Mon aventure parisienne de 42,195 km
- AtomHeart
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« L’équilibre est à mi-chemin entre les deux extrêmes ». Cette devise qui est la mienne, je la dois à Bernard Werber, l’un de mes auteurs favoris. A n’en pas douter, c’est aussi la conviction, inconsciente ou avouée de chaque marathonien. La preuve.
Chapitre 1 : Dans un peu plus de 42 kilomètres, je serai marathonien.
Cela fait bientôt un an que je me prépare pour cette journée. La nuit a été plutôt agitée et les questions nombreuses. Inutile de chercher les réponses pour le moment : celles-ci m’attendent Avenue Foch. Je m’installe dans le sas des 4h30 vers 8h15. Le temps défile, lentement. La lenteur, c’est un peu le fil rouge de mon marathon. Rien ne sert de courir… quoique, parfois, ça peut être utile.
Mais ça y est à 8h45, nous partons. Enfin, les premiers surtout puisque comme à mon habitude, je suis en fond de peloton et il me faudra près de 20 minutes pour franchir la ligne de départ !
A peine partis, les meneurs d’allures 4h30 filent au loin devant moi. Je ne dérogerai pas aux bons conseils de Gilles pour céder aux sirènes du chronomètre. Ma priorité étant d’arriver, je surveille en permanence mon rythme cardiaque. Pourtant, je dois encaisser le fait que les meneurs des 5h me font tout aussi rapidement un courant d’air. L’objectif, modeste, sera donc de tenir 5h30. Après tout, en avril l’année dernière, je me croyais à peine capable de courir 5 kilomètres ! Toute défaillance reste cependant interdite sous peine de ne pas être classé.
Chapitre 2 : Après 10 kilomètres, je suis lent mais je serai marathonien.
1h14 après mon départ, le château de Vincennes est en vue. C’est un rythme de sénateur diront certains, en tous cas, compte tenu de la température qui ne cesse d’augmenter et de mon état de forme du jour, je ne saurai pas faire mieux aujourd’hui. Arriver, telle est mon ambition. Finir devant les éthiopiens, ce sera pour une prochaine fois. En attendant, j’oscille entre les meneurs d’allure de 5h00 et 5h30. Les sensations sont bonnes. Mais la sirène de l’ambulance derrière moi me rappelle que la course est encore longue et exigeante. A l’avoir peut être oublié un peu trop vite, quelqu’un dans son brancard vient d’en payer la facture.
Chapitre 3 : Plus qu’un semi à tenir et je serai marathonien.
Le tour du bois de Vincennes est agréable. J’arrive au semi et déjà quelques coureurs alternent marche et course. C’est d’ailleurs très déstabilisant. Un coureur à coté de moi me dépasse à toute allure puis se met à marcher 50 mètres plus loin. J’aurai droit à ce petit spectacle 5 fois, 10 fois, 15 fois. Pendant 2 ou 3 kilomètres, trop en tous cas, avant que celui-ci disparaisse définitivement derrière moi. Pour ma part, je continue à mon petit rythme. Jusqu’ici tout va bien. Mais le plus dur reste à faire. Ma femme m’annonce que mon temps au semi est d’environ 3h00 ce qui sème un terrible doute en moi car mon cardio indique 20 minutes de moins. Sur le moment, je ne réalise pas que le SMS qu’a reçu ma dulcinée est en fait un chrono en temps officiel, c'est-à-dire avec 20 minute de plus que mon temps réel soit 2h37.
Chapitre 4: 25 kilomètres sont passés et dans 17 kilomètres je serai marathonien.
Le retour par les quais est un passage réputé difficile, compliqué, voire stressant et je comprends maintenant parfaitement pourquoi. C’est avec une certaine crainte de l’inconnu que j’y parviens. C’est la première fois que cours aussi loin. Les tunnels sont redoutables mais même si les marcheurs sont de plus en plus nombreux à coté de moi, je poursuis ma course en petite foulée. Mais alors que les ravitaillements se sont tous bien déroulés jusqu’à présent, je me saisis d’une barre chocolatée qui me donne instantanément un haut le cœur. Le corps commence à se rebeller et la tête commence à gamberger. Les kilomètres accumulés semblent vouloir user mon inaltérable motivation.
Je n’aperçois plus aucun meneur d’allure autour de moi.
Chapitre 5 : Encore 12 kilomètres à tenir pour devenir marathonien.
A peine passé le portique du 30ème kilomètre, et alors que cela fait déjà près de 3h50 que mon périple a débuté, je cède face à la fatigue. Je m’arrête pour boire l’eau presque chaude de ma bouteille. A ce moment précis, l’arrivée me semble tellement loin en distance et en temps que je songe à renoncer. Pourtant, je repense au but profond qui m’a conduit jusqu’ici. Je m’entends encore dire que même en rampant, même à genoux, je terminerai ce marathon. Mais avant d’en arriver à de tels extrêmes, autant commencer par mettre un pied devant l’autre et se remettre à marcher. D’un pas rapide puisque pour l’instant je ne me sens pas capable de me remettre à courir. De toute façon, autour de moi, les coureurs ne sont plus que quelques irréductibles qui se comptent sur les doigts d’une main. Je remonte des grosses grappes de coureurs, cela fait tout de même du bien au moral. Sur le bord des routes, les encouragements sont également un excellent stimulant. Pourtant, suite à mon expérience malheureuse au précédent ravitaillement, je ne pense ne plus rien pouvoir absorber de solide. Ce qui sera une grave erreur de jugement de ma part car je vais connaître une fin de marathon avec une fringale terrible.
Chapitre 6 : 7 kilomètres à combattre la fatigue et je serai marathonien.
Mon Garmin est un indicateur impitoyable de mon état de fatigue. Mes temps au kilomètre dérivent inexorablement. J’essaie de calculer tant bien que mal combien de temps me sépare de l’arrivée mais il me reste trop peu de lucidité pour y parvenir. Ma seule obsession est de fixer du regard cette maudite ligne bleue, tel un fil d’Ariane à ne surtout pas perdre des yeux. Je fais totalement abstraction de tout ce qui se passe autour de moi. Je me sens comme en état second. Je n’entends ni ne vois plus rien autour de moi. Je m’imagine juste terminer hors délai, ce qui est peut être aussi terrible que d’abandonner… Pourtant, à un moment, je ne sais pourquoi, je relève la tête et… je crois rêver… halluciner même… à moins de 50 mètres de moi… tel un phare dans la nuit… j’aperçois une oriflamme sur pattes… un meneur d’allure de 5h30 ! C’est tellement inespéré que je n’ose y croire. Cela voudrait donc dire que tout n’est pas perdu ! Je peux encore arriver dans les temps pour être classé. Je poursuis ma marche active et j’arrive à me raccrocher à cette bouée de sauvetage presque inespérée. Le meneur d’allure se balade. Il va d’avant en arrière, remotive tout le monde, encourage les coureurs qui peuvent encore revenir sur lui. Je suis donc maintenant devant lui.
Chapitre 7 : Encore 2 kilomètres interminables et je serai marathonien
Le meneur d’allure nous force le rythmz pour terminer dans le temps promis par son drapeau. Je ne peux pas le suivre. Mes jambes sont aussi dures que du béton. Je n’ai plus d’énergie. Les batteries sont à plat. Cela me décourage un peu mais je sais que je ne peux plus échouer si près de l’arrivée. D’ailleurs, je vois la tant espérée Avenue Foch se profiler.
Chapitre 8 : Plus que 195 mètres et je serai marathonien.
Le temps n’a plus d’importance. Je ne me sens plus du tout fatigué. Je n’ai mal nulle part. Je suis léger. J’allonge ma foulée. Le chrono officiel affiche un très peu flatteur 5h58. Qu’importe, l’essentiel est ailleurs. Je vais le faire. Je vais relever le défi que je me suis lancé il y a un an.
Epilogue : La ligne d’arrivée franchie, je suis affamé, assoiffé et épuisé par mes plus de 5h 34 d'effort. Après un solide repas, une bonne douche et un peu de sommeil, il est déjà temps de reprendre le train pour Bordeaux. Je vois plusieurs personnes avec le même t-shirt rouge que le mien : « Marathon de Paris 2011 Finisher ». C’est vraiment là que je prends conscience que désormais, et pour la vie… je suis marathonien.
Telle est mon histoire. Et c’est à toi, qui me regarde peut-être quelque part, que je la dédie.
P.S: J'ai presque failli oublier l'essentiel !
Gilles, Je tiens à te remercier chaleureusement pour la qualité de tes plans et de tes conseils. Le temps que tu consacres aux membres de ce forum est une vraie chance pour nous tous et je suis convaincu que c'est grâce à toi que j'ai pu terminer ce premier marathon qui, je te le dis tout de suite, en appellera certainement d'autres!
Chapitre 1 : Dans un peu plus de 42 kilomètres, je serai marathonien.
Cela fait bientôt un an que je me prépare pour cette journée. La nuit a été plutôt agitée et les questions nombreuses. Inutile de chercher les réponses pour le moment : celles-ci m’attendent Avenue Foch. Je m’installe dans le sas des 4h30 vers 8h15. Le temps défile, lentement. La lenteur, c’est un peu le fil rouge de mon marathon. Rien ne sert de courir… quoique, parfois, ça peut être utile.
Mais ça y est à 8h45, nous partons. Enfin, les premiers surtout puisque comme à mon habitude, je suis en fond de peloton et il me faudra près de 20 minutes pour franchir la ligne de départ !
A peine partis, les meneurs d’allures 4h30 filent au loin devant moi. Je ne dérogerai pas aux bons conseils de Gilles pour céder aux sirènes du chronomètre. Ma priorité étant d’arriver, je surveille en permanence mon rythme cardiaque. Pourtant, je dois encaisser le fait que les meneurs des 5h me font tout aussi rapidement un courant d’air. L’objectif, modeste, sera donc de tenir 5h30. Après tout, en avril l’année dernière, je me croyais à peine capable de courir 5 kilomètres ! Toute défaillance reste cependant interdite sous peine de ne pas être classé.
Chapitre 2 : Après 10 kilomètres, je suis lent mais je serai marathonien.
1h14 après mon départ, le château de Vincennes est en vue. C’est un rythme de sénateur diront certains, en tous cas, compte tenu de la température qui ne cesse d’augmenter et de mon état de forme du jour, je ne saurai pas faire mieux aujourd’hui. Arriver, telle est mon ambition. Finir devant les éthiopiens, ce sera pour une prochaine fois. En attendant, j’oscille entre les meneurs d’allure de 5h00 et 5h30. Les sensations sont bonnes. Mais la sirène de l’ambulance derrière moi me rappelle que la course est encore longue et exigeante. A l’avoir peut être oublié un peu trop vite, quelqu’un dans son brancard vient d’en payer la facture.
Chapitre 3 : Plus qu’un semi à tenir et je serai marathonien.
Le tour du bois de Vincennes est agréable. J’arrive au semi et déjà quelques coureurs alternent marche et course. C’est d’ailleurs très déstabilisant. Un coureur à coté de moi me dépasse à toute allure puis se met à marcher 50 mètres plus loin. J’aurai droit à ce petit spectacle 5 fois, 10 fois, 15 fois. Pendant 2 ou 3 kilomètres, trop en tous cas, avant que celui-ci disparaisse définitivement derrière moi. Pour ma part, je continue à mon petit rythme. Jusqu’ici tout va bien. Mais le plus dur reste à faire. Ma femme m’annonce que mon temps au semi est d’environ 3h00 ce qui sème un terrible doute en moi car mon cardio indique 20 minutes de moins. Sur le moment, je ne réalise pas que le SMS qu’a reçu ma dulcinée est en fait un chrono en temps officiel, c'est-à-dire avec 20 minute de plus que mon temps réel soit 2h37.
Chapitre 4: 25 kilomètres sont passés et dans 17 kilomètres je serai marathonien.
Le retour par les quais est un passage réputé difficile, compliqué, voire stressant et je comprends maintenant parfaitement pourquoi. C’est avec une certaine crainte de l’inconnu que j’y parviens. C’est la première fois que cours aussi loin. Les tunnels sont redoutables mais même si les marcheurs sont de plus en plus nombreux à coté de moi, je poursuis ma course en petite foulée. Mais alors que les ravitaillements se sont tous bien déroulés jusqu’à présent, je me saisis d’une barre chocolatée qui me donne instantanément un haut le cœur. Le corps commence à se rebeller et la tête commence à gamberger. Les kilomètres accumulés semblent vouloir user mon inaltérable motivation.
Je n’aperçois plus aucun meneur d’allure autour de moi.
Chapitre 5 : Encore 12 kilomètres à tenir pour devenir marathonien.
A peine passé le portique du 30ème kilomètre, et alors que cela fait déjà près de 3h50 que mon périple a débuté, je cède face à la fatigue. Je m’arrête pour boire l’eau presque chaude de ma bouteille. A ce moment précis, l’arrivée me semble tellement loin en distance et en temps que je songe à renoncer. Pourtant, je repense au but profond qui m’a conduit jusqu’ici. Je m’entends encore dire que même en rampant, même à genoux, je terminerai ce marathon. Mais avant d’en arriver à de tels extrêmes, autant commencer par mettre un pied devant l’autre et se remettre à marcher. D’un pas rapide puisque pour l’instant je ne me sens pas capable de me remettre à courir. De toute façon, autour de moi, les coureurs ne sont plus que quelques irréductibles qui se comptent sur les doigts d’une main. Je remonte des grosses grappes de coureurs, cela fait tout de même du bien au moral. Sur le bord des routes, les encouragements sont également un excellent stimulant. Pourtant, suite à mon expérience malheureuse au précédent ravitaillement, je ne pense ne plus rien pouvoir absorber de solide. Ce qui sera une grave erreur de jugement de ma part car je vais connaître une fin de marathon avec une fringale terrible.
Chapitre 6 : 7 kilomètres à combattre la fatigue et je serai marathonien.
Mon Garmin est un indicateur impitoyable de mon état de fatigue. Mes temps au kilomètre dérivent inexorablement. J’essaie de calculer tant bien que mal combien de temps me sépare de l’arrivée mais il me reste trop peu de lucidité pour y parvenir. Ma seule obsession est de fixer du regard cette maudite ligne bleue, tel un fil d’Ariane à ne surtout pas perdre des yeux. Je fais totalement abstraction de tout ce qui se passe autour de moi. Je me sens comme en état second. Je n’entends ni ne vois plus rien autour de moi. Je m’imagine juste terminer hors délai, ce qui est peut être aussi terrible que d’abandonner… Pourtant, à un moment, je ne sais pourquoi, je relève la tête et… je crois rêver… halluciner même… à moins de 50 mètres de moi… tel un phare dans la nuit… j’aperçois une oriflamme sur pattes… un meneur d’allure de 5h30 ! C’est tellement inespéré que je n’ose y croire. Cela voudrait donc dire que tout n’est pas perdu ! Je peux encore arriver dans les temps pour être classé. Je poursuis ma marche active et j’arrive à me raccrocher à cette bouée de sauvetage presque inespérée. Le meneur d’allure se balade. Il va d’avant en arrière, remotive tout le monde, encourage les coureurs qui peuvent encore revenir sur lui. Je suis donc maintenant devant lui.
Chapitre 7 : Encore 2 kilomètres interminables et je serai marathonien
Le meneur d’allure nous force le rythmz pour terminer dans le temps promis par son drapeau. Je ne peux pas le suivre. Mes jambes sont aussi dures que du béton. Je n’ai plus d’énergie. Les batteries sont à plat. Cela me décourage un peu mais je sais que je ne peux plus échouer si près de l’arrivée. D’ailleurs, je vois la tant espérée Avenue Foch se profiler.
Chapitre 8 : Plus que 195 mètres et je serai marathonien.
Le temps n’a plus d’importance. Je ne me sens plus du tout fatigué. Je n’ai mal nulle part. Je suis léger. J’allonge ma foulée. Le chrono officiel affiche un très peu flatteur 5h58. Qu’importe, l’essentiel est ailleurs. Je vais le faire. Je vais relever le défi que je me suis lancé il y a un an.
Epilogue : La ligne d’arrivée franchie, je suis affamé, assoiffé et épuisé par mes plus de 5h 34 d'effort. Après un solide repas, une bonne douche et un peu de sommeil, il est déjà temps de reprendre le train pour Bordeaux. Je vois plusieurs personnes avec le même t-shirt rouge que le mien : « Marathon de Paris 2011 Finisher ». C’est vraiment là que je prends conscience que désormais, et pour la vie… je suis marathonien.
Telle est mon histoire. Et c’est à toi, qui me regarde peut-être quelque part, que je la dédie.
P.S: J'ai presque failli oublier l'essentiel !
Gilles, Je tiens à te remercier chaleureusement pour la qualité de tes plans et de tes conseils. Le temps que tu consacres aux membres de ce forum est une vraie chance pour nous tous et je suis convaincu que c'est grâce à toi que j'ai pu terminer ce premier marathon qui, je te le dis tout de suite, en appellera certainement d'autres!
Last Edit:il y a 13 ans 7 mois
par AtomHeart
Dernière édition: il y a 13 ans 7 mois par AtomHeart.
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- noldi00
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Réponse de noldi00 sur le sujet Re: Mon aventure parisienne de 42,195 km
Posted il y a 13 ans 7 mois #96867
Félicitations pour ton marathon et ton récit Tu as vraiment fait preuve de courage et de tenacité !
par noldi00
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- Seb35
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Réponse de Seb35 sur le sujet Re: Mon aventure parisienne de 42,195 km
Posted il y a 13 ans 7 mois #96870
Un grand bravo ! 5h34 de course à pied et de courage .Tu as bien du mérite, peut-être même plus que les Éthiopiens et les Kényans .
Bonne récupération. Et à bientôt pour de nouvelles aventures...
Bonne récupération. Et à bientôt pour de nouvelles aventures...
par Seb35
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- Alassea
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Réponse de Alassea sur le sujet Re: Mon aventure parisienne de 42,195 km
Posted il y a 13 ans 7 mois #96874
Merci pour ton récit! et un grand bravo!
bonne récup'
bonne récup'
par Alassea
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- christine57
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Réponse de christine57 sur le sujet Re: Mon aventure parisienne de 42,195 km
Posted il y a 13 ans 7 mois #96876
bravo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et bonne récup surtout . c'est cela la ténacité
par christine57
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- finette
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Réponse de finette sur le sujet Re: Mon aventure parisienne de 42,195 km
Posted il y a 13 ans 7 mois #96883
Ton CR est trés touchant!
Bravo pour ta belle aventure.
Savoure cette victoire!
Bravo pour ta belle aventure.
Savoure cette victoire!
par finette
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