La Chevignoise, 10km, 2/11/2014

Sabrina 75 écrit:

Ça ressemble à quoi de se cramer en course ?

Finir à l'agonie, en doublant l'allure espéré voir en marchant? Perso, ca m'est deja arrivé, et pas envie de recommencer l'experience volontairement.

Je comprends ce que veut dire Aquila, et je n'ai pas vraiment de raison de mettre en doute que l'on apprend par la pratique. C'est juste que je suis plutot du genre prudent et approcher de la limite par étapes. C'est surement plus long, mais ca me convient mieux que d'aller trop loin pour savoir où se trouve la limite. Je pense que c'est une question de caractère, certains sont plus audacieux que d'autres, je suis plutot du genre timoré et à y aller à la prudence.

Mais ca oblige à s'auto botter le cul de temps en temps, ce qui est prévu pour la prochaine course, avec un départ plus "couillu", une gestion de la grosse cote "au train", et descente à fond les ballons, un peu facon ta dernière course Aquila sauf que la première partie sera plate et je viserais un premier 10km sur semi à peu près au seuil ni plus, ni moins. On verra si ca passe. Si ca passe pas, le ravito à Meursault/Pommard sera la pour compenser la deception

Merci à vous de vous etre arreté.

Super chrono Fabrice. Tout a été dit, mais j'ai l'impression que tu peux largement passer sous les 40' à court terme. Juste une question d'opportunité. Au passage, on s'en doutait déjà vu le dernier semi.

Moi aussi je suis partisant de vomir le moins possible à la fin des courses, après tout cela reste un hobby. Finir comme un zombie pour une poignée de seconde, pour moi le jeu n'en vaut pas la chandelle, si je peux éviter c'est mieux.

Sinon sympa la photo. Et pour le Meursault garde une bouteille au frais pour les copains du fofo!. On peut s'arranger pour la boire en terrain neutre en 2015 (genre Berne).

Encore un truc : tu avais pas ouvert un suivi. Il doit y avoir pas mal de toiles d'araignées, avec tous ces CR de courses tu l'aliments plus trop du coup non?

Hé hé, avec plaisir. Le terrain neutre pourrait etre Fribourg aussi, j'ai entrepris les démarches pour rejoindre le club de triathlon pour aller nager avec eux et participer à leurs activités. Je crois que tu y connais quelqu'un.

Pour mon suivi, pas de suivi propre donc pas de toiles d'araignée, je participe au suivi collectif. Mais je m'entraine à la FC (Delerue), donc pas forcément le temps de faire deux bilans différents dont un pour le site. Pour l'instant, je m'entrainais pour semi, donc je squattais chez Khaerez et Kodama pour les questions et les réponses respectivement . Mais pour cet hiver, je veux peut etre investir un peu de temps dans un suivi perso, vu que ca va etre un peu plus freestyle et à l'envie pendant quelques mois. Mais j'ai peut d'y laisser se développer les araignées, vu que j'ai deja pas le temps de tout lire ici.

fabrice2650 écrit:

Je comprends ce que veut dire Aquila, et je n'ai pas vraiment de raison de mettre en doute que l'on apprend par la pratique. C'est juste que je suis plutot du genre prudent et approcher de la limite par étapes. C'est surement plus long, mais ca me convient mieux que d'aller trop loin pour savoir où se trouve la limite. Je pense que c'est une question de caractère, certains sont plus audacieux que d'autres, je suis plutot du genre timoré et à y aller à la prudence.

Chacun son rythme, et loin de moi l'idée de te recommander de faire des âneries exprès. On apprend certes de ses propres bêtises, mais de là à blâmer celui qui bosse intelligemment (toi par exemple), il y a un pas qu'on ne franchira pas. De toute façon, dans la chasse au RP, l'heure viendra où la quête sera suffisamment ardue pour que les erreurs pédagogiques surviennent d'elles-mêmes.

Sabrina 75 écrit:

Ça ressemble à quoi de se cramer en course ?

Si un jour, en course, tu viens de te dire "arf, j'ai plus de souffle et j'ai plus de jambes, vivement que ça se termine" et que la seconde d'après tu te dis "arf mais dis-donc, à ce propos, il reste quand même sept bornes à faire et même en redescendant à mon allure d'EF je suis à 92% de FC max", j'ai une mauvaise nouvelle pour toi.

Aquila écrit:

Si un jour, en course, tu viens de te dire "arf, j'ai plus de souffle et j'ai plus de jambes, vivement que ça se termine" et que la seconde d'après tu te dis "arf mais dis-donc, à ce propos, il reste quand même sept bornes à faire et même en redescendant à mon allure d'EF je suis à 92% de FC max", j'ai une mauvaise nouvelle pour toi.

Ca me rappelle quelque chose
C'est dans cet état que j'ai fini mon seul et unique marathon. C'etait que 2km, mais j'ai toujours le souvenir douloureux. A tel point que je suis toujours pas pret à repartir sur la distance plus de 6 ans après, même si ca commence à trotter dans la tête pour l'année prochaine (Zurich ou Genève? au printemps, La rochelle très certainement à l'automne). C'est peut etre de là que je tiens mon approche prudente. La où je partage ton approche JM, c'est comme en escalade et la démystification de la chute, le sur régime ne doit pas non plus etre craint, car c'est une éventualité plus que probable quand on cherche à atteindre ses limites, et c'est une bonne chose de ne pas non plus trop la craindre car ca peut arriver bien plus vite que prévu mais ne doit pas nous bloquer de tenter le truc.

Voilà. Et au-delà de ça, au-delà de la course elle-même, il s'agit également de démystifier l'inconfort, qu'on recherche délibérément dans certaines phases d'entraînement, au point de le considérer différemment d'auparavant. Traduit sous forme de métaphore, ça ferait: