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Suivi de Dep1703 : Mon Millau !!!

Réponse de gilles84 [Dum Spiro Spero] sur le sujet Suivi de Dep1703 : du cross à Millau

Posted il y a 9 ans 1 mois #384400
Incroyable..... sur une autre planète notre Cyril

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Réponse de jyc44 sur le sujet Suivi de Dep1703 : du cross à Millau

Posted il y a 9 ans 1 mois #384404
Je n'ai pas de mots...vraiment!

J'ai frissonné toute la journée à suivre le Live. Tu es énorme...doudou77 est énorme.

Vivement la suite!
par jyc44

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Réponse de Patrick57 sur le sujet Suivi de Dep1703 : du cross à Millau

Posted il y a 9 ans 1 mois #384466
Quelle perf !! :woohoo:
Je ne sais pas si tu as l'occasion de croiser Alex (secalex) notre marathonien sur ce parcours, mais les centbornards l'ont impressionné, surtout vu le parcours qu'il vous restait à effectuer :silly:

Chapeau bas pour ce que tu viens de faire !! :woohoo:
par Patrick57

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Réponse de frantz54123 sur le sujet Suivi de Dep1703 : du cross à Millau

Posted il y a 9 ans 1 mois #384657
Tu es vraiment un extra terrestre Cyril !!!
Tu mets une réelle abnégation dans ton travail et les résultats sont toujours stupéfiants :woohoo: Fier d'échanger avec toi champion !

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Réponse de dep1703 sur le sujet Suivi de Dep1703 : Mon Millau !!!

Posted il y a 9 ans 1 mois #385482
Salut les copains et merci à tous pour vos messages.
C'est vraiment génial d'avoir tout ce soutien et c'est une des raisons pour lesquelles je vous devais un CR.

Il est sans doute un peu "bordélique" mais bon, je n'ai toujours pas digéré ma course...


L’aventure pour les 100km de Millau a commencé au moment des fêtes de fin d’année 2014 quand un ami m’a dit « go » pour m’accompagner à vélo… En effet, pour moi, c’était un impératif et je sentais que j’aurai besoin d’un soutien pour cette course.
Ceci acté, il ne restait plus qu’à s’entrainer maintenant. En effet, je n’avais jamais dépassé la distance du marathon et surtout jamais fait plus de 3h07 d’effort continu (le temps de mon 1er marathon en 2012).

Mon année 2015 de CAP allait donc se tourner vers cet objectif et la première moitié de la saison avait été faite dans cet objectif et je n’avais pas prévu de marathon.
Les 1ers mois de l’année sont passés correctement et même si je n’ai pas fait de perfs remarquables, mes résultats restaient corrects.
C’est mon dernier objectif du premier semestre passé (le semi de Nice en avril…) que je me suis complètement tourné vers Millau et sa préparation. Cette dernière, comme depuis mi 2012, a été faite sous la houlette de Doudou77 en se basant sur le travail à la FC. Pour m’aider à atteindre mon objectif, je me suis même acheté un vélo de route et on a intégré des séances au plan (ça m’a d’ailleurs bien plu et je pense qu’on va essayer de continuer là-dessus).
De mai à mi-juillet, on travaillé les bases pour être « solide » avant de débuter la préparation spécifique à partir du 20 juillet 2015 pour un volume d’environ 859 km de CAP et 352 de vélo.
La préparation s’est bien passée dans l’ensemble et je n’ai pas connu de souci particulier ; en plus, je sens que cette préparation m’a aidé à franchir un cap car je me sens plus « solide », plus « endurant ». Aussi, durant la préparation, j’ai pu constater que j’avais sérieusement progressé sur mes rendements « marathon » ; sur une séance de 3x5000m j’ai réussi à tourner à moins de 4’/km pour du 146/147 alors que pour mon record sur la distance je tournais à 150-151 à 4’05/km… C’est donc une base solide que je pense avoir créée et je suis persuadé que dans les mois à venir cela va m’aider…


C’est donc avec les voyants au vert mais avec une pointe d’inquiétude quant à ma capacité à aller au bout que le 26/09/2015 je me présente sur la ligne de départ de cette course qui a « conditionné » ma vie et celle de la famille pendant les derniers mois.
Mon compagnon de route, sur son vélo, est lui allé se positionner à Aguessac, à environ 8km, pour que je le rejoigne, comme tous les accompagnateurs.
A 9h30, Le cardio est plutôt bas (environ 60 bpm) avant un départ de course et je me sens plutôt bien.
Après une marche avec fanfare d’environ 1 km, nous sommes finalement sur la ligne départ réel et à 10h pétantes, on est lâché…
Ça part plutôt tranquillement et je me faufille un peu pour trouver la bonne place… et la bonne allure…
Finalement, c’est après 1 gros km, que je me cale… sur la FC, à environ 126 et non sur l’allure (4’50-55) comme je l’espérais…
Je suis même très vite à 130 bpm car le parcours, dès le départ, est bosselé… Pourtant, je ne m’affole pas trop et me décide à veiller à ne pas dépasser les 130 trop tôt…
Arrivé vers la zone où on doit rejoindre les vélos, voyant le monde et ayant la crainte de ne pas voir mon pote, le cardio s’enflamme un peu (je suis vers 135-136…) ; finalement, au bout de presque 2km, il m’interpelle et on se rejoint ; je lui laisse alors ma ceinture avec la gourde que j’avais depuis le départ. Je me sens plus léger… et surtout rassuré de l’avoir à mes côtés (c’est quand même lui qui a toute ma bouffe et la boisson pour la course…).
Après 2 km ensemble, où le cardio a baissé sensiblement (un peu moins de 130) on arrive au ravito et là il faut remplir les bidons (eau gazeuse, eau plate et coca en plus de la boisson énergétique) ; surpris par le fait que les vélos ne peuvent pas s’approcher des tables (ce qui est normal en fait…), je me sens obligé de remplir moi-même les bidons… ça me stresse et c’est complètement débile…mais je le fais quand même…
Après quelques secondes de perdues…et surtout d’énergie… on repart.
Je reprends rapidement mon rythme et je suis vraiment bien à ce moment et plutôt confiant pour la suite… même si l’allure est en deçà de ce que j’imaginais (5’02 de moyenne au km pour les 12 premiers km et 128 bpm de moyenne avec 1’ marchée après 45’ de course).
Mais bon, c’est comme ça et il faut faire avec, car, comme écrit précédemment, le parcours n’est pas plat (93 d+ et 86 d- pour 12km).
Après plusieurs arrêts pipi (l’équilibre hydraulique a du mal à se faire) et un autre passage marchée pour m’alimenter, on arrive à un nouveau ravitaillement. Pour ne pas vivre la mésaventure du 1er ravito, mon accompagnateur part devant pour refaire le bidon de boisson énergétique et remplir ses bidons à lui. Je passe donc facilement le ravito… sauf que juste après, on a une belle montée étroite où les vélos « bouchonnent » et ensuite on a une descente… Alors, si en termes de CAP, de bien-être pour moi ça va bien passer, ensuite, je vais être inquiet car je ne vois pas revenir mon pote… il mettra presque 3 km pour revenir sur moi… et en fait lui aussi a un peu stressé…

Par la suite, mieux coordonnés, plus sereins sur les ravitos, le km 25, lieu du 1er pointage, est rejoint plutôt sereinement en 2h05min57, soit 5’02/km pour un peu moins de 130 bpm de moyenne…

Après ce passage, tout roule, et je remonte quelques personnes, on sympathise avec d’autres, et surtout on voit des coureurs déjà bien marqués ; le seul hic est que je commence à ne plus très bien gérer les intervalles entre les minutes marchées pour me ravitailler… Je continue par contre de bien le faire…
Les 17km amenant au marathon vont se faire en à peu près 1h30 (5’16/km) et le marathon est bouclé en 3h35min21s (environ 5’08/km). Par contre, j’ai maintenant du mal à courir à moins de 140 bpm (138.5 de moyenne) et je crains de le payer plus tard… mais bon, je fais avec…
A noter qu’au 40ème, je vais voir ma petite famille et des amis venus m’encourager ; ça fait vraiment du bien et revigore.
Sinon, au niveau physique, malgré le fait de n’avoir jamais couru aussi longtemps, je me sens plutôt bien, pas trop entamé… et ça c’est cool et rassurant à la vue de ce qui m’attend. Par contre, truc important à noter et que je n’avais pas prévu, ce sont les 439 m de dénivelé cumulé sur le marathon… Ceci explique d’ailleurs peut être en partie la FC un peu haute…

A ce moment, il me reste donc 58km à faire et ce sont les plus durs…
On sort donc de Millau pour aller vers St Afrique (point du demi-tour).
La sortie de la ville est déjà plutôt vallonnée, mais on est « vite » au pied de la 1ère difficulté (la côte du Viaduc). La côte fait environ 3 km et on monte de 135m ; l’idée étant de ne pas dépasser les 142 sur cette difficulté, voyant vite le cardio dépassait les 150, je me décide rapidement à marcher pour éviter le pire…même si le mal est sans doute déjà fait (c’est mon analyse avec le recul ). Arrivé en haut je suis bien et j’embraye bien sur la descente d’environ 2,5 km. Je me cale à l’allure (4’40-42/km) et le cardio baisse sensiblement pour se stabiliser ver s 136-137 (c’est un peu trop haut, mais comme pour le moment tout est encore OK, je ne me prends pas trop la tête). Je double pas mal à ce moment et ceux qui m’avait repris dans la montée sont repris à leur tour.

On en est déjà au 53ème km et, même si les sensations sont encore correctes malgré des cuisses qui commencent à devenir un peu sensibles, on va attaquer le tronçon de parcours le plus chiant (St Georges – St Rome), 6-7 km d’ un espèce de faux plat montant (+70m). La tête est un peu moins bien à ce moment et je stabilise le cardio vers 144 ; l’allure est bien moyenne aux environs de 5’34…
On est donc au 60ème km et on va attaquer la seconde difficulté, la fameuse côte de Tiergues et ses 3km à presque 7%. Je vais alterner marche et course pour éviter que le cardio, qui est bien haut déjà (presque 150), ne monte plus. A ce moment, les jambes sont encore…presque correctes…mais c’est le reste du corps, et le ventre, qui me cause des troubles…
On arrive finalement au somment de cette côte piani piano… même si mon ventre commence à me jouer des tours.
C’est 2 km plus loins, vers le 65ème, alors qu’on va …déjà… croiser les 1ers, que je vais vraiment être moins bien ; je suis même obligé de m’arrêter au bord de la route pour me vider…
Pour l’anecdote, le premier passera près de moi, alors que j’étais planqué dans les buissons…

Soulagé, j’attaque la descente qui doit nous conduire à St Afrique tambour battant…
Emporté par la forte pente, je vais en effet beaucoup trop vite (4’30/km) et je dois marcher…pour réguler l’allure…mais aussi pour soulager mes cuisses qui commencent à brûler, car 6 km de descente ça use…

On arrive finalement à St Afrique, km 71, après 6h14min49s d’effort.
L’aller a donc été fait en 2h39min18s, soit 5’30km pour une FCmoy de 143 environ ; à noter qu’on a eu environ 450d+ pour 500 d-… et qu’il faut faire le retour.
Je vais profiter de cet arrêt pour changer de T shirt (ce qui fait vraiment du bien – merci Christian) et de chaussures (avec le recul, je pense d’ailleurs que ce n’était pas une très bonne idée…).

Sinon, il est important de préciser que depuis le marathon, l’alimentation n’est pas top et que j’ai même de plus en plus de mal à manger du solide ; je me contente de boisson énergétique, de coca et d’eau…


La sortie de St Affrique est marquée par une belle côte de 6km… si à l’aller j’ai croisé les 1ers qui étaient sur le retour, là je commence à voir ceux qui vont vers ce point de retour.
Tous les gens nous encouragent, c’est vraiment un truc de fou ; ils sont dans le dur pour certains et pourtant ils trouvent le moyen de te glisser un mot sympa…
Moi, maintenant, je suis en difficulté et les moments marchées sont de plus en plus fréquents…davantage pour soulager mes cuisses que le cardio… qui est stable aux alentours de 145 maintenant.
Je commence à sentir la fatigue poindre et heureusement que mon compagnon est là pour m’aider.
Il me force même à m’alimenter…mais plus rien ne passe…je n’arrive plus à macher… C’est dur à ce moment là. Mais bon, je m’étais, sur les conseils de Doudou77, de Christian, préparer à vivre des moments difficiles…je me dis qu’il y aura sans doute du mieux dans quelques km.
Finalement la côte passe et on arrive au km 76, celui où on se dit que maintenant le plus dur est derrière nous.
La tête tenant encore bon, je m’efforce de tenir la cadence ; quand je cours, j’arrive d’ailleurs encore à maintenir les 11-12 km/h… malheureusement, j’ai de plus en plus de mal à tenir 1km sans marcher…
C’est dans la descente, un peu avant le 80ème km que je vais me débarrasser de mon cardio pour économiser la batterie de ma montre qui commence à m’indiquer « batterie faible » ; de toute façon, à ce moment de la course, je n’en ai plus forcément besoin.
C’est aussi à ce moment que je vais croiser un ami qui lui se dirige vers St Afrique ; il m’encourage chaleureusement et ça fait du bien.
Un peu moins mal, on arrive au 82ème pour attaquer le fameux secteur le moins agréable ; l’avantage, c’est que sur le retour, le faux plat est descendant… mais bon, mes cuisses me faisant vraiment mal maintenant, il est de plus difficile de courir.
Vers le 85ème, mon compagnon, qui lui aussi souffre un peu, m’annonce que ma famille et les amis m’attendent vers le 89ème, à St Georges.
Ça me redonne un peu d’énergie et je vais réussir à courir quelques km d’affilé ; je vais même réussir à m’alimenter un peu avec des bananes au ravito du secteur.
On arrive finalement assez rapidement au point de rencontre ; je m’arrête quelques secondes et sous leurs chaleureux encouragements je repars. Le cœur est gros à ce moment et je me dis que je vais tout faire pour ne pas les décevoir et rejoindre la ligne d’arrivée.

Un peu avant le 90ème, je vais couper le GPS pour sauver ma montre et avoir un chrono final.
De toute façon, on s’en fout, maintenant, il faut mettre un pied devant l’autre et rejoindre l’arrivée.

La côte du Viaduc dans le sens du retour sera faite au mental en alternant toujours course et marche pour préserver mes cuisses car j’ai l’impression qu’on y plante des aiguilles…
La dernière descente, celle nous ramenant vers Millau, sera terrible pour les jambes… mais ce n’est pas grave car je vais réussir à aller au bout de cette course et ça c’est vraiment génial.
Finalement, les 3-4 derniers km seront faits presque tous en courant ; ce n’est plus très rapide, mais qu’importe, on est dans Millau désormais.

Je suis plus qu’heureux et quand je vois le panneau 99km, les larmes montent.
Je reste fier car je sais que 500m plus loin mes enfants, ma femme et la famille de mon accompagnateur sont là.
On va finir tous ensemble, tout le monde court… c’est beau, c’est bon… Ils se plaignent même que je cours trop vite.
Rentrés dans le parc de la Victoire, celui où est positionnée la ligne d’arrivée, je dois même m’arrêter pour prendre mon petit dernier dans les bras car il pleure.
Un concurrent en profitera pour me doubler, mais ceci est anecdotique car pour moi, le plus important est de passer la ligne avec les enfants.

Finalement, c’est après 9h13min54s que je franchis la ligne d’arrivée. Le dernier bloc a été fait à seulement 6’11/km pour une allure globale de course de 5’32 (10,83 km/h)…
Je suis tellement rempli d’émotion que le chrono est finalement sans importance, car le plus important n’est pas là ; c’est le moment vécu, l’accomplissement personnel, le partage qui comptent le plus. Certes, j’espérais passer sous les 9h, certes, c’est ce que pensait possible Doudou77, mais d’aller au bout de cette course, avec une 22ème place sur 1413 arrivants, est vraiment une très bonne chose.


En conclusion, j’ai vécu un superbe moment et même si tout n’a pas été facile, même si j’ai souffert, même si j’ai eu mal par moment, on ne garde que le bon d’une telle course.
Partage, émotion, convivialité sont les meilleurs mots pour qualifier ce que je viens de vivre et que j’essaie ici de vous retranscrire.
J’espère avoir donné envie à certains de se lancer dans une telle aventure ; en tout cas, moi je le referai car je me suis régalé.

Avant de terminer mon récit, je tenais à remercier
- ma femme qui m’a soutenu dans cette aventure et qui a elle aussi fait des sacrifices pour que j’accomplisse ce beau projet ;
- Ma famille pour son soutien
- Mon accompagnateur vélo qui a été plus que présent pendant cette journée… et même la prépa ; il a été aux petits soins pour moi et sans lui la course aurait été plus compliquée ; il est désormais bien plus qu’un simple copain pour moi ;
- Doudou77, mon coach qui a été à l’écoute, qui a toujours su m’aider et surtout qui m’a permis de mener se projet à bien en me proposant un plan aux petits oignons ; il a également une place à part dans ma vie car sans lui je n’en serai sans doute pas là aujourd’hui.
- Christian, pour ses précieux conseils et son magnifique site
- Aux forumers d’ici et d’ailleurs qui m’ont toujours encouragés pendant cette prépa et qui j’espère auront envie de vivre une telle aventure.
- A mes amis coureurs, mes collègues de boulot pour leurs précieux conseils et encouragements.


Merci à tous et je reste à votre disposition si vous avez des questions ou autres…

Au plaisir.
par dep1703
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Réponse de jyc44 sur le sujet Suivi de Dep1703 : Mon Millau !!!

Posted il y a 9 ans 1 mois #385489
Encore bravo Cyril,
Tu es très bien entouré et cela compte pour une telle aventure!! Il est clair que ton bagage d'endurance s'est bonifié et tu vas en récolter tous les fruits très vite!!!
Combien as-tu perdu de kg pendant la course?
Vu que les V1 et autres vétérans sont légion dans le classement, cela laisse augurer que le meilleur reste à venir te concernant sur ces formats de course!

Bonne continuation... que je continuerai à suivre bien entendu!
par jyc44

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