Récit des courses du mois d'avril 2009

Vous trouverez ici les récits de certaines courses des membres du site et du Team-ccap.com faites durant le mois d'avril 2009
Merci de ne pas laisser de commentaires.
Vous pouvez par contre vous rendre sur leurs suivis personnalisés pour y laisser vos félicitations, encouragements, réactions;)
Bonne lecture à toutes et tous

MARATHON DE PARIS
Le marathon, c’est comme l’éternité, c’est long …. Surtout à la fin.
C'est mon troisième marahon
On m’avait prévenu et le speaker le redisait sur la ligne de départ. « Ne partez pas trop vite ». Confiant et sans doute grisé par les bonnes sensations des dernières sorties longues, je me suis laissé porté. J’ai bien vu que c’était au-delà de ce que je pense valoir : sans doute 3h30. donc les 10 premiers kilomètres en 48mn50 soit 4mn53/km
Passage au semi en 1h43mn15 : je tiens exactement les 4mn53/km. Pourquoi pas le marathon en moins de 3h30 ;
Passage au 30km en 2h27mn16 soit 4mn58 au kilomètres sur les 10 derniers. Cela peut encore aller pour l’objectif.
J’avais espéré rencontré le coach au village le samedi et c’est finalement dans la foule des coureurs vers le km 32 que je vois se profilé devant moi le maillot du team : j’accélère « salut le team » et gilles se retourne …Cela me fait très plaisir ; Je voulais le rencontrer et lui dire tout simplement « merci pour tout ce que tu fais pour nous » on a échangé quelque mots. Il m’a encouragé en me disant que j’allais pulvérisé mon record. On se retrouve à l’arrivée. .....
Et c’est après que j’ai pioché pioché très dur, payer mon excès de confiance, me demander ce que je faisais là, envie de tout arrêter, m’arrêter pour marcher un peu et lutter pour ne pas s’arrêter , rejoindre les veinards qui dorment au soleil sur la pelouse au bois de boulogne. Je n'ai pas réussi à trouver des idées posifives pour éliminer la panne .
Je lutte et me dis que je ne ferais pas mieux qu’à la rochelle : grosse déception, cela t’apprendra à être trop optimiste ;
Finalement je me refais une santé au 41°et finis à 5’10 le dernier kilomètres.
15 secondes de plus qu’à la rochelle, c’est pas si grave ;
Surtout bien tirer les enseignements de ma course ; Moi qui arrive pourtant à courir à l’allure voulue comme un métronome, je me suis fais avoir sur le réglage de la machine. Finalement, je n’ai jamais trouvé non plus dans cette foule quelqu’un pour courir ensemble. Ne jamais se griser et garder la tête sur les epaules ;
Je n’ai pas retrouvé gilles à l’arrivée. Dommage ; mais je crois que mon état était assez pitoyable.
Place au repos……

Bonjour

A mon tour de raconter mon MDP 2009
L objectif était de 3h30m00s
Encore une fois c est raté
Départ assez prudent avec un passage au 5eme en 25m09 , puis au 10 eme en 50m19
Le passage au 15eme en 1h15m12s ou le 1er ballon bleu me rejoins au semi je suis en 1h45m19s j arrive au 30eme en 2h04m55s . Le 1er ballon bleu est un peu devant mais je ne m inquiete pas trop , il y en a 3 . Au 30eme en 2h30m23s , je suis toujours avec les ballons bleus , et je reve de battre mon record de 3h37m01s , puis les ennuis commencent vers le 34eme ou les crampes apparaissent . Je passe au 35eme en 2h57m26s et je vois les ballons qui eux continuent d accélérer , je termine tant bien que mal ce 7 eme marathon en 3h37m21s soit 20 secondes de plus qu en 2005 dernière participation
Très fatigué et déshydraté car les crampes ont ralenti la fin de ma course
C est dommage , et j ai un gout amer de la "défaite" même si ce n est qu une course
Je mais mettre un autre message pou essayer d analyser ma course et mon entrainement de cette année
Bon maintenant c est repos
Chris60:)

Bonjour à tous,
De mon coté, le marathon de Paris a été ma première expérience du genre.
Avec un semi en octobre dernier en 1h42 et une VMA autour de 16 km/h, j'ai suivi le programme d'entraînement de Gilles 14 semaines/ 3 séances (+ une 4 ème séance de vélo le dernier mois), avec objectif 3h30. J'avais peiné à l'allure 12 km/h dans les sorties longues sauf les trois dernières semaines où elle est enfin devenue confortable.
Après une dernière semaine où j'ai mal dormi à cause du stress, je me présente avec deux amis sur la ligne de départ dans une ambiance chaleureuse, au niveau des drapeaux bleus (meneurs d'allure 3h30). Avec la légère pente, on distingue la foule immense sur les Champs.
Marche forcée au départ, le temps de laisser se détendre ce long serpent, et première surprise : FC 170 ! Soit 10 de plus qu'à l'entrainement: effet du stress et au manque de sommeil sans doute. Que faire : revenir à 160 en ralentissant ou bien continuer avec les meneurs d'allure ? Je prends une option intermédiaire : je me laisse légèrement distancer mais voyant que ma respiration est très calme, je poursuis à 12 km/h. D'où un passage régulier aux 5 km (16'), 10 km (51') 15 km (1h16), semi (1h46) soit une minute de retard sur l'objectif seulement.
Moment d’extase au semi : soleil, vue sur la Seine, musique brésilienne (batucadas) et aussi : légère descente.
Un gel et de l’eau tous les 5 km : le protocole répété à l’entrainement est respecté ! L’antioxydant au semi me fait un bien fou.
Au 25ème et au 30ème , toujours une minute de retard sur l’objectif mais les douleurs apparaissent dans les jambes petit à petit, je sens que je vais souffrir à la découverte de ce kilométrage encore inconnu pour moi.
Passage peu agréable : le tunnel près des quais, heureusement c’est ventilé et les coureurs les plus expansifs ne manquent pas de déclencher des « olas vocales » en criant à pleins poumons !
A l’arrivée au bois de Boulogne, l’acide lactique a fait son effet, et vers le 35ème, je sens que je ralentis de force, et je dois faire une croix sur mon objectif et uniquement me concentrer sur le fait de finir dans de bonnes conditions en évitant la crampe de trop. Après près de 3h à FC 170 à 175, c’était évident : plus de glycogène, débrouille toi avec ce qui te reste dans le ventre et avec ta volonté. C’est là aussi que l’entrainement sert : la faculté à endurer l’effort malgré la douleur et la volonté ancrée de terminer coute que coute.
A un ravitaillement , qq un me marche sur le pied : Aïe, crampe dans la cuisse, je marche 10 secondes et çà repart.
Les derniers kilomètres sont donc laborieux, les encouragements sont précieux, « plus que 4 km,…. 3 km…. Allez c’est presque fini… flamme rouge.. ! » , et enfin l’avenue Foch, un voisin de galère me dit « c’est beau l’arrivée » tout simplement. Oui, en effet, c’est beau, alors malgré nous on accélère sur la fin et on va chercher cette ligne d’arrivée en n’oubliant pas un geste de vainqueur pour le photographe !
Résultat : 3h41 temps corrigé.
Douleurs dans les jambes mais la tête, le cœur, les poumons, l’estomac nickel. Il aura manqué 7 km de tenue d’allure mais inconsciemment je m’y attendais.
Je tiens à remercier Gilles pour son site, ses programmes d’entrainement, ses conseils grâce auxquels j’ai pu me préparer au mieux. J’avoue j’ai juste un peu désobéi quand Gilles, vu ma fatigue aux entrainements et ma VMA modeste m’a conseillé de partir sur 4h. Je ne regrette pas, même si je peux à peine marcher ce lendemain de course !
Pour la prochaine fois (peut être New York 2010 !) , je sais déjà que je passerai à au moins 4 entrainements par semaine, et qu’il faudra travailler la VMA pour améliorer les temps de références aux 10 km et au semi. Je redemanderai certainement de précieux conseils à Gilles.
A ceux qui n’ont pas encore effectué ce premier marathon, je ne peux que les encourager, pour l’ambiance, pour les spectateurs qui scandent votre prénom inscrit sur le dossard, pour la musique, pour la satisfaction d’un certain accomplissement aussi bien sûr. Et rassurez vous, on ne trouve pas le temps long malgré la distance, le premier semi est passé comme un coup de vent. Et même si c’est dur à la fin, on ne panique pas car la plupart sont dans la même situation.
Bons moments de sport à tous.

Semi marathon de la Ronde Vaudaise dimanche 5
J’ai fait mon premier semi en septembre dernier à Lyon en 1h51’39’’
Mon objectif était juste de passer sous les 1h50’
Le parcours se fait en 2 boucles avec 200à300 m de montée assez raide pour rejoindre un chemin de halage aux 7ième et 17ième et une autre montée aux 8ième et 18ième pour passez un talus.
3 ravitaillements avec verres d'eau, fruits secs et pâtes de fruits
Comme un bleu que je suis, je suis parti trop vite , surtout les 2 premiers:
4’36 ‘’ au premier au lieu de 5’10’’
4’48’’ au second
Les 5 premiers en 24’11’’ au lieu de 25’50’’
Et ben ça pas raté, au douzième les jambes tournent moins bien.
1h05’56’’ au 13ième au lieu de 1h07’10
Au quinzième je me retrouve terriblement esseulé et je n’arrête de relancer la machine.
1h16’30’’ au 15ième au lieu de 1h17’30’’
Au 17ième la montée me parait insurmontable- je ne relance plus rien.
Au dernier je profite des encouragements d’un coach qui cours avec sa coachée, je m’accroche, la belle me doublera sur la ligne.
1h28’ au 17ième au lieu de 1h27’50’’ 11’30 pour les 16 et 17ième
1h33’55 au 18ième au lieu de 1h33’ 5’55 pour le 18ième
1h10’06 au 19ième au lieu de 1h38’10 6’11’’ pour le 19ième
1h41’41 à l’arrivée 11’35’’ pour finir les 2 derniers
C’est mon temps rs200, le temps officiel devrait pas tarder
Sinon le kilométrage était marqué au sol et ce n’est pas super pratique je trouve surtout sur 2 boucles plus le marquage d’un 10 km…
Finalement je m’en veux un peu pour ce départ mais comme je n’ai pas encore beaucoup d’expérience je me dis que je suis déjà assez content de finir. Je me dis que cette course me servira pour le prochain semi.
J’ai aussi beaucoup pensé aux marathoniens à Paris, bravo à eux.
Et puis dimanche c’était mon anniversaire alors ça m’a pas empêché de manger le gâteau !

Je me présente au départ de mon premier marathon avec un dernier mois de préparation calamiteux (15 jours d'état grippal + cheville gauche et bassin bloqués). Je me suis mille fois posé la question sur le coté raisonnable ou non de prendre quand même le départ.
Finalement, samedi début après midi, direction Paris et la salon marathon expo pour retirer mon dossard et rencontrer les acteurs "économique" de la course à pied en France. A l'arrivée, j'ai passé prés de 5 heures à déambuler dans les allées (je suis bien "rincé" le soir au moment du couché) et à discuter avec de nombreuses personnes dont notamment Jérome (papadjé). Cette rencontre fut d'ailleurs fort sympathique
Dimanche matin réveil 7h00 et petit déjeuner 7h15. Au menu: une banane, une demi baguette et du thé.
8h00 direction Place de l'Etoile en marchant tranquillement . Mon hôtel était situé à 10' à pied du départ.
Là je retrouve Fabrice, un copain du club. Vu que mes objectifs chronométriques sur ce premier marathon ne sont plus d'actualité, je lui ai proposé de l'accompagner le plus longtemps possible. Son objectif, faire 3h29'59''.
8h45 le départ est donné. Nous mettrons 2' avant de franchir la ligne de départ. Je décide alors de commencer très cool (11,5km/h). Au second kilomètre: pause pipi. Nous passons au 3eme kilomètre avec 1' de retard sur les 3h30. Fabrice est tenté d'essayer de rattrapé le temps perdu. Je lui dis de rester bien caler sur 4'55"/1000m et que cela se fera naturellement.
Nous passons au 50'15". Nous avons refait une bonne partie de notre retard. Je demande souvent à Fabrice de ralentir. Il est souvent tenté de se laisser entrainer par l'ensemble des coureurs. Nous nous appliquons à bien nous alimenter et hydrater à chaque ravitaillement. Tous les 5kms, nous prenons un gel (27gr) et une petite bouteille d'eau que nous buvons tranquillement par petite gorgée sur les 2kms qui suivent.
Km15 (1'14"35) , tout va toujours impeccable. Désormais nous sommes en avance sur l'objectif. Mes pulsations ne dépassent pas les 80%FCM. Avec Fabrice nous discutons beaucoup.
Nous approchons du semi marathon. Fabrice veut absolument passer en 1h44. Je lui dis de rester cool car la route est encore longue.
KM25 (2h03) Je n'ai jamais fais une sortie aussi longue de ma vie. Nous avons 2' d'avance sur l'objectif. Je sens que Fabrice n'est plus aussi serein et cela m'inquiéte un peu. Je ne laisse rien transparaitre en espérant qu'il ne s'agit que d'un mauvais passage. Nous enchainons alors le passage des tunnels. Je n'apprécie pas du tout cette partie du parcours. Je comprends qu"elle puisse être fatale à beaucoup de coureurs. D'ailleurs nous croisons de plus en plus de coureurs qui marchent, boitent, s'arrêtent faire des étirements...
KM30 (environ), j'entends une voix derrière moi. Il s'agit d'Olivier. Il a prés de 10' d'avance sur son record. Cela s'avéra malheureusement fatal par la suite. Notre rencontre fut brève mais sympathique. Je serai bien rester davantage parler avec lui, mais je sens que Fabrice a du mal à rester caler sur l'allure. Je préfère me concentrer sur notre allure en donner RDV à l'arrivée à Olivier.
KM32, nous avons 2'30 d'avance sur notre tableau de marche et Fabrice commence à coincer. Mes craintes du km25 semblent malheureusement se vérifier. Il me demande de continuer à mon rythme et de le laisser finir seul en essayant de gérer au mieux les 2'30" d'avance acquises avant ces 10 derniers kilomètres.
Pour la première fois de ce marathon, je me retrouve livré à moi même. Les sensations sont plutôt bonnes. Je ne vois pas ce qui pourraient m'arriver d'ici l'arrivée à ce rythme. Je décide alors de tenter une petite "expérience". Je suis curieux de savoir si je suis capable de boucler ce dernier 10km à une allure plus rapide (environ 45' )
Tout va bien durant 5kms. Les sensations sont plutôt sympa. Je double énormément de coureurs.
KM37, je commence à ressentir les premiers signes de véritable fatigue. Mon tendon commence à me "chatouiller". Mon manque kilométrage ce fais ressentir (100km sur le dernier mois...). Je sens que je m"éteins" à petit feu.
KM40, je flirte avec ce que l'on appelle communément le "mur du marathon". Je ne panique pas. J'en connais la cause. Je suis sec au niveau des réserves de glycogène intra musculaire. En accélérant entre le km32 et km37, je savais le risque que je prenais.
Je décide alors de finir à mon allure, en cherchant surtout à ne pas me blesse.
KM42: dernier rond point et enfin cette fameuse ligne droite d'arrivée que j'ai souvent eu l'occasion de voir à la télé les années précédentes. Étonnamment elle me semble moins longue qu'à la télé.
KM42,195: Je franchis l'arrivée, heureux d'avoir finalement décider de courir ce marathon malgré une préparation calamiteuse.
Je reste attendre l'arrivée de Fabrice. Je guette le chrono. Je sens que les 3h30 vont être difficilement jouables pour lui. Il semble avoir bien "craqué" sur la fin.
Finalement je l'aperçois, en effet bien "atteint" et un peu déçu du chrono: 3h30'02". Pas de bol !!! A 3 secondes prés....Je pense que les 2'30" d'avance gagnées avant le Km30 lui ont été fatales.
Je reste attendre quelques minutes olivier. Je ne l'aperçois pas. Eest il déjà arrivé ou a-il eu des soucis. Malheureusement, je ne vais pas pouvoir attendre plus longtemps, car j'ai un horaire de train à respecter:(
Pour ma part, mon temps officiel "corrigé" est de 3h28'07". Est ce que j'ai envie d'essayer de faire mieux dans les mois qui viennent ? J'en suis pas sur;)
Je trouve la distance trop longue à mon gout. Je n'ai connu que 5kms de réelles bonnes sensations et de plaisir. Je préfère le semi marathon et désire plus m'orienter vers cette distance.
Mais qui sait, dans 2 ou 3 ans......