Décision à prendre

Salut,

pour moi ce n'est tout simplement pas le même sport, surtout pour nous commun des mortels .

Je m'explique: autant sur un 80km tu peux encore prévoir de mettre du rythme sur certaines portions, autant sur un 160km il faut bien comprendre que tu pars sur une rando rapide... plus grand chose à voir avec de la càp finalement. La prtie mentale, organisation du materiel et de soit devient plus importante que la seule prépa finalement.

Mais ce n'est que mon avis.

PS: j'étais prioritaire cette année pour m'inscrire à l'UTMB, mais j'ai préféré repartir sur la CCC quitte à ne pas être tiré au sort

Ton retour est vraiment super intéressant, merci beaucoup.
Pour ce qui est des vitesses sur le parcours, je n'ai pas regardé précisément,
Guigou écrit:

les premiers avaient des vitesses moyennes inférieures à 8 km/h. ça doit être le cas sur le GRP 160 aussi.

Je pense aussi, je regarderai mieux, mais 8km/h semble déjà énorme

j'ai constaté que justement,passé les 18-20 h de course, j'ai tendance à passer en mode "finisher": c'est à dire que comme chaque fois j'étais épuisé mais à l'aise par rapport aux barrières horaires, j'ai plus géré afin d'être sûr de finir.

C'est déjà un sacré truc d'attendre 18 à 20h pour passer en mode finsher, perso que pense que ça sera ce mode dès le départ

le mental joue, mais pour moi au prix d'un rythme plus cool, notamment d'un peu plus de temps passé au ravitos. on en profite pour bien s'alimenter, pour se changer, pour discuter un peu avec les proches qui sont là

Tu t'es imposé des temps d'arrêt où c'était vraiment en fonction du ressentis une fois arrivé aux ravitos?
As-tu fais des pose entre les ravitos aussi?

Le coté sommeil est bien particulier [....] Tu te mets à entendre des voix, de la musique, des conversations téléphoniques [....] Tu as des visions: pendant 10 km sur la dernière descente, je trouvais trés jolis les visages que les enfants du coin avaient dessiné sur les rochers du chemin... bien sûr ce sympathique balisage n'existait que dans mon esprit

C'est exactement ce que quelqu'un m'a dit aussi. Ça semble vraiment particulier à connaître. Il m'a dit également que dans ces moments là le plus délicat était de rester bien vigilant notamment pour limiter le risque de blessure, mais pouvoir profiter en même temps de ce que l'on vie.

A ce moment de la course, en plus, le peloton des coureurs est trés étiré, donc il peut t'arriver de rester seul pendant 2 ou 3h, donc par moment tu as vraiment l'impression d'être passé de l'autre coté du miroir!

Je pense que là ça ça doit être le summum!!!


Passer sur le 160 m'attire vraiment. Après je m'aperçois que la réflexion est très intéressante à avoir.
Dans les deux cas ce sont des types de courses totalement différents et inconnues.

Dans le cas du 80 si je le fais avec mon pote, même si on reste ensemble ça sera tout de même un course "solo". Et dans ce cas c'est l'établissement d'une véritable "stratégie" de course à mettre en place. Portions bien définies pour savoir où envoyer puis récupérer par la suite, définir les rare ravitos où s'arrêter, utilisation quasi impérative de gel (les simples barres de céréales ne suffirons certainement pas) bref une optique de course que je n'ai jusqu'à présent jamais eu, et ce quelque soit les sports pratiqués. Donc d'un côté ça peut-être intéressant à connaître.

Mais bon, ton retour confirme quand même l'envie de connaître certaine sensations. De plus la pleine nuit en montagne est particulièrement,..... indescriptible.

J'ai poster sans voir ton message papadje

Je te rejoint justement sur le fait de pouvoir envoyer bien plus sur les 80, ce que je n'ai pas vraiment fait l'an passé.

papadje écrit:

La prtie mentale, organisation du materiel et de soit devient plus importante que la seule prépa finalement.

Je pense que c'est ça aussi qui est intéressant, la partie purement physique n'est du coup qu'une petite part seulement de la réussite ou non.

Au niveau des ravitos, sur les Hospitaliers (75 km) on avait prévu des temps qu'on a à peu prés respecté.

Sur la 6666, le timing ravito a été respecté voire amelioré jusqu'au km 90, sachant que j'ai quand même fait quelques pauses "hydratation" en pleine journée sur le Caroux, et qu'à un moment je me suis arrété 1/4 d'h sur une montée, suite à un "coup de calcaire" foudroyant liè à la chaleur, que j'ai pris le temps de laisser s'évacuer.

Au ravitaillement du 90 eme km, arrêt trés long car c'est là que je retrouvais ma famille pour la première fois depuis le début de la course, + changement de tenue, et surtout 3/4 d'h avec le podologue pour un rechapage de pneus en règle...

Pour en revenir à la vitesse moyenne des premiers.... 8km/h sur des parcours comme les Pyrénées... c'est clair que c'est hallucinant. En fait, ils tiennent pendant 15-20h des allures que je peinerai à tenir 2h! et quand on voit l'optimisation des passages aux ravitos etc... c'est clair qu'ils n'ont pas le temps de chercher à compter les fantomes sur les chemins nocturnes!

papadje écrit:

sur un 160km il faut bien comprendre que tu pars sur une rando rapide... plus grand chose à voir avec de la càp finalement. [...]
PS: j'étais prioritaire cette année pour m'inscrire à l'UTMB, mais j'ai préféré repartir sur la CCC quitte à ne pas être tiré au sort

En faite je me rend compte que c'est comme ça que j'avais abordé le 80 l'été dernier, comme si c'était une grosse rando (ce qui à été le cas jusqu'en haut du pic du midi (moitié course). Donc logiquement j'aborderai le 160 de la même façon.

Bonne chance pour la CCC papadje et bon entraînement