Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record.
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Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record. a été créé par Maclad
Posted il y a 9 ans 7 mois #362364
Bonjour à tous,
Ça y est, après 13 semaines d’entrainement, me voilà enfin sur la ligne de départ de mon 2ème marathon.
Mais revenons un peu en arrière…
Il y a un peu plus d’un an que j’y pense à ce marathon de Bordeaux. Initialement prévu pour la fin 2014, il failli bien ne jamais voir le jour pour des raisons politiques principalement. Mais finalement la date est fixée : ce sera le 18 avril 2015 et en nocturne en plus !!
J’ai choisi Bordeaux parce que mes parents résident dans le bassin d’Arcachon. Je jouerais presque à domicile en somme.
Je suis tellement impatient que je suis surement parmi les 1ers inscrits d’où mon numéro de dossard (276).
La préparation s’est bien passée, quelques sorties annulées faute de temps mais pas de fatigue excessive. Et puis je vois mes allures qui ne cessent de s’améliorer et je me prends à rêver à des temps « de folie ». J’envisage même pendant un moment le sub 4h… J’avais juste oublié que le marathon est une course à part et qu’il ne se laisse pas facilement dompter.
Bon on est jeudi et je décide de tout bien faire comme dans le manuel. Je débute donc la cure de Malto gout citron – citron vert. Au passage, le gars qui a réussi à faire croire que ça avait le gout du citron est le plus grand escroc de tous les temps…
Vendredi à la descente du train, direction le village marathon avec femme et enfant. Le retrait du dossard se fait de manière un peu anarchique mais je finis par récupérer le fameux sac. Et là, 1ère déception : mis à part le dossard et le T-shirt, il n’y a que quelques flyers et c’est tout. Bon tant pis, moi ce que je veux, c’est la médaille et pour l’avoir il va falloir aller la chercher !
Mais ça c’est pour demain. Pour le moment, je rentre chez mes parents pour une petite soirée en famille.
Couché tôt, je me lève aussi tôt mais je suis content, j’ai pas trop mal dormi. Pour changer des pâtes, ma mère m’a fait du riz. Petite sieste et départ pour Bordeaux avec ma femme et mon père sous quelques goutes.
Une heure plus tard lorsque nous arrivons sur place, la pluie, loin de se calmer n’a fait qu’empirer. A tel point que le temps de traverser la Garonne, nous commençons à être bien humide malgré mon poncho et leurs manteaux. Ils décident de s’arrêter dans un café.
Moi je pars en direction de la place des Quinconces rejoindre les copains du forum. On se retrouve à la gare des trams. Sauf que vu le temps, nous ne sommes pas seuls. Mais après quelques instants je finis par retrouver la joyeuse bande. On papote un moment puis les 1ers relayeurs nous quittent.
Puis je me dirige moi aussi vers les sas accompagné de Fred et Jean Marc. Ce dernier filera rejoindre son propre sas mais Fred décide de rester avec moi.
On papote tranquillement en attendant le départ. Heureusement qu’il est là car je commence à réaliser que je vais bientôt partir pour courir 42 bornes et je flippe de plus en plus.
Le départ est finalement donné et malheureusement, je perds Fred de vue. Je ne le reverrais plus… Je mets mon casque sur mes oreilles et c’est parti !
KM 1 à 5 (30’49) :
Je démarre tranquillement, je prends mes marques, il y a des gens qui nous encouragent sur le bord de la route, c’est sympa. 1er virage et voilà le pont Chaban-Delmas, je réduis la foulée, je suis bien. On rejoint l’autre côté de la Garonne et on entre dans une sorte de zone industrielle. Malgré tout, il y a du monde pour nous encourager. Arrive le 1er ravito et le 1er couac : je suis obligé d’ouvrir moi-même une bouteille d’1,5l pour remplir mon verre d’eau… Je repars un peu agacé.
KM 5 à 10 (30’02) :
Mon agacement ne dure qu’un instant car juste après le passage du second pont (Pont de Pierre) j’aperçois ma femme et mon père au milieu de la foule. Ils sont trempés mais ils m’encouragent. C’est bon pour le moral. Passage dans le vieux Bordeaux, toujours autant de mon pourtant le temps ne donne pas envie. Je prends mon 1er gel un peu avant le second ravito qui lui se passe sans soucis. Je suis toujours bien mais les sensations ne sont pas extra. L’impression que les jambes ne sont pas dans un bon jour. Je décide de ne pas insister et tant pis si l’allure est loin de celle dont j’ai rêvé.
KM 10 à 15 (31’52)
On est dans une zone pavillonnaire, rien de très notable. Ah si, les gens sont toujours aussi nombreux. Que ce soit aux fenêtres ou même dans la rue et les encouragements continuent de fuser. Un vrai baume au cœur tout ça. L’allure baisse et j’essaye de comprendre pourquoi. Malheureusement je ne trouve pas d’explication satisfaisante. Je commence à ressentir un frottement aux tétons. Etrange, pourtant j’ai bien mis de la crème… Merde, quel con, j’ai oublié !! Purée, je sens que je vais morfler si déjà j’ai mal après 10. Bon pas de magasin de running à l’horizon, il va falloir faire avec. On arrive au 1er des 2 châteaux que l’on doit traverser. Il commence à faire bien sombre et même si la pluie se calme un peu, on commence à courir dans la boue. Ben mince, j’ai pas signé pour un trail moi !! Je n’ai même pas l’occasion d’admirer le château, je suis trop occupé à éviter de me casser la gueule…
KM 15 à 20 (30’47)
Après un autre ravito, vient le 2ème château, toujours aussi galère. Les kilomètres s’enchainent et au 17ème déjà, la lassitude apparait. Je me demande pourquoi je ne me suis pas inscrit sur le semi. Il me reste 25 bornes à faire et l’envie n’est plus trop là. Pour me motiver, je me dis qu’il faut que je tienne jusqu’au 24ème ou je dois voir ma femme et mon père pour un échange de gourde.
KM 20 à 25 (32’09)
Les kilomètres se suivent, toujours ce manque d’envie. Pourtant je suis bien, mal nulle part, une FC très sage. Juste pas d’envie. Je baisse les yeux et constate que des auréoles sanglantes se sont formées au niveau de mes tétons. Je sers les dents. Voilà le 24ème, mon père et ma femme sont là. Échange de gourde, Madame a du voir l’état de mon t-shirt et me demande si je veux en changer. Je réponds non et je repars aussi sec.
KM 25 à 30 (33’33)
Je ne sais pas si c’est l’effet de voir mes proches mais le moral revient. Je sais que je ne ferais pas un temps à la hauteur de mes espoirs, mais je compte bien améliorer ma marque quand même ! Donc j’avance, de plus en plus lentement, en m’arrêtant un peu plus longtemps aux ravitos, mais j’avance. Ne serais ce que pour faire honneur à ma famille et à tous les gens encore présents dans les rues pour nous encourager. Et là dans ma tête, je sais que je vais finir. Je sais que je vais en baver mais je ne vais pas abandonner.
KM 30 à 35 (36’04)
Un peu avant le 30ème je sors mon arme secrète : mon gel GU au chocolat ! Je l’avais gardé pour ce moment car le gout est vraiment sympa et je m’étais dit que ça me ferait du bien au moral. Mais en fait, comme l’an dernier à Paris, il ne passe pas, trop pâteux. Je finis par le jeter après 2 bouchées. Il ne me reste donc qu’un gel coup de fouet et ma gourde de boisson iso pour finir. Faisons un petit état des lieux du bonhomme : cardio OK, pieds OK (ben oui, là j’ai pensé à mettre de la crème !!), le dos commence à coincer j’aurais pas du arrêter le gainage, les jambes… euh, les muscles vont bien par contre douleur sur le dessus du pied au niveau de la pliure et aux genoux (après recherche, il semble que ce soit le ménisque qui me fasse souffrir). Bon ça devrait tenir plus ou moins jusqu’au bout tout ça… On passe le km 33 (oui, il m’a bien fallu 2 km pour faire ma petite inspection !) et peu de temps après voilà le panneau 34. Déjà ? Je lap machinalement et je regarde ma montre 4’16. Alors à moins que je n’aie atteins un 2ème souffle qui me donne des ailes, il doit y avoir un problème. On entre dans un parc ou s’effectue le relais pour ceux qui court à 4. Sauf que c’est très mal indiqué et qu’au niveau éclairage, c’est encore pire. Bref ça cafouille dans tous les sens.
KM 35 à 40 (41’42)
J’avance, de plus en plus lentement (si, si je vous assure, c’est possible !!) je discute avec un mec qui fait son 1er marathon. Il me dit que depuis plusieurs kilomètres déjà, il alterne marche et course. J’essaye de lui remonter le moral en lui disant que tous les pas qu’il fait le rapprochent de l’arrivée. Depuis le début de la course, je ne cesse de recevoir des SMS. Je ne les lis pas vraiment mais le fait de savoir que des gens pensent à moi me fait du bien merci à vous. Je me fixe de petits objectifs (allez, pas de marche jusqu’au 36 !!) et je continue. Au 36ème donc, je marche un peu (bon ok, beaucoup !), j’en avise ma chère et tendre par SMS. Elle m’annonce qu’elle m’attend au 41ème. Pas le choix, il faut y aller.
KM 40 à la fin (17,29)
Je continue à avancer (à ce niveau, ce n’est plus courir) poussé par la fin toute proche et par le public bordelais toujours plus présent malgré l’heure tardive. Le panneau 41 arrive et là ma chérie se joint à moi pour ce dernier kilomètre. C’est dur, c’est long (je suis sur qu’ils l’ont rallongé ce dernier km !!) voilà le panneau 42 ! Un dernier virage et c’est l’arche. Ma chérie m’abandonne et je n’ai pas la présence d’esprit de la retenir. Quel dommage. J’aurais tellement aimé franchir cette ligne main dans la main avec elle…
Voilà, le marathon est fini ! 4h45 à ma montre soit plus d’une heure de moins qu’à Paris l’an dernier. A ce rythme, je vais faire sauter le record du monde dans pas longtemps !
Bilan ?
Malgré un temps bien loin de mes ambitions, je suis content. Parce que contrairement à l’an dernier, j’ai vraiment vécu ce marathon. Je ne l’ai pas subi !
Les points positifs :
- Le public
- Les bénévoles
Les points moins positifs :
- Retrait des dossards
- Dotation dans les sacs
- Gobelets aux ravitos
- Le passage dans les châteaux et le parcours en général : beaucoup de relance et des passages dans des rues étroites
- Le ravito final (j’ai fait demi tour après 500m, juste pris un verre d’eau et quelques raisins secs)
Pour l’analyse de la course, RDV sur mon suivi. Je vais mettre ça au fur et à mesure et je compte un peu sur vous pour m’aider à améliorer tout ça.
Marathon de Bordeaux 2015
Merci à toutes et tous d'avoir été au bout.
Merci de vos encouragements, vos conseils tout au long de l'année. Ce marathon, c'est un peu le votre aussi !
Ça y est, après 13 semaines d’entrainement, me voilà enfin sur la ligne de départ de mon 2ème marathon.
Mais revenons un peu en arrière…
Il y a un peu plus d’un an que j’y pense à ce marathon de Bordeaux. Initialement prévu pour la fin 2014, il failli bien ne jamais voir le jour pour des raisons politiques principalement. Mais finalement la date est fixée : ce sera le 18 avril 2015 et en nocturne en plus !!
J’ai choisi Bordeaux parce que mes parents résident dans le bassin d’Arcachon. Je jouerais presque à domicile en somme.
Je suis tellement impatient que je suis surement parmi les 1ers inscrits d’où mon numéro de dossard (276).
La préparation s’est bien passée, quelques sorties annulées faute de temps mais pas de fatigue excessive. Et puis je vois mes allures qui ne cessent de s’améliorer et je me prends à rêver à des temps « de folie ». J’envisage même pendant un moment le sub 4h… J’avais juste oublié que le marathon est une course à part et qu’il ne se laisse pas facilement dompter.
Bon on est jeudi et je décide de tout bien faire comme dans le manuel. Je débute donc la cure de Malto gout citron – citron vert. Au passage, le gars qui a réussi à faire croire que ça avait le gout du citron est le plus grand escroc de tous les temps…
Vendredi à la descente du train, direction le village marathon avec femme et enfant. Le retrait du dossard se fait de manière un peu anarchique mais je finis par récupérer le fameux sac. Et là, 1ère déception : mis à part le dossard et le T-shirt, il n’y a que quelques flyers et c’est tout. Bon tant pis, moi ce que je veux, c’est la médaille et pour l’avoir il va falloir aller la chercher !
Mais ça c’est pour demain. Pour le moment, je rentre chez mes parents pour une petite soirée en famille.
Couché tôt, je me lève aussi tôt mais je suis content, j’ai pas trop mal dormi. Pour changer des pâtes, ma mère m’a fait du riz. Petite sieste et départ pour Bordeaux avec ma femme et mon père sous quelques goutes.
Une heure plus tard lorsque nous arrivons sur place, la pluie, loin de se calmer n’a fait qu’empirer. A tel point que le temps de traverser la Garonne, nous commençons à être bien humide malgré mon poncho et leurs manteaux. Ils décident de s’arrêter dans un café.
Moi je pars en direction de la place des Quinconces rejoindre les copains du forum. On se retrouve à la gare des trams. Sauf que vu le temps, nous ne sommes pas seuls. Mais après quelques instants je finis par retrouver la joyeuse bande. On papote un moment puis les 1ers relayeurs nous quittent.
Puis je me dirige moi aussi vers les sas accompagné de Fred et Jean Marc. Ce dernier filera rejoindre son propre sas mais Fred décide de rester avec moi.
On papote tranquillement en attendant le départ. Heureusement qu’il est là car je commence à réaliser que je vais bientôt partir pour courir 42 bornes et je flippe de plus en plus.
Le départ est finalement donné et malheureusement, je perds Fred de vue. Je ne le reverrais plus… Je mets mon casque sur mes oreilles et c’est parti !
KM 1 à 5 (30’49) :
Je démarre tranquillement, je prends mes marques, il y a des gens qui nous encouragent sur le bord de la route, c’est sympa. 1er virage et voilà le pont Chaban-Delmas, je réduis la foulée, je suis bien. On rejoint l’autre côté de la Garonne et on entre dans une sorte de zone industrielle. Malgré tout, il y a du monde pour nous encourager. Arrive le 1er ravito et le 1er couac : je suis obligé d’ouvrir moi-même une bouteille d’1,5l pour remplir mon verre d’eau… Je repars un peu agacé.
KM 5 à 10 (30’02) :
Mon agacement ne dure qu’un instant car juste après le passage du second pont (Pont de Pierre) j’aperçois ma femme et mon père au milieu de la foule. Ils sont trempés mais ils m’encouragent. C’est bon pour le moral. Passage dans le vieux Bordeaux, toujours autant de mon pourtant le temps ne donne pas envie. Je prends mon 1er gel un peu avant le second ravito qui lui se passe sans soucis. Je suis toujours bien mais les sensations ne sont pas extra. L’impression que les jambes ne sont pas dans un bon jour. Je décide de ne pas insister et tant pis si l’allure est loin de celle dont j’ai rêvé.
KM 10 à 15 (31’52)
On est dans une zone pavillonnaire, rien de très notable. Ah si, les gens sont toujours aussi nombreux. Que ce soit aux fenêtres ou même dans la rue et les encouragements continuent de fuser. Un vrai baume au cœur tout ça. L’allure baisse et j’essaye de comprendre pourquoi. Malheureusement je ne trouve pas d’explication satisfaisante. Je commence à ressentir un frottement aux tétons. Etrange, pourtant j’ai bien mis de la crème… Merde, quel con, j’ai oublié !! Purée, je sens que je vais morfler si déjà j’ai mal après 10. Bon pas de magasin de running à l’horizon, il va falloir faire avec. On arrive au 1er des 2 châteaux que l’on doit traverser. Il commence à faire bien sombre et même si la pluie se calme un peu, on commence à courir dans la boue. Ben mince, j’ai pas signé pour un trail moi !! Je n’ai même pas l’occasion d’admirer le château, je suis trop occupé à éviter de me casser la gueule…
KM 15 à 20 (30’47)
Après un autre ravito, vient le 2ème château, toujours aussi galère. Les kilomètres s’enchainent et au 17ème déjà, la lassitude apparait. Je me demande pourquoi je ne me suis pas inscrit sur le semi. Il me reste 25 bornes à faire et l’envie n’est plus trop là. Pour me motiver, je me dis qu’il faut que je tienne jusqu’au 24ème ou je dois voir ma femme et mon père pour un échange de gourde.
KM 20 à 25 (32’09)
Les kilomètres se suivent, toujours ce manque d’envie. Pourtant je suis bien, mal nulle part, une FC très sage. Juste pas d’envie. Je baisse les yeux et constate que des auréoles sanglantes se sont formées au niveau de mes tétons. Je sers les dents. Voilà le 24ème, mon père et ma femme sont là. Échange de gourde, Madame a du voir l’état de mon t-shirt et me demande si je veux en changer. Je réponds non et je repars aussi sec.
KM 25 à 30 (33’33)
Je ne sais pas si c’est l’effet de voir mes proches mais le moral revient. Je sais que je ne ferais pas un temps à la hauteur de mes espoirs, mais je compte bien améliorer ma marque quand même ! Donc j’avance, de plus en plus lentement, en m’arrêtant un peu plus longtemps aux ravitos, mais j’avance. Ne serais ce que pour faire honneur à ma famille et à tous les gens encore présents dans les rues pour nous encourager. Et là dans ma tête, je sais que je vais finir. Je sais que je vais en baver mais je ne vais pas abandonner.
KM 30 à 35 (36’04)
Un peu avant le 30ème je sors mon arme secrète : mon gel GU au chocolat ! Je l’avais gardé pour ce moment car le gout est vraiment sympa et je m’étais dit que ça me ferait du bien au moral. Mais en fait, comme l’an dernier à Paris, il ne passe pas, trop pâteux. Je finis par le jeter après 2 bouchées. Il ne me reste donc qu’un gel coup de fouet et ma gourde de boisson iso pour finir. Faisons un petit état des lieux du bonhomme : cardio OK, pieds OK (ben oui, là j’ai pensé à mettre de la crème !!), le dos commence à coincer j’aurais pas du arrêter le gainage, les jambes… euh, les muscles vont bien par contre douleur sur le dessus du pied au niveau de la pliure et aux genoux (après recherche, il semble que ce soit le ménisque qui me fasse souffrir). Bon ça devrait tenir plus ou moins jusqu’au bout tout ça… On passe le km 33 (oui, il m’a bien fallu 2 km pour faire ma petite inspection !) et peu de temps après voilà le panneau 34. Déjà ? Je lap machinalement et je regarde ma montre 4’16. Alors à moins que je n’aie atteins un 2ème souffle qui me donne des ailes, il doit y avoir un problème. On entre dans un parc ou s’effectue le relais pour ceux qui court à 4. Sauf que c’est très mal indiqué et qu’au niveau éclairage, c’est encore pire. Bref ça cafouille dans tous les sens.
KM 35 à 40 (41’42)
J’avance, de plus en plus lentement (si, si je vous assure, c’est possible !!) je discute avec un mec qui fait son 1er marathon. Il me dit que depuis plusieurs kilomètres déjà, il alterne marche et course. J’essaye de lui remonter le moral en lui disant que tous les pas qu’il fait le rapprochent de l’arrivée. Depuis le début de la course, je ne cesse de recevoir des SMS. Je ne les lis pas vraiment mais le fait de savoir que des gens pensent à moi me fait du bien merci à vous. Je me fixe de petits objectifs (allez, pas de marche jusqu’au 36 !!) et je continue. Au 36ème donc, je marche un peu (bon ok, beaucoup !), j’en avise ma chère et tendre par SMS. Elle m’annonce qu’elle m’attend au 41ème. Pas le choix, il faut y aller.
KM 40 à la fin (17,29)
Je continue à avancer (à ce niveau, ce n’est plus courir) poussé par la fin toute proche et par le public bordelais toujours plus présent malgré l’heure tardive. Le panneau 41 arrive et là ma chérie se joint à moi pour ce dernier kilomètre. C’est dur, c’est long (je suis sur qu’ils l’ont rallongé ce dernier km !!) voilà le panneau 42 ! Un dernier virage et c’est l’arche. Ma chérie m’abandonne et je n’ai pas la présence d’esprit de la retenir. Quel dommage. J’aurais tellement aimé franchir cette ligne main dans la main avec elle…
Voilà, le marathon est fini ! 4h45 à ma montre soit plus d’une heure de moins qu’à Paris l’an dernier. A ce rythme, je vais faire sauter le record du monde dans pas longtemps !
Bilan ?
Malgré un temps bien loin de mes ambitions, je suis content. Parce que contrairement à l’an dernier, j’ai vraiment vécu ce marathon. Je ne l’ai pas subi !
Les points positifs :
- Le public
- Les bénévoles
Les points moins positifs :
- Retrait des dossards
- Dotation dans les sacs
- Gobelets aux ravitos
- Le passage dans les châteaux et le parcours en général : beaucoup de relance et des passages dans des rues étroites
- Le ravito final (j’ai fait demi tour après 500m, juste pris un verre d’eau et quelques raisins secs)
Pour l’analyse de la course, RDV sur mon suivi. Je vais mettre ça au fur et à mesure et je compte un peu sur vous pour m’aider à améliorer tout ça.
Marathon de Bordeaux 2015
Merci à toutes et tous d'avoir été au bout.
Merci de vos encouragements, vos conseils tout au long de l'année. Ce marathon, c'est un peu le votre aussi !
par Maclad
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- rycker
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Réponse de rycker sur le sujet Re: Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record.
Posted il y a 9 ans 7 mois #362366
De nouveau toutes mes félicitations Will , un marathon de plus et un nouveau RP malgré donc , un parcours et une météo pas terrible , ce qui de laisse de nouveau une marge de progression importante .
C'est un peu dommage d'avoir oublié ta crème , m'enfin "chat échaudé craint l'eau froide" la prochaine fois c'est la première chose à laquelle tu penseras .
Maintenant il me semble que les organisateurs de ce marathon vont devoir mettre la main à la pâte s'ils veulent que celui dure !! parce que là ça donne pas envie .
Et maintenant , le programme , après un peu de repos , ça va être quoi ??
C'est un peu dommage d'avoir oublié ta crème , m'enfin "chat échaudé craint l'eau froide" la prochaine fois c'est la première chose à laquelle tu penseras .
Maintenant il me semble que les organisateurs de ce marathon vont devoir mettre la main à la pâte s'ils veulent que celui dure !! parce que là ça donne pas envie .
Et maintenant , le programme , après un peu de repos , ça va être quoi ??
par rycker
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- secalex
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Réponse de secalex sur le sujet Re: Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record.
Posted il y a 9 ans 7 mois #362368
Bravo WIll pour avoir bouclé un second marathon avec un RP à la clef.
Merci pour le CR et bonne récup.
+1 avec Rycker sur les organisateurs.
Merci pour le CR et bonne récup.
+1 avec Rycker sur les organisateurs.
par secalex
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- Kodama
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Réponse de Kodama sur le sujet Re: Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record.
Posted il y a 9 ans 7 mois #362371
Bravo pour ton marathon et d'être aller au bout !
Bravo également pour ce nouveau record ! Environ 1h, ce n'est pas rien !
Bravo également pour ce nouveau record ! Environ 1h, ce n'est pas rien !
par Kodama
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- Tyk
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Réponse de Tyk sur le sujet Re: Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record.
Posted il y a 9 ans 7 mois #362372
Beau récit et bravo pour le marathon et le RP. Avec ces conditions qui n'ont pas aidé, il y a certainement de quoi aller encore plus loin.
par Tyk
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- dule66
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Réponse de dule66 sur le sujet Re: Bordeaux 2015 : du sang, de la sueur et un record.
Posted il y a 9 ans 7 mois #362376
Bravo à toi !!
C'est vraiment une performance que de batte son RP d'une heure !!!!
Et puis le marathon, ce n'est jamais joué d'avance....
Chapeau parce que les conditions n'étaient vraiment pas idéales !!
Contente d'avoir fait ta connaissance,
Dommage qu'on ne t'aie pas vu au resto....
Repose toi bien, récupère bien !
C'est vraiment une performance que de batte son RP d'une heure !!!!
Et puis le marathon, ce n'est jamais joué d'avance....
Chapeau parce que les conditions n'étaient vraiment pas idéales !!
Contente d'avoir fait ta connaissance,
Dommage qu'on ne t'aie pas vu au resto....
Repose toi bien, récupère bien !
par dule66
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