accepter ou pas la souffrance
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échanges de points de vue intéressants
Souffrir ou pas ? apprendre à savoir souffrir ? Je crois que chaque individu a sa propre notion de la souffrance, selon son expérience et son parcours personnel dans la vie, que ce soit en terme de pratique sportive, d'évènements vécus (hospitalisation etc.). Dans le même ordre d'idée, le degré de souffrance et le degré de tolérance sont des paramètres totalement subjectifs et spécifiques à chaque personne. Je rejoins totalement Icare sur cet aspect.
Personnellement, je considère la souffrance physique et la souffrance morale comme des "passages" nécessaires mais pas comme des finalités. Je n'ai jamais vraiment compris l'expression commune "se faire mal". ça fait un peu rite initiatique. Par contre, je pense savoir l'appréhender, l'affronter, la domestiquer (dans une certaine mesure bien sûr ) pour atteindre un objectif sportif que je me suis fixé. Elle n'est pas forcément un élément de renoncement. Je la considère comme un témoin, un élément d'information pour mon corps qui me permet d'adapter les moyens que je mets en œuvre pour réussir l'objectif. Pour vulgariser, si j'ai des points durs qui apparaissent car l'allure que je m'impose est trop élevée, ben je vais "écouter" ces points durs et réduire mon allure ... Je pense donc qu'il est bon de s'y confronter et de considérer la souffrance, non pas comme une motivation pour renoncer mais comme un signal pour repenser sa pratique et mieux la contrôler, la dominer. Ne dit-on pas que le sportif qui domine sa souffrance exprime inconsciemment le besoin profond de l'Homme à dominer la mort
Enfin, distinguons bien la souffrance subie de la souffrance recherchée. Psychologiquement, la façon de l'appréhender est bien différente. Et la reconnaissance sociale aussi : si la souffrance subie (un décès, une maladie) inspire la pitié et la compassion, la souffrance recherchée inspire l'admiration dans bien des cas.
LeBreton disait "le sportif appelle la douleur comme une matière première de l'œuvre qu'il réalise avec son corps". Je trouve cela assez narcissique mais finalement bien juste
Souffrir ou pas ? apprendre à savoir souffrir ? Je crois que chaque individu a sa propre notion de la souffrance, selon son expérience et son parcours personnel dans la vie, que ce soit en terme de pratique sportive, d'évènements vécus (hospitalisation etc.). Dans le même ordre d'idée, le degré de souffrance et le degré de tolérance sont des paramètres totalement subjectifs et spécifiques à chaque personne. Je rejoins totalement Icare sur cet aspect.
Personnellement, je considère la souffrance physique et la souffrance morale comme des "passages" nécessaires mais pas comme des finalités. Je n'ai jamais vraiment compris l'expression commune "se faire mal". ça fait un peu rite initiatique. Par contre, je pense savoir l'appréhender, l'affronter, la domestiquer (dans une certaine mesure bien sûr ) pour atteindre un objectif sportif que je me suis fixé. Elle n'est pas forcément un élément de renoncement. Je la considère comme un témoin, un élément d'information pour mon corps qui me permet d'adapter les moyens que je mets en œuvre pour réussir l'objectif. Pour vulgariser, si j'ai des points durs qui apparaissent car l'allure que je m'impose est trop élevée, ben je vais "écouter" ces points durs et réduire mon allure ... Je pense donc qu'il est bon de s'y confronter et de considérer la souffrance, non pas comme une motivation pour renoncer mais comme un signal pour repenser sa pratique et mieux la contrôler, la dominer. Ne dit-on pas que le sportif qui domine sa souffrance exprime inconsciemment le besoin profond de l'Homme à dominer la mort
Enfin, distinguons bien la souffrance subie de la souffrance recherchée. Psychologiquement, la façon de l'appréhender est bien différente. Et la reconnaissance sociale aussi : si la souffrance subie (un décès, une maladie) inspire la pitié et la compassion, la souffrance recherchée inspire l'admiration dans bien des cas.
LeBreton disait "le sportif appelle la douleur comme une matière première de l'œuvre qu'il réalise avec son corps". Je trouve cela assez narcissique mais finalement bien juste
par XIII
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- FRED101964
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Réponse de FRED101964 sur le sujet Re:accepter ou pas la souffrance
Posted il y a 16 ans 2 mois #3747
je suis d'accord avec XIII, se dépasser dans la souffrance est une manière de dépasser le fait que l'on va mourir, en fait beaucoup de manière de se comporter de l'homme tient de ce fait....
par FRED101964
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- christine57
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Réponse de christine57 sur le sujet Re:accepter ou pas la souffrance
Posted il y a 16 ans 2 mois #3754
vaste sujet:ohmy: , et si on y recherche un sujet philosophique, on peut tomber dedans....
moi, quand vous parlez souffrance, je vois surtout celle que les autres subissent....alors, je ne vous suis pas autant que cela ds le fait que la souffrance est une manière de dépasser le fait que l'on va mourir....la mort est elle souffrance:unsure: , et pour qui:dry: , pour ceux qui la subissent ou ceux qui la cotoyent ...bon allez, je vais rejoindre le dalai lama.....
moi, quand vous parlez souffrance, je vois surtout celle que les autres subissent....alors, je ne vous suis pas autant que cela ds le fait que la souffrance est une manière de dépasser le fait que l'on va mourir....la mort est elle souffrance:unsure: , et pour qui:dry: , pour ceux qui la subissent ou ceux qui la cotoyent ...bon allez, je vais rejoindre le dalai lama.....
par christine57
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- XIII
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en fait, c'est très métaphorique, très métaphysique pour reprendre un terme pompeux (sorry ) , dans le sens ou l'Homme cherche, inconsciemment, des moyens pour dompter la mort, surtout au sein de la culture judéo-chrétienne comme la nôtre (c'est très différent au sein des cultures hindouistes par exemple). La souffrance est en fait un dépassement symbolique de la mort dans la mesure ou la souffrance est source d'angoisse et ou l'Homme va chercher à maîtriser cette angoisse, à repousser l'échéance. La souffrance et la douleur sont symboliquement (et parfois très concrètement, dans le cas de maladies lourdes, d'un accouchement etc) des signaux de la mort. On est rattrapé par son instinct naturel quoi ...
Tout ceci n'est pas très terre à terre et assez pompeusement philosophique ... ça doit être la conséquence des mes errances lorsque je cours et que je suis dans le dur
Tout ceci n'est pas très terre à terre et assez pompeusement philosophique ... ça doit être la conséquence des mes errances lorsque je cours et que je suis dans le dur
par XIII
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