Comment courir pour rester en bonne santé ?

Je suis d'accord avec tes remarques Erwan, mais du coup, c'est peut etre l'idée de courir pour etre en bonne santée qui est à reprendre.
Vu les risques oxydatifs et traumatologiques que tu évoques, il y a mieux que la course pour rester en bonne santé, voir il faudrait l'éviter. La marche nordique pourrait etre un très bon substitut (cardio plus haut que simplement marcher) dans un objectif purement santé.

Oui, c'est en plen essor. Probablement à raison.

journals.humankinetics.com/AcuCustom/Sit...ocumentItem/3867.pdf
En gros, il y a de l'oxidation, mais il y a quelques pistes qu'un travail régulier pourrait permettre de mettre en place des adaptations pour y faire face, mais c'est encore largement inconnu, en particulier au sujet de l'intensité et de la durée recommandé d'exercices

un autre sur des rats
www.dropbox.com/s/uool6hp22ac67fs/paper%20publicado.pdf?dl=0

Et pour le fun (des lobby?) la taurine (RedBull) serait bénéfique pour lutter contre l'oxydation à haut niveau d'effort
www.nrcresearchpress.com/doi/abs/10.1139...12-0229#.VRujO-H55T4
Un extrait: Twenty-one participants (mean age, 21 ± 6 years; weight, 78.2 ± 5 kg; height, 176 ± 7 cm). Ca me semble un peu haut comme valeur moyenne (poids vs taille) pour un echantillon de coureurs de 21ans. J'ose imaginé qu'ils ont pris des coureurs entrainés pour faire des exercices à haute intensité...

Je peux pas ouvrir dropbox.
Dans ton premier lien Fabrice, si j'ai bien compris la conclusion, justement l'effet délétaire n'est pas 100% prouvé Niveau cellulaire. J'ai mal compris ?
Est-ce que les etudes s'arrètent au niveau biochimiques et cellulaires ou est ce qu'il y a des études epidemiologiques ?

De ce que j'en ai compris en survolant, c'est que la plupart des études sont difficilement comparables.

Il y a des effets négatifs démontrés et avérés, mais les pas de temps des mesures ne seraient pas suffisament longues pour permettre de bien représenter le système. En particulier, la phase de réparation et d'adaptation (par l'exercice ou par l'alimentation) n'est pas encore prise en compte.
J'ai l'impression que c'est comme le lactate. On est d'accord que ca monte quand tu cours plus vite, et que l'accumulation est néfaste à la performance, mais on comprend pas encore trop bien comment l'organisme arrive à le gérer et comment l'entrainement permet d'améliorer les choses. Faut dire que c'est pas facile de travailler sur des humains. Personellement, je vois ca comme un cauchemar de vouloir produire une étude de bonne qualité vue la quantité de facteurs exogènes à controler.

Du coup passer au stade population (épidémio) me semble hasardeux tant on ne maitrise deja pas le fonctionnement à l'échelle de l'individu, ca serait juste rajouter des facteurs confondants.

Oui je vois bien de quoi tu veux parler. Mais donc si je me base sur ce que tu dis, les effets délétères sur l'organisme sont pas du tout prouvés, au mieux/pire on peut parler de suspicion.

Pour l‘ épidémiologie je me disais bêtement qu‘une étude statistique d’échantillons de coureurs avec divers niveaux d’intensité d’entrainement pourrait avoir démontrer qu’à long terme une haute dose d’entrainement à haute intensité entrainait des lésions/blessures/maladies sans potentiellement en raison de processus d’oxydation.

De toutes façons, le remède contre l'oxydation est connu depuis bien longtemps. Ce mal est combattu de façon efficace grâce aux tanins .