importance du seuil 1
- aroche
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En oubliant qu'il y a ... deux seuils !!!!!
:roll:
Et la plupart du temps le fameux seuil évoqué est le 2e seuil, c'est à dire le seuil anaérobie
Le terme « anaérobie » qui se traduit par « sans oxygène », ne signifie que l'athlète court sans oxygène !!
Simplement à ce seuil la production de lactates (4mmoles) devient trop importante pour être réutilisé par l'organisme c’est donc la zone ou l’intensité maximale de travail correspond à la limite de l’acidose acceptable pour l’organisme.
Par conséquent, courir au seuil anaérobie veut pas dire que l’on court avec un déficit important d'oxygène
Le seuil 1
Il est extrêmement important pour un compétiteur pratiquant un sport d'endurance .
Il définit la limite haute du travail en aérobie sricte qui permet de courir ou pédaler avec une fabrication de lactates dans les muscles rapidement réutilisés par le muscle lui-même ou par d’autres organes (foie, cœur, rein).
Assez classiquement en analysant des dizaines de tests d'effort avec les membres de mon groupe d'entrainement je constate qu'au niveau du seuil aérobie, les % de VMA utilisés correspondent respectivement à 80% pour un Elite , 75% pour un coureur lambda , et plus près de 70% de la VMA pour un débutant.
Le seuil aérobie , c'est quoi ?
On le détermine idéalement par l'étude du débit ventilatoire (l/mn) qui permet d'observer une première "cassure" lors d'un test d'effort, c'est cette première cassure que l'on nomme le seuil aérobie
En simplifiant un peu à l’extrême (pardon pour les puriste en physiologie...) cette cassure du débit ventilatoire au cours de l'effort provient d'une augmentation de la production d'acide lactique ( au dessus de 2mmol) qui entraîne une augmentation de la production de CO2, stimulant ainsi la ventilation.
Un peu moins schématiquement ce phénomène est due au tamponnement des ions H+ par HCO3- ...
Seuil aérobie ventilatoire ou seuil aérobie lactique ?
Les puristes auraient raison de me reprocher de ne pas distinguer le seuil ventilatoire du seuil lactique ( seuil pour laquelle la lactatémie s'élève au dessus des valeurs du 2mmol ce qui ne permettra plus le 100% de réutilisation immédiate)
Si je m'autorise le rapprochement de ces deux seuils c'est parce que la plupart du temps ils sont très proches et pour une raison évidente :
l'augmentation du volume de CO2 produit par l'organisme est en lien direct à la formation des ions (bicarbonates) destinés précisément à tamponner l'acidose ...
En clair pas d'acidose : pas de production augmenté de CO2 ..
à quel niveau de FC se situe donc ce seuil ?
info interesssant prioritairement ceux et celles qui ne calibrent pas à la vitesse ou à la puisssance ( traileurs , skieurs alpinistes , rameur....)
Les tests f'efforts que je reçois quasi quotidiennement m'amène au constater q'il y a de très importantes variations
cela peut aller de 75% de sa FC max à 87% de sa FCM
Pourquoi travailler sur cette zone cible du seuil aérobie 1 pour développer les mitochondries ?
Le travail sur la zone proximale du seuil 1 va en particulier permettre une duplication des mitochondries situées près des capillaires ce qui aura pour conséquence une nette amélioration du potentiel de production en aérobie d’A.T.P ( notre source d’énergie ).... pardon pour ma simplification à l'extrême ....
L'intérêt de ces effets est loin d'être négligeable car la conséquence sera un gain important du potentiel d’échanges gazeux .
le seuil 1 et le développement du système sanguin
Le travail au seuil 1 favorise la circulation sanguine,
Il permet en particulier d'améliorer l' irrigation des fibres musculaires en augmentant le réseau des capillaires
C'est aussi en travaillant sur la zone du seuil 1 que l'on augmente le volume sanguin total tout en diminuant parallèlement la viscosité.
Les effets directs seront de diminuer ainsi les résistances périphériques en augmentant la pression veineuse .... ce qui conduira tout naturellement à une baisse de la stimulation du système orthosympathique ....
Un point tout à fait intéressant pour réduire les effets du stress d'une séance lactique au seuil 2 par exemple .
....d'où l'importance aussi de travailler sur cette zone du seuil 1 lorsque les tests de VFC (intervalle R-R) donne une trop forte dominance de l'activité orthosympatique au détriment du parasympathique
infos sur ces systèmes ortho et parasympathique ici :
la variabilité de la fréquence cardiaque
Alain
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On parle souvent du seuil ....
En oubliant qu'il y a ... deux seuils !!!!!
:roll:
Et la plupart du temps le fameux seuil évoqué est le 2e seuil, c'est à dire le seuil anaérobie
Le terme « anaérobie » qui se traduit par « sans oxygène », ne signifie que l'athlète court sans oxygène !!
Simplement à ce seuil la production de lactates (4mmoles) devient trop importante pour être réutilisé par l'organisme c’est donc la zone ou l’intensité maximale de travail correspond à la limite de l’acidose acceptable pour l’organisme.
Par conséquent, courir au seuil anaérobie veut pas dire que l’on court avec un déficit important d'oxygène
Le seuil 1
Il est extrêmement important pour un compétiteur pratiquant un sport d'endurance .
Il définit la limite haute du travail en aérobie sricte qui permet de courir ou pédaler avec une fabrication de lactates dans les muscles rapidement réutilisés par le muscle lui-même ou par d’autres organes (foie, cœur, rein).
Assez classiquement en analysant des dizaines de tests d'effort avec les membres de mon groupe d'entrainement je constate qu'au niveau du seuil aérobie, les % de VMA utilisés correspondent respectivement à 80% pour un Elite , 75% pour un coureur lambda , et plus près de 70% de la VMA pour un débutant.
Le seuil aérobie , c'est quoi ?
On le détermine idéalement par l'étude du débit ventilatoire (l/mn) qui permet d'observer une première "cassure" lors d'un test d'effort, c'est cette première cassure que l'on nomme le seuil aérobie
En simplifiant un peu à l’extrême (pardon pour les puriste en physiologie...) cette cassure du débit ventilatoire au cours de l'effort provient d'une augmentation de la production d'acide lactique ( au dessus de 2mmol) qui entraîne une augmentation de la production de CO2, stimulant ainsi la ventilation.
Un peu moins schématiquement ce phénomène est due au tamponnement des ions H+ par HCO3- ...
Seuil aérobie ventilatoire ou seuil aérobie lactique ?
Les puristes auraient raison de me reprocher de ne pas distinguer le seuil ventilatoire du seuil lactique ( seuil pour laquelle la lactatémie s'élève au dessus des valeurs du 2mmol ce qui ne permettra plus le 100% de réutilisation immédiate)
Si je m'autorise le rapprochement de ces deux seuils c'est parce que la plupart du temps ils sont très proches et pour une raison évidente :
l'augmentation du volume de CO2 produit par l'organisme est en lien direct à la formation des ions (bicarbonates) destinés précisément à tamponner l'acidose ...
En clair pas d'acidose : pas de production augmenté de CO2 ..
à quel niveau de FC se situe donc ce seuil ?
info interesssant prioritairement ceux et celles qui ne calibrent pas à la vitesse ou à la puisssance ( traileurs , skieurs alpinistes , rameur....)
Les tests f'efforts que je reçois quasi quotidiennement m'amène au constater q'il y a de très importantes variations
cela peut aller de 75% de sa FC max à 87% de sa FCM
Pourquoi travailler sur cette zone cible du seuil aérobie 1 pour développer les mitochondries ?
Le travail sur la zone proximale du seuil 1 va en particulier permettre une duplication des mitochondries situées près des capillaires ce qui aura pour conséquence une nette amélioration du potentiel de production en aérobie d’A.T.P ( notre source d’énergie ).... pardon pour ma simplification à l'extrême ....
L'intérêt de ces effets est loin d'être négligeable car la conséquence sera un gain important du potentiel d’échanges gazeux .
le seuil 1 et le développement du système sanguin
Le travail au seuil 1 favorise la circulation sanguine,
Il permet en particulier d'améliorer l' irrigation des fibres musculaires en augmentant le réseau des capillaires
C'est aussi en travaillant sur la zone du seuil 1 que l'on augmente le volume sanguin total tout en diminuant parallèlement la viscosité.
Les effets directs seront de diminuer ainsi les résistances périphériques en augmentant la pression veineuse .... ce qui conduira tout naturellement à une baisse de la stimulation du système orthosympathique ....
Un point tout à fait intéressant pour réduire les effets du stress d'une séance lactique au seuil 2 par exemple .
....d'où l'importance aussi de travailler sur cette zone du seuil 1 lorsque les tests de VFC (intervalle R-R) donne une trop forte dominance de l'activité orthosympatique au détriment du parasympathique
infos sur ces systèmes ortho et parasympathique ici :
la variabilité de la fréquence cardiaque
Alain
Merci pour ce cours !
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