Article : ne pas courir un marathon

C'est surtout la fin qui compte :

Nous ne sommes pas que des êtres de raison et, de mon point de vue, la cap nous est quelque chose d'innée, d'instinctif, inhérent à notre espèce (nous sommes l'animal le plus endurant de la planête), et ce quelque chose d'irraisonnable, on peut raisonnablement le critiquer autant qu'on veut, n'empêche, c'est dans notre nature, et celui qui sort justement de sa nature critique à l'égard de ce qui n'est pas raisonnable pourrait prendre le risque de comprendre ce qui pousse à courir et à vouloir plier un marathon.

Donc, il y a plusieurs degrés de lecture, avec des pièges, et à ce titre, c'est bien trouvé.

secalex écrit: Encore un article pour ne rien dire surtout.

Il a perdu du temps et nous aussi.

Ouarf, je n'ai jamais couru de marathon mais je compte bien le faire et même plus si affinité

Bref sur l'article, c'est sûr que l'on peut prendre cela au premier degré et si on le fait, on dort bien plus que l'on s'entraîne à la CAP (et d'ailleurs dormir fait partie de l'entraînement ) Dormir est-ce vraiment se rendre utile, faire quelque chose d'utile ??? As-t-il regardé le temps que l'on gaspille juste à dormir

C'est comme tout le reste, il s'agit que chacun trouve l'équilibre qui lui convient.

Personnellement, dans la CAP je trouve bien d'autres choses que de me dire j'ai fait un marathon (que je n'ai pas encore fait d'ailleurs )

My 2 cents

Sauf que dormir, c'est nécessaire, non négociable.
Alors que courir, c'est conseillé mais seulement dans certaines conditions : comme tout, avec modération ; bien équipé ; avec une technique correcte ...

Parce qu'entre ceux qui vont se briser à un marathon car mal préparés, ceux qui vont se briser parce qu'ils en font trop, et je parle pas de ceux qui courent en sneakers et kway à l'approche de l'été pour perdre qq kilos, y a de quoi faire pour les kinés/ostéos/rebouteux/sorciers/...

Franchement, il y a qq années, les mecs qui étaient capables d'enchainer des gros trails comme des footings, ils m'impressionnaient. Quelques années après, et après des blessures les obligeant à arrêter définitivement la cap, j'ai bien changé d'avis : c'est bien de vouloir profiter du moment présent à fond, mais c'est aussi pas mal de penser à l'avenir ...

Ceux qui me font rêver, aujourd'hui, c'est surtout les "vieux" vétérans (ou masters, comme on dit maintenant), qui courent encore avec plaisir, sans blessure, même à 70 ans ou plus, qui ont pigé ce qui était important.

Sur ce, je vais me coucher, les ptis 200m de ce soir m'ont quand même un peu fatigué

Oué, biensûr que dormir c'est indispensable ! mais bouger un minimum aussi et comme tu l'indiques sans abus.

Mon exemple est aussi un peu second degré mais on fait tellement d'autre chose inutile que courir ne l'est pas plus que les autres.

j'ai à mon "actif " 3 marathons et depuis 10 ans, peut etre pas loin de 100 trails ?? de 15 à 120 km.
et bien, je trouve personnellement, et de loin, que le marathon est le plus difficile à faire...
attention, je ne parle pas de "finir" un marathon, qui , s'il est fait tranquillement, est pour moi, une sortie longue de prépa à un ultra par exemple...je parle bien d'objectif chrono...et la , c'est vraiment le plus dur, tant musculairement ou la semaine d'apres tes cuisses sont du steack haché, que psychologiquement, ou apres le passage du semi en gros, tu mets les oeillères de chaque coté, tu serres les dents, et tu entres dans le dur.
donc oui, un marathon, c'est pas le meilleur je pense pour durer dans la course lol

C'est exactement ça. Si la distance représente plus qu'une SL, alors vaut mieux s'abstenir.
Se faire du mal ( je parle pas de la course, mais des conséquences physiques durables possibles), juste pour flatter son ego (et ça marche qu'auprès des non initiés) et pour se la raconter à la machine à café, c'est un peu con.