Semi de Lyon 2012 : Régression ! !

@ Reg : Ça fera un intervalle d'exactement 6 semaines entre les 2 courses. Pour une durée supérieure à 4 semaines, le plan "entre deux semis" préconise, après une semaine de récup, de raccrocher les 5 dernières semaines d'un programme de préparation classique. Si j'applique cette approche sur une base de 4 séances / sem, je crois que je risque encore le cramage. Je vais tenter ça, mais en me repliant sur du 3 séances / sem.

@ Cartman : Je crois que tu as raison. Y aller sans se mettre la pression est important. Au pire, de toute façon, ça fait toujours du foncier, dans une ambiance sympa.

On ne peut pas dire qu'il n'y avait pas de signe de nullitude avant cette course. Par exemple, ma fréquence au repos était 7-8 puls au dessus de la valeur habituelle. Et l'on dit toujours que c'est un fort indice de fatigue. Cette semaine, les choses sont revenues progressivement à la normale de ce côté-là. Espérons que ce soit bon signe...

Merci pour vos encouragements.

coucou à tous! j'ai vu ton post et du coup ça me donne envie de te répondre même si je suis une pauv' noob.

j'ai passé un concours fin septembre, et j'ai fait une préparation intensive dans une boite super chère. premier cours d'histoire géo (où je m'étais tapé un 0,75/8 au dernier concours blanc) le prof nous dit "si on rate, est-ce que c'est grave?"

ta situation me fait un peu penser à ça. du coup je pose la question : est-ce que c'est grave?

autre question : combien de personne en france sont capables de courir le semi en 1h37? personnellement je trouve que c'est déjà une belle performance, même s'il s'agit d'une régression par rapport à tes chronos précédents.

de plus, est-ce qu'on a pas le droit de flancher de temps en temps? la fatigue, le boulot, la météo, ça fait beaucoup de facteurs, nous ne sommes pas des machines, et notre corps nous l'avons pour la vie donc quand il crie pitié, il faut peut-être l'écouter un peu

je comprend que tu sois déçu, mais la vie n'est pas finie, tu as le temps de te reposer pour cette fin de saison, te consacrer à d'autres trucs comme l'escalade par exemple pour te changer les idées, faire des petites sorties tranquille pour le plaisir, et reprendre de bon pied l'année prochaine. franchement, 1h37 au semi, est-ce une catastrophe?

après moi je coure comme ça pour le plaisir, je n'ai jamias fait de course, et je peux te dire que quand j'ai la flème ou que je suis fatiguée, ben mémé reste dans son lit avec un gros pyjama et une tisane, au lieu d'aller se peler le c** sous la pluie, le vent, ou le cagnard, et ce sans aucun complexe! du coup c'est sûr qu'on est pas dans le même état d'esprit, mais je pense que tu peux t'accorder un peu de repos, et ne pas complexer sur une perf qui reste malgré tout très honorable.

voilà c'était ce que j'avais envie de dire, j'espère que ça va te remonter un peu le moral, même si c'est pas des conseils de pro.

Salut Estelle,

Merci pour ta réponse.

Mon message pouvait paraître un peu sombre, mais, pas de souci, je me suis vite repris. Au fond, mon souhait était surtout de partager cette expérience, d'essayer d'y trouver des explications un tant soit peu rationnelles et d'échanger avec des coureurs ayant pu connaître le même genre de "déconvenue".

Concernant le chrono, je l'analyse évidemment en relatif, par rapport à mes performances antérieures et à mes objectifs. L'idée n'est pas de me comparer à la moyenne des coureurs amateurs ni à des coureurs kenyans capables d'avionner à plus de 20 à l'heure sur le même parcours.

Le truc un peu perturbant avec la course à pied, c'est que les méthodes d'entraînement, très cadrées, très rationnelles, très éprouvées également, peuvent donner l'illusion que tout est parfaitement déterministe. Que, dès lors que l'on se conforme aux plans d'entraînement, que l'on respecte bien ses allures et FC cibles, ses phases de repos, etc. on ne peut que réussir, que progresser.

Malheureusement, dès lors que l'on touche à la physiologie, les choses sont bien plus complexes qu'on peut le laisser croire. Et même dans des disciplines très propices à la rationalisation, mais également très matures, comme la càp, le vélo ou la natation, l'entraînement est encore loin d'être une science exacte. Il n'y a qu'à lire les derniers articles de Sport & Vie sur la récup active, l'affûtage, l'inflammation, etc. pour s'apercevoir que beaucoup d'idées reçues ont la vie dure et que de nombreuses questions restent ouvertes.

Si l'on ajoute à cela les perturbations liées aux facteurs extérieurs (stress, manque de sommeil, alimentation, fatigue due à d'autres activités sportives...), on réalise vite d'un plan d'entraînement est loin d'être une recette miracle. Et c'est un peu la somme de toutes ces "inconnues" qui fait qu'avec toute la bonne volonté du monde et toute la rigueur nécessaire, on observe parfois tout le contraire de ce que l'on attendait (une grosse régression au lieu d'une belle progression, par exemple).

C'est un peu sur ces questions, finalement rarement abordées sur les sites et dans les revues spécialisés, que je voulais échanger. Pourquoi parfois ça ne marche pas ? Que faire quand ça ne marche pas ?

se reposer tout simplement et attendre sa prochaine heure de gloire

c'est sûr que ton message était pour le moins sombre

salut ,
je voulais te dire deja bravo sur t performance semi marathon ,les 1H30 sur semi tu l'ai fera c sur , apres je sais pas si cela est de la regression , mais peut etre tu etais dans un jour sans ou alors pas de gnack le jour J, je ne pense pas que la course a pied soit que des mathematiques et c pas parck tu suis un plan d'entrainement que tout va se passé comme une lettre a la poste ......je suis d'accord avec toi , bon courage et positif car nous tous on connais un jour la desillusion de la course alors qu'on c entrainer comme des malades , mais si c'etait si facile le sport sa ce serait byebye