X-Trail de Verbier, un goût d’inachevé ? un peu
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X-Trail de Verbier, un goût d’inachevé ? un peu a été créé par Olrik
Posted il y a 8 ans 4 mois #436494
Avant-course
Retrait des dossards au Châble.
Ecoute religieuse du briefing. Il va faire chaud, un ravitaillement en eau a été ajouté avant la montée sur la Fouly, il y a de la neige vers la cabane Orny, entre le lac et le col de Fenêtre et dans la descente du col des Chevaux. Interdiction de dépasser sur le début de la descente du col des Chevaux et sur un kilomètre dans la montée entre le col de la Breya et Orny.
« Ne pas terminer cette course est normal, la finir est exceptionnel, s’y être inscrit est déjà extraordinaire. »
Montée à Verbier – hôtel (patronne top) – restaurant (serveuse top. J’ai écrit « top », pas « en top » ) et au lit vers 22h15 afin de tenter 1h30 de sommeil.
Diane à 23h45, on se prépare gentiment et nous nous dirigeons vers la zone de départ.
Maître mot : concentration
Jusqu’ici tout va bien
C’est parti
Je pense qu’environ 2 tiers des participants ont choisi le départ de 1h00. Certains (dont François, à droite sur la photo) partiront doucement (sic !) afin de ne pas arriver trop tôt à Sembrancher soit avant l’ouverture du poste à 2h40 . Pour Alicia et moi c’est plutôt d’arriver avant la barrière de fermeture à 3h20 que nous visons.
Verbier – Sembrancher 12.1 kms 320 D+ / 1096 D-
Il fait bon. Le terrain est sec. Cela nous change de la neige que nous avions eue Alicia et moi lors de notre reconnaissance du 23 mai. La montée en direction du Château (290 D+) se passe bien. A la file indienne avec quelques ralentissements mais sans bouchon.
La descente sur Sembrancher se passe bien également. A quelques passages près elle est roulante. Ce sera la seule de la journée. Mes chaussures tiennent parfaitement sur ce terrain poussiéreux.
Arrivée au ravito à 2h59 pour 3h05 prévu. Un carré de choc, un verre de Rivella et c’est reparti.
Jusqu’ici tout va bien…..et ce sera quasiment la dernière fois.
Sembrancher – Alpage de Catogne – Le Catogne 9.7 kms / 1904 D+ / 20 D- / altitude 2598
Vous l’aurez compris ça monte.
1ère partie jusqu’à l’Alpage avec 6,5 kms et 1116 D+. Le chemin est raide mais régulier et sans difficulté technique. Un 4-4 peut y monter.
Mon pas est bon. Tout va bien sauf…..que j’ai une monstre attaque de paupières. Je suis fatigué, j’ai envie de dormir, il est même pas 4 heures. Je ne comprends pas. J’ai déjà pris 3 fois un départ à minuit (Saintélyon) et jamais cela ne m’est arrivé. Je décide de ne pas m’arrêter et de faire des micros-micros siestes en marchant. Je ferme les yeux 3-4 pas puis les rouvre 3-4 pas et ainsi de suite.
Il n’y a pas grand risque le chemin étant sans danger si je m’endors vraiment en marchant je ne peux pas tomber dans la pente.
C’est une méthode que j’avais déjà testée lors de ma TDS et qui m’avait réussi.
Ici aussi cela me réussit sauf qu’il me semble que j’ai lutté pendant au moins 45 minutes.
Je m’étais promis d’être le plus lucide possible sur cette course. Et bien après moins de 3 heures elle s’est déjà envolée. Je n’ai pas pensé à la menthe poivrée que j’avais prise avec moi en cas de coup de pompe. Il est vrai qu’elle était plutôt prévue pour la deuxième nuit.
Déjà des coureurs rebroussent chemin pour abandonner à Sembrancher (11 abandons à ce poste)
Néanmoins j’arrive entier et en relative bonne forme au ravitaillement de l’alpage de Catogne où il n’y a plus d’eau…..Un des bénévoles est parti remplir la citerne à ce que j’ai compris. Pas grave je n’en ai pas besoin. Je repars, lampe frontale éteinte. Il est 5h05. J’ai 10 minutes de bonus par rapport à mon tableau de marche. Comme quoi dormir en marchant ne me ralentit pas ou pas trop.
Avec la seconde partie de cette étape, nous commençons à attaquer les chemins de montagne. 3,2 kms avec 788 D+.
Le soleil se lève, c’est juste magnifique et magique, je suis heureux d’être là. Ce sera l’antépénultième fois sur cette course.
Il fait beau, il fait bon mais je commence à peiner. Je n’ai plus de force dans les jambes. Cela m’inquiète car cela ne ressemble pas à un coup de mou.
Je mets tout de même en place quelques stratégies anti-coup de mou mais aucune ne semble vraiment efficace plus de quelques secondes.
J’arrive tout de même au sommet du Catogne à 6h45 pour un carnet de route à 6h50.
photo Alex André
A suivre......
Retrait des dossards au Châble.
Ecoute religieuse du briefing. Il va faire chaud, un ravitaillement en eau a été ajouté avant la montée sur la Fouly, il y a de la neige vers la cabane Orny, entre le lac et le col de Fenêtre et dans la descente du col des Chevaux. Interdiction de dépasser sur le début de la descente du col des Chevaux et sur un kilomètre dans la montée entre le col de la Breya et Orny.
« Ne pas terminer cette course est normal, la finir est exceptionnel, s’y être inscrit est déjà extraordinaire. »
Montée à Verbier – hôtel (patronne top) – restaurant (serveuse top. J’ai écrit « top », pas « en top » ) et au lit vers 22h15 afin de tenter 1h30 de sommeil.
Diane à 23h45, on se prépare gentiment et nous nous dirigeons vers la zone de départ.
Maître mot : concentration
Jusqu’ici tout va bien
C’est parti
Je pense qu’environ 2 tiers des participants ont choisi le départ de 1h00. Certains (dont François, à droite sur la photo) partiront doucement (sic !) afin de ne pas arriver trop tôt à Sembrancher soit avant l’ouverture du poste à 2h40 . Pour Alicia et moi c’est plutôt d’arriver avant la barrière de fermeture à 3h20 que nous visons.
Verbier – Sembrancher 12.1 kms 320 D+ / 1096 D-
Il fait bon. Le terrain est sec. Cela nous change de la neige que nous avions eue Alicia et moi lors de notre reconnaissance du 23 mai. La montée en direction du Château (290 D+) se passe bien. A la file indienne avec quelques ralentissements mais sans bouchon.
La descente sur Sembrancher se passe bien également. A quelques passages près elle est roulante. Ce sera la seule de la journée. Mes chaussures tiennent parfaitement sur ce terrain poussiéreux.
Arrivée au ravito à 2h59 pour 3h05 prévu. Un carré de choc, un verre de Rivella et c’est reparti.
Jusqu’ici tout va bien…..et ce sera quasiment la dernière fois.
Sembrancher – Alpage de Catogne – Le Catogne 9.7 kms / 1904 D+ / 20 D- / altitude 2598
Vous l’aurez compris ça monte.
1ère partie jusqu’à l’Alpage avec 6,5 kms et 1116 D+. Le chemin est raide mais régulier et sans difficulté technique. Un 4-4 peut y monter.
Mon pas est bon. Tout va bien sauf…..que j’ai une monstre attaque de paupières. Je suis fatigué, j’ai envie de dormir, il est même pas 4 heures. Je ne comprends pas. J’ai déjà pris 3 fois un départ à minuit (Saintélyon) et jamais cela ne m’est arrivé. Je décide de ne pas m’arrêter et de faire des micros-micros siestes en marchant. Je ferme les yeux 3-4 pas puis les rouvre 3-4 pas et ainsi de suite.
Il n’y a pas grand risque le chemin étant sans danger si je m’endors vraiment en marchant je ne peux pas tomber dans la pente.
C’est une méthode que j’avais déjà testée lors de ma TDS et qui m’avait réussi.
Ici aussi cela me réussit sauf qu’il me semble que j’ai lutté pendant au moins 45 minutes.
Je m’étais promis d’être le plus lucide possible sur cette course. Et bien après moins de 3 heures elle s’est déjà envolée. Je n’ai pas pensé à la menthe poivrée que j’avais prise avec moi en cas de coup de pompe. Il est vrai qu’elle était plutôt prévue pour la deuxième nuit.
Déjà des coureurs rebroussent chemin pour abandonner à Sembrancher (11 abandons à ce poste)
Néanmoins j’arrive entier et en relative bonne forme au ravitaillement de l’alpage de Catogne où il n’y a plus d’eau…..Un des bénévoles est parti remplir la citerne à ce que j’ai compris. Pas grave je n’en ai pas besoin. Je repars, lampe frontale éteinte. Il est 5h05. J’ai 10 minutes de bonus par rapport à mon tableau de marche. Comme quoi dormir en marchant ne me ralentit pas ou pas trop.
Avec la seconde partie de cette étape, nous commençons à attaquer les chemins de montagne. 3,2 kms avec 788 D+.
Le soleil se lève, c’est juste magnifique et magique, je suis heureux d’être là. Ce sera l’antépénultième fois sur cette course.
Il fait beau, il fait bon mais je commence à peiner. Je n’ai plus de force dans les jambes. Cela m’inquiète car cela ne ressemble pas à un coup de mou.
Je mets tout de même en place quelques stratégies anti-coup de mou mais aucune ne semble vraiment efficace plus de quelques secondes.
J’arrive tout de même au sommet du Catogne à 6h45 pour un carnet de route à 6h50.
photo Alex André
A suivre......
Last Edit:il y a 8 ans 4 mois
par Olrik
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Posted il y a 8 ans 4 mois #436496
Suite :
Le Catogne – Champex 4,4 kms / 130 D+ / 1258 D-
Vous l’aurez aussi compris, ça descend.
C’est raide, c’est caillouteux, une corde, quelques chaînes, des rochers. C’est bien casse-pattes.
photo Alex André
photo Reynald Begin
C’est ici que les premiers, partis 3 heures après moi, commencent à me rattraper.
La descente ne se passe pas trop mal, le bout de remontée (100 D+) un peu moins.
Je suis satisfait d’arriver à Champex (1er vrai ravitaillement) à 8h29 pour une arrivée prévue à 8h25.
Cela n’a l’air de rien mais j’ai tout de même perdu un quart d’heure sur mon tableau de marche depuis l’alpage de Catogne. C’est le début de la fin et cela aurait même dû être la fin tout court.
J’avais prévu un arrêt de 15’ j’y passerai volontairement un peu plus (19’).
Je comprends les participants du marathon des Sables quand ils parlent du sable qui s’infiltrent dans les chaussures malgré les guêtres. C’est tellement sec et poussiéreux que je dois enlever chaussures et chaussettes afin de préserver mes pieds.
Je sens que je suis bien entamé mais je veux tout de même continuer. S’arrêter ici serait une déception et je veux aller voir la cabane Orny que je n’ai pas pu atteindre lors de mes deux reconnaissances pour cause de brouillard.
En face de moi, un concurrent se fait poser une attelle sur son bras. C’est fini pour lui.
Lors de la descente j’ai dépassé un concurrent qui a fait une chute en roulant sur lui-même. Genou foutu, course terminée. 50 abandons supplémentaires à ce stade. Soit déjà près de 15 % des partants après moins d’un quart de la course.
Champex – Orny 7,7 kms / 1426 D+ / 70 D- / altitude 2826
7,7 kms !!! Quelle distance ridicule, même pas une petite séance EF.
Le 1er a parcouru cette étape en 1h51. J’ai prévu de mettre 3h25. Je mettrai 4h23.
Tout d’abord une partie bucolique le long d’un bisse qui nous amène au relais d’Arpette. 2,4 kms avec 157 D+. Une ballade quoi. Sauf pour moi. Je peine, pas de force, rien.
Je m’engage tout de même dans la partie suivante, une pente raide d’environ 375 D+ sur un kilomètre avec rochers, racines et autres obstacles à franchir. Malheur aux jambes courtes….et à l’Olrik tout mou.
Je n’avance pas. A tout moment je m’arrête pour souffler et laisser passer d’autres concurrents.
Je suis dans l’enfer de la jungle. Les vautours commencent à tourner au dessus de ma tête. Mais je ne les vois pas car je suis en pleine forêt que de toute façon je n’ai plus la force de lever la tête.
J’arrive péniblement à hisser ma carcasse jusqu’au haut de cette portion. Il y a là un chemin qui redescend tranquillement à Champex ou en amont un pierrier raide comme pas permis. Je décide de continuer, je veux aller à Orny.
Photo Fred 1-1
Il y a environ 1,3 km avec 400 D+ jusqu’au col de la Breya. Pas de miracle, je me traîne.
J’y arrive tout de même. Je m’y arrête plusieurs minutes. Depuis Champex j’ai dû mettre 2h20 alors que je devrai pouvoir le faire en 1h50.
On s’encourage, départ pour le dernier bout jusqu’à Orny à 3 kms de là avec encore 495 D+ et 70 D-.
Et tout ça entre 2400 et 2826 mètres. Je ne suis pas bien et mon souffle s’en ressent beaucoup.
Pour ajouter à mon manque de force, signalons encore que j’ai un peu mal au ventre et que j’ai des nausées. Jusque là je n’ai pas pu avaler grand-chose. 2-3 rondelles de salami, un carré de chocolat, une demi-barre d’amandes ainsi que deux tranches de viande séchée qui m’ont brûlé la gorge.
Je tourne à l’eau, à la boisson énergétique et aux Pom-Potes.
A part ça, ça va.
Un peu de descente avant d’attaquer la dernière montée sur la cabane d’Orny. Je dois être extrêmement attentif car mon manque de force ajouté à la fatigue font que souvent mes jambes ont des faiblesses. Je ne peux pas me le permettre. Une jambe qui se dérobe et au revoir Monsieur-dame.
Je vais moins vite que les randonneurs. Je dépasse tout de même un groupe de 4, bien chargés pour leur grandeur. Ils doivent mesurer environ 130 cms, ce sont ce que nous appelons maintenant des gens de petite taille. Heureusement que ce n’est pas le deuxième jour, j’aurai été persuadé d’avoir des hallucinations.
Ils ont un sacré mérite de grimper là-haut.
Sur les 500 derniers mètres je croise les concurrents qui attaquent la descente sur Saleina.
La cabane est en haut à droite
photo TVSB
photo Alex André
Il y a une partie neigeuse où j’observe deux tactiques. Celle du toboggan et celle de « je fais du ski sans skis ». Cette dernière me semble moins facile. J’y reviendrai.
J’atteints enfin ce ravitaillement où nous est proposé un verre de vin blanc. Euh…oui mais non, l’extrême onction peut être….Je me traîne même à ce poste où je suis donc arriver à 13h10 (11 pour être précis) pour 12h05 prévu.
Sachant que j’avais escompté arriver à la Fouly avec une heure d’avance sur la BH. Le calcul était vite fait pour savoir que je ne passerai pas ce poste.
Et de toute façon vu mon état je n’étais même pas sûr de l’atteindre. Il faut tout de même descendre au moins jusqu’à Saleina afin de retrouver la civilisation, des routes carrossables et une âme secourable prête à me ramener à la Fouly. A défaut je pourrai toujours appeler mon ami Marc qui devrait justement se trouver à la Fouly afin qu’il vienne me chercher.
Descendre, descendre, ouais ouais.
Orny – Saleina 7,5 kms / 40 D+ / 1596 D-
Zéro mètre de répit.
De la neige. Je suis descendu par deux fois en mode toboggan. Je n’avais de toute façon pas les jambes pour tenir debout avec le mode « ski sans skis ».
Lors de ces deux moments de glisse sur les fesses, j’étais heureux comme un gamin. Ce fut mon avant-dernier moment de bonheur sur cette course.
Pierrier – pierres qui roulent sous la chaussure – rochers – racines –pives – soleil qui tape – très peu d’ombres, vous l’aurez encore une fois compris, ce fut l’enfer.
photo Alex André
J’ai à nouveau dépassé un coureur blessé, vraisemblablement au genou, qui traînait la patte. Par rapport à lui mon état était tout de même plus enviable.
C’est environ 500 mètres avant le bas de cette descente que j’ai failli chuter pour la xième fois et que je ne suis pas tombé grâce à l’appui sur mes bâtons. Mais là. C’était une fois de trop. J’en ai cassé un……..500 mètres avant la fin.
Après environ 3h50 de descente pour 2h15 de budgété, j’arrive au ravitaillement supplémentaire de Saleina. En fait c’est juste une table avec un stock de bouteilles d’eau….en plein soleil et en self-service.
Il y a là une jeune femme qui me demande si je continue ou si je veux m’arrêter. Sur ma droite il y a 4 coureurs qui sont étendus dans l’herbe et à l’ombre. Ils ont l’air serein.
Je décide d’arrêter les frais ici. La bénévole qui si j’ai bien compris n’en est pas une mais la supportrice de son mari qui est déjà passé par là. Elle est donc là uniquement de son plein gré pour nous venir en aide. Merci merci merci . Elle m’annonce qu’une voiture d’un samaritain va venir nous chercher pour nous amener à la Fouly où nous devons aller annoncer notre abandon.
Ce qu’il faut faire, un concurrent dont on n’a pas de nouvelles et un concurrent qu’on recherche….à ses frais. Normal.
Je m’installe à côté des mes compagnons d’infortune, à l’ombre, la tête sur mon sac. Je suis heureux. Mon calvaire (volontaire) est terminé.
La voiture attendue n’arrivant pas, ne pouvant pas atteindre le chauffeur, notre sauveuse a l’idée d’aller quelques centaines de mètres plus loin où se trouve une ferme avec des voitures et donc sûrement des gens afin de trouver une autre bonne âme pour nous véhiculer.
Ce qui fut fait.
Merci à cette autochtone de nous avoir mené à bon port et encore merci à cette ange venant de la région de Thonon qui nous a organisé ce rapatriement. Vous êtes des gens précieux.
98 abandons recensés à la Fouly + 12 annoncés à Orny. Pas loin du quart des partants. Ce n’est pas pour rien que ce ravitaillement est surnommée « le mouroir ».
Merci pour vos encouragements et un merci particulier à ceux qui ont fait vivre le live, c’est toujours extraordinaire de revivre sa course à travers vos messages.
A suivre pour les compléments et conclusions.
Le Catogne – Champex 4,4 kms / 130 D+ / 1258 D-
Vous l’aurez aussi compris, ça descend.
C’est raide, c’est caillouteux, une corde, quelques chaînes, des rochers. C’est bien casse-pattes.
photo Alex André
photo Reynald Begin
C’est ici que les premiers, partis 3 heures après moi, commencent à me rattraper.
La descente ne se passe pas trop mal, le bout de remontée (100 D+) un peu moins.
Je suis satisfait d’arriver à Champex (1er vrai ravitaillement) à 8h29 pour une arrivée prévue à 8h25.
Cela n’a l’air de rien mais j’ai tout de même perdu un quart d’heure sur mon tableau de marche depuis l’alpage de Catogne. C’est le début de la fin et cela aurait même dû être la fin tout court.
J’avais prévu un arrêt de 15’ j’y passerai volontairement un peu plus (19’).
Je comprends les participants du marathon des Sables quand ils parlent du sable qui s’infiltrent dans les chaussures malgré les guêtres. C’est tellement sec et poussiéreux que je dois enlever chaussures et chaussettes afin de préserver mes pieds.
Je sens que je suis bien entamé mais je veux tout de même continuer. S’arrêter ici serait une déception et je veux aller voir la cabane Orny que je n’ai pas pu atteindre lors de mes deux reconnaissances pour cause de brouillard.
En face de moi, un concurrent se fait poser une attelle sur son bras. C’est fini pour lui.
Lors de la descente j’ai dépassé un concurrent qui a fait une chute en roulant sur lui-même. Genou foutu, course terminée. 50 abandons supplémentaires à ce stade. Soit déjà près de 15 % des partants après moins d’un quart de la course.
Champex – Orny 7,7 kms / 1426 D+ / 70 D- / altitude 2826
7,7 kms !!! Quelle distance ridicule, même pas une petite séance EF.
Le 1er a parcouru cette étape en 1h51. J’ai prévu de mettre 3h25. Je mettrai 4h23.
Tout d’abord une partie bucolique le long d’un bisse qui nous amène au relais d’Arpette. 2,4 kms avec 157 D+. Une ballade quoi. Sauf pour moi. Je peine, pas de force, rien.
Je m’engage tout de même dans la partie suivante, une pente raide d’environ 375 D+ sur un kilomètre avec rochers, racines et autres obstacles à franchir. Malheur aux jambes courtes….et à l’Olrik tout mou.
Je n’avance pas. A tout moment je m’arrête pour souffler et laisser passer d’autres concurrents.
Je suis dans l’enfer de la jungle. Les vautours commencent à tourner au dessus de ma tête. Mais je ne les vois pas car je suis en pleine forêt que de toute façon je n’ai plus la force de lever la tête.
J’arrive péniblement à hisser ma carcasse jusqu’au haut de cette portion. Il y a là un chemin qui redescend tranquillement à Champex ou en amont un pierrier raide comme pas permis. Je décide de continuer, je veux aller à Orny.
Photo Fred 1-1
Il y a environ 1,3 km avec 400 D+ jusqu’au col de la Breya. Pas de miracle, je me traîne.
J’y arrive tout de même. Je m’y arrête plusieurs minutes. Depuis Champex j’ai dû mettre 2h20 alors que je devrai pouvoir le faire en 1h50.
On s’encourage, départ pour le dernier bout jusqu’à Orny à 3 kms de là avec encore 495 D+ et 70 D-.
Et tout ça entre 2400 et 2826 mètres. Je ne suis pas bien et mon souffle s’en ressent beaucoup.
Pour ajouter à mon manque de force, signalons encore que j’ai un peu mal au ventre et que j’ai des nausées. Jusque là je n’ai pas pu avaler grand-chose. 2-3 rondelles de salami, un carré de chocolat, une demi-barre d’amandes ainsi que deux tranches de viande séchée qui m’ont brûlé la gorge.
Je tourne à l’eau, à la boisson énergétique et aux Pom-Potes.
A part ça, ça va.
Un peu de descente avant d’attaquer la dernière montée sur la cabane d’Orny. Je dois être extrêmement attentif car mon manque de force ajouté à la fatigue font que souvent mes jambes ont des faiblesses. Je ne peux pas me le permettre. Une jambe qui se dérobe et au revoir Monsieur-dame.
Je vais moins vite que les randonneurs. Je dépasse tout de même un groupe de 4, bien chargés pour leur grandeur. Ils doivent mesurer environ 130 cms, ce sont ce que nous appelons maintenant des gens de petite taille. Heureusement que ce n’est pas le deuxième jour, j’aurai été persuadé d’avoir des hallucinations.
Ils ont un sacré mérite de grimper là-haut.
Sur les 500 derniers mètres je croise les concurrents qui attaquent la descente sur Saleina.
La cabane est en haut à droite
photo TVSB
photo Alex André
Il y a une partie neigeuse où j’observe deux tactiques. Celle du toboggan et celle de « je fais du ski sans skis ». Cette dernière me semble moins facile. J’y reviendrai.
J’atteints enfin ce ravitaillement où nous est proposé un verre de vin blanc. Euh…oui mais non, l’extrême onction peut être….Je me traîne même à ce poste où je suis donc arriver à 13h10 (11 pour être précis) pour 12h05 prévu.
Sachant que j’avais escompté arriver à la Fouly avec une heure d’avance sur la BH. Le calcul était vite fait pour savoir que je ne passerai pas ce poste.
Et de toute façon vu mon état je n’étais même pas sûr de l’atteindre. Il faut tout de même descendre au moins jusqu’à Saleina afin de retrouver la civilisation, des routes carrossables et une âme secourable prête à me ramener à la Fouly. A défaut je pourrai toujours appeler mon ami Marc qui devrait justement se trouver à la Fouly afin qu’il vienne me chercher.
Descendre, descendre, ouais ouais.
Orny – Saleina 7,5 kms / 40 D+ / 1596 D-
Zéro mètre de répit.
De la neige. Je suis descendu par deux fois en mode toboggan. Je n’avais de toute façon pas les jambes pour tenir debout avec le mode « ski sans skis ».
Lors de ces deux moments de glisse sur les fesses, j’étais heureux comme un gamin. Ce fut mon avant-dernier moment de bonheur sur cette course.
Pierrier – pierres qui roulent sous la chaussure – rochers – racines –pives – soleil qui tape – très peu d’ombres, vous l’aurez encore une fois compris, ce fut l’enfer.
photo Alex André
J’ai à nouveau dépassé un coureur blessé, vraisemblablement au genou, qui traînait la patte. Par rapport à lui mon état était tout de même plus enviable.
C’est environ 500 mètres avant le bas de cette descente que j’ai failli chuter pour la xième fois et que je ne suis pas tombé grâce à l’appui sur mes bâtons. Mais là. C’était une fois de trop. J’en ai cassé un……..500 mètres avant la fin.
Après environ 3h50 de descente pour 2h15 de budgété, j’arrive au ravitaillement supplémentaire de Saleina. En fait c’est juste une table avec un stock de bouteilles d’eau….en plein soleil et en self-service.
Il y a là une jeune femme qui me demande si je continue ou si je veux m’arrêter. Sur ma droite il y a 4 coureurs qui sont étendus dans l’herbe et à l’ombre. Ils ont l’air serein.
Je décide d’arrêter les frais ici. La bénévole qui si j’ai bien compris n’en est pas une mais la supportrice de son mari qui est déjà passé par là. Elle est donc là uniquement de son plein gré pour nous venir en aide. Merci merci merci . Elle m’annonce qu’une voiture d’un samaritain va venir nous chercher pour nous amener à la Fouly où nous devons aller annoncer notre abandon.
Ce qu’il faut faire, un concurrent dont on n’a pas de nouvelles et un concurrent qu’on recherche….à ses frais. Normal.
Je m’installe à côté des mes compagnons d’infortune, à l’ombre, la tête sur mon sac. Je suis heureux. Mon calvaire (volontaire) est terminé.
La voiture attendue n’arrivant pas, ne pouvant pas atteindre le chauffeur, notre sauveuse a l’idée d’aller quelques centaines de mètres plus loin où se trouve une ferme avec des voitures et donc sûrement des gens afin de trouver une autre bonne âme pour nous véhiculer.
Ce qui fut fait.
Merci à cette autochtone de nous avoir mené à bon port et encore merci à cette ange venant de la région de Thonon qui nous a organisé ce rapatriement. Vous êtes des gens précieux.
98 abandons recensés à la Fouly + 12 annoncés à Orny. Pas loin du quart des partants. Ce n’est pas pour rien que ce ravitaillement est surnommée « le mouroir ».
Merci pour vos encouragements et un merci particulier à ceux qui ont fait vivre le live, c’est toujours extraordinaire de revivre sa course à travers vos messages.
A suivre pour les compléments et conclusions.
Last Edit:il y a 8 ans 4 mois
par Olrik
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- Remerciements reçus 331
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Posted il y a 8 ans 4 mois #436498
Compléments et conclusions
Quelques indications sur Alicia.
Elle a également bien souffert. Elle est partie de la Fouly peu après ma fin de course à Saleina. Elle avait encore une heure d’avance sur la BH. Mais la neige entre le lac et le col de Fenêtre a eu raison de son courage.
photo Fred 1 1
Elle a donc laissé couler le temps et profiter des magnifiques paysages qui l’entouraient. Elle est arrivée au Grand-St-Bernard à 21h30 après 20h30 de course pour 61 kms agrémentés de 5'559 D+ et 4'600 D-. Elle est arrivée en compagnie d’une coureuse connue, rédactrice d’un blog pour les runneuses. Cette femme, mère de 4 enfants, a déjà couru nombre de course mais la X-Alpine était trop dure.
Encore 60 abandons au Grand-St-Bernard.
Quelques indications sur François
Ce garçon qui est donc parti « lentement » a bien cru rester scotché sur les pentes menant à Orny.
Il était tellement mal qu’il a dormi une heure là-bas.
Cela a donné le tour, il est reparti. Après une nouvelle grosse halte à la base de vie à Bourg-St-Pierre. Il a mis le turbo et a rejoint Verbier vers 6 heures de matin soit en 29 heures !!!
Quelques indications sur Yvette
Vous ne la connaissez pas, moi non plus. Elle a fini en 33h47 (BH en 36 heures) et elle a 70 ans.
Plus et moins de cette course
Elle est dure, très dure. Est-ce le but d’avoir 65 % d’abandons en 2015 et 57 % cette année ?
Course trop dure, trop de chaleur et/ou manque de préparation des participants ?
Les ravitaillements étaient light. Je ne parle bien entendu pas des ravitos d’altitude. Champex et la Fouly pour ce que j’ai vu. Avis partagé par d’autres participants et pas par d'autres. Il manquait un peu de salé, style TUC. Je n’ai vu que quelques rondelles de salami à Champex. Il y avait bien du sel pur et dur mais je préfère un bout de gruyère.
Les paysages sont le top du top.
Les bénévoles sont égal à eux-mêmes.
Les Valaisans ne sont pas surnommées les Corses de Suisse pour rien.
L’arrivée à Verbier ne peut pas égaler celle de Chamonix mais elle est tout de même très chaleureuse et émotionnelle.
J’ai dépassé un randonneur con dans la montée sur Orny. Alors que son épouse/compagne/autre me laissait passer avec un sourire (comme quoi j’ai quand même rattrapé du monde). Son mari/compagnon/autre l’a engueulée en lui disant qu’il ne fallait pas tous nous laisser passer parce que si on était 8000 elle allait s’arrêter 8000 fois (le nombre de 8000 est vraiment celui qu’il a dit).
Pauvre tache.
Mon débriefing
Je suis frustré mais pas déçu. J’ai tout de même parcouru 41,4 kms / 3820 D+ / 4040 D-. Je ne crois pas qu’il existe beaucoup de course avec un ratio pareil.
J’aurai bien aimé savoir jusqu’où j’aurai pu aller avec des jambes normales.
Mon état deux jours après la course était vraiment la dépression post-compétition. Une phase d’euphorie (ouais ouais je vais m’inscrire tout de suite pour 2017 – il y avait 10 dossards à moitié prix dès le dimanche à 18 heures, ils sont partis très vite) succédait à une phase de déprime (plus jamais ) et ainsi de suite. Heureusement il me semble que j’en étais conscient et n’ai tenu compte ni d’une inscription très anticipée ni d’une vente aux enchères de mes affaires de trail.
Au moment où j’écris ces lignes je sais que je referai cette course….enfin peut-être. Mais pas en 2017. L’année prochaine je veux refaire la Traversée (ce serait ma 4ème) avec comme objectif non pas « simplement » finir mais faire moins de 15 heures. On verra tout ça le moment venu.
Prochain objectif la traversée nord de l’Echappée Belle à fin août ou comment gérer deux trails difficiles en sept semaines.
Il semble que le parcours soit du même acabit que celui que je viens de parcourir avec des pourcentages moindres à quelques exceptions près et aussi des descentes pas piquées des vers. Des altitudes plus basses (+ de chaleur ?) avec une pointe à 2500 et rien d’autres à + de 2200. Je m’en réjouis.
LA grande question est pourquoi je n’ai pas eu de jambes, un état nauséeux et autres désagréments.
Je ne pense pas que ce soit dû à mon entraînement bien que je vais augmenter l’entraînement croisé (VTT).
Ni ma gestion pré-course bien que la prochaine fois je monte à Verbier le jeudi afin d’avoir un vendredi déjà sur place et tenté de décaler mon heure de coucher (avis partagé par d’autres).
Je pense et j’espère que je n’étais tout simplement pas bien. Etat grippal sous-jacent ? J’ai eu mal au cou tout le lundi et ce jour, mardi, c’est toujours un peu là (je croise les doigts pour que ça ne dégénère pas).
Rappel : bien étaler la crème solaire
C'est ballot de casser son bâton
En prime mes seules égratignures
Message personnel : Jen, Stéphane, autres, la Traversée est faite pour vous, 61 kms 4100 D+, des paysages qui se passent de commentaires, pas de stress avec les BH tellement elles sont larges (volonté des organisateurs et possibilité pratique vu que les ravitos sont de toute façon ouverts pour la X-Alpine). Ygendez les 7-8-9 juillet 2017
Quelques indications sur Alicia.
Elle a également bien souffert. Elle est partie de la Fouly peu après ma fin de course à Saleina. Elle avait encore une heure d’avance sur la BH. Mais la neige entre le lac et le col de Fenêtre a eu raison de son courage.
photo Fred 1 1
Elle a donc laissé couler le temps et profiter des magnifiques paysages qui l’entouraient. Elle est arrivée au Grand-St-Bernard à 21h30 après 20h30 de course pour 61 kms agrémentés de 5'559 D+ et 4'600 D-. Elle est arrivée en compagnie d’une coureuse connue, rédactrice d’un blog pour les runneuses. Cette femme, mère de 4 enfants, a déjà couru nombre de course mais la X-Alpine était trop dure.
Encore 60 abandons au Grand-St-Bernard.
Quelques indications sur François
Ce garçon qui est donc parti « lentement » a bien cru rester scotché sur les pentes menant à Orny.
Il était tellement mal qu’il a dormi une heure là-bas.
Cela a donné le tour, il est reparti. Après une nouvelle grosse halte à la base de vie à Bourg-St-Pierre. Il a mis le turbo et a rejoint Verbier vers 6 heures de matin soit en 29 heures !!!
Quelques indications sur Yvette
Vous ne la connaissez pas, moi non plus. Elle a fini en 33h47 (BH en 36 heures) et elle a 70 ans.
Plus et moins de cette course
Elle est dure, très dure. Est-ce le but d’avoir 65 % d’abandons en 2015 et 57 % cette année ?
Course trop dure, trop de chaleur et/ou manque de préparation des participants ?
Les ravitaillements étaient light. Je ne parle bien entendu pas des ravitos d’altitude. Champex et la Fouly pour ce que j’ai vu. Avis partagé par d’autres participants et pas par d'autres. Il manquait un peu de salé, style TUC. Je n’ai vu que quelques rondelles de salami à Champex. Il y avait bien du sel pur et dur mais je préfère un bout de gruyère.
Les paysages sont le top du top.
Les bénévoles sont égal à eux-mêmes.
Les Valaisans ne sont pas surnommées les Corses de Suisse pour rien.
L’arrivée à Verbier ne peut pas égaler celle de Chamonix mais elle est tout de même très chaleureuse et émotionnelle.
J’ai dépassé un randonneur con dans la montée sur Orny. Alors que son épouse/compagne/autre me laissait passer avec un sourire (comme quoi j’ai quand même rattrapé du monde). Son mari/compagnon/autre l’a engueulée en lui disant qu’il ne fallait pas tous nous laisser passer parce que si on était 8000 elle allait s’arrêter 8000 fois (le nombre de 8000 est vraiment celui qu’il a dit).
Pauvre tache.
Mon débriefing
Je suis frustré mais pas déçu. J’ai tout de même parcouru 41,4 kms / 3820 D+ / 4040 D-. Je ne crois pas qu’il existe beaucoup de course avec un ratio pareil.
J’aurai bien aimé savoir jusqu’où j’aurai pu aller avec des jambes normales.
Mon état deux jours après la course était vraiment la dépression post-compétition. Une phase d’euphorie (ouais ouais je vais m’inscrire tout de suite pour 2017 – il y avait 10 dossards à moitié prix dès le dimanche à 18 heures, ils sont partis très vite) succédait à une phase de déprime (plus jamais ) et ainsi de suite. Heureusement il me semble que j’en étais conscient et n’ai tenu compte ni d’une inscription très anticipée ni d’une vente aux enchères de mes affaires de trail.
Au moment où j’écris ces lignes je sais que je referai cette course….enfin peut-être. Mais pas en 2017. L’année prochaine je veux refaire la Traversée (ce serait ma 4ème) avec comme objectif non pas « simplement » finir mais faire moins de 15 heures. On verra tout ça le moment venu.
Prochain objectif la traversée nord de l’Echappée Belle à fin août ou comment gérer deux trails difficiles en sept semaines.
Il semble que le parcours soit du même acabit que celui que je viens de parcourir avec des pourcentages moindres à quelques exceptions près et aussi des descentes pas piquées des vers. Des altitudes plus basses (+ de chaleur ?) avec une pointe à 2500 et rien d’autres à + de 2200. Je m’en réjouis.
LA grande question est pourquoi je n’ai pas eu de jambes, un état nauséeux et autres désagréments.
Je ne pense pas que ce soit dû à mon entraînement bien que je vais augmenter l’entraînement croisé (VTT).
Ni ma gestion pré-course bien que la prochaine fois je monte à Verbier le jeudi afin d’avoir un vendredi déjà sur place et tenté de décaler mon heure de coucher (avis partagé par d’autres).
Je pense et j’espère que je n’étais tout simplement pas bien. Etat grippal sous-jacent ? J’ai eu mal au cou tout le lundi et ce jour, mardi, c’est toujours un peu là (je croise les doigts pour que ça ne dégénère pas).
Rappel : bien étaler la crème solaire
C'est ballot de casser son bâton
En prime mes seules égratignures
Message personnel : Jen, Stéphane, autres, la Traversée est faite pour vous, 61 kms 4100 D+, des paysages qui se passent de commentaires, pas de stress avec les BH tellement elles sont larges (volonté des organisateurs et possibilité pratique vu que les ravitos sont de toute façon ouverts pour la X-Alpine). Ygendez les 7-8-9 juillet 2017
Last Edit:il y a 8 ans 4 mois
par Olrik
Dernière édition: il y a 8 ans 4 mois par Olrik.
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- Vince1987
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Réponse de Vince1987 sur le sujet X-Trail de Verbier, un goût d’inachevé ? Non
Posted il y a 8 ans 4 mois #436505
Merci pour le partage, c'est toujours impressionnant de vivre ce genre de choses de l'intérieur.
Le terrain à l'air quand même super technique pour du "trail"
Bonne récup, et au plaisir de lire ton CR de l'échappée belle
Le terrain à l'air quand même super technique pour du "trail"
Bonne récup, et au plaisir de lire ton CR de l'échappée belle
par Vince1987
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Réponse de jordan40 sur le sujet X-Trail de Verbier, un goût d’inachevé ? Non
Posted il y a 8 ans 4 mois #436510
Merci pour le partage
En ce qui concerne ton état de fatigue le jour de la course , est ce qu'il est passé en suivant ? Tu as fais une grosse sieste ou un gros dodo genre 13 ou 14 h ou tu es resté sur des bases normales et tu as récupéré comme si tu n'avais pas eu cette fatigue?
En tout cas chapeau d'avoir été si loin dans cet "état"
En route pour l’échappée belle maintenant
En ce qui concerne ton état de fatigue le jour de la course , est ce qu'il est passé en suivant ? Tu as fais une grosse sieste ou un gros dodo genre 13 ou 14 h ou tu es resté sur des bases normales et tu as récupéré comme si tu n'avais pas eu cette fatigue?
En tout cas chapeau d'avoir été si loin dans cet "état"
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par jordan40
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Réponse de secalex sur le sujet X-Trail de Verbier, un goût d’inachevé ? Non
Posted il y a 8 ans 4 mois #436563
Merci pour ce récit.
Les périodes d’affutages sont vraiment compliquées et l'arrivée de la chaleur et des climatiseurs n'aide pas.
Content que tu aies réussi à redescendre sans pépins particuliers.
Merci aussi pour toues ces jolies photos et bravo à tes deux compères.
Bonne récup.
Pour la crème solaire, je t'avais pourtant prévenu
Les périodes d’affutages sont vraiment compliquées et l'arrivée de la chaleur et des climatiseurs n'aide pas.
Content que tu aies réussi à redescendre sans pépins particuliers.
Merci aussi pour toues ces jolies photos et bravo à tes deux compères.
Bonne récup.
Pour la crème solaire, je t'avais pourtant prévenu
par secalex
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