#Kilian
- ketshoo
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 1054
- Remerciements reçus 3
Ces sportifs dopés ou pas possedent quoiqu'il en soit des aptitudes de base hors norme .
Il faut arreter de devaloriser le haut niveau, aucun d'entre nous qui aurait acces au "meme type de produit dopant " ne pourrait avoir un niveau de performance equivalent ou presque comparable
Il faut arreter de devaloriser le haut niveau, aucun d'entre nous qui aurait acces au "meme type de produit dopant " ne pourrait avoir un niveau de performance equivalent ou presque comparable
par ketshoo
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- oeufmollet
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 9050
- Remerciements reçus 419
Je suis bien d'accord, pour arriver à leur niveau, ils ont deja dû bosser comme des fous au début, et ils restent très forts.
C'est un peu comme si on nous prêtait la pigeot de Loeb pour monter Pikes Peak, deja on arriverait pas à faire un temps comparable, et on finirait probablement dans le trou ... il ne faut pas oublier le coté technique qu'ils maitrisent aussi parfaitement, y a qu'à voir les cyclistes qui savent pile poil comment se positionner pour grapiller qq secondes au chrono ou pour économiser un peu d'énergie.
C'est un peu comme si on nous prêtait la pigeot de Loeb pour monter Pikes Peak, deja on arriverait pas à faire un temps comparable, et on finirait probablement dans le trou ... il ne faut pas oublier le coté technique qu'ils maitrisent aussi parfaitement, y a qu'à voir les cyclistes qui savent pile poil comment se positionner pour grapiller qq secondes au chrono ou pour économiser un peu d'énergie.
par oeufmollet
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Tomtom
- Hors Ligne
- Junior Boarder
- Messages : 24
- Remerciements reçus 0
ketshoo écrit:
c'est pas tellement la question je pense, bien sur que ces personnes sont des sportifs d’exceptions à la base, la question c'est de savoir si on tolère le dopage comme moyen de les différencier.
guillaume072 fait référence à l'aspect le plus important: l'argent et le cout de ce type de traitement.
Des sportifs comme jornet sont relativement "isolé" niveau staff et organisation par rapport à d'autres sports, c'est plus compliqué de mettre en place un gros dopage.
a ce propos le monde a fait un article sur les nouvelles formes de dopage avec des micro doses de transfusion, indétectable sur le passeport des coureurs.
Tour de France : comment les coureurs contournent les contrôles
On parle beaucoup du vélo, mais je pense que la plus grosse escroquerie reste le foot (et c'est un amateur qui le pense ). Je ne sais même pas si les test sanguins sont maintenant généralisés. La FIFA avancant pendant des années que c'est la technique qui fait le footballeur et non le physique (mouarf).
Ceci dit et pour revenir au vélo, je crois que les coureurs font plus gaffe. Mis à part Froome cette année, aucun ne parait surhumain. Et que dire de Schleck? Même s'il a eu une blessure je crois, ce gars la était un des meilleurs il ya 2-3 ans, comment expliquer cette "méforme"?
Ces sportifs dopés ou pas possedent quoiqu'il en soit des aptitudes de base hors norme .
Il faut arreter de devaloriser le haut niveau, aucun d'entre nous qui aurait acces au "meme type de produit dopant " ne pourrait avoir un niveau de performance equivalent ou presque comparable
c'est pas tellement la question je pense, bien sur que ces personnes sont des sportifs d’exceptions à la base, la question c'est de savoir si on tolère le dopage comme moyen de les différencier.
guillaume072 fait référence à l'aspect le plus important: l'argent et le cout de ce type de traitement.
Des sportifs comme jornet sont relativement "isolé" niveau staff et organisation par rapport à d'autres sports, c'est plus compliqué de mettre en place un gros dopage.
a ce propos le monde a fait un article sur les nouvelles formes de dopage avec des micro doses de transfusion, indétectable sur le passeport des coureurs.
Tour de France : comment les coureurs contournent les contrôles
On parle beaucoup du vélo, mais je pense que la plus grosse escroquerie reste le foot (et c'est un amateur qui le pense ). Je ne sais même pas si les test sanguins sont maintenant généralisés. La FIFA avancant pendant des années que c'est la technique qui fait le footballeur et non le physique (mouarf).
Ceci dit et pour revenir au vélo, je crois que les coureurs font plus gaffe. Mis à part Froome cette année, aucun ne parait surhumain. Et que dire de Schleck? Même s'il a eu une blessure je crois, ce gars la était un des meilleurs il ya 2-3 ans, comment expliquer cette "méforme"?
par Tomtom
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- tatakae
- Hors Ligne
- Senior Boarder
- Messages : 68
- Remerciements reçus 0
Pour ma part je pense que tous les sportifs de haut niveau sont dopés à plus ou moins grande échelle mais je ne trouve pas cela condamnable pour autant et ça me saoule même qu'on leur lance la pierre. J'avais vu un reportage sur les roids et il comparaît les "performance enhancing drug" à d'autres substances qui sont régulièrement utilisées dans diverses disciplines non sportives. A titre d'exemple le reportage citait les amphétamines utilisées par des étudiants ou des militaires pour augmenter leur concentration ou encore des beta-blockers utilisés par des chanteurs, artistes et autres pour lutter contre le stress. A partir de là pourquoi interdire des substances qui permettent d'améliorer les capacités physiques d'autant plus que très souvent "la dope" permet avant tout de mieux récupérer pour s'entraîner plus donc bon ça ne transforme pas régis en super héros.
Après je ne connais pas la personne dont tu parles donc je ne peux pas me prononcer sur le sujet ni même sur les sports d'endurance en général car le haut niveau dans ce domaine ne m'intéresse vraiment pas.
Après je ne connais pas la personne dont tu parles donc je ne peux pas me prononcer sur le sujet ni même sur les sports d'endurance en général car le haut niveau dans ce domaine ne m'intéresse vraiment pas.
par tatakae
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Aquila
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 1893
- Remerciements reçus 9
Il faut voir ce qu'on appelle "dopage".
Commençons bien gros, bien épais: consommer de la cocaïne pour avoir plus de punch à l'entraînement ou en compétition, est-ce du dopage? Bien sûr, me direz-vous. La performance viendra du produit au moins autant que de vos aptitudes. Et surtout, vous vous pourrissez la santé au bénéfice de la performance.
Continuons plus soft, maintenant. Manger un AINS (ibuprofène par exemple) matin, midi et soir pendant 3 jours pour virer une sciatalgie casse-nouilles sans devoir arrêter l'exercice pendant deux semaines et ainsi bousiller un plan d'entraînement, ça nous arrive à tous. Est-ce du dopage? On aura tendance à répondre que non. Et pourtant, si vous ne pouvez pas courir sans avoir pris votre cachet, vous masquez la douleur, vous aggravez le mal, le médicament vous aide à courir quand votre corps vous signale qu'il ne veut pas, vous aggravez votre sciatalgie, synthèse: pour moi, vous vous dopez. A contrario, si vous calmez l'entraînement, mangez votre ibuprofène, attendez 3 jours que les médocs fassent effet et reprenez l'entraînement une fois les symptômes disparus, on sort du cadre du dopage pour entrer dans celui de la simple automédication (toujours risquée, entendons-nous).
Dans le très haut niveau, alors, le dopage, c'est quoi? Remettons en perspective: aucun chanteur n'annule un concert parce qu'il a une rhinopharyngite. Il se fait administrer un corticoïde qui va bien et il chante. Personne ne vient analyser son sang ni ses urines, et les fans n'en ont strictement rien à faire. Est-ce bien différent pour les sportifs? Imaginez-vous une star planétaire renoncer à son saut, à son 100m ou à sa finale de coupe du monde parce qu'il a une angine blanche?
Que veut le public? Des surhommes qui le font rêver ou des quidams qui se mettent en arrêt maladie quand ils ont mal au dos et à qui n'importe quel mortel comme vous et moi peut s'identifier? Des surhommes, je crois bien. Peut-on rester au top niveau et épater la galerie pendant 10 ou 12 ans sans temps mort, en n'utilisant que ses ressources propres? Je n'en suis pas sûr. Le public veut des gladiateurs et il les a. Et comme rien ne brûle mieux qu'une idole, on sacrifie celles d'aujourd'hui soit parce qu'elles cessent d'être performantes, soit parce qu'elles se dopent. Pas d'autre issue.
Quand je me rappelle la manière dont le public et la presse ont vomi sur Laure Manaudou, je ne me fais aucune illusion sur ce que le système attend d'un sportif. S'agissant du trail, dans la mesure où il y a moins de fans, moins de médias et donc moins d'argent en jeu, le risque de dopage industriel est évidemment moindre. J'avoue être tiraillé entre l'idée que de telles perfs sont surhumaine et un complexe de culpabilité quand, chaque fois que quelqu'un est excellent, on se demande s'il n'a pas mangé l'armoire à pharmacie pour le devenir...
Commençons bien gros, bien épais: consommer de la cocaïne pour avoir plus de punch à l'entraînement ou en compétition, est-ce du dopage? Bien sûr, me direz-vous. La performance viendra du produit au moins autant que de vos aptitudes. Et surtout, vous vous pourrissez la santé au bénéfice de la performance.
Continuons plus soft, maintenant. Manger un AINS (ibuprofène par exemple) matin, midi et soir pendant 3 jours pour virer une sciatalgie casse-nouilles sans devoir arrêter l'exercice pendant deux semaines et ainsi bousiller un plan d'entraînement, ça nous arrive à tous. Est-ce du dopage? On aura tendance à répondre que non. Et pourtant, si vous ne pouvez pas courir sans avoir pris votre cachet, vous masquez la douleur, vous aggravez le mal, le médicament vous aide à courir quand votre corps vous signale qu'il ne veut pas, vous aggravez votre sciatalgie, synthèse: pour moi, vous vous dopez. A contrario, si vous calmez l'entraînement, mangez votre ibuprofène, attendez 3 jours que les médocs fassent effet et reprenez l'entraînement une fois les symptômes disparus, on sort du cadre du dopage pour entrer dans celui de la simple automédication (toujours risquée, entendons-nous).
Dans le très haut niveau, alors, le dopage, c'est quoi? Remettons en perspective: aucun chanteur n'annule un concert parce qu'il a une rhinopharyngite. Il se fait administrer un corticoïde qui va bien et il chante. Personne ne vient analyser son sang ni ses urines, et les fans n'en ont strictement rien à faire. Est-ce bien différent pour les sportifs? Imaginez-vous une star planétaire renoncer à son saut, à son 100m ou à sa finale de coupe du monde parce qu'il a une angine blanche?
Que veut le public? Des surhommes qui le font rêver ou des quidams qui se mettent en arrêt maladie quand ils ont mal au dos et à qui n'importe quel mortel comme vous et moi peut s'identifier? Des surhommes, je crois bien. Peut-on rester au top niveau et épater la galerie pendant 10 ou 12 ans sans temps mort, en n'utilisant que ses ressources propres? Je n'en suis pas sûr. Le public veut des gladiateurs et il les a. Et comme rien ne brûle mieux qu'une idole, on sacrifie celles d'aujourd'hui soit parce qu'elles cessent d'être performantes, soit parce qu'elles se dopent. Pas d'autre issue.
Quand je me rappelle la manière dont le public et la presse ont vomi sur Laure Manaudou, je ne me fais aucune illusion sur ce que le système attend d'un sportif. S'agissant du trail, dans la mesure où il y a moins de fans, moins de médias et donc moins d'argent en jeu, le risque de dopage industriel est évidemment moindre. J'avoue être tiraillé entre l'idée que de telles perfs sont surhumaine et un complexe de culpabilité quand, chaque fois que quelqu'un est excellent, on se demande s'il n'a pas mangé l'armoire à pharmacie pour le devenir...
Last Edit:il y a 11 ans 4 mois
par Aquila
Dernière édition: il y a 11 ans 4 mois par Aquila.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- oeufmollet
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 9050
- Remerciements reçus 419
Remarque, c'est comme dans tous les domaines, et pas que sportifs, quand qq'un ou qqchose marche un peu mieux que les concurrents, sans raison évidente apparente, on dit qu'il triche forcément. Comme si pour réussir, il fallait forcément tricher.
Mais bon, perso, pour essayer par ex de reussir en math sup, malgré la fatigue, je me suis dopé au guronsan pendant qq semaines, au point d'y devenir rapidement accro, et d'arrêter finalement après qq semaines, quand les 3 comprimés quotidiens ne faisaient plus aucun effet sur mon organisme (alors qu'au début, 1/2 comprimé me donnait une peche d'enfer). J'en connais bcp qui se sont dopés comme ça, d'autres utilisaient des produits plus naturels mais pas forcément meilleurs type café/tabac.
Bref, comme dit au dessus, la limite n'est pas évidente à trouver. D'ailleurs, il me semble que certaines pommades anti-douleurs sont considérées comme produit dopant, en course, non ? ou juste des corticoïdes que vous prenez parce que vous avez une mégarage de dent, en en prenant, on est autant coupables que les champions pris par la patrouille. Certes à un niveau différent, mais finalement, c'est aussi illégal de rouler à 60 en ville que de griller un stop ou de prendre une voie pour bus, même si c'est pas forcément aussi dangereux.
Allez zou, vais prendre mon nutella énergétique pour le pti jogging de ce matin, pas dopant, mais super efficace niveau énergie
(PS : on pourrait aussi parler lgtps du cas Lance Armstrong ... certes il s'est dopé, certes il a menti, mais ça reste un grand champion ... typiquement le genre de cas où je n'arrive pas à dire si c'est "bieeeen" ou "pas bieeeeen")
Mais bon, perso, pour essayer par ex de reussir en math sup, malgré la fatigue, je me suis dopé au guronsan pendant qq semaines, au point d'y devenir rapidement accro, et d'arrêter finalement après qq semaines, quand les 3 comprimés quotidiens ne faisaient plus aucun effet sur mon organisme (alors qu'au début, 1/2 comprimé me donnait une peche d'enfer). J'en connais bcp qui se sont dopés comme ça, d'autres utilisaient des produits plus naturels mais pas forcément meilleurs type café/tabac.
Bref, comme dit au dessus, la limite n'est pas évidente à trouver. D'ailleurs, il me semble que certaines pommades anti-douleurs sont considérées comme produit dopant, en course, non ? ou juste des corticoïdes que vous prenez parce que vous avez une mégarage de dent, en en prenant, on est autant coupables que les champions pris par la patrouille. Certes à un niveau différent, mais finalement, c'est aussi illégal de rouler à 60 en ville que de griller un stop ou de prendre une voie pour bus, même si c'est pas forcément aussi dangereux.
Allez zou, vais prendre mon nutella énergétique pour le pti jogging de ce matin, pas dopant, mais super efficace niveau énergie
(PS : on pourrait aussi parler lgtps du cas Lance Armstrong ... certes il s'est dopé, certes il a menti, mais ça reste un grand champion ... typiquement le genre de cas où je n'arrive pas à dire si c'est "bieeeen" ou "pas bieeeeen")
par oeufmollet
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Temps de génération de la page : 0.251 secondes