En pleine réflexion...

Alors le voici mon petit sujet.

Cela concerne ma vie professionnelle.
Pour être concis... je crois que je me fais chier...

Je suis dans la même entreprise depuis janvier 2009 et bien que j'en sois à mon 3ème poste (dernier changement il y a 6 mois), je ne ressens pas une super flamme pour venir au boulot autre que les € en fin de mois et les avantages.

Car effectivement... gros groupe multinational = bon salaire pour un technicien + bon CE sur l'établissement + avantages divers et variés.
Par contre considération aux fraises (mais je suis conscient de ne pas être seul dans ce cas), et politique de groupe qui me laisse extrèmement perplexe en terme de futur plus ou moins proche...
En plus je ressens une certaine inutilité au quotidien vis à vis de la société et des gens en général...

Mon regret actuel est presque de ne pas avoir profité du plan de départ volontaire que nous venons de subir pour reprendre des études de kiné...
Mais maison achetée + projet bébé m'ont faits rester raisonnable.

Depuis quelques temps... Indeed est mon ami au travail, je travail à 2 à l'heure sans grande motivation, pasque ça ne soit pas intéressant mais la motivation n'est pas la...

Du coup la question globale est que faire?
Avez-vous déjà été dans cette situation?

Perso à 32 ans... il m'en reste à écouler du temps au boulot et dans ces conditions ça ne va pas être possible je pense .

Je ne veux pas faire un big pavé alors si vous avez des infos, expériences, questions etc... n'hésitez pas .

Tu nous fais la crise de la cinquantaine en avance

Sérieusement je comprends ce que tu veux dire mais à l époque ou l'on vie le fait d avoir un salaire " convenable " et des conditions de travail assez bonnes sont quand même à mettre dans la balance.

Perso je conduis un gros camion depuis 10 ans ( après avoir était à mon compte pendant 15 ans ) ce qui est un boulot proche du néant côté cerveau mais qui ma quand même permis de subvenir ( en travaillant plus de 200 heures par mois et la nuit ) assez confortablement au foyer et d offrir à mes enfants une vie agréable . Je ne dis pas que c'est merveilleux et que je m'éclate au boulot mais je préfère toujours voir le bon côté de la médaille
Je viens d avoir une promotion en passant formateur et c'est vrai aussi que ça fait du bien de se sentir un peu utile pour les nouveaux arrivants

Remets tes chaussures et va courir tu seras mieux dans ta tête après

Tu connais la réponse : changes de job.
Je vis un peu la même chose, avec en prime de nets désaccords avec ma hiérarchie. En bien je cherche un nouveau job. L'avantage c'est de pas être pressé et de pouvoir être plus exigeant lorsque tu en a déjà un.

Effectivement c'est cette réponse qui me trotte dans la tête grandement.

Pour dire, je n'ai même pas de remord à ne pas avancer à l'allureque je devrais dans mon boulot.

J'étudie les pistes, je regarde les offres, mais dans mon bassin d'emploi ce n'est pas la folie non plus. Le Limousin n'est pas une terre très fournie, et puis je ne sais pas vers quoi me tourner.

Je me demande même si passer un CAPES correspondant à mes goîts et mes études (c'est à dire physique-chimie) ne me permettrait pas d'aller vers une voie utile. Difficile certe mais utile.

Bref vivement les vacances...

Tu trouves de la motivation OLF dans ton travail quotidien?

Pourquoi ne pas faire la point grâce à un bilan de compétences ?
ça permet de réfléchir, et de ne pas prendre de décisions hâtives.

Je suis moi même conseillère, et je travaille dans un grand centre de formation.
Si besoin, tu peux me contacter en MP
Bon courage,

Même si je comprends le point de vue de Jean-Marc, je rejoins Olf.
Personnellement, j'ai bossé pendant 8ans dans la fonction publique, un taff administratif qui ne m'a jamais plu et auquel j'allais à reculon. Je prenais sur moi et essayais de voir le bon côté des choses car le salaire était correct sans être exceptionnel mais j'avais des horaires flexibles et pas mal de jour de congés. Du coup, je me raccrochais à ça, jusqu'à ce que je n'en puisse plus en fait. Je me suis souvent dit qu'à mon âge c'était trop tard (33ans cette année) mais un jour j'ai pris le problème dans l'autre sens et me suis dit qu'il me restait encore 35-40ans à taffer...
Je suis donc en disponibilité (j'ai quitté mon poste mais n'ai pas démissionné et suis sans salaire, j'ai le droit à 3 ans comme ça) depuis un an et demi et je dois dire que je cherche toujours un peu ma voie même si ça s'éclaircit petit à petit. Pour l'instant, j'ai terminé une formation de sophrologue et à la rentrée j'entame une formation de praticien shiatsu.

Ce n'est pas évident mais essaie de trouver quelque chose qui te plairait vraiment et regarde en fonction de ça ce qui est demandé niveau qualification. Je sais qu'aujourd'hui il existe pas mal de formation à réaliser les soirs ou les WE pour les personnes qui ont un job à côté. Tu n'as pas le couteau sous la gorge vu que tu as un taff donc prends le temps qu'il te faut pour te renseigner et trouver ce que tu veux faire.
Comme tu le dis, tu as 32ans et un paquet d'année à bosser encore donc ça me semble compliqué de perdurer dans cette voie. Il faut aussi dire que c'est quelque chose de très courant de nos jours. Rien qu'autour de moi j'ai ma copine qui s'est mise à son compte en tant qu'hypnothérapeute après un licenciement économique et un pote qui s'est reconverti d'un travail dans l'informatique (il avait un DUT) à la boucherie (il vient d'avoir son CAP). Bien sûr, il faut gagner un minimum d'argent pour pouvoir vivre mais nous passons énormément de temps de notre vie au boulot donc je pense qu'il faut trouver un juste équilibre, sinon ça peut devenir compliqué psychologiquement parlant.

Dule à raison, un bilan de compétence peut-être un bon point de départ

Bon courage en tout cas!