S'équiper pour la course à pied

le mental

Réponse de mariecess sur le sujet Re:le mental

Posted il y a 15 ans 2 semaines #33595
bzh29 écrit:

Enfin, comme je cours sur 10km... j'ai pas trop trop le temps de méditer...


Moi oui par contre, j'ai même largement le temps :silly:
par mariecess

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Réponse de Kryest sur le sujet Re:le mental

Posted il y a 15 ans 2 semaines #33607
mariecess écrit:

Je retiens: me fixer des objectifs par rapport aux coureurs qui sont devant, la préparation lors des dures séances d'entrainement (mais la dernière fois ça n'a pas marché, pendant la course je ne me sentais pas capable de refaire ce que j'avais fait à l'entrainement) et le PLAI-SIR.
Ce qui m'a minée je crois a été de focaliser sur mon temps :S


j'ai fais la même erreur à mon premier 10 km; je m'étais fixé des objectifs trop haut.. on en veut toujours plus! le rêve ça fait aussi avancer :lol:
maintenant je me fais plaisir et je laisse faire le temps! les progrès viendront d'eux même et le mental avec. applique toi dans tes séances qualitatives je pense que c'est le plus important.
dernier truc plutôt que te focaliser sur des objectifs regarde le chemin que tu as fais depuis que tu cours et d'où tu es partit, c'est déjà surement un beau challenge ;)
Last Edit:il y a 15 ans 2 semaines par Kryest
Dernière édition: il y a 15 ans 2 semaines par gilles.

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Réponse de christine57 sur le sujet Re:le mental

Posted il y a 15 ans 2 semaines #33657
j'aime bien la dernière phrase précédente :cheer: ....euh, moi, je me dis que j'attaque un mur :woohoo: ....du costaud....tout simplement ;)

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Réponse de Alassea sur le sujet Re:le mental

Posted il y a 15 ans 2 semaines #33663
Moi je regarde ce que j'ai déjà parcouru et je me dit un truc du genre: " wahou déja 3 km de fait, super il n'en reste PLUS QUE 18!!!!" :huh: parfois ca marche mais mieux dans la 2ème moitié de course^^
par Alassea

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Réponse de pingouin sur le sujet Re:le mental

Posted il y a 15 ans 2 semaines #33731
Salut Mariecess,

en fait ça dépend aussi un peu de l'entrainement que tu as suivi, mais pour les courses sur route j'ai tendance à suivre deux paramètres : ma FC et mon temps au kilomètre.

Je connais mon objectif donc je peux me réconforter par rapport au fait que je suis en ligne ou pas,
et si jamais je suis en retard sur l'objectif, je checke la FC pour savoir si je ne me laisse pas prendre dans un train de sénateur et qu'il ne serait pas temps de se rappeler qu'un 10km ça ne se fait pas à 70% de FCM :P (du moins si on veut faire un temps ;) )

Après regarder les gens qui t'entourent ça marche vraiment bien (à condition de ne pas s'emballer au début de la course quand les sensations sont bonnes!) mais sur semi ou sur marathon moi ça me fait un max de bien.

Enfin le décompte en négatif à partir de la mi-course ça aide aussi bien (allez plus que 3 kilomètres ce qui veut dire au plus X minutes d'effort avec X de moins en moins grands :laugh: )
par pingouin

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Réponse de XIII sur le sujet Re:le mental

Posted il y a 15 ans 1 semaine #34358
mariecess écrit:

Avez-vous des conseils pour ne pas se décourager pendant une course? à part ne pas partir trop vite évidemment.

Pour ma course j'étais très bien préparée sur leplan physique mais le mental n'a pas suivi, j'ai baissé les bras rapidement. Je me suis donnée à fond vu mon état d'épuisement à la fin, pourtant j'ai l'impression que j'aurais pu mieux faire si j'avais eu des sentiments positifs au lieu de me désespérer de la distance, de la chaleur, du temps qui ne passe pas vite, etc.

Est-ce qu'il y a des exercices mentaux à faire, des techniques de méditation?

Le sujet du mental est super important et malheureusement trop vite évacué. Sans doute parce qu'on a l'impression (fausse) que le mental ne se développe pas comme les muscles ou le cardio ;)

Je fais des sports d'endurance (VTT en raid marathon, orientation, marathon), je ne suis pas un performer, loin de là, mais sans faire preuve de trop de prétention, je pense être quelqu'un de dur à la douleur et de dur au mental. Et je crois avoir construit cette attitude et ces dispositions psychologiques dans mes entraînements. Alors ça vaux ce que ça vaux mais :

1) je ne renonce jamais à un entraînement que j'ai préalablement prévu (en tenant compte de mon temps de travail etc.). Je classe toutes les raisons pour renoncer dans la catégorie "mauvaises raisons" (sauf cas imprévu bien sûr ;) ). Il pleut -> je cours quand même, il fait un froid glacial -> je me couvre et je cours, il fait nuit à 19h00 -> je mets ma frontale et je cours, le bois dans lequel je vais est un vrai bourbier -> je passe par les champs B) ... J'oserai même dire que je m'efforce de profiter des mauvaises conditions pour faire un entrainement. Avec une technique très au point :woohoo: : j'appelle mes potes au téléphone pour se rencarder pour courir ; j'ai souvent les remarques "Olala, t'as vu la météo !" ; "T'as vu ce vent, t'es malade !" ; "Pfou, je sais pas si j'ai envie !" ; "on peut pas remettre ça à plus tard" ....... et là, je ressors une phrase typiquement masculine que j'assume assez peu en vérité (car je ne suis pas machiste) mais que j'avoue employer de temps en temps :blush: " Et oh les gars, on est pas des fiotes !!!!!"
Bref, je dirai que je provoque la situation et crois-moi, quand la séance est finie, qu'on rentre claqués, vannés, on a un sentiment de devoir accompli.

Et puis sachons une chose : la pluie, le vent, la gadoue, les entraînements avec la nuit tombée etct., ça n'a jamais tué personne !!! :)

2) je mémorise dans un coin de mon cerveau toutes les fois où j'ai dû renoncer et où j'ai été frustré. Et je m'en sers. Par exemple, j'ai été opéré d'un ligament croisé en 2004 et bien quand je me sens fainéant où en bout de course sur une compét., je revisualise les moments où j'étais cloué sur le lit d'hôpital, sans pouvoir bouger et où je m'étais fais la promesse de profiter de ma forme à 100 %. Méthode couet quoi :P

3) ce que je fais de plus en plus, notamment sur les gros raids marathons VTT (+ 10 h de roulage parfois en haute montagne !), je pars en "dégoupillant" le cerveau. ça veut dire quoi ? ben je me place sur la ligne de départ en mode [cerveau débranché]. La technique mentale est de ne rien calculer et de tout gérer à la sensation.
Tu te sens bien, alors force un peu plus ... tu vois un obstacle techniquement difficile, tu te lances ... je ne prends ni cardiofréquencemètre (je le garde pour les entrainements), ni GPS, ni chrono. Rien ! A l'ancienne comme on dit, et c'est assez profitable. Je me mets moins de pression, je n'ai aucun paramètre-parasite à gérer (sa montre, son cardio etc), je suis en pleine écoute de mes jambes et de mes envies.

4) Je sais que je ne supporterai pas un renoncement car ça toucherai à un de mes défaut : mon orgueil personnel :blush: . Du coup, puisque j'ai parfaitement connaissance de ce défaut de ma personnalité, je donne le maximum pour éviter d'avoir à gérer mes frustrations. Et le maximum, je ne le donne pas forcément en course (l'envie de finir) mais principalement à l'entraînement. C'est là, en tête à tête avec moi-même, que je me fais mal, que j'endure, que je pousse les limites, que je m'arrache ... car un ami m'a donné un adage que je trouve très juste "Entraînement difficile, guerre facile" (la compét est un combat non ? ;) )

Voilà mes "astuces", j'espère que ça pourra t'aider.
par XIII

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Votre nutrition sportive sur marathon

Temps de génération de la page : 0.229 secondes