LE TEAM CCAP AU PAYS DE TINTIN 1/9
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Réponse de FredX sur le sujet LE TEAM CCAP AU PAYS DE TINTIN 7/9
Posted il y a 12 ans 7 mois #160625
PARTIE 7 : AVANT RAVITO DU 34
Redescente vers le château, le faux plat descendant repéré au premier tour fait du bien aux jambes. Ce passage se finit au 34ème par un ravitaillement bien venu.
Dupond F : « Je préviens Dupond Eric que pour les 4h00 c’est mort ! Nous sommes à une allure de 5’43, c’est trop compliqué d’espérer récupérer deux minutes sur la fin. Je ne suis pas trop déçu. Je freine même un peu notre allure car je sais que le marathon commence maintenant. Je dis à mon compagnon de course, que si nous continuons sur ce rythme, nous allons exploser. Nous profitons du faux plat descendant, mais gagner ces quelques secondes me semble un mauvais calcul sur le résultat final. On passe donc d’une allure un peu trop rapide de 5’30 en 5’45, c’est une mesure de précaution, je ne veux pas revivre de galère de fin de marathon, c’est mon but aujourd’hui : faire une course propre, sans galère. Le ravitaillement au 34ème sera le bienvenu pour reprendre des forces. On va marcher plus qu’aux autres et on regarde même si l’on ne voit pas le professeur Tournesol au loin, en se disant que si on le voit, on l’attend pour finir ensemble »
Dupond E : « Je dirais même plus : les 4 sœurs c’est fort ! » si mes souvenirs sont bons Je sent Dupont F un peu juste à cet instant alors je me mets devant pour donner le rythme on a passé le trentième et je me sens bien jusqu’au 33eme mais il ne peut plus suivre l’allure que j ’impose dans cette partie, il me dit que je peux partir , non je reste avec toi , même si j’avais pu partir je ne voulais pas terminer sans Dupont F , on arrive au ravito du 34eme , on marche, boit, s’alimente on se retourne pour attendre Tournesol mais plus personne »
Tournesol : « Mur où es tu, qui es tu ?....ha ben te voilà!!! Ce qui devait arriver arriva aux alentours du trentième km. Le physique ne suit plus, le moral pas top top mais une chose est sûre et bien sûre j'irai jusqu'au bout. Du coup je serre les dents et je me fixe des petits objectifs « allez je cours jusqu'au km 34 et je pourrai marcher un peu au ravito mais avant on ne lâche rien. »Même avec la meilleure volonté du monde, l'allure en prend pour son grade. A ce moment de la course je suis presque à 6'10 au km et je ne vois plus mes compères qui doivent être loin devant maintenant. »
Cap’taine Haddock : «toujours plein régime je veux tenir jusqu'au km Castafiore rossignol Milanais, il faut tenir je commence à jeter à la mer tout ce qui ne sert à rien ..juste les bouteilles vides… »
Tintine : « Jusqu’au km 27 on est encore dans les temps, les 4h15 sont encore à notre portée, je commence à aller mieux, les jambes tournent à nouveau bien, la tête fait quelques calculs, je sais que ce sera difficile, mais je vais m’accrocher, et notre amiral de bateau lavoir semble bien. A partir du ravito du km 30 où nous prenons maintenant notre temps pour bien récupérer et repartir tranquillement, nous perdons peu à peu quelques secondes à chaque km mais c’est encore jouable.»
Redescente vers le château, le faux plat descendant repéré au premier tour fait du bien aux jambes. Ce passage se finit au 34ème par un ravitaillement bien venu.
Dupond F : « Je préviens Dupond Eric que pour les 4h00 c’est mort ! Nous sommes à une allure de 5’43, c’est trop compliqué d’espérer récupérer deux minutes sur la fin. Je ne suis pas trop déçu. Je freine même un peu notre allure car je sais que le marathon commence maintenant. Je dis à mon compagnon de course, que si nous continuons sur ce rythme, nous allons exploser. Nous profitons du faux plat descendant, mais gagner ces quelques secondes me semble un mauvais calcul sur le résultat final. On passe donc d’une allure un peu trop rapide de 5’30 en 5’45, c’est une mesure de précaution, je ne veux pas revivre de galère de fin de marathon, c’est mon but aujourd’hui : faire une course propre, sans galère. Le ravitaillement au 34ème sera le bienvenu pour reprendre des forces. On va marcher plus qu’aux autres et on regarde même si l’on ne voit pas le professeur Tournesol au loin, en se disant que si on le voit, on l’attend pour finir ensemble »
Dupond E : « Je dirais même plus : les 4 sœurs c’est fort ! » si mes souvenirs sont bons Je sent Dupont F un peu juste à cet instant alors je me mets devant pour donner le rythme on a passé le trentième et je me sens bien jusqu’au 33eme mais il ne peut plus suivre l’allure que j ’impose dans cette partie, il me dit que je peux partir , non je reste avec toi , même si j’avais pu partir je ne voulais pas terminer sans Dupont F , on arrive au ravito du 34eme , on marche, boit, s’alimente on se retourne pour attendre Tournesol mais plus personne »
Tournesol : « Mur où es tu, qui es tu ?....ha ben te voilà!!! Ce qui devait arriver arriva aux alentours du trentième km. Le physique ne suit plus, le moral pas top top mais une chose est sûre et bien sûre j'irai jusqu'au bout. Du coup je serre les dents et je me fixe des petits objectifs « allez je cours jusqu'au km 34 et je pourrai marcher un peu au ravito mais avant on ne lâche rien. »Même avec la meilleure volonté du monde, l'allure en prend pour son grade. A ce moment de la course je suis presque à 6'10 au km et je ne vois plus mes compères qui doivent être loin devant maintenant. »
Cap’taine Haddock : «toujours plein régime je veux tenir jusqu'au km Castafiore rossignol Milanais, il faut tenir je commence à jeter à la mer tout ce qui ne sert à rien ..juste les bouteilles vides… »
Tintine : « Jusqu’au km 27 on est encore dans les temps, les 4h15 sont encore à notre portée, je commence à aller mieux, les jambes tournent à nouveau bien, la tête fait quelques calculs, je sais que ce sera difficile, mais je vais m’accrocher, et notre amiral de bateau lavoir semble bien. A partir du ravito du km 30 où nous prenons maintenant notre temps pour bien récupérer et repartir tranquillement, nous perdons peu à peu quelques secondes à chaque km mais c’est encore jouable.»
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par FredX
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Réponse de FredX sur le sujet LE TEAM CCAP AU PAYS DE TINTIN 8/9
Posted il y a 12 ans 7 mois #160626
PARTIE 8 : LA FIN DU MARATHON
Et maintenant le marathon commence ! Il ne reste que 7 kilomètres pour rejoindre l’arrivée.
Dupond F : « Après le ravitaillement la reprise a été dure, mais je tiens le rythme, toujours le même. Je sens que mon frère de course commence à souffrir, moi même mes jambes durcissent inexorablement. Puis Dupond E se laisse glisser en arrière et je me retrouve tout seul. Le but maintenant c’est de ne plus réfléchir, d’avancer, toujours et encore. Je suis optimiste tout de même, je sais que je devrais faire un temps correct si je ne m’écroule pas. J’avance, j’avance, on se dit que 6 kms, 5 kms ce n’est rien et bien là ce seront les kms les plus longs de ma vie. Incroyable comme ça parait long, long… J’ai l’impression d’être déjà à la fin d’une grosse séance de VMA, ce moment où les jambes avancent mais de manière mécanique, sans fluidité. Mais une séance de VMA qui dure plus de 5 kms je n’avais jamais fait. Cette impression est toutefois démentie par la montre, car je ne sais pas trop comment, l’allure est toujours là, c’est incroyable, je tourne encore en 5’39. Je suis super content, je me dis que je le tiens enfin ce marathon propre, sans casse. Les deux derniers kms seront quand même une grosse souffrance. L’allure va en prendre un coup, c’est le cerveau qui lâche, je veux être déjà arrivé, et ce ne sera que sur ces deux derniers kms que mon allure (hors ravito) sera éloignée de mon objectif : 5’52 et 6’03. Il est temps que j’arrive, je n’en peux plus. Je vois la dernière ligne droite, les supporters/trices de la team CCAP sont là, ils m’encouragent, je suis heureux, j’arrive à sourire, yes j’y suis arrivé !!! je vais même sprinter sur les derniers mètres ! Et voilà je passe la ligne d’arrivée en 4h02’32, record explosé (-17 mn) ! »
Dupond E : « Je dirais même plus….Après le cisaillement, la crise perdure » , Dupont F me dit qu’il faut qu’on reprenne l’allure, bizarre je redémarre mais qu’est ce qui se passe, la machine à du mal a redémarrer , je vois Dupont F s’éloigner de plus en plus , je regarde ma montre il à dû accélérer mais non c’est moi qui ai ralenti ( après vérification sur Garmin je m’apercevrai que ma Fc ayant dépassé les 83% depuis le 24eme c’est sans doute ça qui en est la cause) j’essaye bien de relancer mais rien n’y fait je ne le reverrai plus , quand je pense que quelques hectomètres avant il me demandait de partir , comme quoi !
Maintenant je sais ce qu’il me reste à faire, ma petite boucle de 7.5/8 km en EF pendant ??? 50’ 1H , je me dis que je vais revoir Tournesol me rattraper , ou le groupe des 4h15 avec Tintine et Haddock qui amicalement veulent ma peau , je sais que je vais terminer mais quand ???
Je cogite encore et je me dis que le mur ça doit être ça , faut pas que je craque alors je remange une pâte de fruit et je bois ….. Quoi , qu’est ce qui se passe encore , j’ai plus d’eau dans le camel, comment je vais faire , heureusement qu’il y a le ravito du 38eme où je croise Dupont F , on se tape dans la main , enfin on se rate la main comme quoi on est plus très frais , et ce sapristi de ravito c’est un ravito gastro avec vin rouge ; gros coup de mou , je craque , je marche, pourquoi il n’y a pas de ravito 34 et 4 ça fait 38 , il l’ont mis au 40eme alors ?! » je repars , je remarche je me fais doubler mais principalement par des personnes du duo marathon et que très peu de « marathoniens » autour de moi j’ai l’impression que ce n’est guère mieux, même le gars du duo s’arrête, c’est dingue on est où là ? Je repars, redouble, me re.arrête, repars, redouble j’arrive au 40eme je bois 2 verres d’eau reprends banane et abricot, je repars, et là a y est je sais que je ne m’arrêterais plus car il n’en reste plus que 2, j’ai mal à la cuisse, non je n’ai pas mal à la cuisse, je suis qui pour me plaindre d’avoir mal, je connais des personnes qui ont réellement mal et d’autres qui se sont battus sans jamais se plaindre alors qu’ils savaient que c’était perdu alors moi je n’ai pas mal parce que là je vais gagner avec les larmes aux yeux et une gène à la cuisse mais je vais gagner .
Avant dernière ligne droite, il y a plein de monde qui m’encourage les autres et moi-même, c’est gentil, dernière ligne droite nos supporters sont là et m’encouragent de plus belle et là dans un sursaut de rage (bon il doit ne rester plus que 50 mètres) je pars en sprintant comme un malade et je double tout ceux qui sont devant (dont le sosie de Tintin qui voulait me griller).
Voilà c’est fait, j’oublie d’arrêter le chrono, heureusement Dupont F est là pour me féliciter et me le demander, je l’arrête 4h9mn 42 je dirais même plus 4h09mn49 au chrono officiel.
On se félicite, je pars m’alimenter en attendant Tournesol, Tintine et Haddock
Quoi dire de plus je suis juste super heureux de l’avoir fait car se dire qu’on va le faire c’est bien mais le faire c’est encore mille fois mieux»
Tournesol : « Bon ben on fait ce que l'on peut ! Après le km 34 c'est trop dur je ne tiens plus. Les douleurs m'envahissent. J'ai des contractures partout, même sur le haut du corps au niveau des obliques. Allez M**** je ne me suis pas arraché le C** pendant 16 semaines pour flancher. Je pense à mon père parti il y a bientôt 6 ans et à ses derniers mots échangés sur son lit de mort. J'imagine la fierté qu'il aurait éprouvé en lui annonçant que son fils a couru un marathon. Alors je marche un tout petit peu à chaque début de km et relance la machine à chaque fois. Au km 38 les meneuses d'allure pour 4H15 me doublent. J'essaye de les suivre mais c'est trop dur. Km 39 dernier ravito je prend deux grands verres d'eau car je commence à être écœuré du sucré, voire même nauséeux. KM 40 allez mon pépère t'y es presque. Km 41 et des poussières un petit mot d'encouragement nous signale qu'il ne reste plus qu'un km. A y est ! j'y suis presque je vais y arriver !! Je vois le château, je remarche pour une dernière fois, rassemble mes forces et c'est parti jusqu'à la ligne d'arrivée. Je suis côte à côte avec un coureur qui n'en peut plus non plus. Je lui lâche rapidement : « allez au pire il reste 300m même pas la distance pour allez chercher le pain. » Dernière ligne droite et enfin je franchis la ligne d'arrivée encouragé par ma tendre et douce. Je suis envahi par les émotions, je ne sais plus si je dois pleurer ou rire. En tout cas je suis heureux d'avoir été jusqu'au bout et maintenant ça y est je suis marathonien à vie !!! »
Cap’taine Haddock : «km 38 ! Pas de rossignol Milanais je me perds dans la cave, Tintine me lance des ordres avec le porte-voix… et là, le désert, le pays de la soif , la sécheresse du gosier… des hallucinations je fuis sous les coup de balais de Tintine , j’entends des percepteurs qui hululent , des sous des sous des sous…!
Bon, j’ai mis 26’ de moins que sur le MDP 2011, j’ai marché à 83 % FC moy classique , j’ai bien tout donné … ma prépa est en bonne voie. Le VHM 4 sur le podium 4h04’ ! Dans deux ans j’y suis bande de bachibouzoucs»
Merci Tintine sur la (grande) fin de m’avoir pris en remorque…alors à la prochaine… »
Tintine : « A partir du ravito du km 34, je continue à bien m’arrêter, à bien m’hydrater, je ne prendrai plus que de l’eau, mon estomac ne supportant plus les gels et boissons sucrées, j’ai repris du poil de la bête, mais je constate que le bayadère de carnaval commence à donner des signes d’avanies. Je m’adapte alors à son rythme, je ne suis pas une espèce de chouette mal empaillée et suis reconnaissante au vieux grigou de m’avoir soutenue quand ça n’allait pas; on continue donc à prendre notre temps aux ravitos, mais le chrono tourne, tourne, la flamme des 4h15 qui nous avait dépassés au KM28 n’est plus visible, à quoi bon, on va le terminer coûte que coûte ce marathon et ensemble, nom d’un bougre d’extrait de cornichon. Comme le disent les deux phénomènes de Dupont, c’est là qu’il commence ce marathon, il ne faut pas flancher. Je vais le soutenir ce concentré de moules à gaufres. Les km défilent, c’est de plus en plus difficile, ma FC est bien basse, l’allure aussi (hihi) les km défilent lentement, ce satané km 37 est affreux, on pense trouver un ravito, mais on ne croise que des astronautes d’eau douces qui nous proposent rillettes et pinard. Mon traine potence est vraiment dans le dur, il va me falloir déployer toute l’énergie qu’il me reste pour l’obliger à mettre un pied devant l’autre, le ravito du 39 est en vue, allez on se remotive, on s’arrête plusieurs minutes, nom d’un espèce de mitrailleur à bavette, il ne reste que deux km et demi et là, le bougre savoyard n’a pas de répit, nom d’un papou des carpates, il ne me lâchera pas là, foi de Tintinette. Je hurle dans ses oreilles, le fustige, l’apostrophe, le poussaille pour qu’il avance, mais ne l’autorise pas à s’arrêter, la ligne est proche espèce de coloquinte à la graisse de hérisson, j’oblige même les supporters de bord de route à nous applaudir, nos marins d’eau douce nous accueillent comme il se doit, avec l’enthousiasme de zouaves interplanétaires. La ligne est franchie, main dans la main, mon Cyrano à quatre pattes fier d’avoir vaincu ces 42,195 km. La Tintinette est heureuse, et pense déjà à son prochain défi»
Et maintenant le marathon commence ! Il ne reste que 7 kilomètres pour rejoindre l’arrivée.
Dupond F : « Après le ravitaillement la reprise a été dure, mais je tiens le rythme, toujours le même. Je sens que mon frère de course commence à souffrir, moi même mes jambes durcissent inexorablement. Puis Dupond E se laisse glisser en arrière et je me retrouve tout seul. Le but maintenant c’est de ne plus réfléchir, d’avancer, toujours et encore. Je suis optimiste tout de même, je sais que je devrais faire un temps correct si je ne m’écroule pas. J’avance, j’avance, on se dit que 6 kms, 5 kms ce n’est rien et bien là ce seront les kms les plus longs de ma vie. Incroyable comme ça parait long, long… J’ai l’impression d’être déjà à la fin d’une grosse séance de VMA, ce moment où les jambes avancent mais de manière mécanique, sans fluidité. Mais une séance de VMA qui dure plus de 5 kms je n’avais jamais fait. Cette impression est toutefois démentie par la montre, car je ne sais pas trop comment, l’allure est toujours là, c’est incroyable, je tourne encore en 5’39. Je suis super content, je me dis que je le tiens enfin ce marathon propre, sans casse. Les deux derniers kms seront quand même une grosse souffrance. L’allure va en prendre un coup, c’est le cerveau qui lâche, je veux être déjà arrivé, et ce ne sera que sur ces deux derniers kms que mon allure (hors ravito) sera éloignée de mon objectif : 5’52 et 6’03. Il est temps que j’arrive, je n’en peux plus. Je vois la dernière ligne droite, les supporters/trices de la team CCAP sont là, ils m’encouragent, je suis heureux, j’arrive à sourire, yes j’y suis arrivé !!! je vais même sprinter sur les derniers mètres ! Et voilà je passe la ligne d’arrivée en 4h02’32, record explosé (-17 mn) ! »
Dupond E : « Je dirais même plus….Après le cisaillement, la crise perdure » , Dupont F me dit qu’il faut qu’on reprenne l’allure, bizarre je redémarre mais qu’est ce qui se passe, la machine à du mal a redémarrer , je vois Dupont F s’éloigner de plus en plus , je regarde ma montre il à dû accélérer mais non c’est moi qui ai ralenti ( après vérification sur Garmin je m’apercevrai que ma Fc ayant dépassé les 83% depuis le 24eme c’est sans doute ça qui en est la cause) j’essaye bien de relancer mais rien n’y fait je ne le reverrai plus , quand je pense que quelques hectomètres avant il me demandait de partir , comme quoi !
Maintenant je sais ce qu’il me reste à faire, ma petite boucle de 7.5/8 km en EF pendant ??? 50’ 1H , je me dis que je vais revoir Tournesol me rattraper , ou le groupe des 4h15 avec Tintine et Haddock qui amicalement veulent ma peau , je sais que je vais terminer mais quand ???
Je cogite encore et je me dis que le mur ça doit être ça , faut pas que je craque alors je remange une pâte de fruit et je bois ….. Quoi , qu’est ce qui se passe encore , j’ai plus d’eau dans le camel, comment je vais faire , heureusement qu’il y a le ravito du 38eme où je croise Dupont F , on se tape dans la main , enfin on se rate la main comme quoi on est plus très frais , et ce sapristi de ravito c’est un ravito gastro avec vin rouge ; gros coup de mou , je craque , je marche, pourquoi il n’y a pas de ravito 34 et 4 ça fait 38 , il l’ont mis au 40eme alors ?! » je repars , je remarche je me fais doubler mais principalement par des personnes du duo marathon et que très peu de « marathoniens » autour de moi j’ai l’impression que ce n’est guère mieux, même le gars du duo s’arrête, c’est dingue on est où là ? Je repars, redouble, me re.arrête, repars, redouble j’arrive au 40eme je bois 2 verres d’eau reprends banane et abricot, je repars, et là a y est je sais que je ne m’arrêterais plus car il n’en reste plus que 2, j’ai mal à la cuisse, non je n’ai pas mal à la cuisse, je suis qui pour me plaindre d’avoir mal, je connais des personnes qui ont réellement mal et d’autres qui se sont battus sans jamais se plaindre alors qu’ils savaient que c’était perdu alors moi je n’ai pas mal parce que là je vais gagner avec les larmes aux yeux et une gène à la cuisse mais je vais gagner .
Avant dernière ligne droite, il y a plein de monde qui m’encourage les autres et moi-même, c’est gentil, dernière ligne droite nos supporters sont là et m’encouragent de plus belle et là dans un sursaut de rage (bon il doit ne rester plus que 50 mètres) je pars en sprintant comme un malade et je double tout ceux qui sont devant (dont le sosie de Tintin qui voulait me griller).
Voilà c’est fait, j’oublie d’arrêter le chrono, heureusement Dupont F est là pour me féliciter et me le demander, je l’arrête 4h9mn 42 je dirais même plus 4h09mn49 au chrono officiel.
On se félicite, je pars m’alimenter en attendant Tournesol, Tintine et Haddock
Quoi dire de plus je suis juste super heureux de l’avoir fait car se dire qu’on va le faire c’est bien mais le faire c’est encore mille fois mieux»
Tournesol : « Bon ben on fait ce que l'on peut ! Après le km 34 c'est trop dur je ne tiens plus. Les douleurs m'envahissent. J'ai des contractures partout, même sur le haut du corps au niveau des obliques. Allez M**** je ne me suis pas arraché le C** pendant 16 semaines pour flancher. Je pense à mon père parti il y a bientôt 6 ans et à ses derniers mots échangés sur son lit de mort. J'imagine la fierté qu'il aurait éprouvé en lui annonçant que son fils a couru un marathon. Alors je marche un tout petit peu à chaque début de km et relance la machine à chaque fois. Au km 38 les meneuses d'allure pour 4H15 me doublent. J'essaye de les suivre mais c'est trop dur. Km 39 dernier ravito je prend deux grands verres d'eau car je commence à être écœuré du sucré, voire même nauséeux. KM 40 allez mon pépère t'y es presque. Km 41 et des poussières un petit mot d'encouragement nous signale qu'il ne reste plus qu'un km. A y est ! j'y suis presque je vais y arriver !! Je vois le château, je remarche pour une dernière fois, rassemble mes forces et c'est parti jusqu'à la ligne d'arrivée. Je suis côte à côte avec un coureur qui n'en peut plus non plus. Je lui lâche rapidement : « allez au pire il reste 300m même pas la distance pour allez chercher le pain. » Dernière ligne droite et enfin je franchis la ligne d'arrivée encouragé par ma tendre et douce. Je suis envahi par les émotions, je ne sais plus si je dois pleurer ou rire. En tout cas je suis heureux d'avoir été jusqu'au bout et maintenant ça y est je suis marathonien à vie !!! »
Cap’taine Haddock : «km 38 ! Pas de rossignol Milanais je me perds dans la cave, Tintine me lance des ordres avec le porte-voix… et là, le désert, le pays de la soif , la sécheresse du gosier… des hallucinations je fuis sous les coup de balais de Tintine , j’entends des percepteurs qui hululent , des sous des sous des sous…!
Bon, j’ai mis 26’ de moins que sur le MDP 2011, j’ai marché à 83 % FC moy classique , j’ai bien tout donné … ma prépa est en bonne voie. Le VHM 4 sur le podium 4h04’ ! Dans deux ans j’y suis bande de bachibouzoucs»
Merci Tintine sur la (grande) fin de m’avoir pris en remorque…alors à la prochaine… »
Tintine : « A partir du ravito du km 34, je continue à bien m’arrêter, à bien m’hydrater, je ne prendrai plus que de l’eau, mon estomac ne supportant plus les gels et boissons sucrées, j’ai repris du poil de la bête, mais je constate que le bayadère de carnaval commence à donner des signes d’avanies. Je m’adapte alors à son rythme, je ne suis pas une espèce de chouette mal empaillée et suis reconnaissante au vieux grigou de m’avoir soutenue quand ça n’allait pas; on continue donc à prendre notre temps aux ravitos, mais le chrono tourne, tourne, la flamme des 4h15 qui nous avait dépassés au KM28 n’est plus visible, à quoi bon, on va le terminer coûte que coûte ce marathon et ensemble, nom d’un bougre d’extrait de cornichon. Comme le disent les deux phénomènes de Dupont, c’est là qu’il commence ce marathon, il ne faut pas flancher. Je vais le soutenir ce concentré de moules à gaufres. Les km défilent, c’est de plus en plus difficile, ma FC est bien basse, l’allure aussi (hihi) les km défilent lentement, ce satané km 37 est affreux, on pense trouver un ravito, mais on ne croise que des astronautes d’eau douces qui nous proposent rillettes et pinard. Mon traine potence est vraiment dans le dur, il va me falloir déployer toute l’énergie qu’il me reste pour l’obliger à mettre un pied devant l’autre, le ravito du 39 est en vue, allez on se remotive, on s’arrête plusieurs minutes, nom d’un espèce de mitrailleur à bavette, il ne reste que deux km et demi et là, le bougre savoyard n’a pas de répit, nom d’un papou des carpates, il ne me lâchera pas là, foi de Tintinette. Je hurle dans ses oreilles, le fustige, l’apostrophe, le poussaille pour qu’il avance, mais ne l’autorise pas à s’arrêter, la ligne est proche espèce de coloquinte à la graisse de hérisson, j’oblige même les supporters de bord de route à nous applaudir, nos marins d’eau douce nous accueillent comme il se doit, avec l’enthousiasme de zouaves interplanétaires. La ligne est franchie, main dans la main, mon Cyrano à quatre pattes fier d’avoir vaincu ces 42,195 km. La Tintinette est heureuse, et pense déjà à son prochain défi»
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par FredX
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Posted il y a 12 ans 7 mois #160627
PARTIE 9 : CONCLUSION
La fin du marathon sera un sympathique regroupement à notre mini-bus où nous allons pouvoir nous désaltérer d’une bonne bière que notre cher Trychon avait conservé bien au frais (Tintine : « woauh, la surprise, une Leffe, Cédric, je t’aime, ah tu étais là Chéri, euh Cédric, merci, je l’apprécie celle là »).
Et nous retrouverons une bonne table pour manger et re-boire (pour certains/certaines plutôt) à notre santé. Tout en écoutant la remise des récompenses. Le troisième V4 fêtera à cette occasion son 200ème marathon !! Incroyable !! On sent que ça fait envie à notre cher capitaine Haddock !
Et retour tous en bus, ou ce sera bizarrement plus calme qu’à l’aller… Il faut dire que Tintine sera surveillée de près par son manager préféré, elle se tiendra à carreau !
En bref, ce fut un super week-end avec un temps idéal pour un marathon (beau et frais) et surtout une bande de joyeux lurons !!
A revivre sans aucun problème !
Et vive le houblon, vive le houblon au pays du rebloch…… euh qui dit ça??
On a la réponse là ! Non ?
Ca attaque,le marathon...
Dupond E : « Nous avons passé un excellent Week-end tous ensemble et je crois que nous avons marché sur la lune, merci donc à eux Tintine, Haddock, Tournesol, Dupont F sans oublier nos conjoints et les milous et en remerciant aussi Hergé (Gilles) d’avoir contribué à notre rencontre et aussi à ces plans.
Je repense aussi à ce que m’a dit Tintine sur la ligne d’arrivée…… à voir ….. (Tintine : « chiche, même pas cap’ »)
Un grand bravo aussi aux organisateurs et aux bénévoles pour cet événement, cadre magnifique, château, forêt, alternance du revêtement ravitos nickel et l’after course aussi.
Je dirais même plus : MERCI »
Tintine : « c’est quand même bizarre que personne n’ait parlé des tétons de Dupont F et des mœurs très étranges de Tournesol. Ah là là quel week end mes aïeux »
Spécial dédicace pour sabine...
Fin du premier épisode, et à bientôt pour de nouvelles aventures (au pays des huîtres ??)
La fin du marathon sera un sympathique regroupement à notre mini-bus où nous allons pouvoir nous désaltérer d’une bonne bière que notre cher Trychon avait conservé bien au frais (Tintine : « woauh, la surprise, une Leffe, Cédric, je t’aime, ah tu étais là Chéri, euh Cédric, merci, je l’apprécie celle là »).
Et nous retrouverons une bonne table pour manger et re-boire (pour certains/certaines plutôt) à notre santé. Tout en écoutant la remise des récompenses. Le troisième V4 fêtera à cette occasion son 200ème marathon !! Incroyable !! On sent que ça fait envie à notre cher capitaine Haddock !
Et retour tous en bus, ou ce sera bizarrement plus calme qu’à l’aller… Il faut dire que Tintine sera surveillée de près par son manager préféré, elle se tiendra à carreau !
En bref, ce fut un super week-end avec un temps idéal pour un marathon (beau et frais) et surtout une bande de joyeux lurons !!
A revivre sans aucun problème !
Et vive le houblon, vive le houblon au pays du rebloch…… euh qui dit ça??
On a la réponse là ! Non ?
Ca attaque,le marathon...
Dupond E : « Nous avons passé un excellent Week-end tous ensemble et je crois que nous avons marché sur la lune, merci donc à eux Tintine, Haddock, Tournesol, Dupont F sans oublier nos conjoints et les milous et en remerciant aussi Hergé (Gilles) d’avoir contribué à notre rencontre et aussi à ces plans.
Je repense aussi à ce que m’a dit Tintine sur la ligne d’arrivée…… à voir ….. (Tintine : « chiche, même pas cap’ »)
Un grand bravo aussi aux organisateurs et aux bénévoles pour cet événement, cadre magnifique, château, forêt, alternance du revêtement ravitos nickel et l’after course aussi.
Je dirais même plus : MERCI »
Tintine : « c’est quand même bizarre que personne n’ait parlé des tétons de Dupont F et des mœurs très étranges de Tournesol. Ah là là quel week end mes aïeux »
Spécial dédicace pour sabine...
Fin du premier épisode, et à bientôt pour de nouvelles aventures (au pays des huîtres ??)
Last Edit:il y a 12 ans 7 mois
par FredX
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Dernière édition: il y a 12 ans 7 mois par FredX.
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Réponse de YMCA sur le sujet Re: LE TEAM CCAP AU PAYS DE TINTIN 9/9
Posted il y a 12 ans 7 mois #160632
Super sympa ce CR commun. Il reflète l'état des esprit avec lequel vous vous y êtes engagés.
C'est amusant comme le ton change au fil des km. La franche rigolade s'efface peu à peu devant la difficulté de cette distance mythique.
Une bonne leçon de prudence et d'humilité pour les futurs participants.
Une bonne dose de fraîcheur et de détente aussi grâce à votre récit.
Grand Bravo à tous.
C'est amusant comme le ton change au fil des km. La franche rigolade s'efface peu à peu devant la difficulté de cette distance mythique.
Une bonne leçon de prudence et d'humilité pour les futurs participants.
Une bonne dose de fraîcheur et de détente aussi grâce à votre récit.
Grand Bravo à tous.
par YMCA
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Réponse de guillaume072 sur le sujet Re: LE TEAM CCAP AU PAYS DE TINTIN 9/9
Posted il y a 12 ans 7 mois #160635
un seul mot : GENIAL !!
vous êtes quand même de grands malades et il y a là une bonne base travail pour quelques générations de psy ....
bravo encore à vous tous, bonne récup !!!
ce seront quoi vos prochains objectifs ?
vous êtes quand même de grands malades et il y a là une bonne base travail pour quelques générations de psy ....
bravo encore à vous tous, bonne récup !!!
ce seront quoi vos prochains objectifs ?
par guillaume072
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Réponse de gilles78 sur le sujet Re: LE TEAM CCAP AU PAYS DE TINTIN 9/9
Posted il y a 12 ans 7 mois #160637Bravo et merci pour ce très bon CR déjanté !
On sent bien que vous avez pris votre pied ce WE
Bravo tout le monde !
par gilles78
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