Semi de Lyon: le mur en pleine face
- AlanMcPil
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Semi marathon de Lyon : Le mur en pleine face
Vous connaissiez le mur de l’Atlantique, j’ai testé pour vous le mur de Lyon.
C’est aujourd’hui le jour de notre premier semi-marathon pour Laurence et moi avec pas mal d’incertitudes mais avec une formidable envie d’en découdre.
Pour ma part, les incertitudes résultent d’une fin de préparation bâclée à cause du 10km de Macon qui m’a pompé beaucoup d’énergie et des AS21 réalisées non maîtrisées à l’allure cible de 12km/h. Néanmoins, c’est à cette vitesse que je décide de démarrer ma course quitte à la réajuster en fin de parcours.
Jusqu’au départ, mon excitation va aller crescendo alimentée par les différentes rencontres matinales (Robin, Béné, Fifi et bien d’autres…) et l’arrivée dans mon sas où je n’ai plus qu’à attendre patiemment que tout le monde s’élance.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout aimé les 5 premiers kilomètres où il a fallu slalomer entre les concurrents pour maintenir ma vitesse moyenne. Manifestement, un très grand nombre de participants se sont retrouvés dans des sas largement au-dessus de leurs moyens et les dépasser a été un vrai calvaire. De plus, emprunter le même parcours que ceux inscrits aux 10km et surtout l’effectuer en même temps a été complètement contre-productif. Ce n’est seulement qu’après la séparation entre le 10km et les autres, que j’ai pu trouver une allure régulière. Malheureusement, ce que je ne sais pas encore, c’est que toute l’énergie qu’il m’a fallu dépenser au début du parcours va cruellement ma manquer à la fin.
Arrive le premier ravitaillement où je prends mon premier gel avec de l’eau. Je ne veux pas ralentir et comme je ne sais pas faire, je m’étouffe complètement en avalant de travers. Je mets bien 500m avant de reprendre mes esprits. Ce n’est pas trop grave et je continue dans mon tempo. Jusqu’au 10e km, je suis vraiment bien en jambe. J’aperçois le meneur d’allure qui doit me mener en 1h45 et je me visse dessus. Au 2e ravitaillement, je décide de ralentir pour ne pas connaître la même mésaventure. Je bois de petites gorgées et lorsque je veux jeter ma bouteille prise sur le stand, je m’aperçois qu’il n’y a aucune poubelle disponible contrairement au 1er ravitaillement. Alors, j’ai fait comme les autres, je l’ai jetée par terre. Le problème, c’est que nous sommes en plein parc de la Tête d’or (pour ceux qui connaissent) et j’ai trouvé ça scandaleux. C’est un des premiers accrocs de l’organisation (qui par ailleurs, s’est révélée notoirement insuffisante pour ne pas être plus méchant).
Il s’agit cependant de ne pas trop se laisser distraire car la course est loin d’être finie. Je continue mon petit bonhomme de chemin avec des sensations agréables. Je suis bien dans mes baskets et j’imagine déjà des scénarios sympas au moins jusqu’au 16e km.
Au dernier ravitaillement, peu satisfaits des deux précédents, je décide de m’arrêter pour prendre mon troisième gel avec de l’eau. Le meneur d’allure prend de l’avance mais je compte bien le rattraper rapidement. Je repars avec la ferme intention de revenir sur le meneur et là… le trou noir, plus de jambes. GAME OVER. Je n’ai rien vu venir mais les 5 derniers kilomètres vont être un vrai combat, qui je le sais déjà, est perdu d’avance. Je passe sous les 11km/h puis les 10km/h et je ne peux rien faire. Je vois de nombreux runners qui sont plus mal en point que moi puisque les sauveteurs doivent intervenir. Heureusement, je n’en suis pas encore là. On se console comme on peut. C’est en tout cas, une vrai tempête dans mon crane car mon objectif a radicalement changé. Je dois finir. C’est moi qui ai voulu faire le semi, personne ne m’a forcé. Donc, je n’ai pas le choix, je dois aller au bout et tant pis pour le chrono. Plus tard sera le temps de l’analyse mais pour l’heure, une seule chose est importante : aller au bout.
Je serre les dents et, dans ces moments-là, j’apprécie énormément les encouragements de mes filles et des amis qui m’ont reconnus. Cela m’aide à terminer. Je me permets même de sprinter sur les 150 derniers mètres afin de verrouiller les 1h50 à ma montre (1h52 officiel).
Je rejoins Robin et Béné déjà arrivés pour un débrief endiablé. Il me reste à attendre Laurence qui va conclure quelques minutes plus tard avec un temps de 2h18 à sa montre ce qui est pour sa part, une vraie satisfaction.
La relative déception causé par mon chrono est vite chassée par le plaisir d’avoir avalé mon premier semi à une vitesse moyenne de 11,45km/h. Voilà une bonne base pour la suite car malgré mes déboires, je suis encore plus motivé que jamais.
Vous connaissiez le mur de l’Atlantique, j’ai testé pour vous le mur de Lyon.
C’est aujourd’hui le jour de notre premier semi-marathon pour Laurence et moi avec pas mal d’incertitudes mais avec une formidable envie d’en découdre.
Pour ma part, les incertitudes résultent d’une fin de préparation bâclée à cause du 10km de Macon qui m’a pompé beaucoup d’énergie et des AS21 réalisées non maîtrisées à l’allure cible de 12km/h. Néanmoins, c’est à cette vitesse que je décide de démarrer ma course quitte à la réajuster en fin de parcours.
Jusqu’au départ, mon excitation va aller crescendo alimentée par les différentes rencontres matinales (Robin, Béné, Fifi et bien d’autres…) et l’arrivée dans mon sas où je n’ai plus qu’à attendre patiemment que tout le monde s’élance.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout aimé les 5 premiers kilomètres où il a fallu slalomer entre les concurrents pour maintenir ma vitesse moyenne. Manifestement, un très grand nombre de participants se sont retrouvés dans des sas largement au-dessus de leurs moyens et les dépasser a été un vrai calvaire. De plus, emprunter le même parcours que ceux inscrits aux 10km et surtout l’effectuer en même temps a été complètement contre-productif. Ce n’est seulement qu’après la séparation entre le 10km et les autres, que j’ai pu trouver une allure régulière. Malheureusement, ce que je ne sais pas encore, c’est que toute l’énergie qu’il m’a fallu dépenser au début du parcours va cruellement ma manquer à la fin.
Arrive le premier ravitaillement où je prends mon premier gel avec de l’eau. Je ne veux pas ralentir et comme je ne sais pas faire, je m’étouffe complètement en avalant de travers. Je mets bien 500m avant de reprendre mes esprits. Ce n’est pas trop grave et je continue dans mon tempo. Jusqu’au 10e km, je suis vraiment bien en jambe. J’aperçois le meneur d’allure qui doit me mener en 1h45 et je me visse dessus. Au 2e ravitaillement, je décide de ralentir pour ne pas connaître la même mésaventure. Je bois de petites gorgées et lorsque je veux jeter ma bouteille prise sur le stand, je m’aperçois qu’il n’y a aucune poubelle disponible contrairement au 1er ravitaillement. Alors, j’ai fait comme les autres, je l’ai jetée par terre. Le problème, c’est que nous sommes en plein parc de la Tête d’or (pour ceux qui connaissent) et j’ai trouvé ça scandaleux. C’est un des premiers accrocs de l’organisation (qui par ailleurs, s’est révélée notoirement insuffisante pour ne pas être plus méchant).
Il s’agit cependant de ne pas trop se laisser distraire car la course est loin d’être finie. Je continue mon petit bonhomme de chemin avec des sensations agréables. Je suis bien dans mes baskets et j’imagine déjà des scénarios sympas au moins jusqu’au 16e km.
Au dernier ravitaillement, peu satisfaits des deux précédents, je décide de m’arrêter pour prendre mon troisième gel avec de l’eau. Le meneur d’allure prend de l’avance mais je compte bien le rattraper rapidement. Je repars avec la ferme intention de revenir sur le meneur et là… le trou noir, plus de jambes. GAME OVER. Je n’ai rien vu venir mais les 5 derniers kilomètres vont être un vrai combat, qui je le sais déjà, est perdu d’avance. Je passe sous les 11km/h puis les 10km/h et je ne peux rien faire. Je vois de nombreux runners qui sont plus mal en point que moi puisque les sauveteurs doivent intervenir. Heureusement, je n’en suis pas encore là. On se console comme on peut. C’est en tout cas, une vrai tempête dans mon crane car mon objectif a radicalement changé. Je dois finir. C’est moi qui ai voulu faire le semi, personne ne m’a forcé. Donc, je n’ai pas le choix, je dois aller au bout et tant pis pour le chrono. Plus tard sera le temps de l’analyse mais pour l’heure, une seule chose est importante : aller au bout.
Je serre les dents et, dans ces moments-là, j’apprécie énormément les encouragements de mes filles et des amis qui m’ont reconnus. Cela m’aide à terminer. Je me permets même de sprinter sur les 150 derniers mètres afin de verrouiller les 1h50 à ma montre (1h52 officiel).
Je rejoins Robin et Béné déjà arrivés pour un débrief endiablé. Il me reste à attendre Laurence qui va conclure quelques minutes plus tard avec un temps de 2h18 à sa montre ce qui est pour sa part, une vraie satisfaction.
La relative déception causé par mon chrono est vite chassée par le plaisir d’avoir avalé mon premier semi à une vitesse moyenne de 11,45km/h. Voilà une bonne base pour la suite car malgré mes déboires, je suis encore plus motivé que jamais.
par AlanMcPil
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- robin
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Réponse de robin sur le sujet Re: Semi de Lyon: le mur en pleine face
Posted il y a 12 ans 1 mois #191727
On en a causé tout à l'heure : de l'expérience à accumuler et un peu de musculature (quadris notamment) vont amener des progrès à mon avis. Ton potentiel est bien en dessous de 1h45, je n'en doute même pas
par robin
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- jordan40
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Réponse de jordan40 sur le sujet Re: Semi de Lyon: le mur en pleine face
Posted il y a 12 ans 1 mois #191732
Bravo pour ta course et 1h50 pour un premier semi c'est plutôt pas mal.
Bonne continuation!
Bonne continuation!
par jordan40
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- chris55
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Réponse de chris55 sur le sujet Re: Semi de Lyon: le mur en pleine face
Posted il y a 12 ans 1 mois #191767
bonsoir !
oui , comme dit plus haut , pour une premiere c'est deja pas si mal 1h50 .
cette course va te servir pour les prochaines
oui , comme dit plus haut , pour une premiere c'est deja pas si mal 1h50 .
cette course va te servir pour les prochaines
par chris55
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- deru84
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Réponse de deru84 sur le sujet Re: Semi de Lyon: le mur en pleine face
Posted il y a 12 ans 1 mois #191816
Bravo pour ton 1er semi !
Tu as maintenant une référence et tu sais quels sont les points à améliorer.
Bonne suite
Tu as maintenant une référence et tu sais quels sont les points à améliorer.
Bonne suite
par deru84
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- Amenhi
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Réponse de Amenhi sur le sujet Re: Semi de Lyon: le mur en pleine face
Posted il y a 12 ans 1 mois #191843
Hello !
Bon premier semi en 1h52 même si les sensations n'étaient pas à la hauteur, c'est quand même super bien !
Tu vaux clairement mieux comme le dit Robin.
Je vous ai tous râté, c'est bien dommage. Peut-être une autre fois !
En tous cas, bravo pour avoir fini au mental !
Bon premier semi en 1h52 même si les sensations n'étaient pas à la hauteur, c'est quand même super bien !
Tu vaux clairement mieux comme le dit Robin.
Je vous ai tous râté, c'est bien dommage. Peut-être une autre fois !
En tous cas, bravo pour avoir fini au mental !
par Amenhi
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