste, je surveille juste ma FC qui monte doucement. J'approche du 30 ième, 150 bpm, environ 82 %, ça va. Aie, aie, aie ! J'ai une douleur au niveau de la hanche ! Du calme, je pense à mon kiné en tentant de me relâcher, faire « sortir » cette tête de fémur du creux qu'elle creuse dans le cartilage de la hanche… et ça marche, ouf ! 3:15:17 au 30ième. Je marche une très grosse minute au ravito pour tenter de bien me relâcher.
Je vois le pont Raymond-Barre et le musée des Confluences qui se rapproche, pas de table de camping, pas de banderole moqueuse ! Ah le vla. « Je t'ai pas apporté de bière ! » et mon beau-frère se met à courir avec moi avec mon neveu qui arrive après nous avoir pris en photo ! Ils vont m'accompagner en papotant quelques centaines de mètres et puis ils me quittent pour aller s'occuper du grand qui doit repartir à Grenoble : Merci, merci, merci !
Et PAF ! On est au 33ième, dans le parc de Gerland, et les jambes n'en veulent plus, des morceaux de bois, je ralenti et gamberge 6'53, 7'10, sortie du parc, quelle idée de nous faire passer par une zone industrielle ?!… Le ravito est au 34ième je marche et gamberge pendant quelques longues minutes : tu ne t'es mis d'objectif de temps alors pourquoi recourir, de toutes façons tu vas finir alors pourquoi te prendre la tête…
Et merde je vais pas traverser le stade de Gerland en marchant ! Je repars mais que c'est dur ! 4:18 au 38ième et encore c'est ce qu'indique la montre, le panneau est 400m plus loin !
Les jambes sont dures, c'est dure d'avancer, de ne pas trop s'arrêter, mais l'arrivée est là, je vais le faire et je pense à un moniteur du club de para de Corbas :
- « Quel est ton plus saut ? »
- La fois où …
- « Non ! Ton plus beau saut c'est le prochain ! Garde toujours ça dans ta tête !»
Je vois la ligne, un gars termine avec ses 2 gamins, j'ai envie de pleurer…
Mon temps ? Ma femme l'a su avant moi par SMS : 4:54:19. Je n'ai ni regardé ni le chrono ni ma montre en passant la ligne. J'ai juste ressenti une bouffée de joie immense.
Bref ce printemps, quelques années et kilos plus tard, je me suis décidé à reprendre la course à pied tranquillou pour voir si mon genou me foutait la paix. Une fois de temps en temps puis une fois par semaine : il me fout la paix !
Pis l'envie venant en faisant, cette vieille envie de courir un marathon revient. J'ai déjà couru quelques semis mais ça date un peu ; Refaire un semi ? Possible mais ça ne me fait pas « vibrer » alors il y a un peu plus de 4 mois je m’inscris au marathon de Lyon. A l'époque (avant 2010) j'étais déjà inscrit sur ce site, je regarde les plans proposés et je choisis « finir » parce que je ne suis pas débile au point de penser que je peux espérer autre chose...
Je le dit à ma compagne mais surtout pas aux amis, collègues ou connaissances. C'est mon projet, mon défit et je veux absolument ni être obligé d'y aller pour ne pas décevoir ni subir les « quelle idée ?! » des septiques.
Je ne connaît pas ma VMA ni ma FCM et je ne veux pas faire de test 1/2 cooper : tranquillou j'ai dit. La FCM je vais tâtonner, je sais qu'elle était à 188… ça sera 183.
Je vais adapter le plan en ajoutant une sortie en EF par semaine et en augmentant plus rapidement les sorties longues sans jamais dépasser les 2 h30.
Coup de bol je tombe sur un suivi d'un gars juste un peu plus jeune que moi qui va faire son premier marathon en même temps que moi ! Merci LudoMich !
J'ai suivi mon plan, les séances AS21 m'ont parues dures : Il faisait chaud et je partais d'un peu trop loin… Par contre les sorties longues sont passées sans problèmes.
Bref dimanche 4 octobre, avec quelques kilos en moins, je me retrouve dans mon sas des « 4h30 et plus » sous mon sac poubelle pour me protéger de la fraîcheur mais au sec ce qui n'était pas gagné vu le temps de la semaine ! Je regarde le meneur d'allure des 4h30 et je me dis que non je ne vais suivre personne ! Je n'ai qu'une envie : finir. Je sais que je peux courir à 142 bpm sans soucis pendant 2h30 à 6'20'' de moyenne mais je veux marcher une minute à chaque ravitaillement pour bien boire et me décontracter. Après 2h30 c'est l'inconnu pour encore au moins 2h !
Le départ est donné avec 1/4 d'heure de retard, je pars vraiment tranquille et je résiste au flot de semi-marathoniens, j'ai l'impression de me faire remonter lentement par une vague, la ceinture du cardio a eu le temps de sécher et ma polar M400 à un peu de mal sur les premiers km. On remonte la Saône, il y a un peu de brume, l’île Barbe, des équipages des clubs d'aviron sont de sortie, une fanfare, il y en aura une tous les 5 km… 32'26'' au kilo 5 avec un arrêt technique chaussure (trop serrée) et une petite vidange, tout va bien. Un gel et une bouteille d'eau au ravitaillement, je marche un peu et je repars.
On remonte encore la Saône pour passer près de chez Bocuse. Le GPS est un peu en avance sur le kilométrage officiel : Le 10 est passé en 1:06:07. On traverse la Saône et commence la descente, je suis bien, un concurrent interpelle chaque marathonien : « Salut, ça va ? On est pas nombreux dans ce SAS hein » ! Des gens portent des banderoles avec le nom d'un parent, d'un ami. Au 15ième la M400 indique 1:37:06 mais un peu trop tôt. Je me dis que j'aurai du enregistrer un tour manuel à chaque 5 km officiels. la prochaine fois... Jusque là tout va bien, je suis content d'être là !
Après le 16ième on passe sous la colline de la Croix-Rousse par le tunnel des modes doux. Le semi sur la voie des bus, le marathon sur la partie piétonne et cyclable. Je commence à me dire qu'après le tunnel on sera un peu seul… Sinon je le trouve bien ce tunnel, il y a des scénettes projetés sur les murs.
A la sortie du tunnel mes filles, ma femme et des amis m'encouragent. Ils ont l'air content, je leur file la bouteille vide que je me trimbale depuis 3 bornes, ça les fait marrer. Le semi tourne à droite, direction l'arrivée . Nous, on traverse le Rhône puis direction la cité internationale, un tour du parc de la Tête-d'Or et retour sur les quais. On est sur mon terrain de jeux. On est pas nombreux mais je double régulièrement des coureurs qui commencent à piocher. Je me demande quand va être mon tour, la Polar bipe le 25ième avec 200 m d'avance en 2:42:47, les jambes commencent à peser un peu.
Je retrouve mon club de supporter au 27ième – J'adore ! Je me dis que j'entre dans l'inconnu mais que je sais que je vais aller au bout. Je connais à peu près la fin du parcours pour l'avoir fait lors d'une sortie longue. Pas en ayant couru presque 3 heures avant mais je peux visualiser ce qu'il reste à parcourir. Et puis mon beau-frère m'attend après le 31ième et je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Il est bien capable de m'attendre à une table de camping avec des bières et des cacahuètes !
Les quais du Rhône sont toujours très fréquentés et beaucoup de personnes nous encouragent même s'ils ne sont pas venus spécialement pour voir la course, ils nous encouragent souvent par notre prénom et même si je sais qu'il est marqué sur le dossard je trouve que c'est plus fort qu'un simple « bravo ». Je ne calcule ni le temps ni les kilomètres qu'il reste, je surveille juste ma FC qui monte doucement. J'approche du 30 ième, 150 bpm, environ 82 %, ça va. Aie, aie, aie ! J'ai une douleur au niveau de la hanche ! Du calme, je pense à mon kiné en tentant de me relâcher, faire « sortir » cette tête de fémur du creux qu'elle creuse dans le cartilage de la hanche… et ça marche, ouf ! 3:15:17 au 30ième. Je marche une très grosse minute au ravito pour tenter de bien me relâcher.
Je vois le pont Raymond-Barre et le musée des Confluences qui se rapproche, pas de table de camping, pas de banderole moqueuse ! Ah le vla. « Je t'ai pas apporté de bière ! » et mon beau-frère se met à courir avec moi avec mon neveu qui arrive après nous avoir pris en photo ! Ils vont m'accompagner en papotant quelques centaines de mètres et puis ils me quittent pour aller s'occuper du grand qui doit repartir à Grenoble : Merci, merci, merci !
Et PAF ! On est au 33ième, dans le parc de Gerland, et les jambes n'en veulent plus, des morceaux de bois, je ralenti et gamberge 6'53, 7'10, sortie du parc, quelle idée de nous faire passer par une zone industrielle ?!… Le ravito est au 34ième je marche et gamberge pendant quelques longues minutes : tu ne t'es mis d'objectif de temps alors pourquoi recourir, de toutes façons tu vas finir alors pourquoi te prendre la tête…
Et merde je vais pas traverser le stade de Gerland en marchant ! Je repars mais que c'est dur ! 4:18 au 38ième et encore c'est ce qu'indique la montre, le panneau est 400m plus loin !
Les jambes sont dures, c'est dure d'avancer, de ne pas trop s'arrêter, mais l'arrivée est là, je vais le faire et je pense à un moniteur du club de para de Corbas :
- « Quel est ton plus saut ? »
- La fois où …
- « Non ! Ton plus beau saut c'est le prochain ! Garde toujours ça dans ta tête !»
Je vois la ligne, un gars termine avec ses 2 gamins, j'ai envie de pleurer…
Mon temps ? Ma femme l'a su avant moi par SMS : 4:54:19. Je n'ai ni regardé ni le chrono ni ma montre en passant la ligne. J'ai juste ressenti une bouffée de joie immense.
par jf69
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- audaga
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bravo à toi, bravo.....du fond du coeur même si on ne se connait pas....
j'ai fait le semi dimanche pour ma part, c'était mon premier, et je me reconnais bien dans ton récit, hormis les 21 derniers km!!!
je suis admirative de la volonté qu'il faut aligner pour boucler un marathon, merci pour ton récit....
profite de ton plaisir!! tu es MARATHONIEN!!!!
j'ai fait le semi dimanche pour ma part, c'était mon premier, et je me reconnais bien dans ton récit, hormis les 21 derniers km!!!
je suis admirative de la volonté qu'il faut aligner pour boucler un marathon, merci pour ton récit....
profite de ton plaisir!! tu es MARATHONIEN!!!!
par audaga
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- joelDi
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- Remerciements reçus 334
Bravo JF, te voilà marathonien pour la vie.
Merci pour ton CR. Je l'attendais avec impatience. Je savais qu'il allait me remuer les tripes . Je sais à quel point les derniers kilomètres sont éprouvants et tu es allé chercher au fond de toi-même l'énergie pour finir.
Merci pour ton CR. Je l'attendais avec impatience. Je savais qu'il allait me remuer les tripes . Je sais à quel point les derniers kilomètres sont éprouvants et tu es allé chercher au fond de toi-même l'énergie pour finir.
par joelDi
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- ianov
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Magnifique CR, et bravo à toi d'avoir été au bout.
par ianov
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- secalex
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Bravo à toi pour être allé au bout.
Merci pour le CR et bonne récup.
Merci pour le CR et bonne récup.
par secalex
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- fabrice85
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- Gold Boarder
- Messages : 167
- Remerciements reçus 21
Bravo pour ta performance et pour ce superbe compte rendu. Etant moi même en préparation de mon premier marathon, je vous lit avec délectation, admiration et.... inquiétude...
c'est vrai quand on y pense...quelle folie et moi j'ai encore jamais couru 2h30
c'est vachement bien d'être encore complètement dans les clous coté fc au 30 ième !
Oups...3 km plus tard c'est les jambes qui faiblissent.... 10 km dans la tête on se dit que c'est bon qu'on tiendra ?
jf69 écrit: Après 2h30 c'est l'inconnu pour encore au moins 2h ! .
c'est vrai quand on y pense...quelle folie et moi j'ai encore jamais couru 2h30
jf69 écrit: J'approche du 30 ième, 150 bpm, environ 82 %, ça va. .
c'est vachement bien d'être encore complètement dans les clous coté fc au 30 ième !
jf69 écrit: On est au 33ième, dans le parc de Gerland, et les jambes n'en veulent plus, des morceaux de bois, .
Oups...3 km plus tard c'est les jambes qui faiblissent.... 10 km dans la tête on se dit que c'est bon qu'on tiendra ?
par fabrice85
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