Trail de Verbier ma 4ème participation
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Trail de Verbier ma 4ème participation a été créé par Olrik
Posted il y a 7 ans 4 mois
Il me semble que cela fait longtemps que je n’ai pas écrit un compte-rendu.
C’est donc avec un plaisir certain que je vous conte mon trail La Fouly-Verbier.
Il s’agit de ma 4ème participation sur ce parcours de toute beauté, pas trop technique et avec une dernière montée légendaire.
Pour ceux qui viendraient d’arriver cette course fait partie de mon plan d’entraînement qui doit me mener à être prêt à prendre un départ à Chamonix le vendredi 1er septembre à 18h00 et d’y revenir le dimanche 3 avant 16h30.
Avant-course
Ràs de spécial, montée à Verbier le vendredi dans l’après-midi. Dossard, hôtel, repas, dodo, bus navette.
Le départ
Le désavantage de partir à 10h00, c’est que c’est tard et que la chaleur est déjà bien présente.
L’avantage de partir à 10h00, c’est que tu peux passer une nuit d’une durée normale.
Peu après être entré dans le sas, je croise Patrick, à peu près une trentaine de Sierre-Zinal et une bonne dizaine de Saintélyon à son actif. Nous allons faire un bout de chemin ensemble ou à peu près.
Nous partons en queue de peloton.
La Fouly – Gd-St-Bernard 12,1 kms 1238 D+ 340 D-
Les kms et D+ sont ceux de Livretrail, le D- est basé sur le tableau de marche du site de la course
Le départ se fait sur route pendant environ 3 kms où cela monte déjà un peu (environ 200 D+).
Ceci permet d’étirer le peloton et d’éviter ainsi les bouchons lorsque les singles seront notre chemin.
Comme je suis parti dans les derniers je décide de ne surtout pas forcer pour remonter. C’est le meilleur moyen pour se mettre dans le rouge avant d’avoir véritablement commencé la course.
Dès que nous atteignons le terrain, cela monte plus et nous sommes en file indienne avec quelques ralentissements. C’est prévu, cela me convient.
J’arrive au col de Fenêtre en 2h05’40 pour 2h03 en 2012 et 2h00 prévue (espérée).
Nous sommes passés d’une altitude de 1600 mètres à 2700. La température est bonne.
La descente sur le col du Grand-St-Bernard commence par un névé que la plupart contourne, que certains traversent en essayant de ne pas tomber. Je choisis la position assise et me laisse glisser, ça rafraîchit.
Tout va bien jusqu’à ce que je trébuche. Résultat : un bâton cassé, genou gauche et pouce droite ensanglantés, on dirait que mon bras gauche c’est fait attaquer par un chat sauvage.
Soulagé dans l’ensemble mais un soupçon d’inquiétude car je vais donc devoir me passer de mes bâtons pour cette course.
Après avoir repris mes esprits je continue jusqu’au 1er ravito où, comme d’habitude, officie Boris, un collègue et beau-frère de Patrick. Comme quoi le monde est petit.
2h36’13 pour 2h35 (temps pondéré car le ravito était plus haut) en 2012 et 2h30 + 4’ de pause espéré.
Je passe le ravito en 3’ mais m’arrête juste après pour rejoindre Patrick et sa famille. Nous nous posons environ 5’ histoire de voir si mon bâton peut être réparé. Peine perdue.
Nous repartons à l’assaut du col des Chevaux 250 mètres plus haut puis de la longue descente sur Bourg-St-Pierre
Gd-St-Bernard – Bourg-St-Pierre 14,8 kms 408 D+ 1295 D-
La montée se passe bien malgré l’absence de bâtons. A noter que Patrick est parti sans et que François Dhaene, futur vainqueur en 7h07 avec 35’ d’avance sur son suivant, est parti avec.
Le début de la descente est technique puis plus roulante avec un long passage le long d’un barrage où nous (Patrick et moi) bénéficions d’un ravitaillement sauvage organisé par sa famille. Je prends une tranche de viande séchée. Peu après cette arrêt, je prendrai les devants et ne reverrait Patrick qu’à l’arrivée. Il fait chaud mais pas trop, une couverture nuageuse s’est installée.
5h23’03 pour 5h30 en 2012 et 5h15 + 12’ de pause prévu.
Je commence à prendre de l’avance sur mon record et surtout je me suis senti bien lors de cette descente où j’ai toujours eu de la peine.
Pause de 11’. J’aurai pu faire plus court mais il y avait la file pour faire le pleine d’eau. Mon camel était vide et il me restait à peine deux gorgées dans ma gourde.
Nous nous sommes croisés avec Patrick sans nous voir car il est arrivé 3’ après moi. Il a dû juste faire le plein et ressortir vers ses supporters.
Bourg-St-Pierre – Cabane de Mille 11,9 kms 1109 D+ 205 D-
La 1ère moitié de la montée est régulière et sur chemin 4/4, la seconde moitié plus pentue et dans des singles. Mes bâtons me manquent un peu mais ça va encore. Les nuages se sont dissipés, il fait chaud mais c’est supportable, nous montons tout de même à près de 2'500 mètres.
Heureusement je connais bien ce parcours car quand vous arrivez en vue de la cabane je sais qu’il y a encore deux descentes (et donc remontées) avant d’y arriver. Ce que mon poursuivant ne devait pas savoir à entendre son cri de désespoir.
8h17h34 pour 8h50 en 2012 et 8h25 + 4’ de pause espéré. Par rapport à 2012, je pense avoir gagné environ 10’ au ravito (il y avait ma femme et mes beaux-parents) et donc 15’ sur le parcours proprement dit.
Pas de temps de pause officiel. Je ne pense pas y avoir passé plus de 4’. Ravito liquide.
Cabane de Mille – Lourtier 12 kms 80 D+ 1460 D-
En route pour une longue descente que certains trouvent casse-pattes mais qui me convient.
10h21’48 pour un espoir à 10h30 + 11’ de pause. En 2012 j’y étais en 10h58. La question n’est pas de savoir si je vais battre mon record mais de combien fais-je l’éclater ?
Mais pas trop de triomphalisme exacerbé, il nous reste LA montée. Et sans bâtons.
Pause de 9’.
Lourtier – La Chaux 6,2 kms 1221 D+ 25 D-
Cette montée est un cauchemar ou pour reprendre une expression « pire que dans le pire de mes cauchemars ».
D’abord ça monte tout droit puis avec quasi toujours autant de pente en zig-zag dans la forêt. Mes bâtons me manquent pour me tirer en haut. Je m’arrêterai environ 10 fois sur cette ascension. Pas plus de quelques secondes, le temps de boire, de laisser passer un ou deux braves que je dépasserai plus loin lorsqu’ils seront à l’arrêt à leur tour. Je ne me suis pas assis et encore moins couché.
A la sortie du bois, un zig-zag dans un pâturage puis une nouvelle montée droit dans la pente.
Cette montée est un mouroir. En sus des difficultés de la montée proprement dite, de la nuit qu’il fait maintenant, il faut encore faire attention de ne pas marcher sur un copain. Bon au moins cette année les vaches ne sont pas au milieu du chemin.
Je regarde ma montre et vois 22h45. Il reste au moins 45’ de trajet. Je vais arriver dans le même temps qu’en 2012. Comment ai-je pu perdre autant de temps ? Je ne comprends pas.
Un premier élément de réponse surgit dans mon esprit. Le ravito est plus haut qu’en 2012. Quart d’heure de retrouvé. C’est déjà ça mais je ne comprends toujours. OK je n’ai pas mes bâtons mais quand même. Mes arrêts sont courts mais en 2012 je m’étais aussi arrêté. Comprends rien.
30’ plus tard j’arrive au niveau de l’ancien ravito. Je regarde ma montre. Il est 22h47 !!!!!!
Ou comment se faire une frayeur en ne sachant pas lire l’heure…….
J’avais prévu d’arriver vers 22h50 contre 23h29 en 2012. Je suis donc toujours dans mes temps.
J’arriverai en 13h02’29 au ravito. J’avais prévu 4’ de pause et une descente en 1h35 mais comme la descente de 2012 commençait par la montée que je viens d’effectuer en 2017 je devrais être plus rapide (j’espère que vous suivez).
Pause de 4’ ! Je n’ai chronométré aucune de mes pauses, j’ai fait ce que j’avais à faire et je repartais.
La Chaux – Verbier 6,3 kms 64 D+ 905 D-
Je repars en même temps qu’un autre concurrent, nous cheminons ensemble 5’. Il va descendre tranquillement. Tout heureux d’être là et d’avoir d’ores et déjà réalisé sa plus longue distance.
Je le laisse car j’ai un chrono à établir et surtout : « JE ME SENS BIEN ».
Lors de cette descente je cours dès que c’est courable et même en légère montée.
Je passe la ligne d’arrivée en 14h14’18.
Les 15h05 de 2012 sont atomisées.
Ma prévision de 14h30 n’était pas si mal escomptée.
Considérations, enseignements et autres éléments.
C’est mon premier trail où le but n’était pas uniquement de terminer mais de faire un chrono.
Afin d’être à fond dans ma course, j’ai mis mon téléphone sous silence afin de ne pas avoir envie de le regarder à chaque sonnerie.
Les messages d’encouragements, même lus après la course, font toujours plaisir à lire. Comme vos commentaires sur le forum d’ailleurs.
Au niveau du ravitaillement personnel, j’ai pris le minimum. Deux gels que je n’ai pas utilisés. 5 barres d’amandes, j’en ai mangé deux. Pas de salé, pas de Pom-pot (ça c’est parce que je n’en avais plus). En revanche j’ai dû prendre 5 pastilles de Sportédine.
Aux ravitos officiels, principalement du salé. Pas de cake, de chocolat (juste pas envie).
Les bâtons, ou plutôt leur absence…..en montée c’était dur soit pour donner un rythme soit pour se hisser. En descente je me suis senti plus libre, plus attentif, mieux.
A l’arrivée m’attendait toute une tribu dont la fille était arrivée 30’ avant. Elle participait à la course entre Liddes et Verbier 29 kms – 2500 D+. 15’ après moi est arrivée la 1ère féminine (Emilie Lecomte) de la grande course bien entendu.
En rentrant à mon hôtel la 1ère chose que j’ai faite a été d’aller sur livetrail voir où en était Patrick. Son arrivée était prévue pour 1h30. Cela me laissait le temps de me doucher et de me changer avant d’aller à sa rencontre.
Il a terminé en 15h49’22. Avec la banane comme tous ceux qui finissent.
Tournée de bières offertes par Mme pour conclure une magnifique édition remplie de satisfaction et qui me donne confiance en vue de vous savez quoi.
Jusqu’ici tout va bien…….
à part que je n’ai plus de bâton, que mes chaussures sont au bout, que mon genou gauche n’est pas beau à voir, que mon pouce droit est encore pire et que la poupée que j’ai mise autour me fait à tout moment taper un « m » ou un « n » quand je tape sur la barre d’espace. 
Merci de m'avoir supporté et lu.
C’est donc avec un plaisir certain que je vous conte mon trail La Fouly-Verbier.
Il s’agit de ma 4ème participation sur ce parcours de toute beauté, pas trop technique et avec une dernière montée légendaire.
Pour ceux qui viendraient d’arriver cette course fait partie de mon plan d’entraînement qui doit me mener à être prêt à prendre un départ à Chamonix le vendredi 1er septembre à 18h00 et d’y revenir le dimanche 3 avant 16h30.
Avant-course
Ràs de spécial, montée à Verbier le vendredi dans l’après-midi. Dossard, hôtel, repas, dodo, bus navette.
Le départ
Le désavantage de partir à 10h00, c’est que c’est tard et que la chaleur est déjà bien présente.
L’avantage de partir à 10h00, c’est que tu peux passer une nuit d’une durée normale.
Peu après être entré dans le sas, je croise Patrick, à peu près une trentaine de Sierre-Zinal et une bonne dizaine de Saintélyon à son actif. Nous allons faire un bout de chemin ensemble ou à peu près.
Nous partons en queue de peloton.
La Fouly – Gd-St-Bernard 12,1 kms 1238 D+ 340 D-
Les kms et D+ sont ceux de Livretrail, le D- est basé sur le tableau de marche du site de la course
Le départ se fait sur route pendant environ 3 kms où cela monte déjà un peu (environ 200 D+).
Ceci permet d’étirer le peloton et d’éviter ainsi les bouchons lorsque les singles seront notre chemin.
Comme je suis parti dans les derniers je décide de ne surtout pas forcer pour remonter. C’est le meilleur moyen pour se mettre dans le rouge avant d’avoir véritablement commencé la course.
Dès que nous atteignons le terrain, cela monte plus et nous sommes en file indienne avec quelques ralentissements. C’est prévu, cela me convient.
J’arrive au col de Fenêtre en 2h05’40 pour 2h03 en 2012 et 2h00 prévue (espérée).
Nous sommes passés d’une altitude de 1600 mètres à 2700. La température est bonne.
La descente sur le col du Grand-St-Bernard commence par un névé que la plupart contourne, que certains traversent en essayant de ne pas tomber. Je choisis la position assise et me laisse glisser, ça rafraîchit.
Tout va bien jusqu’à ce que je trébuche. Résultat : un bâton cassé, genou gauche et pouce droite ensanglantés, on dirait que mon bras gauche c’est fait attaquer par un chat sauvage.
Soulagé dans l’ensemble mais un soupçon d’inquiétude car je vais donc devoir me passer de mes bâtons pour cette course.
Après avoir repris mes esprits je continue jusqu’au 1er ravito où, comme d’habitude, officie Boris, un collègue et beau-frère de Patrick. Comme quoi le monde est petit.
2h36’13 pour 2h35 (temps pondéré car le ravito était plus haut) en 2012 et 2h30 + 4’ de pause espéré.
Je passe le ravito en 3’ mais m’arrête juste après pour rejoindre Patrick et sa famille. Nous nous posons environ 5’ histoire de voir si mon bâton peut être réparé. Peine perdue.
Nous repartons à l’assaut du col des Chevaux 250 mètres plus haut puis de la longue descente sur Bourg-St-Pierre
Gd-St-Bernard – Bourg-St-Pierre 14,8 kms 408 D+ 1295 D-
La montée se passe bien malgré l’absence de bâtons. A noter que Patrick est parti sans et que François Dhaene, futur vainqueur en 7h07 avec 35’ d’avance sur son suivant, est parti avec.
Le début de la descente est technique puis plus roulante avec un long passage le long d’un barrage où nous (Patrick et moi) bénéficions d’un ravitaillement sauvage organisé par sa famille. Je prends une tranche de viande séchée. Peu après cette arrêt, je prendrai les devants et ne reverrait Patrick qu’à l’arrivée. Il fait chaud mais pas trop, une couverture nuageuse s’est installée.
5h23’03 pour 5h30 en 2012 et 5h15 + 12’ de pause prévu.
Je commence à prendre de l’avance sur mon record et surtout je me suis senti bien lors de cette descente où j’ai toujours eu de la peine.
Pause de 11’. J’aurai pu faire plus court mais il y avait la file pour faire le pleine d’eau. Mon camel était vide et il me restait à peine deux gorgées dans ma gourde.
Nous nous sommes croisés avec Patrick sans nous voir car il est arrivé 3’ après moi. Il a dû juste faire le plein et ressortir vers ses supporters.
Bourg-St-Pierre – Cabane de Mille 11,9 kms 1109 D+ 205 D-
La 1ère moitié de la montée est régulière et sur chemin 4/4, la seconde moitié plus pentue et dans des singles. Mes bâtons me manquent un peu mais ça va encore. Les nuages se sont dissipés, il fait chaud mais c’est supportable, nous montons tout de même à près de 2'500 mètres.
Heureusement je connais bien ce parcours car quand vous arrivez en vue de la cabane je sais qu’il y a encore deux descentes (et donc remontées) avant d’y arriver. Ce que mon poursuivant ne devait pas savoir à entendre son cri de désespoir.
8h17h34 pour 8h50 en 2012 et 8h25 + 4’ de pause espéré. Par rapport à 2012, je pense avoir gagné environ 10’ au ravito (il y avait ma femme et mes beaux-parents) et donc 15’ sur le parcours proprement dit.
Pas de temps de pause officiel. Je ne pense pas y avoir passé plus de 4’. Ravito liquide.
Cabane de Mille – Lourtier 12 kms 80 D+ 1460 D-
En route pour une longue descente que certains trouvent casse-pattes mais qui me convient.
10h21’48 pour un espoir à 10h30 + 11’ de pause. En 2012 j’y étais en 10h58. La question n’est pas de savoir si je vais battre mon record mais de combien fais-je l’éclater ?
Mais pas trop de triomphalisme exacerbé, il nous reste LA montée. Et sans bâtons.
Pause de 9’.
Lourtier – La Chaux 6,2 kms 1221 D+ 25 D-
Cette montée est un cauchemar ou pour reprendre une expression « pire que dans le pire de mes cauchemars ».
D’abord ça monte tout droit puis avec quasi toujours autant de pente en zig-zag dans la forêt. Mes bâtons me manquent pour me tirer en haut. Je m’arrêterai environ 10 fois sur cette ascension. Pas plus de quelques secondes, le temps de boire, de laisser passer un ou deux braves que je dépasserai plus loin lorsqu’ils seront à l’arrêt à leur tour. Je ne me suis pas assis et encore moins couché.
A la sortie du bois, un zig-zag dans un pâturage puis une nouvelle montée droit dans la pente.
Cette montée est un mouroir. En sus des difficultés de la montée proprement dite, de la nuit qu’il fait maintenant, il faut encore faire attention de ne pas marcher sur un copain. Bon au moins cette année les vaches ne sont pas au milieu du chemin.
Je regarde ma montre et vois 22h45. Il reste au moins 45’ de trajet. Je vais arriver dans le même temps qu’en 2012. Comment ai-je pu perdre autant de temps ? Je ne comprends pas.
Un premier élément de réponse surgit dans mon esprit. Le ravito est plus haut qu’en 2012. Quart d’heure de retrouvé. C’est déjà ça mais je ne comprends toujours. OK je n’ai pas mes bâtons mais quand même. Mes arrêts sont courts mais en 2012 je m’étais aussi arrêté. Comprends rien.
30’ plus tard j’arrive au niveau de l’ancien ravito. Je regarde ma montre. Il est 22h47 !!!!!!
Ou comment se faire une frayeur en ne sachant pas lire l’heure…….
J’avais prévu d’arriver vers 22h50 contre 23h29 en 2012. Je suis donc toujours dans mes temps.
J’arriverai en 13h02’29 au ravito. J’avais prévu 4’ de pause et une descente en 1h35 mais comme la descente de 2012 commençait par la montée que je viens d’effectuer en 2017 je devrais être plus rapide (j’espère que vous suivez).
Pause de 4’ ! Je n’ai chronométré aucune de mes pauses, j’ai fait ce que j’avais à faire et je repartais.
La Chaux – Verbier 6,3 kms 64 D+ 905 D-
Je repars en même temps qu’un autre concurrent, nous cheminons ensemble 5’. Il va descendre tranquillement. Tout heureux d’être là et d’avoir d’ores et déjà réalisé sa plus longue distance.
Je le laisse car j’ai un chrono à établir et surtout : « JE ME SENS BIEN ».
Lors de cette descente je cours dès que c’est courable et même en légère montée.
Je passe la ligne d’arrivée en 14h14’18.
Les 15h05 de 2012 sont atomisées.
Ma prévision de 14h30 n’était pas si mal escomptée.
Considérations, enseignements et autres éléments.
C’est mon premier trail où le but n’était pas uniquement de terminer mais de faire un chrono.
Afin d’être à fond dans ma course, j’ai mis mon téléphone sous silence afin de ne pas avoir envie de le regarder à chaque sonnerie.
Les messages d’encouragements, même lus après la course, font toujours plaisir à lire. Comme vos commentaires sur le forum d’ailleurs.
Au niveau du ravitaillement personnel, j’ai pris le minimum. Deux gels que je n’ai pas utilisés. 5 barres d’amandes, j’en ai mangé deux. Pas de salé, pas de Pom-pot (ça c’est parce que je n’en avais plus). En revanche j’ai dû prendre 5 pastilles de Sportédine.
Aux ravitos officiels, principalement du salé. Pas de cake, de chocolat (juste pas envie).
Les bâtons, ou plutôt leur absence…..en montée c’était dur soit pour donner un rythme soit pour se hisser. En descente je me suis senti plus libre, plus attentif, mieux.
A l’arrivée m’attendait toute une tribu dont la fille était arrivée 30’ avant. Elle participait à la course entre Liddes et Verbier 29 kms – 2500 D+. 15’ après moi est arrivée la 1ère féminine (Emilie Lecomte) de la grande course bien entendu.
En rentrant à mon hôtel la 1ère chose que j’ai faite a été d’aller sur livetrail voir où en était Patrick. Son arrivée était prévue pour 1h30. Cela me laissait le temps de me doucher et de me changer avant d’aller à sa rencontre.
Il a terminé en 15h49’22. Avec la banane comme tous ceux qui finissent.
Tournée de bières offertes par Mme pour conclure une magnifique édition remplie de satisfaction et qui me donne confiance en vue de vous savez quoi.
Jusqu’ici tout va bien…….
à part que je n’ai plus de bâton, que mes chaussures sont au bout, que mon genou gauche n’est pas beau à voir, que mon pouce droit est encore pire et que la poupée que j’ai mise autour me fait à tout moment taper un « m » ou un « n » quand je tape sur la barre d’espace.
Merci de m'avoir supporté et lu.
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- OLF
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Réponse de OLF sur le sujet Trail de Verbier ma 4ème participation
Posted il y a 7 ans 4 mois
bravo et ... respect 
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- jordan40
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- charly_yep
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Réponse de charly_yep sur le sujet Trail de Verbier ma 4ème participation
Posted il y a 7 ans 4 mois
Félicitations !!!
Quelle course.
Tout se prépare bien ça fait plaisir à voir.
Et super CR.
Quelle course
.Tout se prépare bien ça fait plaisir à voir.
Et super CR
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- secalex
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Réponse de secalex sur le sujet Trail de Verbier ma 4ème participation
Posted il y a 7 ans 4 mois
Super CR et encore bravo pour ta course
Tes constats sur les descentes sans bâtons et sur l'alimentation vont dans le sens de ce j'ai aussi contaté récemment.
Bonne récup.
Tes constats sur les descentes sans bâtons et sur l'alimentation vont dans le sens de ce j'ai aussi contaté récemment.
Bonne récup.
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- samoyede
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Réponse de samoyede sur le sujet Trail de Verbier ma 4ème participation
Posted il y a 7 ans 4 mois
Bravo à toi belle course que réalisée la 
la confiance pour ton objectif UTMB doit être je pense belle et bien la maintenant .
Encore bravo à toi
Une question enfin plusieurs me viennent par rapport a ta manière de te ravitailler ,tu parle de barres -gel ect pour le ravito solide mais en boisson tu bois quoi uniquement de l'eau ou alors tu utilise une boisson isotonique . Pour te nourrir en solide hors zone ravito tu y vas à l'envie ou alors tu respecte un certains timing style tous les 30mn /40mn ....
On va suivre avec intérêt ton UTMB;)
la confiance pour ton objectif UTMB doit être je pense belle et bien la maintenant .
Encore bravo à toi
Une question enfin plusieurs me viennent par rapport a ta manière de te ravitailler ,tu parle de barres -gel ect pour le ravito solide mais en boisson tu bois quoi uniquement de l'eau ou alors tu utilise une boisson isotonique . Pour te nourrir en solide hors zone ravito tu y vas à l'envie ou alors tu respecte un certains timing style tous les 30mn /40mn ....
On va suivre avec intérêt ton UTMB;)
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