Récit des courses du mois d'avril 2009

5h45: lever, pas de probleme pqrticulier, la nuit a ete bonne et je me ressens a peine de mon probleme sciatique/pyramidal... Bon petit dejeuner meme siavec tout ce qu j'ai ingurgité depuis 4/5 jours je dois avouer que je n'ai pas vraiment fin.Je prends mon temps, verifie bien toutes mes affaires preparees la veille et je decolle a 7h15.
7h20: le metro: c'est marrant mais on repere tout de suite ceux qui vont au MDP dans le metro et malgre l'heure je trouve qu'on est deja nombreux. Au fur et a mesure des stations la rame se remplit et elle devinet meme archi pleine quelques stations avant l etoile.
8h00: arrivee avenue Foch direction la consigne. La c'esy le premier gros point noir de la journee. Un bordel indescriptible pour rentrer et sortir de la zone reservee aux coureurs, jamais vu ca. je sais qu'on est nombreux mais la franchement c'etait vraiment limite... Du coup un peu de stress, et direction les sas de depart en leger footing histoire de pas etre en retard.
8h35: entree dans le sas 3h30. Je me place sur le cote droit de la chaussee pour essayer de trouver Gilles qui est dans le sas de devant mais qui q prevu d'attendre un membre de son club 10m avant le pointage du depart. Le temps est superbe, pas de vent, mais je trouve les coureurs au tour de moi un peu tendus les 42195 m a venir sans doute.
8h45:c'est le coup de feu et contriarement au semi on se rapproche rapidement de la ligne depart. Mauvaise nouvelle j'avais prevu 10 minutes pour rejoindre la ligne du coup le planning donner a la famille pour me suivre sur le bord de la route risque d'etre un peu juste pour le passage a Vincennes... je longe bien le bord de la chausse en esperant trouver Gilles, mais arrivee a la ligne de part je ne le vois pas, il doit etre juste devant car les premiers sont partis il y a a peine 4 minutes.

KM 0: C'est parti je m'elance un peu febrile en scrutant l'immense foule pour Essayer de trouver par miracle le coach. Comme discuté avec lui la veille au maraton expo je pars prudemment a 5'/km au moins jusqu'au semi pour voir comment se comporte ma cuisse et quelle est la forme du jour. le depart est tres roulant et les sensations sont plutot bonnes. Par contre des le premier resserrement de chaussee l'immense foule ralentie et tenir un rythme regulier sans faire du slalom est un peu perilleux...
KM 5: 00:25:09 Passage en 25', je suis pile dans les temps du debut de parcours, j'ai retrouve un ancien coequipier de foot avec qui j'ai decide de faire le parcours jusqu'a ce que l'un d'entre nous ne puisse plus suivre. pour l'instant tout va bien les jambes sont legeres et ma cuisse reste bien tranquille.
KM 10: 00:50:34 Toujours dans le meme timing, tout va bien je suis a 81% fcm, je n'ai toujours pas de douleurs a la cuisse, par contre je commence a avoir un peu chaud et je me dis qu'il va vraiment falloir etre tres rigoureux au niveau des ravitaillements en eau. Depuis le debut il y a beaucoup de monde sur le bord des routes c'est vraiment agreable.
KM 15: 01:15:31 Comme prevu je passe un peu trop tot Chateau de Vincennes, j'ai beau scrute le bord de la route , je n'appercois ni ma femme ni mais enfants, tant pis je serai encore plus heureux dce les voir au 25eme.
KM 21.1: 01:45:38 pasasge au semi en 1h45', c'est clairement enretard par rapport a mon objectif ideal de 3h20, mais pile dqns les temps pour mon objectif reliste de 3h30. Je me sens super bien, je n'ai pas l'impression d'avoir tapé dans les reserves. Beaucoup de coureurs autour de moi ont deja le nez dans les chaussettes, au contraire je profite de ma SL pour apprecier tous les details de notre belle ballade tant que je le peux ...
KM 22: Ca y est je craque, j'en ai marre de mon train de "senateur", je decide d'accelerer un peu et de passer en 4'40" au kilo, histoire de voir si ca tient. Je me sens vraiment bien et je lache les chevaux (un peu)
KM 25: 02:04:36 depuis 3km je fais du slalom et c'est beaucoup plus fatigant que de rester en ligne... je me demande si je ne vais pas le payer a un moment ou a un autre, mais les jambes sont encore tellement bonnes! En plus j'appercois enfin toute ma petite famille sur les hauts des berges, ca me redonne encore un petit coup de fouet!
KM 30: 02:29:07 des que l'on sort des tunnels le panorama est vraiment sympa, je profite autant que je peux de la vue tout en continuant a slalomer entre les runners. Pour l'instant aucune trace du mur des 30, je suis a 86%fcm, mais j'ai encore de super sensations...
KM 35: 02:53:30 je suis repasser devant tous les meneurs 3h30, du coup la route s'est un peu degagée mais je suis arrivé dans le dur: les cuisses commencent a etre douloureuses (sensations inconnues depuis que je fait de la cap) et le cardio s'affole un peu des que la route s'eleve un peu. Par conter mon pyramidal me fout une paix royale, je sais maintenant que ce n'est pas lui qui m'empechera d'aller au bout.
KM 36: ca se confime je suis vraiment dans le dur, juste apres le ravitaillement du 35eme les meneurs 3h30 ont remis un coup de gaz, je me suis fait reprendre par le premier groupe et je n'ai pas pu rester accroché, je laisse filer mes reves de 3h25 pour finir correctement
KM 40: Les kilometres me semblent vraiment longs, mes jambes sont vraiment douloureuses, j'ai plus de jus, chaque fois que je bois j'ai l'impression que ca va ressortir, je ne suis plus lucide et je sens bien que je ne cours plus vraiment en ligne... Depuis quelques kilometres les "marcheurs" de plus en plus nombreux. Je sens que si jamais je me mets a marcher pour une raison ou pour une autre je repartirai pas. Et pourtant mes jambes avancent, sans que je ne leur demande, a un peu plus de 11km/h mais elles y vont...
la fin: qu'ils sont longs ces 2 derniers kilos la foule est la mais je n'entends plus rien, je le sais , je le sens, je vais aller au bout mais que mes cuisses me font mal, je m'accroche: il faut que je fasse moins de 3h30 au temps corrige alors j'y vais. Chaque fois que j'essaie de forcer l'allure je sens les crampes qui montent dans les deux jambes. DFu coup je conserve l'allure en esperant que les 3minutes grapillées entre le 22è et le 35è suffisent. Enfin on sort du bois, l'arrivée est la, le shoot tant attendue d'adrenaline et d'endorphine ne viendra pas ou ne suffira pas a faire oublier la douleur et la fatigue. tant pis j'y suis, encore 200m et ca y est je suis marathonien.

Je regarde mon chrono 3h29'40", parfait, 16 mois apres avoir decider de passer du statut de jogger dominical a celui de marathonien, je viens de remplir mon objectif. Je suis vraiment heureux et la vue de mon petit Enzo juste apres l'arrivée finit à me combler.

À mon tour je vous donne un rapide récit de mon premier marathon, et en plus à Paris !
Le matin de la course, j'ai dû me réveiller vers 4 h 30, évidemment impossible de se rendormir tranquillement avant une telle épreuve ! C'était mon baptême.
Je pratique la course à pied depuis deux ou trois ans, j'ai fait environ sept semi-marathons et quelque 10 km, et grâce à aux excellents programmes trouvé sur le site, je me sentais prêt pour affronter cette terrible épreuve.
Je passe les détails...
Je me retrouve donc sur la ligne de départ, je n'avais jamais vu autant de monde et une telle organisation lors d'une course, je viens de la campagne.
Le départ est donné, et dans mon sas (3h45), je suis surpris que personne ne bouge au départ, je comprends immédiatement que le départ est un peu échelonné vu le monde. Finalement nous partons après quelques minutes de repos supplémentaires, et là je fais immédiatement attention de ne pas me fouler une cheville sur les nombreux détritus qui trainent sur le sol.
J'ai les yeux calés sur ma montre GPS, et et je me maintiens à 11,5 km/h en moyenne. Première constatation : j'aurais mieux fait de m'inscrire dans le sas des 3 h 30, vu que joue le double déjà pas mal de monde.
Ça bouchonne pas mal au premier ravitaillement, les sensations sont très bonnes, le temps est très agréable vu que je déteste avoir trop chaud.
Dans ces conditions je passe également agréablement les 10 km, puis le semi, tout se passe très bien pour le moment. Je cale ma vitesse moyenne à 11,7 (à l'entraînement mon A.S. 42 étaient de 12,0 mais je préfère rester un peu en dessous pour être prudent) ; en fait cette vitesse ne bougera plus jusqu'à la ligne d'arrivée.

Je tape par moments dans les mains des enfants qui nous encouragent, j'apprécie les animations et les milliers de spectateurs qui se tiennent debout sur les trottoirs.

Les premières douleurs aux jambes surviennent au 30e kilomètre, elles ne sont pas trop gênant au début. Je ne m'y attendais de toutes façons. J'avais surtout peur d'avoir des ampoules, j'avais acheté des chaussettes spéciales Running et la crème NOK, et finalement aucune ampoule n'est apparue sur ce premier marathon, donc je suis heureux de ce côté.
Les tunnels ne m'ont pas gêné plus que cela, là où j'habite de toute façon après chaque entraînement j'avais 1 km et demi de montée.

J'avais décidé avant la course accélérer si je pouvais au kilomètre 35, mais à ce moment je commençais sérieusement à souffrir au niveau des cuisses et même les fessiers ; on ressent des sensations bizarres à ce moment, on a l'impression d'être coupé du monde, regarder ma montre devenait fatigant, même la musique me cassait les pieds, finalement j'ai quand même décidé malgré cela d'accélérer au kilomètre 38 jusqu'à la fin. J'ai encore poussé une petite accélération les dernières centaines de mètres, c'était dur pour les jambes, mais j'étais tellement heureux de passer la ligne d'arrivée en 03h38'27" (temps réel), alors que avec le monde entraînement j'avais calculé que je devais terminer aux alentours de 3 h 40.
Je n'oublierai jamais un tel moment, c'est unique, difficile d'expliquer ceci à quelqu'un qui n'a pas encore participé à un marathon, mais il faut le faire au moins une fois dans sa vie ! À condition d'avoir l'entraînement adéquat quand même.

Donc je tenais à remercier Gilles pour les entraînements qu'il propose sur ce site, et aux autres passionnés de la course à pied qui contribuent à donner leurs impressions et conseils dans le forum.
Ceci m'a permis de réaliser pendant 14 semaines un entraînement régulier, et à faire de mon premier marathon ma plus belle course avec un objectif parfaitement atteint : finir en dessous des quatre heures.
À l'année prochaine, je pense pouvoir gratter quelques minutes encore.

Le semi de Watten-Cassel
Je vous ai mis sur mon blog le résumé de ma course avec des photos.
Pour ceux qui sont du coin, je vous conseille ce semi, difficile mais magnifique.
Voici le lien pour aller sur mon blog :
chris62-passion-cap.over-blog.com/
Bonne lecture.
A+
Chris

16/04/2009: Hanchurch Hilly
Hanchurch Hilly est la première étape d'une course qui en compte trois. Chaque course est un petit trail d'environ 5 miles, et est organisé chaque jeudi soir pendant trois semaines.
Le récit de premier trail est sur mon blog:
xav-in-uk.over-blog.com/article-30353253.html
J'attends avec impatience les deux étapes qui restent !!

Semi Marathon de Thionville ce 19 avril
allez, jamais 2 sans 3...je m'en fous, je le referrai ! Il fait beau, et 30mn d'échauffement. je l'aime ce semi et j'aime cette distance...alors que de souffrance, de ras le bol, d'envie d'arreter les derniers kms:( ..et cte chaleur qui a fait que j'ai pris des bouteilles à chaque ravitaillement pour me doucher:woohoo: départ 10h30....au lieu de 10h, ben oui, je me plante...je pars ds l'idée de faire du 5,45/kilo....faire plus que la ballade de Metz,et pourtant je crois pas etre partie vite, j'en suis même sure, et ça se passe pas mal. Au 5km je suis à 27'12 d'apres mon chrono. Là, je sens que je peux un peu lever le pied sinon:unsure: ...je calcule beaucoup, et je suis dejà à 171bpm, si je reste là dessus , ça ira. L'allure me sied et je suis à 53 au km 10, et là, je suis contente, car je me dis, "tu fais à peine moins au cross de Metz, qui est un 9kms.... donc bien:) ....et m.....! un point coté gauche, ms que j'élimine vite...re point coté droit que j'élimine aussi vite...j'ai dû lever un peu le pied, et 1 bouteille sur la tete:silly: ...il reste 11 bornes...j'ai la team ds la tete, et cho7 ds les pieds, et je sais que Gilles m'a dit de ne pas accélerer avant le 16eme km:unsure: ...et ça, quelque part, ça me ronge, parce que mon allure est déjà pas mal....je susi à 189 bpm, et je ne sais plus mon temps au 15eme, ms j'ai passé au delà de 1h30....et je me dis, c'est foutu:( ....je ne pourrai jamais accélerer ...je m'accroche à tout ce qui bouge, je fais comme au Luxembourg...ms là, c'était 13 bornes... Le binz ds ma tete, tant pis, je continue sur mon 16eme kms....1h42.....je peux plus accelerer...et j'ai même envie d'arreter, je le faisais pour un chrono, ms je suis pas bien, j ai chaud, mon t shirt doit peser 1 tonne, je m'accroche à de jeunes filles militaires...qui peinent...il reste 3 bornes, et les escaliers, là, je sais ce qui m'attend...ms mon collègue de Nancy est là, et je lui avais demandé de me chercher aux escaliers...sympa, il court avec moi, me dit qu'il a souffert les 3 derniers kms, et a perdu 10mn.....moi, je craque completement, et si je suis capable de springter les 200 derniers metres, c'est uniquement parce qu'il m'a poussé. conclusion : ce n'est que le résultat d'un mauvais travail d'entrainement, je récolte ce que je sème,il faut que je revoye mes ambitions, je vais donc tout reprendre de A à Z, mieux travailler....ma prochaine course sera un 10 km ,et pourtant , c'est pas la motivation qui manque....c'est vraiment ma faute !

2H18....C'est moche pour moi !

Trail de la chaine des côtes-Lambesc-16 km -600+
Départ à 7h d’Avignon pour un départ à 8h3O de la place du village ; entretemps, un petit kfé avec Philippe, apres la recup du dossard et un coup d’œil sur le parcours…évidemment, une envie de faire pipi juste avant le départ, ce qui fait que tout le monde démarre pendant que je remets mon collant dans les toilettes !!!! je passe en trombe devant le camion du podium et l’animateur, hilare, et j’aperçois Phil, une dizaine de mètres devant moi.bon, les premiers kilos, ça monte doucement et progressivement dans la colline, par une piste bien large ; le temps est gris, mais pas d’eau pour le moment. Je discute avec ma voisine, qui prépare la Merrel (70 km) ,elle est partie pour le 31 KM en prepa ;je trouve les premiers kilos un peu monotones et barbants. Au 5° km, le décor change, enfin les sous -bois et la monotrace…je suis tres attentive à mes appuis, par moment la monotrace se transforme en lit de boue ; le denivelé est bien reparti, de sevères grimpettes mais de belles descentes aussi, ça glissssee !j’y vais tranquilou, je sais que le plus dur est au 10 °, 300 m de deniv en seulement un km… ;et là, d’un coup d’un seul, j’y suis : un MUR ! je m’appuie de mes deux mains sur les cuisses, par moment je suis obligée de m’agripper aux troncs d’arbres, les derniers 200 m sont terribles, c’est un champ de pierres qui roulent sous les pieds…il me faudra plus de 14’ pour « avaler » cette côte…mais au sommet, une vue à couper le souffle sur le Luberon et ,au fond, le Mont Ventoux ;de l’autre côté de la crête , ce sont les Alpilles.. le soleil est apparu, tous mes efforts sont justifiés devant ce panorama ; je sais qu’il ne me reste plus que de la descente, je prends mon temps pour m’hydrater, et c’est reparti.les 500 premiers mètres sont périlleux, tres techniques, mais après, que du bonheur à laisser dérouler jusqu’à la place du village, où Phil m’attend avec le telephone pour une petite photo…bilan : 1h53’ , 85° sur 114,et beaucoup de plaisir. Je suis très contente, même si le chrono n’est pas brillant, j’ai bien géré mon effort, les 4 derniers km je les ai tournés à 13 km/h et pas de fatigue ce soir.quant au cardio, ma moyenne etait de 83% de ma fcmax .
L’organisation était impec, les bénévoles super sympas, dommage que ce trail n’ait pas plus de monde …
Prochain RDV le 14 juin pour le trail des ocres,au pied du Ventoux…