Séance VMA à moins de 3 semaines du marathon

Bonjour,

Parti pour faire le marathon de la Rochelle dans 3 semaines et 1/2 (12 semaines de prépa à 5 séances par semaine), et au vu de ma difficulté de récupération actuelle (je viens de faire 1 sortie d'1h dont 20' censées être à AS 21 mais j'ai à peine pu tenir l'AS 42), je me pose la question de supprimer ou non la sortie VMA de la semaine prochaine (2 x 8 x 300m à 100% VMA),

En effet, après la SL de dimanche (2h15 dont 12 km à AS 24), je crains au vu de mes sensations actuelles d'être incapable de tenir le rythme tout juste 3 jours plus tard,

Qu'en pensez-vous ? Dois-je croire en une meilleure récupération pour la semaine prochaine ?

Ou déjà anticiper en supprimant d'ores et déjà la séance de VMA de la semaine prochaine ? La remplacer par une autre ?

Merci d'avance pour vos conseils et avis,

Sportivement,

Je supprimerais en effet la VMA et donnerais la priorité aux séances as42.
Ce n'est pas 1 à 2 séances de 300m manquantes qui vont ruiner tes objectifs
Dans l'hypothèse ou tu te sens mieux et que tu te rongerais les ongles à ne pas faire ces 300m , tu peux aligner une séance du type 2*10*diagonales de terrain sans être rivé sur le chrono. De toute façon je pense qu'à 2 semaines 1/2 de l'objectif, ce sera la dernière séance VMA. Donc pas de panique à avoir... L'entrainement est là
Merde à toi

matthieu, il faut choisir entre 2 solutions qui s'opposent et perso j'opterai pour la seconde (sauf si début de blessure):

1) la prépa est exigeante et arrivé presque au terme de séances de travail, ce n'est pas 1 séance VMA de plus ou de moins qui changer grand chose...(un peu le discours de rachel)

2) durant le marathon, tu vas probablement avoir des moments difficiles (je ne te le souhaite pas, mais ca risque d'arriver ) et le fait de souffrir à l'entraienement, d'avoir du mal à enchainer les dernières séances comme les dernier km du marathon, est une préparation mentale pour le jour J. tu apprends à ton cerveau à prendre le dessus sur ton corps qui te demande un peu de repos...

je trouve les 2 théories justes, mais les principes de la seconde me plaisent bien, d'autant que les conseils de base d'une prépa-marathon c'est : suit bien ton plan à la lettre, sans lacher et sans en faire trop non plus....l'exception reste toujours la blessure !

bon courage pour la fin du plan, La rochelle, et pour ton choix !!!

je serai aussi à La Rochelle et j'ai suivi un plan 14 semaines à 4 séances. J'ai abandonné la VMA depuis quelques temps déjà (elles passaient bien à l'entrainement donc bon) au profit de l'endurance et de séances au seuil ou à AS42 ... Je me dis que l'essentiel est de bien se sentir à l'aise à la vitesse visée et pas de travailler la cylindrée à 3 semaines du marathon Je me trompe peut être ...

etchechris écrit:

matthieu, il faut choisir entre 2 solutions qui s'opposent et perso j'opterai pour la seconde (sauf si début de blessure):


2) durant le marathon, tu vas probablement avoir des moments difficiles (je ne te le souhaite pas, mais ca risque d'arriver ) et le fait de souffrir à l'entraienement, d'avoir du mal à enchainer les dernières séances comme les dernier km du marathon, est une préparation mentale pour le jour J. tu apprends à ton cerveau à prendre le dessus sur ton corps qui te demande un peu de repos...

Je partage une seule chose avec cette solution: c'est que la difficulté vient toujours lors d'une épreuve... et c'est la volonté qui fait alors avancer... par contre, je n'ai jamais compris pourquoi les gens pensent qu'en se faisant mal à l'entrainement, (car un séance VMA, c'est une séance où l'on se fait un minimum mal), alors la volonté s'en trouve améliorée... tu n'as rien fais d'autre que te prouver que tu as de la volonté... mais tu te seras épuisé

Pour moi, on entraine son corps à faire un effort, on entraine pas son esprit a avoir de la volonté !

Je reste intimement convaincu que les 10 derniers jours d'une préparation de 12 semaines peuvent être allégés sans remettre en cause ni l'objectif... Par contre, rester en place et ne pas trop en faire la dernière semaine, lutter contre l'envie de faire 15 bornes la veille ou l'avant veille d'un marathon, ca c'est un exercice bien plus difficile que l'on peut croire, et il en faut de la volonté pour résister

Je partage une seule chose avec cette solution: c'est que la difficulté vient toujours lors d'une épreuve... et c'est la volonté qui fait alors avancer... par contre, je n'ai jamais compris pourquoi les gens pensent qu'en se faisant mal à l'entrainement, (car un séance VMA, c'est une séance où l'on se fait un minimum mal), alors la volonté s'en trouve améliorée... tu n'as rien fais d'autre que te prouver que tu as de la volonté... mais tu te seras épuisé

Pour moi, on entraine son corps à faire un effort, on entraine pas son esprit a avoir de la volonté !

Je reste intimement convaincu que les 10 derniers jours d'une préparation de 12 semaines peuvent être allégés sans remettre en cause ni l'objectif... Par contre, rester en place et ne pas trop en faire la dernière semaine, lutter contre l'envie de faire 15 bornes la veille ou l'avant veille d'un marathon, ca c'est un exercice bien plus difficile que l'on peut croire, et il en faut de la volonté pour résister

complètement d'accord avec toi sur l'allègement des 10 derniers jours, même 15, mais là notre collègue est à 3 semaines et 1/2 du marathon, il aura le temps de souffler sur le 2 dernières semaines....et je persiste à penser que tu bosses aussi le mental à l'entrainement : j'imagine que le jour de la course, quand le mur se présente, tu dois y repenser à cette séance que tu voulais pas faire parce que tu te sentais cuits, et que tu l'as quand même bouclée cette séance VMA, alors tu vas "pas le lâcher maintenant ce put*** de marathon" !!!!!! je suis déjà dans ma course là !

@XIII : moi je me dis que si des spécialistes ont pondus des plans, c'est qu'il doivent être judicieux, même pour la VMA en semaine 10...mais je te l'accorde, ce sont peut-être des plans pour des coureurs qui cherchent une belle perf.

allez, après la belle victoire de Bayonne à Paris, je retourne devant le rugby et Bourgoin-Toulouse...