Chaussure et amorti

Me voilà de retour avec un sujet qui va contre les normes.

Ce week end j'ai rencontré un coach sportif (pas mal de diplome d'état...) qui m'a raconté ce qu'on lui a dit lors d'une conférence sur la CAP.
Et particulierement sur les chaussures.

En gros, aujourd'hui on nous parle toujours de la chaussure idéale avec un gros amorti pour absorber les chocs.
Lors de la conférence, on lui a dit que tout cela était marketing.
Qu'en gros la course la plus efficace se fait le pied à plat et non avec l'arriere du pied en premier.
L'amorti va à l'encontre du naturel et le corps s'habitue à un confort qui ne devrait pas exister (la princesse au petit pois pour ceux qui connaissent)
Comme exemple, on lui a donné les pointes d'athlé sur piste qui sont plates, les chaussures de football ou de rugby à crampons, les chaussures de hand, tennis, basket...toutes avec des semelles plates.

Il a été responsable dans une salle des sports où il a pu observer la différence de vitesse sur une meme personne mais chaussée différement sur un tapis de course.
Avec des chaussures de running avec un gros amorti, avec des 5 fingers et pieds nus.
C'est pieds nus que la personne allait le plus vite à meme fréquence cardiaque, puis arrivent les 5 fingers et enfin les chaussures de running classiques.

Avez vous des reflexions sur ce theme?

À mon avis dans le cas des champions à la recherche de quelques dixièmes voir centièmes pour faire la différence ça me parait évident. Par contre si ton objectif est de préserver tes articulations malgré la fréquence des entrainements l'amortis me semble prendre tout son sens.

J'ai fait des tests dans le dernier mois!!!!

Je courais avec la série Asics 1000 dpuis 10 ans, puis avec la série 2000 de Asics (encore plus de support et de pronation) depuis 1 an. Et, depuis plusieurs mois, j'avais développé un agacement aux ischios, pyramidale, etc. gauches. Mais, durant la préparation de mon dernier 10km, cette blessure s'est exacerbée pour devenir insupportable, même au repos (couchée au lit, j'avais mal). Malgré les semaines de repos et les traitements de physiothérapie, elle ne guérissait tout simplement pas.

Mon physio a été clair : ``Tu dois changer de technique, et pour se faire, tu dois changer de chaussure``. Au fil des ans, plusieurs entraineurs m'avaient déjà fait la remarque que je courais trop du talon, et que mon rpm n'était pas assez élevé. Ce n'était donc pas nouveau. J'ai fait qques essais sur tapis roulant, avec chaussure, puis sans chaussure. J'ai rapidement constaté qu'avec moins de pronation (sans chaussure), je ne courais plus du talon mais de la plante du pied, j'étais plus efficace, moins de mouvement vertical, un rpm plus élevé sans même y penser, plus rapide (il a fallu augmenter la vitesse du tapis roulant), et surtout : plus de mal de fesse! Instantané, comme cela. Si je me remettais mes Asics 2000 et utilisais mon talon : douleur aigue. Nu pied sur le tapis, aucune douleur.

J'ai choisi des Asics DS trainer, qui, comme Gilles84 le dira, ont quand même un mimium d'appui. J'avoue que de passer directement à des chaussures sans support me fait craindre les fractures de stress. Après 3 semaines de ré-éducation (tu peux jeter un coup d'oeil sur mon suivi) avec des Asics DS Trainer, ma technique a changée. Le résultat est que mon mal de fesse a progressivement disparu (même au repos) et j'ai l'impression que ma technique est plus efficace. Et je suis prête
a amorcer mon plan demi-marathon!

J'ai toujours pensé que courir nu pied n'était qu'une ``mode``. Mais, je suis convaincue que mon changement de technique et de chaussure (on est quand même loin des 5 fingers) m'aidera à courir, pcq ma douleur était insupportable. Alors, ce sera une support minimal pour moi à partir de maintenant.

nous sommes tous différents et c'est pour cela qu'il y a plein de running différentes

perso sans amorti, je ne peux pas courir ou alors pas longtemps : douleur des genoux

le tout c'est de trouver chaussure a son pied

a+
laurent

Ce que resortait de l'étude c'est que plus tu donnes de l'amorti à ton corps, plus il en redemendera.
L'exemple d'Anne Marie est assez proche de mon témoignage
Le gars ayant assisté au séminaire vivait à Sherbrooke au Quebec.