Poids et performance
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Tu ne peux pas comparer un sprinter et un marathonien quand même Usain ne peut meme pas courir un 5000 Et on ne compare pas VO2max absolue (plus tu as du muscle, plus elle est grande) et VO2max tout court, cette dernière divise par le poids. Et les énormes VOmax absolues sont effectivement des masses de l'aviron, alors que les plus grosses VO2max en cap sont les kenyans et autres éthiopiens. Mets les deux au départ d'un 10K et on compare
Mais ce qui est bénéfique, c'est de perdre du GRAS. Du gras, et pas autre chose. Et les masses de l'aviron ou les kenyans ont un point commun: pas de gras. Et c'est là que c'est difficile, car un régime te fais perdre un peu de tout, et si tu veux vraiment être efficace il faut etre suivi. Le plus simple est quand même de mieux s'entrainer
Mais ce qui est bénéfique, c'est de perdre du GRAS. Du gras, et pas autre chose. Et les masses de l'aviron ou les kenyans ont un point commun: pas de gras. Et c'est là que c'est difficile, car un régime te fais perdre un peu de tout, et si tu veux vraiment être efficace il faut etre suivi. Le plus simple est quand même de mieux s'entrainer
Last Edit:il y a 9 ans 2 mois
par Air1
Dernière édition: il y a 9 ans 2 mois par Air1.
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Air1 écrit: Tu ne peux pas comparer un sprinter et un marathonien quand même
Ah si, je compare tous , j'ose tout. c'est comme ca dans les études, tu choisis au hasard des individus représentatifs de la diversité (donc c'est plus du hasard).
bien entendu, j'exagerais. Comme tu l'as pointé, le débat est bien plus compliqué. Le poids seul n'est rien, sans une distance, un rapport poids/puissance (VO2max) ... bref, difficile de le démontrer. Dans la pratique, c'est pourtant un sentiment largement éprouvé..
Pour le propos: c'est du vélo en anglais, pour le poids du vélo. Ils ont fait ce qu'ils ont pu
par personne
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@personne : oula, vielle publi' et pas forcément la plus pertinente
Air1 fait bien de préciser que plus que la perte de poids (le chiffre) c'est la perte de gras qui est significative.
En effet, perdre du poids (la valeur, sans se soucier de ce que l'on perd) peut aussi faire diminuer les performances chez une personne "n'ayant pas à perdre" (poids de forme déjà atteint) ou augmenter la prévalence aux blessures/maladies.
Mais faisons un peu d'histoire des sciences pour comprendre d'où vient ce 1kg perdu = 30s de gagner !
Tout à commencer avec K. Cureton fin des années 70 et une étude sur l'effet de l'excédent de poids sur la performance. Pour cela ils ont rajouté des "poids" (vestes lestés) à des coureurs pour simuler une surcharge. Et ils ont mesuré la VO2 à chaque fois/exercice pendant 12min. Ils ont remarqué que pour 5% d'excès de "poids", les coureurs courraient en moyenne 90m de moins... et une consommation d'O2 plus grande. En extrapolant sur une course de 5k, cette excédent de poids reviendrait à 30s de perdu. Tadaaaaaaaaaa
Bon cette étude princeps avait quelques biais, mais cela a marqué l'esprit des préparateurs physique.
Depuis les études ont bien progressé, au point de séparer le poids et la masse
cf : jeb.biologists.org/content/210/24/4418.long
Les auteurs ont pu déterminer que chaque pourcentage d'augmentation de la masse corporelle entraine une augmentation de 1,4% du coût métabolique global.
En 2014, une très bonne étude de l'INSEP (cocorico) a enfoncé une porte ouverte (encore fallait-il le démontrer) que l'IMC avait une influence sur la performance : les valeurs "idéales" ? : [20-21] pour un 800m, [19-20] pour un 10k et semi, et [18-20] pour marathon.
journals.plos.org/plosone/article?id=10....journal.pone.0090183
Mais l'IMC/poids ne fait pas tout... c'est juste quand étant moins lourd, on améliore tout un tas de paramètres physiologique dont l'oxydation des glucides (si précieux pour les coureurs de fond).
Et pour en revenir sur le gras, diverses études en parlent dont celle-ci : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21448047
2% de gras en plus suffit à faire baisser les performances, et c'est pire s'il y a aussi une fonte musculaire en parallèle. Chez le coureur récréatif, cela peut avoir une bonne influence sur les performances et on peut même prédire les résultats d'une course au pourcentage de son "gras"... : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24198587/
Néanmoins, ce qui prime le plus sur la performance c'est l'entrainement même si le poids/gras joue aussi, un peu (ou beaucoup suivant le coureur). Cf une dernière étude récente sur les perf' sur marathon : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24379719 . Il y a même une équation qui prend en compte le kilométrage/semaine, l'allure, le gras/poids... afin de prédire le résultat. Cela semble plutôt bien fonctionner ! :)
Bref, oui le "poids" peut influencer les résultats, mais dans ce mot poids, ce qui compte c'est surtout le "gras". Idéalement pour un coureur de fond, il faudrait se trouver avec un IMC [18-20] et entre [8-15%] de gras sachant qu'un sédentaire se trouve en général (sans surpoids) entre [15 à 20%]. Mais là franchement on rentre des détails d'affinage, et plutôt pour des athlètes de haut niveau...
Bon sur ceux, je pars faire une lipo'
Air1 fait bien de préciser que plus que la perte de poids (le chiffre) c'est la perte de gras qui est significative.
En effet, perdre du poids (la valeur, sans se soucier de ce que l'on perd) peut aussi faire diminuer les performances chez une personne "n'ayant pas à perdre" (poids de forme déjà atteint) ou augmenter la prévalence aux blessures/maladies.
Mais faisons un peu d'histoire des sciences pour comprendre d'où vient ce 1kg perdu = 30s de gagner !
Tout à commencer avec K. Cureton fin des années 70 et une étude sur l'effet de l'excédent de poids sur la performance. Pour cela ils ont rajouté des "poids" (vestes lestés) à des coureurs pour simuler une surcharge. Et ils ont mesuré la VO2 à chaque fois/exercice pendant 12min. Ils ont remarqué que pour 5% d'excès de "poids", les coureurs courraient en moyenne 90m de moins... et une consommation d'O2 plus grande. En extrapolant sur une course de 5k, cette excédent de poids reviendrait à 30s de perdu. Tadaaaaaaaaaa
Bon cette étude princeps avait quelques biais, mais cela a marqué l'esprit des préparateurs physique.
Depuis les études ont bien progressé, au point de séparer le poids et la masse
cf : jeb.biologists.org/content/210/24/4418.long
Les auteurs ont pu déterminer que chaque pourcentage d'augmentation de la masse corporelle entraine une augmentation de 1,4% du coût métabolique global.
En 2014, une très bonne étude de l'INSEP (cocorico) a enfoncé une porte ouverte (encore fallait-il le démontrer) que l'IMC avait une influence sur la performance : les valeurs "idéales" ? : [20-21] pour un 800m, [19-20] pour un 10k et semi, et [18-20] pour marathon.
journals.plos.org/plosone/article?id=10....journal.pone.0090183
Mais l'IMC/poids ne fait pas tout... c'est juste quand étant moins lourd, on améliore tout un tas de paramètres physiologique dont l'oxydation des glucides (si précieux pour les coureurs de fond).
Et pour en revenir sur le gras, diverses études en parlent dont celle-ci : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21448047
2% de gras en plus suffit à faire baisser les performances, et c'est pire s'il y a aussi une fonte musculaire en parallèle. Chez le coureur récréatif, cela peut avoir une bonne influence sur les performances et on peut même prédire les résultats d'une course au pourcentage de son "gras"... : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24198587/
Néanmoins, ce qui prime le plus sur la performance c'est l'entrainement même si le poids/gras joue aussi, un peu (ou beaucoup suivant le coureur). Cf une dernière étude récente sur les perf' sur marathon : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24379719 . Il y a même une équation qui prend en compte le kilométrage/semaine, l'allure, le gras/poids... afin de prédire le résultat. Cela semble plutôt bien fonctionner ! :)
Bref, oui le "poids" peut influencer les résultats, mais dans ce mot poids, ce qui compte c'est surtout le "gras". Idéalement pour un coureur de fond, il faudrait se trouver avec un IMC [18-20] et entre [8-15%] de gras sachant qu'un sédentaire se trouve en général (sans surpoids) entre [15 à 20%]. Mais là franchement on rentre des détails d'affinage, et plutôt pour des athlètes de haut niveau...
Bon sur ceux, je pars faire une lipo'
par zdravo
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Merci pour tous ces liens.
Bah oui elle est vieille la publi. Mais pour autant, doit on la négliger pour autant? C'est sur que faire une review en sélectionnant les revues qui marche, c'est mieux
Et puisque j'ai le temps, quelques remarques vite fait:
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24198587/ 2% de poids, l'abstract ne mentionne pas le gras. PAs accès à l'article complet, mais j'imagine que le test se fait séquentiellement, donc en ajoutant au fur et à mesure les poids, ou s'est corrigé par la fatigue induite. Nul doute qu'ils ont utilisé un test pour données appariées.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24379719 PErf marathon. Le fait qu'un facteur soit significatif dans une régression ne suffit pas, voir que le modèle soit significatif, surtout quand les effectifs augmentent. Faut regarder ce qu'explique chaque facteur.Et quand on voit le coef du gras (0.1 exp(0.23 body fat percentage [%]), comparé au kilo hebdo: 98.46 exp(-0.0053 mean weekly training distance [km/week]), et sachant que l'exponentiel favorise les valeurs plus hautes, disons % de gras à 20% comparé à un kilométrage moyen de 50km, mieux vaut passer à 55km que baisser le gras à 18%
Mais bon, j'arrete de faire ma mauvaise tête, et l'avocat du diable. JE SUIS D'ACCORD qu'il est intéressant de baisser son % de gras et son poids si trop haut. Et les chiffres que tu fournis me conviennent. Quand on se fait chier à courir 60/70 bornes par semaine, pendant 12/16 semaines, pour gagner quelques secondes d'allures, il ne faut pas oublier qu'il y a pour beaucoup d'entre nous (moi le premier) des secondes "faciles" à gratter en mangeant mieux (et pas moins . Par contre, ne pas oublier que la courbe idéal poids/perforamnce est plus certainement gaussienne que linéaire (comme la plupart des systèmes biologiques), et on bascule vite du mauvais coté
Mais, le gras c'est la vie quand même
Bah oui elle est vieille la publi. Mais pour autant, doit on la négliger pour autant? C'est sur que faire une review en sélectionnant les revues qui marche, c'est mieux
Et puisque j'ai le temps, quelques remarques vite fait:
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24198587/ 2% de poids, l'abstract ne mentionne pas le gras. PAs accès à l'article complet, mais j'imagine que le test se fait séquentiellement, donc en ajoutant au fur et à mesure les poids, ou s'est corrigé par la fatigue induite. Nul doute qu'ils ont utilisé un test pour données appariées.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24379719 PErf marathon. Le fait qu'un facteur soit significatif dans une régression ne suffit pas, voir que le modèle soit significatif, surtout quand les effectifs augmentent. Faut regarder ce qu'explique chaque facteur.Et quand on voit le coef du gras (0.1 exp(0.23 body fat percentage [%]), comparé au kilo hebdo: 98.46 exp(-0.0053 mean weekly training distance [km/week]), et sachant que l'exponentiel favorise les valeurs plus hautes, disons % de gras à 20% comparé à un kilométrage moyen de 50km, mieux vaut passer à 55km que baisser le gras à 18%
Mais bon, j'arrete de faire ma mauvaise tête, et l'avocat du diable. JE SUIS D'ACCORD qu'il est intéressant de baisser son % de gras et son poids si trop haut. Et les chiffres que tu fournis me conviennent. Quand on se fait chier à courir 60/70 bornes par semaine, pendant 12/16 semaines, pour gagner quelques secondes d'allures, il ne faut pas oublier qu'il y a pour beaucoup d'entre nous (moi le premier) des secondes "faciles" à gratter en mangeant mieux (et pas moins . Par contre, ne pas oublier que la courbe idéal poids/perforamnce est plus certainement gaussienne que linéaire (comme la plupart des systèmes biologiques), et on bascule vite du mauvais coté
Mais, le gras c'est la vie quand même
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- fabrice85
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Pour sortir du débat scientifique, sur un site où courir rime avec plaisir, il ne faut pas perdre de vue que beaucoup d'entre nous se sont remis à courir pour ne pas prendre trop de poids (ou pour en perdre) et que nous ne sommes pas (encore ?) prêt à perdre du poids pour courir....le plaisir en courant : oui, le plaisir en mangeant : oui.
par fabrice85
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personne écrit: Bah oui elle est vieille la publi. Mais pour autant, doit on la négliger pour autant? C'est sur que faire une review en sélectionnant les revues qui marche, c'est mieux
Même pas, je n'aime pas le "cherry picking"
Juste une recherche biblio' rapide entre 2 manip... avec les mots clefs suivants : BMI, body weight, body fat, + le booléen AND, running performance, marathon performance.
Puis un tri par "pertinence", année et Impact Factor
@Fabrice : je pense qu'on aime tous bien manger
Mais cela n'empêche pas d'avoir en tête que diminuer notre masse grasse a un impact direct sur les performances... surtout lorsqu'on est en surpoids/proche du surpoids.
par zdravo
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