SaintéLyon

Bonjour à toutes et à tous,

De retour sur le forum après quelques mois d'absence (hummm ) je reviens vers vous pour bénéficier de vos conseils.

Je suis en pleine préparation pour la Saintélyon en décembre prochain.
Pour ceux/celles qui ont déjà couru les 72 km, quels sont les points critiques du parcours, les difficultés particulières, etc.

Je suis preneur de tous vos petits tuyaux.

Merci pour tout.

Pour moi Stéphanois, c'est finir à Lyon

Pour moi qui ai grandi pas loin de Lyon c'est de se rendre à Saint Etienne... heureusement pour mieux en partir !

Sinon j'ai jamais fait le 72 mais j'ai fait les relais plusieurs fois, la SaintExpress également, bref j'ai visité tout le parcours mais pas encore eu le courage de me lancer pour le faire en entier d'une seule traite.

Je peux quand même te donner quelques pistes :

1/ la météo qui certaines années est le principal ennemi (des -10 dans la neige avec du vent dans les hauteurs des Mont du Lyonnais ça pique bien et ça a tendance à bien verglacer et donc à rendre le parcours "un peu glissant") - après il y a des années plus clémentes que d'autre...

2/ le parcours est globalement assez roulant et en venant du trail j'ai trouvé ça dure de maintenir une allure élevée sur de longues portions, notamment à la fin !

3/ je ne connais pas ton niveau en descente mais j'ai trouvé le niveau en descente globalement très faible sur mes différentes participations dans les parties descendantes. Il y a rapidement des bouchons dès que ça descend (plus rapidement que quand ça monte !) ; ça bouchonne dès qu'il y a un peu de boue, dès qu'il y a un caillou sur le chemin...

4/ dernier point problématique (pour moi), c'est le choix des chaussures. Comme je disais c'est très roulant sur une bonne partie du parcours MAIS il y a quand même des passages en sous bois parfois très humides, parfois de la neige, du verglas... Il faut arriver à trouver le bon compromis entre être à l'aise dans les portions "techniques" et être confortable sur les partie roulantes sur bitume.
La météo aura aussi son rôle à jouer là dedans mais sur les 2 années où j'ai fait les 44km de la fin, une fois j'ai pris des chaussures de trail et une fois des chaussures de route. J'ai vraiment préféré les chaussures de route mais il y a eu quelques passages où j'ai bien joué aux équilibristes pour ne pas me retrouver le cul par terre ! (mais globalement les 20 derniers kilomètres plus roulants avaient été un enfer en chaussure de trail et sont beaucoup mieux passés en chaussure de route !)

à part ça, c'est une ambiance spéciale avec ce départ de nuit, ce long parcours à la lumière des frontales ! Il faut juste bien être conscient que tu ne seras pas seul sur le parcours, il y a beaucoup de monde et c'est pas forcément très propice à aller chercher le meilleur chrono possible mais ça reste une course sur laquelle je prend du plaisir à me rendre.

Je suis bien d'accord avec OLF !!! L'arrivée doit être un calvaire... hum

Je n'ai jamais fait cette course, par contre je connais le 1er tiers pour le parcourir régulièrement.
Le dénivelé se trouve principalement sur le début justement donc veiller à partir tranquille. ça bouchonne vite aux alentours de Sorbiers, une descente de 100m avec un peu de boue et c'est l'arrêt...

Encore une fois, non pas de mon expérience, mais celle d'amis ayant participé, il vaut mieux partir avec des chaussures route plutôt que trail ! Le must serait d'avoir une assistance pour permettre de changer pendant le parcours, mais on a pas tous ça ^^

Le point qui décidera si tu fais la course en 8h ou en 13h sera la météo, donc là pas de conseil... :o

Merci beaucoup pour vos feedbacks.

Concernant les chaussures, je pense que je vais partir avec mes Trabucco. Elles sont à mon avis le meilleur compromis sur un parcours comme celui de la SaintéLyon, même si elles ne seront pas le top du top sur la fin du parcours. Tout est question de compromis

C'est vrai que le dénivelé n'est pas très important sur une course de cette longueur, je pense que le plus difficile sera de se résonner afin de ne pas courir trop vite dès le départ. Le froid ne m'effraye pas trop, je suis assez habitué dans nos contrées helvétiques

Je n'ai pas spécialement d'objectif sur cette course si ce n'est bien sur de finir. Ça sera pour moi un baromètre qui conditionnera mon programme 2018.

Ce n'est pas tant le froid le danger, mais plutôt le verglas. Il y a quelques années, une édition a été un vrai calvaire, énormément d'abandon sur chute avec beaucoup de casse. Un ami en a fait les frais...