Lestat - Courons un peu :)
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C'est pas faux
Ca va peut-être te faire sourire ^^
Attention : Spoiler !
« Ne t’entraîne pas trop vite ». Cette phrase, simple, que presque tout coureur a entendu au moins une fois, résume à elle seule une catégorie d’athlètes un peu particulière. Jamais en reste, toujours à fond, souvent blessés et rarement satisfaits, ces coureurs n’aiment rien de plus qu’aller plus vite que la musique. Entre surestime et sous-estime permanentes, ils sont difficiles à suivre et rarement dans le bon ton : nous parlons bien des surrégimés.
Qui sont-ils ? Qu’est-ce que le surrégime ? Pourquoi le font-ils ? Pourquoi s’obstinent-ils ? Depuis plusieurs mois, le TRC a investigué ce sujet, véritable marronnier de l’athlétisme. Premier article d’une série consacrée au sujet aujourd’hui, destiné à vous faire comprendre les caractéristiques d’un surrégimé.
Tu sais que tu es un surrégimé quand…
Tu prends plus de récup pour faire des chronos impressionnants en séance.
Tu préfères les entraînements aux compétitions.
Tu as même peur des compétitions…
Tu n’es jamais content après une compétition.
Tu es « dossardophobe ».
D’aucuns t’appellent « le champion du monde de l’entraînement ».
Tu stresses avant une séance car tu sais qu’il va falloir « en mettre partout ».
Tu fais 9’30 au 3000 mais tu fais 15×400 en 1’07.
Il t’arrive de sauter un ou deux 400 (NDLR : à prononcer « KATSSAN ») pour « gicler » sur le dernier.
Il t’est d’ailleurs déjà arriver de terminer en 59′.
Pourtant, l’été en compét’ tu as fait 57′.
En fait, tout part sans doute du footing. La chauffe à 15 à l’heure, c’était peut-être pas une bonne idée.
Si tu ne connais pas de surrégimé, tu en es probablement un.
Tu as déjà dit la phrase suivante après une compétition « J’étais pas d’dans »
Pourtant le mercredi d’avant tu disais « Je me sens bien je vais en mettre partout »
Sur un 10 bornes tu as déjà annoncé que tu passerais le premier 5k en 16min40 et le deuxième en 16min20. Pourtant ton record au 5000m c’est 16min10.
Tu coupes ta saison le 15 juillet. Le 1er août tu fais déjà 10x300m VMA.
Le seuil tue. A imprimer sur les boîtes de Pegasus.
Ton objectif est d’être « chaud » le 1er septembre. En janvier tu es blessé.
Tu as déjà fait un test VMA qui te préconisait de faire 54 secondes au 300m. Mais tu persistes à les faire en 51 secondes.
De toute façon tu ne crois pas en ces tests.
Pour toi, mieux vaut « valoir » que « faire ».
Après avoir fait ton premier 1000m 20 secondes plus vite que prévu tu dis « Maintenant plus le choix » et tu continues à la même allure.
Ta chanson préférée « Pas l’temps » de Faf Larage : « Pas l’choix faut y aller« .
Tu as déjà refusé un boulot pour pouvoir t’entraîner. Chômeur.
Tu restes derrière 95% de la séance mais tu finis chaque série en tête.
Tu es sur Strava.
Des accros à Strava en plein surrégime
D’ailleurs tout ce à quoi tu penses pendant la séance c’est au nom que tu vas donner à ta sortie.
Tu regardes ta moyenne kilométrique bien entendu.
Tu finis chaque entraînement contracté et lactique, même quand c’est une séance de recup.
Tu ne conçois pas une séance où tu ne finis pas allongé sur le sol, babines pendantes.
Sur un 200m en 25 secondes, tu dis « Je reconnais bien là mon allure 3000 ».
Tu connais un groupe de mecs qui font des footings de 20 bornes le samedi matin alors que leur plan prévoyait « un footing 30 minutes ».
En lendemain de VMA, on t’en propose une autre le soir même. Tu acceptes. Obligé.
Tu fais plus d’un marathon dans ta journée.
Tu « demandes le programme »
Tu fais du triathlon.
Tu vas plus vite à l’échauffement que sur les séries.
Tu n’avoues jamais que tu es « dans le dur ».
Tu fais du vélo le matin à la frontale et de la course à pied le soir.
Tu es victime du TFL ou « syndrome de l’essuie-glace« .
Tu ne comprends pas quand en séance, ton coach te crie sur le bord de la piste : PAS PLUS VITE !
Tu veux être sur tous les fronts.
Tu n’aimes pas trop les régimes WeightWatchers.
Tu écris cet article. Il y a tant à dire que tu tombes forcément dans le surrégime.
Tu n’as pas compris cet article.
Tu es du TRC.
Qui sont-ils ? Qu’est-ce que le surrégime ? Pourquoi le font-ils ? Pourquoi s’obstinent-ils ? Depuis plusieurs mois, le TRC a investigué ce sujet, véritable marronnier de l’athlétisme. Premier article d’une série consacrée au sujet aujourd’hui, destiné à vous faire comprendre les caractéristiques d’un surrégimé.
Tu sais que tu es un surrégimé quand…
Tu prends plus de récup pour faire des chronos impressionnants en séance.
Tu préfères les entraînements aux compétitions.
Tu as même peur des compétitions…
Tu n’es jamais content après une compétition.
Tu es « dossardophobe ».
D’aucuns t’appellent « le champion du monde de l’entraînement ».
Tu stresses avant une séance car tu sais qu’il va falloir « en mettre partout ».
Tu fais 9’30 au 3000 mais tu fais 15×400 en 1’07.
Il t’arrive de sauter un ou deux 400 (NDLR : à prononcer « KATSSAN ») pour « gicler » sur le dernier.
Il t’est d’ailleurs déjà arriver de terminer en 59′.
Pourtant, l’été en compét’ tu as fait 57′.
En fait, tout part sans doute du footing. La chauffe à 15 à l’heure, c’était peut-être pas une bonne idée.
Si tu ne connais pas de surrégimé, tu en es probablement un.
Tu as déjà dit la phrase suivante après une compétition « J’étais pas d’dans »
Pourtant le mercredi d’avant tu disais « Je me sens bien je vais en mettre partout »
Sur un 10 bornes tu as déjà annoncé que tu passerais le premier 5k en 16min40 et le deuxième en 16min20. Pourtant ton record au 5000m c’est 16min10.
Tu coupes ta saison le 15 juillet. Le 1er août tu fais déjà 10x300m VMA.
Le seuil tue. A imprimer sur les boîtes de Pegasus.
Ton objectif est d’être « chaud » le 1er septembre. En janvier tu es blessé.
Tu as déjà fait un test VMA qui te préconisait de faire 54 secondes au 300m. Mais tu persistes à les faire en 51 secondes.
De toute façon tu ne crois pas en ces tests.
Pour toi, mieux vaut « valoir » que « faire ».
Après avoir fait ton premier 1000m 20 secondes plus vite que prévu tu dis « Maintenant plus le choix » et tu continues à la même allure.
Ta chanson préférée « Pas l’temps » de Faf Larage : « Pas l’choix faut y aller« .
Tu as déjà refusé un boulot pour pouvoir t’entraîner. Chômeur.
Tu restes derrière 95% de la séance mais tu finis chaque série en tête.
Tu es sur Strava.
Des accros à Strava en plein surrégime
D’ailleurs tout ce à quoi tu penses pendant la séance c’est au nom que tu vas donner à ta sortie.
Tu regardes ta moyenne kilométrique bien entendu.
Tu finis chaque entraînement contracté et lactique, même quand c’est une séance de recup.
Tu ne conçois pas une séance où tu ne finis pas allongé sur le sol, babines pendantes.
Sur un 200m en 25 secondes, tu dis « Je reconnais bien là mon allure 3000 ».
Tu connais un groupe de mecs qui font des footings de 20 bornes le samedi matin alors que leur plan prévoyait « un footing 30 minutes ».
En lendemain de VMA, on t’en propose une autre le soir même. Tu acceptes. Obligé.
Tu fais plus d’un marathon dans ta journée.
Tu « demandes le programme »
Tu fais du triathlon.
Tu vas plus vite à l’échauffement que sur les séries.
Tu n’avoues jamais que tu es « dans le dur ».
Tu fais du vélo le matin à la frontale et de la course à pied le soir.
Tu es victime du TFL ou « syndrome de l’essuie-glace« .
Tu ne comprends pas quand en séance, ton coach te crie sur le bord de la piste : PAS PLUS VITE !
Tu veux être sur tous les fronts.
Tu n’aimes pas trop les régimes WeightWatchers.
Tu écris cet article. Il y a tant à dire que tu tombes forcément dans le surrégime.
Tu n’as pas compris cet article.
Tu es du TRC.
Ca va peut-être te faire sourire ^^
par Fekran
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: kamoulox69
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- lestat
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Ahah je ne me reconnais pas vraiment dans ce portrait même si c'est vrai, j'aime bien finir une séance de fractionné en ayant l'impression d'avoir tout donné.
Perso j'adore mettre un dossard, je me restreint juste parce que je veux pouvoir performer lorsque j'en met un
C'est vrai que pour les fractionnés j'ai un préférence pour les courir le plus vite possible quitte à faire des récup' lentes, et encore il y a bien pire dans mon ancien club, par contre je n'en zappe pas et si je n'arrive pas au bout (chose rare), ou que je finis plus lentement les dernières répétitions, je considère que j'ai raté ma séance et j'en tire des conclusions.
Pour les courses c'est vrai que je pars parfois un peu trop vite, par excès d'envie et manque de préparation sérieuse de l'allure de course, et je le paie cache (semi en 2017, mon dernier 5km) mais j'arrive aussi, quand j'ai pris le temps de travailler correctement l'allure, à me raisonner et à finir comme prévu, voir mieux (10km début 2017 et Marseille Cassis 2017).
Il n'y a que pour mon marathon où là un excès d'ambition m'a clairement induit en erreur, la barre des 3h m'avait fait perdre de vue des règles de prudence importantes
Enfin bref...
Je connais quelques uns de mes défauts et je vais essayer de les corriger.
Demain je pensais me faire une séance de 800m, j'hésite encore sur l'allure et le nb de répétitions...
Perso j'adore mettre un dossard, je me restreint juste parce que je veux pouvoir performer lorsque j'en met un
C'est vrai que pour les fractionnés j'ai un préférence pour les courir le plus vite possible quitte à faire des récup' lentes, et encore il y a bien pire dans mon ancien club, par contre je n'en zappe pas et si je n'arrive pas au bout (chose rare), ou que je finis plus lentement les dernières répétitions, je considère que j'ai raté ma séance et j'en tire des conclusions.
Pour les courses c'est vrai que je pars parfois un peu trop vite, par excès d'envie et manque de préparation sérieuse de l'allure de course, et je le paie cache (semi en 2017, mon dernier 5km) mais j'arrive aussi, quand j'ai pris le temps de travailler correctement l'allure, à me raisonner et à finir comme prévu, voir mieux (10km début 2017 et Marseille Cassis 2017).
Il n'y a que pour mon marathon où là un excès d'ambition m'a clairement induit en erreur, la barre des 3h m'avait fait perdre de vue des règles de prudence importantes
Enfin bref...
Je connais quelques uns de mes défauts et je vais essayer de les corriger.
Demain je pensais me faire une séance de 800m, j'hésite encore sur l'allure et le nb de répétitions...
par lestat
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- StéphaneT
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lestat écrit:
Demain je pensais me faire une séance de 800m, j'hésite encore sur l'allure et le nb de répétitions...
Tout dépend ce que tu veux travailler et à quoi cette séance va te servir !
Je trouve que tu gères bien tes trails, sans doute mieux que tes courses "à plat". Est-ce à dire que tu t'y prépares mieux ? Que tu as plus d'aptitudes sur ces courses là ? Que le club l'an dernier t'a bien aiguillé ?
En tout cas c'est comme ça que je perçois la chose à partir du retour que tu en fais.
par StéphaneT
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- lestat
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L'entraînement de l'an dernier pour le marathon était vraiment bien, il m'avait bien fait progressé en course sur route, j'avais fait deux bons résultats avant mon marathon, l'après marathon a été plus dur à gérer avec le cross que je n'ai pas aimé et une prépa trail avortée à cause de ma hanche...
Je pense que l'effort trail me convient un peu mieux, je gère à priori mal le défi du chrono sur route.
Sur trail il n'y a pas cette composante, il n'y a que le défi physique, éventuellement un temps qu'on se fixe et le classement mais c'est très subjectif.
En plus en trail j'avais la chance d'avoir de bonnes aptitudes en descente, ce qui permet de mieux lisser l'effort.
Par contre mon expérience en club ne m'a pas vraiment aidé pour le trail, si ce n'est en développant mes capacités de coureur en général, le coach de demi fond ne considère pas le trail comme une composante à part entière de la course à pied, c'est du loisir pour lui, de l'amusement. il est de ces anciens qui pensent que les vrais coureurs font de la course sur route, des cross et du demi fond
Je pense que l'effort trail me convient un peu mieux, je gère à priori mal le défi du chrono sur route.
Sur trail il n'y a pas cette composante, il n'y a que le défi physique, éventuellement un temps qu'on se fixe et le classement mais c'est très subjectif.
En plus en trail j'avais la chance d'avoir de bonnes aptitudes en descente, ce qui permet de mieux lisser l'effort.
Par contre mon expérience en club ne m'a pas vraiment aidé pour le trail, si ce n'est en développant mes capacités de coureur en général, le coach de demi fond ne considère pas le trail comme une composante à part entière de la course à pied, c'est du loisir pour lui, de l'amusement. il est de ces anciens qui pensent que les vrais coureurs font de la course sur route, des cross et du demi fond
Last Edit:il y a 5 ans 11 mois
par lestat
Dernière édition: il y a 5 ans 11 mois par lestat.
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- Fekran
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Pourtant, en tous cas par chez moi, c'est les pistards qui briguent les podiums sur les courses nature
@Patrick pour le clin d'oeil c'est plus pour l'humour, je ne me reconnais que pour quelques points ^^
@Patrick pour le clin d'oeil c'est plus pour l'humour, je ne me reconnais que pour quelques points ^^
par Fekran
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- lestat
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Oui bien sûr les pistards qui aiment aussi la course nature ont toutes les chances de jouer les premiers rôles, je parlais juste de mon coach qui, lui, n'aime pas ça.
Dans le club il y a des p'tis jeunes qui vont vite, qui aiment le trail et qui brillent sur des trails courts de la région, mais pour l'entraînement trail c'est plutôt chacun pour soi, le groupe trail du club s'étant orienté vers une pratique vraiment loisir...
Dans le club il y a des p'tis jeunes qui vont vite, qui aiment le trail et qui brillent sur des trails courts de la région, mais pour l'entraînement trail c'est plutôt chacun pour soi, le groupe trail du club s'étant orienté vers une pratique vraiment loisir...
par lestat
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